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J'ai adoré le début car je me suis retrouvée dans mon univers professionnel. J'ai beaucoup aimé ce passage qui me parle beaucoup "Ses débuts au CHU, il les avait passés à rêver qu'un jour il se tirerait. Ne plus être considéré comme un vulgaire matricule, un pion placé au bon vouloir d'une direction déshumanisée" ... On comprend qu'il sait de quoi il parle ...

Elliot est infirmier, libéral donc, dans un cabinet appelé "les rois de pique". Il travaille avec 6 amis de promotion. Un jour, un de ses collègues disparaît et ça n'inquiète qu'Elliot ... le cabinet se trouve dans la ville de Toulouse et juste devant l'hôtel Ferdinand et quel hôtel ! des rumeurs courent sur le fait que des personnes seraient devenues folles après y avoir séjourné. Cela est peut être dû au fait que dans les années 80 ans, un père a massacré sa famille et que le seul survivant était le fil de la famille, Richard ...

En parallèle, une terrible attaque a lieu sur Toulouse, un homme tue ses victimes au sabre. le SRPJ est sur le coup. Nous suivrons donc chapitre après chapitre l'enquête et les recherches d'Elliot pour retrouver son ami ...

J'ai aimé l'ambiance de l'histoire, un hôtel aux allures un peu particulières qui ne donne aucune envie d'y séjourner, on y ressent une ambiance malsaine, pesante.

J'ai aimé suivre l'enquête tout comme j'ai aimé suivre Elliot. Ce n'est pas sans angoisse que je l'ai suivi lorsqu'il a décidé de remplacer son collègue absent pour aller voir une patiente qui séjournait à l'hôtel Ferdinand.

Un thriller donc original et intéressant où j'étais impatiente d'en savoir plus sur ce qui se passait dans l'hôtel mais aussi sur qui était l'assassin au sabre.
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Cinabre est le premier roman que je lis de l'auteur Toulousain, Nicolas Druart, rencontré sur un salon littéraire où il m'a convaincu de rentrer dans son univers. L'intrigue de Cinabre est étonnante et ne cesse de nous surprendre tout au long du récit. C'est un très bon thriller qui se distingue par son originalité. Étant toulousaine, j'ai apprécié retrouver les lieux qu'il cite dans son roman, fidèles à la réalité. J'ai hâte de découvrir ses autres romans !
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Premier roman que je lis de Nicolas Druart avec cinabre.
Les chapitres alternent entre Elliot qui est infirmier en libéral à Toulouse, écrivain à ses heures perdues, et une enquête menée par le capitaine Antoine Aubert où un tueur massacre les gens au sabre sans mobile réel à priori.
Et un lieu tient une place centrale dans le roman c'est l'hôtel Ferdinand, qui a mauvaise réputation, du fait de rumeurs sur des clients qui se suicident ou deviennent fous une fois qu'ils ont fait un séjour.
C'est une histoire passionnante sans temps mort, une intrigue originale, j'ai eu peur à un moment que ça parte sur du fantastique mais non. Les personnages sont très intéressants et difficile de savoir qui est la taupe dans l'équipe d'enquêteurs. Un bon final également ! Un auteur à suivre !

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« Cinabre » se déroule à Toulouse, où l'hôtel Ferdinand, marqué par un tragique passé, est rouvert par Richard, seul survivant d'un massacre familial. Lorsqu'un membre des Rois de Pique, infirmiers indépendants, disparaît après avoir visité l'hôtel, Elliot Akerman enquête. En parallèle, un tueur au sabre terrorise la ville, confrontant la police à un mystère sanglant.

Le décor est planté et bien planté !

Cinabre, ce terme évoque une teinte profonde et envoûtante, un rouge intense rappelant à la fois la richesse et le danger. Ce mot, choisi par Nicolas Druart pour intituler son roman, encapsule parfaitement l'essence de son intrigue, ancrée dans les murs d'un hôtel toulousain aussi chic que mystérieux. L'hôtel Ferdinand, avec son intérieur cinabre, devient un personnage à part entière, un écrin de luxure et d'hédonisme, mais aussi le théâtre d'un passé sanglant et d'événements inquiétants.

