Saint-Florentin sur Lot, 3 200 habitants, coincé sur un isthme encadré par le Lot, avec quelque commerce et son hôpital, qui lui fait partie des grands oubliés du plan de délocalisation.
Julie, interne en médecine, y travaille depuis quelques mois, malheureusement pour elle, elle est encore de garde, et cela, veille de week-end prolongé, elle en a marre de bosser dans cet hôpital, dans ce bled paumé, pour elle, c'est la merde totale.
Elle, qui s'attendait à une garde presque tranquille, va se retrouver dans un véritable cauchemar et tout cela accompagner d'un temps pourri qui va semer le chaos total.
Qu'est-ce qui pourrait arriver de pire que cette situation cauchemardesque ?
La venue des gendarmes qui lui amènent un patient transféré de l'hôpital psychiatrique, il est dans le coma et atteint de la malaria, c'est un homme dangereux, et cela, même s'il est dans le coma, il faut le surveiller comme le lait sur le feu.
Pour Julie, c'est le pompon sur la Garonne, elle craque, stress et rationalise un tant soit peu, jusqu'à ce, elle apprend que la nature se gâte, que l'eau monte et les morts et les catastrophes se multiplie dans l'hôpital.
Colère, stress, peur, doute, folie, manipulation, hypnose et tout un joyeux cocktail d'adrénaline va tout faire exploser en une simple soirée, une véritable
nuit blanche.
Un huit-clos hyper rythmé, avec un suspens haletant, une fois ma lecture commencée, il m'était impossible de lâcher le roman, et en plus, j'étais au diapason, car dans le Loiret, il flottait grave.
L'angoisse s'égrène, le suspense monte crescendo, le stress, la pression, la folie et puis les personnages qui tour à tour s'embrouillent, s'envoie des piques, se suspecte des uns des autres, prêt à en venir aux mains et finisse en collision.
Sans qu'eux même se rende compte que c'est le Mal qui a envahi les couloirs de l'hôpital et qu'il a tissé sa toile doucement, mais sûrement.
J'ai beaucoup apprécié ma lecture et je n'ai absolument pas vu le temps défilé accaparé par les pages du récit.
" le mal se déguise sous l'apparence du bien. "
Nicolas Machiavel
" Ignorer le mal, c'est en devenir complice. "
Martin Luther King
" le bien et le mal se touchent de si près qu'il est impossible de savoir où finit l'un et ou comme l'autre ".
Adolphe d'Houdetot