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3,83

sur 273 notes
Misère mais quel thriller ennuyant au possible. Pas crédible pour un sou, je me suis ennuyée ferme.

Un hôpital à Saint-Florentin-sur-Lot déraciné de tout suite à une météo apocalyptique. Des blouses blanches, un veilleur de nuit et un patient amené en urgence d'un hôpital psychiatrique pour une malaria.

La quatrième de couverture annonce une nature qui se déchaine, des morts et des catastrophes inexplicables et une nuit longue. Et en effet ce thriller m'a semblé long comme jamais.

Ça frise le n'importe quoi tant il y a une panoplies d'invraisemblances et de clichés dans ce roman.
Un hôpital, ça grouille de malades. Ici, nulle vie, nulle ombre de ces patients. On semble avoir affaire à un hôpital illogiquement vide.
Bien sûr, pour tuer le temps, une petite partie de jambe en l'air entre infirmiers.
Et il va de soi que lorsque les premiers meurtres arrivent, c'est Julie l'interne infirmière qui s'occupe toute seule de mener l'enquête.
Aucune atmosphère oppressante dans ce livre, ni l'extérieur en émois ni les couloirs de l'hôpital ne m'ont semblé habités, faute certainement à un manque de descriptifs.
Surviennent les réponses et encore bien sûr elles semblent sorties tout droit de la cuisse de Jupiter sans la moindre corrélation entre les événements. Un policier apparaît soudainement, on apprend bêtement qui est le meurtrier, on rajoute le dossier psychiatrique long long long du fou furieux.

Nullement convaincue par ce thriller qui ne m'aura procuré aucun plaisir de lecture. Ah les thrillers et moi ne font pas bon ménage, je cogite trop et devine et analyse très vite les incohérences, l'atmosphère est aussi un élément primordial pour moi au même titre que l'aspect psychologique. Visiblement trouver chaussure à mon pied dans cette catégorie me semble compliqué. Next.
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Un patient dans le coma est transféré de l'hôpital psychiatrique par les gendarmes. Il est suspecté d'avoir la malaria. Etrange puisqu'il n'a pas quitté l'hôpital où il était. Qui est ce patient énigmatique ? Julie interne va devoir gérer une nuit bien compliquée car elle se retrouve seule et isolée par une tempête. Les décès vont s'enchainer donc celui du veilleur de nuit qui a été assassiné. Qui est le coupable ? Un infirmier ou aide soignant, un patient ou bien une personne extérieure qui se cache ? Quel est son mobile ?
Pour un premier roman, il est plutôt pas mal. Il a d'ailleurs reçu le prix du suspense psychologique 2018. J'aime l'ambiance qui émane des huis clos. L'auteur nous balade d'un suspect à un autre, pas facile de deviner le coupable car chacun avait un mobile. Les rebondissements s'enchainent, tous plus invraisemblables les uns que les autres. Auteur à surveiller…
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Tout d'abord, l'auteur a su créer une ambiance: une météo apocalyptique, une petite ville, un hôpital coupé du monde sans moyen de communication, quelques membres du personnel... Julie, Malee, Chloe, Marc, Yazid. Chaque personnage a une psychologie recherchée, fouillée. Des événements étranges se produisent, un meurtre puis d'autres... Les personnages se suspectent les uns les autres et on ne sait pas trop qui croire. Nicolas Druart gagne avec ce livre le prix du suspense 2018 présidé par Franck Thilliez, prix amplement mérité. Bref, c'est un huis clos oppressant qui nous plonge dans le chaos... (...)

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Cette nuit de garde à l'hôpital de Saint-Florentin-sur-Lot Julie et son équipe s'en souviendront longtemps ! Et pour cause, une tempête se déchaîne dans le département coupant tous moyens de communication avec l'extérieur. Bien sûr, cette nuit ne sera pas aussi tranquille que les précédents...

J'ai apprécié retrouver la plume de Nicolas Druart en lisant ici son premier roman que j'ai trouvé assez abouti. Étant peureuse, j'avoue avoir lu surtout en pleine journée, car sinon j'avais peur de passer la nuit à faire des cauchemars 😂

Sans lire un roman d'horreur, il est très facile de partir dans la psychose. J'ai adoré voir à quel point le cerveau peut nous jouer des tours lorsque nous sommes dans un environnement angoissant. Ici Nicolas Druart a réussi son pari car je n'ai rien vu venir.

J'espère ne jamais vivre une tempête si jamais je suis hospitalisée sinon je risque de penser à ce livre et me rappeler tous les films que je m'étais fait 😂

Même si Saint-Florentin-sur-Lot est un lieu sortant de l'imagination de l'auteur, j'ai toujours un grand plaisir à retrouver avec une certaine nostalgie mon sud natal dans les pages de ses livres. Je tiens à vous en remercier Nicolas ❤
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Second roman que je lis de cet auteur et c'est encore une réussite.
Il sait créer l'ambiance oppressante pour ce huis-clos.