Plonger dans les pages de "Cinabre", c'est accepter de se laisser envahir et envelopper par l'atmosphère pesante de l'hôtel Ferdinand. Nicolas Druart maîtrise l'art de la description, rendant chaque scène palpable.

Le récit est servi par une écriture très visuelle, presque cinématographique. L'hôtel Ferdinand, véritable légende urbaine, est un lieu où les frontières entre le passé et le présent, le réel et l'imaginaire, se brouillent.

Le livre est captivant et difficile à lâcher, vous l'aurez compris !
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C'est le premier livre de l'auteur que je lis et je l'ai trouvé addictif ! Dès la première page j'ai été totalement happée par l'histoire. C'est un vrai page-turner. L'enquête est extrêmement prenante. La plume de l'auteur est fluide et parfaitement maitrisée. C'est un vrai plaisir de se perdre dans nos théories.

Ce mystérieux hôtel envoûtant qui nous fascine tout autant qu'il nous terrifie est parfaitement bien décrit. Les décors sont bien détaillés et nous permettent une immersion totale dans cette ambiance pesante. Il me rappelle d'ailleurs un peu l'hôtel de la saison 5 HOTEL de American Horror Story.

Les personnages sont très très bien réalisés. Ils sont profonds, on arrive parfaitement à ressentir leurs sentiments, leurs angoisses et on vit intensément l'histoire avec eux. Je les ai trouvés très attachants.

C'est un thriller qui nous donne aussi à réfléchir sur notre quotidien. Sur notre consommation des réseaux sociaux et de notre téléphone. Un message assez important donc dissimulé à travers ce récit.

Je trouve la fin tout simplement MAGISTRAL. Je déteste pourtant les fins ouvertes mais celle-ci ne manque pas de surprises.

une plume extrêmement fluide. Un roman sombre et mystérieux. Je vous invite à découvrir l'hôtel Ferdinand. Un thriller Magistral que je vous recommande. Pour moi, ce fut un vrai coup de coeur &#xNaN
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Prix de l'Embouchure 2021

J'ai rencontré Nicolas Druart pour la 2e fois au salon Noir sur Ormesson il y a quelques semaines. La première fois, c'était chez Babelio à l'occasion d'une rencontre tripartite qui comprenait Christophe Vasse et Frank Leduc il y a quelques années. Ensuite, j'ai lu NUIT BLANCHE, dévoré devrais-je dire. Si je n'ai pas adhéré à L'ENCLAVE, cette fois-ci avec CINABRE je suis totalement bluffé. Nicolas Druart a fait un bond en avant et il maîtrise son sujet formidablement.

Mais de quoi s'agit-il ?

C'est là qu'est mon problème. Ne rien divulgâcher. Tâche ardue...

Disons qu'il est question d'un hôtel. L'Hôtel Ferdinand, le plus grand, le plus sélectif, le plus chic de Toulouse. Une merveille architecturale de 15 étages style Art Déco. Mais un hôtel maudit. Ceux qui y passent la nuit deviennent fous, presque tous. Que s'y passe-t-il ? Y entrer, si on vous laisse entrer, c'est passer de l'autre côté du miroir.

Une atmosphère qui frise le fantastique, l'hôtel Overlook de Shining n'est pas loin. le texte de Nicolas Druart est hallucinatoire, gorgé de rouge cinabre et d'ombres mouvantes. le lieu est truffé de chambres étouffantes, de couloirs labyrinthiques oppressants.

Et pendant ce temps, en ville, un tueur au sabre découpe les passants à grands coups de katana japonais. Pourquoi ? Pourquoi ces meurtres, ces agressions ? Pourquoi au sabre ? Pourquoi ceux-là ?

Et le pauvre Elliot Akerman, infirmier libéral auteur de thrillers refusés, va se retrouver mêlé à la folie de l'hôtel et impliqué dans l'enquête sur les massacres. Pour son malheur, ou peut-être pas. Succursale de l'Enfer, enfer sur Terre, lieu de toutes les débauches et de tous les excès ou vision partielle de la réalité ? L'Hôtel Ferdinand n'est peut-être pas le lieu de toutes les innocences, on l'a compris. Alors, l'auteur nous manipule-t-il ? En tout cas, il nous réserve de belles surprises. Je me suis surpris à pousser un oh ! punaise ! à plusieurs reprises.

