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EAN : 9782746503694
183 pages
Le Pommier (06/05/2008)
1/5   1 notes
Résumé :
Chenille et papillon, tétard et grenouille de nombreux animaux connaissent des " métamorphoses ", qui leur permettent une meilleure adaptation à leur environnement : ils peuvent exploiter autant de niches écologiques qu'il y a de stades dans leurs cycles. Mais cela les rend particulièrement vulnérables : il suffit que l'une de ces niches soit menacée pour que l'espèce qui y vit ne serait-ce qu'un temps soit également menacée. En littérature, le mot " métamorphose " ... >Voir plus
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Pendant longtemps, on a considéré les organismes après la métamorphose comme les "formes parfaites" de leur espèces. Cette vision est complètement révolue. Les larves sont des organismes à part entière, dont les caractères ont fait l'objet d'une sélection naturelle aussi contraignante que ceux des adultes des mêmes espèces. Un têtard n'est pas un "poisson", pas même une "sorte de poisson", c'est un têtard, c'est-à-dire un organisme très particulier, aussi caractéristique du groupe des Amphibiens que l'adulte de la grenouille. Ces deux stades de développement différents, et chacun est adapté à un certain milieu et à un certain mode de vie. Dans certains cas, c'est la forme larvaire qui se révèle la mieux adaptée pour faire face à certaines conditions du milieu, et elle pourra être la seule à subsister, la forme adulte disparaissant provisoirement (axolotl) ou définitivement (protée). Les larves ont subi les contraintes de l'évolution tout comme les adultes et ont souvent évolué "indépendamment" d'eux: d'où la difficulté fréquente de faire correspondre une larve donnée avec un adulte donné et, pour résoudre ce problème, l'apport récent de la biologie moléculaire évoqué ci-dessus. [Alain Dubois]
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Une idée fausse à longtemps été associée aux phénomènes d'aneuchronie: c'est la notion de récapitulation, parfois appelé "loi biogénétique fondamentale". Elle est résumée dans la fameuse formule de Haekel: "L'ontogénie récapitule la phylogénie." En d'autres termes, au cours de sa trajectoire ontogénétique, chaque individu repasserait successivement par divers stades qui correspondraient aux adultes des groupes ancestraux dont il provient. Cette idée a été suggérée par l'existence de ressemblances parfois importances entre embryons ou larves de différents groupes, et entre ceux-ci et les adultes d'autres groupes traditionnellement considérés comme plus primitifs. (...)
Cette idée est doublement fausse: d'une part, parce que ressemblance n'est pas homologie et, d'autre part, parce que les groupes d'animaux actuels ne sont pas les ancêtres les uns des autres, mais ont tous des ancêtres commun pour autant que l'on remontre suffisamment loin dans l'arbre phylogénétique. [Alain Dubois]
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Il existe un grand nombre de larves dans la nature, surtout en milieu marin: larves de Crustacés, de Mollusques, d'Annélides, d’Échinodermes, de "poissons", etc. Il n'est pas exagéré de dire que la mer est une sorte de bouillon de culture de larves, notamment dans les zones côtières et près de la surface - le plancton côtier marin est principalement constitué de larves. En terme de nombre d'individus, il y a beaucoup plus de larves que d'adultes sur notre planète, non seulement des les mers, mais aussi dans certain milieux terrestres, si bien qu'un extraterrestre (cultivé) visitant notre planète pourrait dire à son retour qu'il a visité une planète peuplée principalement de larves. [Alain Dubois]
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[la] ressemblance dans les différents groupes est-elle réelle, car due à un origine commune (homologie), ou apparente, car due à une convergence évolutive (analogie)?
En science, il faut en effet se méfier de l'emploi des termes, notamment lorsqu'ils appartiennent au langage courant. Ainsi, le mot "aile" désigne tout organe permettant de voler, donc une fonction, mais ne signifie pas que les ailes de tous les animaux ailés aient quelque chose en commun. Les ailes des oiseaux et des libellules sont des organes analogues parce qu'ils remplissent la même fonction, mais ils n'ont pas la même origine embryologique, génétique ou évolutive. [Alain Dubois]
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Si maintenant nous comparons l'homme aux grands singes, qui sont ses plus proches parents survivants (chimpanzé, gorille, orang-outan), et à leurs ancêtres communs, on constate chez lui un certain nombre de retards de développement dans divers caractères (squelette du crâne, pilosité, comportement), si bien que l'on a pu dire que l'homme était un "singe néoténique". Cette prolongation de l'état juvénile a joué un rôle dans l'augmentation des capacités de socialisation et d'apprentissage des jeunes humains qui a été crucial dans le processus d'hominisation. [Alain Dubois]
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Vidéo de Alain Dubois
Atlas d'acupuncture, Alain Dubois .Atlas d'acupuncture est le fruit de 20 années de recherches et d?enseignement au sein de l?Institut Yang Ming, créé par Alain Dubois Un atlas clair et concis : un maximum d?informations pratiques dans un format facilement transportable transportable. http://www.editions-tredaniel.com/atlas-dacupuncture-p-6549.html
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