Dans un hôpital perdu du Lot, on retrouve Julie, Interne en médecine, Yazid aide soignant, Malee, Chloé et Noémie.
Rien qu'entre eux, c'est compliqué, ils ne s'apprécient pas voir se détestent.
A cause d'une tempête, ils vont se retrouver isolés du reste du monde.
Leur dernier patient arrivé est un homme dans le coma qui a contracté la malaria et qui a été escorté par deux gendarmes.
Qu'a t-il fait ? On le saura "plus tard".
Très vite les morts, plus ou moins violentes vont s'enchainer.

Les points positifs :
- la plume addictive avec de nombreux rebondissements ;
- le côté oppressant à certaines moments. Je me suis même surprise à respirer moins fort pour qu'on ne m'entende pas ^^ ;
- surprises à plusieurs reprises
L'auteur va encore plus loin et jusqu'à la dernière ligne.

Le point négatif :
- pour ceux qui craignent, pas énormément de descriptions mais beaucoup d'hémoglobine tout de même et une imagination trop fertile peuvent vous aider à être raccord avec le titre de ce roman.
Pour ceux qui ne craignent pas, foncez découvrir cet auteur et bonne lecture à vous.
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Pour un premier,C'est réussi, il mérite bien le prix suspense 2018.Un bon petit polar addictif où l'on frissonne de peur au côté de ce personnel réduit, isolé ,dans cet hôpital de campagne ,à cause d'une effroyable tempête. Tous les ingrédients sont réunis pour passer un excellent moment de lecture (Je vous le déconseille la nuit s'il y a de l'orage!!).Le seul bémol pour moi est le coté hypnose et auto-hypnose du personnage principal,qui relève vraiment de la fiction mais vite rattrapé par une fin surprenante.Une bonne maîtrise de l'histoire ( Nicolas Druart, l'auteur,étant infirmier),pas de temps morts,une angoisse allant crescendo ,tout pour recommander ce très bon thriller à rebondissements incroyables !!Un auteur à suivre.🌟🌟🌟🌟
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Qu'en un lieu, en un temps, plusieurs crimes perpétrés tiennent jusqu'à la fin
le lecteur assidu.
Consignes respectées.
Un hôpital du Lot accueille celui qui pourrait être le cousin d'Hannibal Lecter un soir d'orage xxl .
Archibald Tourmenteur, c'est son nom, est obsédé par" les mots qui tuent"
Un jour enfant, dans le square de l'oiseau lunaire il a vu un homme en tuer un autre à coups de mots.
L'intrigue est bien emballée .
Druart semble obsédé par les chaussures de ses personnages. C'est peut-être là un atelier mémoire pour ses lecteurs....
D'ailleurs qui a des crocs roses?
Agréable sans être peut être inoubliable.


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Depuis le temps que Nicolas Druart me fait de l'oeil (en tout bien tout honneur…), j'ai enfin mis le nez dans son premier roman… et mal m'en a pris 😉 ! J'aurais dû mieux lire le titre : « Nuit blanche »… et ben voilà, c'est fait ! Difficile de fermer les yeux quand on commence la lecture de ce thriller !
Tout commençait plutôt bien pour Julie : elle attaque sa nuit de garde dans le petit hôpital local avec abnégation… seul objectif : la soirée de folie qui l'attend demain à Toulouse avec toutes ses copines… et surtout Olivier, le bel interne déjà croisé à plusieurs reprises et qui l'attire sacrément !
Sauf que RIEN ne va se passer comme prévu :
- Un orage apocalyptique éclate sur le secteur, faisant grossir la boucle du Lot qui encercle l'hôpital, provoquant des coulées de boues, coupant les routes et isolant l'établissement hospitalier tout en détruisant tout l'accueil au rez-de-chaussée,
- Juste avant que l'orage ne se déchaine, un patient dans le coma et atteint de malaria est transféré depuis la prison où il purge une peine de détention « à perpétuité » pour… Julie ne sait pas exactement… mais c'est suffisamment lourd pour qu'il soit accompagné par 2 gendarmes qui ne l'ont pas quitté avant son installation dans sa chambre !
- L'électricité coupée, les services ne fonctionnent plus qu'au minimum sur le groupe électrogène… et aucune communication n'est plus possible avec l'extérieur, ni par téléphone, ni par internet…
- Voilà l'équipe de nuit totalement isolée et livrée à elle-même pour une nuit qui promet d'être bien longue…
Lorsqu'un meurtre abominable est commis dans le service, Julie tente de comprendre QUI est le coupable ? Un patient du service de soins ? Un résident de l'EHPAD ? Un membre de l'équipe ? Une personne extérieure qui s'est cachée avant la tempête ?
Pour cette nuit interminable, se trouvent réunies 5 personnes avec Julie : Chloé et Malee, infirmières, Noémie et Yazid , aides-soignants et Marc, le gardien de l'EHPAD
Un huis-clos oppressant où la tension monte crescendo jusqu'à un final surprenant…
Même si le style est parfois tâtonnant (premier roman oblige), j'ai été séduite par l'imagination foisonnante et le goût du suspense de ce « Toulousaing » 😉 dont je vais poursuivre la découverte.
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Saint-Florentin sur Lot, 3 200 habitants, coincé sur un isthme encadré par le Lot, avec quelque commerce et son hôpital, qui lui fait partie des grands oubliés du plan de délocalisation.