On s'attache très vite à notre fragile infirmier (qui tient un peu beaucoup de l'auteur ? on ne vous le dira pas !) et on suit avec compassion son douloureux trajet. Un démon fait homme avec un mobile hallucinant ? Pire ? Rien n'est ce qu'il semble, bien sûr. Rien n'est simple. La vérité, comme les miroirs, a deux faces et comme certains autres miroirs déformants elle peut devenir terrifiante. Comment glisse-t-on d'une vie normale avec boulot, amis, téléphone portable, box internet et petit chez soi tranquille, vers les confins de la déraison ?

La fin est dense, il vous faudra atteindre les 50 dernières pages pour tout comprendre et dévorer cette succession de scènes cinématographiques dignes d'un Kubrick entre Eyes Wide Shut et Shining (encore) dans une apocalypse finale au vrai sens du terme (révélation) ET au sens habituel... On reste soufflé le coeur battant, horrifié par ce qu'on vient de lire et de ce que cela présage... Un thriller qui flirte avec l'horreur et le fantastique mais bien ancré dans le monde d'aujourd'hui.

Allez-y en toute confiance, amateurs de frissons, vous ne serez pas déçus ! Nicolas Druart avait raison dans sa dédicace... j'ai frissonné !
Lien : https://mgbooks33.blogspot.com
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Toulouse. La Ville Rose abrite un hôtel de luxe, rouge… Rouge comme le sang qui y a été versé dans les années 80 : le propriétaire ayant massacré sa propre famille. le seul survivant de cette sanglante affaire, le benjamin, rouvre l'hôtel trente ans plus tard…
Toulouse toujours. La Ville Rose a permis à un cabinet de jeunes infirmiers d'ouvrir ses portes. Les Rois de Pique sont six à sillonner la ville pour soigner ses habitants. Mais quand l'un d'eux disparaît, après une visite dans ce fameux hôtel, seul son collègue Elliott s'en préoccupe…
Toulouse enfin. La Ville Rose est le théâtre de meurtres violents : un tueur au katana se balade, assassinant des passants sans raison apparente… L'affaire est confiée au Capitaine Aubert et son équipe…

« Ô Toulouse…
C'est peut-être pour ça, malgré ton rouge et noir
C'est peut-être pour ça qu'on te dit Ville Rose »

Parce que les mots de Nougaro reflètent la lumière qui se dégage de la ville au travers du livre, mais aussi la noirceur de ce roman, son aspect violent, sanglant… Âmes sensibles s'abstenir donc, ce qui n'est pas mon cas : d'abord le lieu, l'hôtel, dont l'atmosphère est étouffante à souhait (une espèce d'Overlook à la sauce occitane, l'aspect fantastique en moins), que l'auteur pose comme un personnage central, avec succès. Ensuite, les meurtres, presque rituels, qui m'ont fait frissonner, parce qu'étranges, mouvants, apparemment insolubles. le rythme aussi, sans temps morts, servi par une construction sur deux narrations, et qui contraint à toujours vouloir lire plus avant. Les personnages enfin, surtout l'équipe d'enquêteurs, que l'on suit avec plaisir… J'ai peut-être été gênée par Elliott, et son espèce de fascination béate pour l'hôtel et son histoire, mais finalement, cela concourt également à l'ambiance du livre. Donc, vous l'aurez compris, un grand moment de frisson…
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✉️🩸🪙🥼🗝🏣" Cinabre, "c'est ma toute première rencontre avec un roman de l'auteur et je pense avec certitude me procurer les précédents romans 📚de l'auteur.
Bienvenue dans un roman à la construction fascinante impossible de le lâcher tellement l'histoire et absolument magistral.
Cinabre, c'est la couleur du sang de l'hôtel le plus chic de Toulouse, fréquenté par une clientèle fortune.

Un rouge minéral qui rappelle la couleur du sang.
Mais le truc, c'est qu'à l'hôtel Ferdinand en 1980 un quadruple homicide a eu lieu, Eugène Ferdinand y massacra sa famille et avant d'être abattu par la police.
Toute sa famille à péri, sauf le petit Richard, le seul miraculé a survécu au drame. C'est lui qui trente ans, plus tard, décidera de réouvrir l'établissement. 
Mais on n'efface pas le passé d'un hôtel sulfureux.

Les Rois de Pique sont six anciens camarades de promo qui ont fui l'hôpital pour ouvrir leur cabinet indépendant.

Mais un camarade va disparaître après avoir soigné une cliente de l'hôtel Ferdinand, personne ne semblera s'en émouvoir sauf Elliot Akerman, un jeune homme sensible qui lui partira à sa recherche.

En parallèle, Toulouse la ville rose et plonger dans une terreur absolue, un tueur attaque ses victimes au sabre. Pour le capitaine Aubert et son équipe, c'est le début d'une course folle, un combat sanglant, face un homme assoiffé de sang et de vengeance.
Cinabre ce roman et incisifs rien ai laissé au hasard, j'ai vécu ma lecture avec mon palpitant qui cogne terriblement, fort dans ma poitrine.

L'hôtel Ferdinand, un hôtel luxueux vraiment pas comme les autres, une fois que tu y séjournes une seule fois, tu veux y revenir dès le lendemain, c'est un hôtel qui te happe, te fais perdre la raison, une fois que tu y as séjourné ta vie te semble insignifiante, morose, insipide, elle devient fade, triste, comme un plat sans sel.

Oui, car il regorge de mystères 😈plus fou les uns des autres.

J'ai suivi Elliot à la recherche de son ami, qui malgré les conseils de son ex copine Alice, va rentrer dans cet hôtel.🗝🪙

Commencera les débuts des ennuis pour lui.
Puis il y a le capitaine Aubert qui ne lâchera rien face à son enquête au tueur de sabre, il sera prêt à tout pour démasquer ce tueur.
Roman angoissant, surprenant riche en suspens et rebondissements, pas une seule fois, je me suis ennuyé, jusqu'au bout, j'ai été tenu en haleine.

Parce qu'ici, j'ai flippé, ce n'est pas n'importe quel hôtel, tu y séjournes une fois et le manque se fais ressentir direct.

La construction de l'hôtel et top, car j'avais la sensation d'être dans l'hôtel, tellement les descriptions sont impressionnante et tellement réaliste.


Le thème du roman m'a fait penser à deux romans que j'ai lus de Patrick Senécal " le Vide " ou " " Hell.com ".

Première découverte 🤙🏾avec l'auteur, grâce à Masse Critique Mauvais Genre organisé par babelio merci à eux et à la maison d'édition.👍🏽

Quand j'ai choisi ce roman, c'est la couverture qui m'a attiré comme un aimant et le résumé fascinant et surtout découvrir un nouvel auteur.


Je suis conquise comme je le disais plus haut, je vais me procurer ses autres romans, car j'ai adoré l'écriture de l'auteur .

Une véritable découverte, un nouvel auteur à ajoute dans mes bibliothèques, un véritable coup de ❤️ . ✉️🩸🪙🥼🏣🗝

⚠️Attention je vous recommande " Cinabre " fortement, en revanche une fois rentrée dedans, c'est à vos risques et périls, car une fois le séjour commencé, on en devient très vite accro.⚠️
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2e livre de cet auteur que je lis. Une ambiance, des personnages et aussi un lieu qui pourrait être un personnage.
Le rythme est haletant et surtout le lecteur souhaite en savoir davantage sans être prêt à ce que l'auteur nous "malmène".
Un thriller dérangeant et surtout bien ficelé.
Il me reste les 3 autres romans de cet auteur dans ma bibliothèque donc vous allez forcément en entendre de nouveau parler par ici.
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L'histoire en elle-même est vraiment très bien travaillée. Peut-être même trop, j'ai trouvé des longueurs. Je n'ai pas vu d'attachement particulier au personnage, et alors cette ambiance entre glauque et malaisante. Je ne me suis pas senti à l'aise. Si c'était le but, bingo. J'ai couru. J'ai adoré cette ferme abracadabrante. L'hôtel Ferdinand ne m'aura pas laisser de marbre. Je me demande encore où l'auteur trouve ses idées ?
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