Julie, interne en médecine, y travaille depuis quelques mois, malheureusement pour elle, elle est encore de garde, et cela, veille de week-end prolongé, elle en a marre de bosser dans cet hôpital, dans ce bled paumé, pour elle, c'est la merde totale.

Elle, qui s'attendait à une garde presque tranquille, va se retrouver dans un véritable cauchemar et tout cela accompagner d'un temps pourri qui va semer le chaos total.

Qu'est-ce qui pourrait arriver de pire que cette situation cauchemardesque ?

La venue des gendarmes qui lui amènent un patient transféré de l'hôpital psychiatrique, il est dans le coma et atteint de la malaria, c'est un homme dangereux, et cela, même s'il est dans le coma, il faut le surveiller comme le lait sur le feu.

Pour Julie, c'est le pompon sur la Garonne, elle craque, stress et rationalise un tant soit peu, jusqu'à ce, elle apprend que la nature se gâte, que l'eau monte et les morts et les catastrophes se multiplie dans l'hôpital.

Colère, stress, peur, doute, folie, manipulation, hypnose et tout un joyeux cocktail d'adrénaline va tout faire exploser en une simple soirée, une véritable nuit blanche.

Un huit-clos hyper rythmé, avec un suspens haletant, une fois ma lecture commencée, il m'était impossible de lâcher le roman, et en plus, j'étais au diapason, car dans le Loiret, il flottait grave.

L'angoisse s'égrène, le suspense monte crescendo, le stress, la pression, la folie et puis les personnages qui tour à tour s'embrouillent, s'envoie des piques, se suspecte des uns des autres, prêt à en venir aux mains et finisse en collision.

Sans qu'eux même se rende compte que c'est le Mal qui a envahi les couloirs de l'hôpital et qu'il a tissé sa toile doucement, mais sûrement.

J'ai beaucoup apprécié ma lecture et je n'ai absolument pas vu le temps défilé accaparé par les pages du récit.

" le mal se déguise sous l'apparence du bien. "
Nicolas Machiavel

" Ignorer le mal, c'est en devenir complice. "
Martin Luther King

" le bien et le mal se touchent de si près qu'il est impossible de savoir où finit l'un et ou comme l'autre ".
Adolphe d'Houdetot

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Avis d'une lectrice
A Saint-Florentin-sur-Lot, dans le nord d'une presqu'île, 3.200 habitants sont pris au piège dans un isthme et encerclés par le Lot. Une nuit, Julie, interne en médecine dans un hôpital en pleine forêt, voit arriver un patient plongé dans le coma. Peu après son admission, les tragédies se succèdent.

Imaginez un hôpital sur une presqu'île, le temps ravagé par une horrible tempête, du personnel coincé au travail sans plus aucun moyen de communiquer à l'extérieur …
Imaginez la vie d'un service hospitalier, avec toutes les rumeurs et non-dits qu'il peut contenir.
Imaginez du personnel épuisé après une journée harassante, obligé de rester en poste et dans l'impossibilité de joindre leur proches ou l'extérieur en général.
Comme si tout cela ne suffisait pas, imaginez les gendarmes amenant un tueur en série dans le coma …
Ce huis- clos est complètement flippant et vous empêchera de dormir c'est certain !
Les tensions, les doutes apparaissent très vite entre chaque protagoniste et les événements improbables vont se dérouler…Ayez le coeur bien accroché !
Etant infirmière en service de soins intensifs, je me suis régalée avec ce roman ! le suspense était au rendez-vous et l'on sent bien que l'auteur maîtrise le domaine paramédical puisqu'il est en tous points identique aux services dans lesquels j'ai pu moi-même travailler.
Le climat des nuits à l'hôpital est extrêmement angoissant, qui plus est lorsque des décès ont lieu …Intrigue et lieu parfaitement maîtrisés ! Je dis bravo !
Ce Premier roman a reçu le Prix du suspense psychologique 2018. Un polar et un auteur à découvrir



Lien : https://collectifpolar.wordp..
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