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sur 1329 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Pauvre Monsieur Tanner... une histoire ou un récit largement autobiographique triste à pleurer ou à pleurer de rire... c'est une vaste blague ce chantier dans lequel Tanner plonge corps et âme. Vaste blague car devant l'immensité des travaux de cette maison qu'il vient d'hériter, les entrepreneurs qui vont défiler lui en feront voir de toutes les couleurs.

On se demande page après page mais vous plaisantez Monsieur Tanner ?

C'est du lourd. C'est du gros. Tellement gros toutes ces péripéties dans ce chantier qu'on ne peut se poser la question.
On déguste ici une histoire drôle (ou triste à mourir) en suivant les travaux, des sommes mirobolantes, une maison à rénover qui se transforme en ruine ou en champ de bataille maculé de sang, une meute de chiens qui donne une ambiance de cafarnaum.

Un bon moment léger pour des mésaventures qu'on ne souhaitera à personne. Il y a de quoi devenir fou.
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Monsieur Tanner hérite d'une grande bâtisse en mauvais état. Les travaux s'annoncent titanesques, mais il est motivé. Là où le rêve devient cauchemar, c'est quand il faut trouver des artisans pour se charger du chantier. Lui et son pauvre portefeuille surtout vont en voir de toutes les couleurs, des vertes et des pas mûres. Parce que ces gars-là, ils ont presque tous l'air d'avoir un problème...

Quand j'ai vu ce livre il y a un peu plus d'un an, je savais que le sujet pourrait m'intéresser car j'allais bientôt moi aussi faire faire des travaux dans ma maison. Et puis ça avait l'air marrant, même si j'ai quand même attendu que tout ça soit fini pour que ça passe mieux, au cas où l'expérience se serait révélée pénible.
Au final, même si ce livre se lit bien, il n'a quand même rien d'extraordinaire. L'auteur dresse plus le portrait d'ouvriers qu'il n'insiste sur les emmerdes qu'un chantier peut provoquer. Il y a quelques situations hallucinantes qui se produisent, on souffre tout de même avec lui de l'incompétence de certains, et surtout on se retrouve dans ce fait d'être coincé, de se sentir impuissant. Parce qu'on a déjà payé, parce que y a personne d'autre, parce qu'on n'a pas le temps, parce qu'on n'y connaît rien.
Cette histoire, c'est l'histoire de quiconque a eu à se frotter à ces corps de métier, dont beaucoup de travailleurs s'ingénient à vous arnaquer, comme un passe-temps presque. C'est amusant (après), c'est révoltant (toujours), et ça force surtout à faire les choses soi-même, à gagner en "skills" (merci YouTube). Parce ces expériences-là sont celles qui prouvent à 100% et sans jamais démentir l'adage qui dit qu'on n'est jamais mieux servi que par soi-même.
Pour revenir à l'ouvrage, le découpage en très courts chapitres en fait une lecture rapidissime. Les titres de chapitres sont totalement inutiles. Une lecture qu'on oublie facilement, même si elle n'a pas été désagréable.
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
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You Know What, I'm happy, psalmoldié-je intérieurement en déposant ce livre sur la pile déjà branlante des lus.

C'est d'abord un réel soulagement de retrouver un Jean-Paul Dubois facétieux après la scie cafardeuse du recueil "Vous aurez de mes nouvelles".
Il troque ici le grinçant contre le burlesque pour nous conter les affres du consommateur lambda confronté aux castes charlatanes et malhonnêtes du monde de la construction.

On peut trouver le trait un rien épais mais si peu...
Quand je pense aux deux fripouilles qui vinrent jadis me dépanner alors que j'avais égaré mes clefs ! Je les retrouve parfaitement dans le binôme de prétendus couvreurs qui ouvrent le bal chez Dubois.

Je n'ai malheureusement pas encore expérimenté les variantes plus sympathiques de l'artisan qui donnent au récit une touche mélancolique et fataliste plus conforme à ce que je connaissait de l'auteur.

Récréatif mais néanmoins profond et mordant.
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Que dire sur un tel bouquin ?
Jean-Paul Dubois nous raconte les déconvenues successives de monsieur Tanner qui vient d'hériter d'une immense habitation. Il décide de retaper (ou plutôt faire retaper) la bâtisse pour l'habiter.
Et pour lui les ennuis commencent, on peut même dire qu'il ne fait affaire qu'avec des entrepreneurs et ouvriers véreux et incapables, des arnaqueurs, des menteurs, des fainéants, et croyez-moi la liste est longue.
Le livre d'environ 200 pages est composé de très courts chapitres qui le rendent facile à lire. L'écriture est fluide, le récit se veut humoristique car les embrouilles sont tournées à la dérision.
Est-ce une autobiographie ? une fiction ? difficile à dire !
Difficile à dire aussi si j'ai aimé, je l'ai lu jusqu'au bout sans m'ennuyer, mais sans émotion, ni rire, ni même un sourire.
Je pense que je vais vite l'oublier !
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Bidonnant !

Enfin, pour ceux qui n'ont jamais eu à faire à des entrepreneurs, parce que si vous êtes sur le point de faire retaper votre maison, il vaut mieux éviter ce livre, petit précis hilarant de toutes les déconvenues auxquelles on peut faire face quand on se lance dans les "travaux" : Pas un coprs de métier pour racheter l'autre!

ça sent le vécu, Monsieur Dubois :-)
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Le narrateur, le pauvre Monsieur Tanner a hérité d'une propriété.
Le texte déroule une galerie de portraits cocasses d'ouvriers et de patrons de différents corps de métiers qui oeuvrent à la rénovation du bien…
Des lecteurs s'y reconnaîtront tant les déboires sont nombreux.,
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Ce livre m'a fait pensé à la pièce de théâtre "la vie de chantier" de Dany Boon qui m'avait fait beaucoup rire.
Un héritage providentiel qui devient un enfer.
Les soi disant professionnels du bâtiments se succèdent , tous plus incompétents les uns que les autres.
C'est une avalanche de catastrophes extrêmement coûteuses qui s'abat sur Paul Tanner qui il faut bien l'avouer à le chic pour tomber sur des artisans (qui ont dû se refiler l'adresse) qui ont des manies et des lubies plus que douteuses.
A vous dégoûter d'investir dans la pierre et surtout de faire une confiance aveugle à des "loups" prêts à tout pour vous pomper un maximum d'argent.
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On reconnaîtra le chroniqueur dans ce roman d'inspiration autobiographique. Si vous possédez une maison ancienne, forcément vous avez déjà fait appel à un artisan pour quelque réparation délicate, à l'ancienne. Désireux de maintenir à flot votre bien patrimonial vous lui voulez le meilleur, à votre bon vieux toit. Sachez que ça peut vous coûter trrrrrès cher! Non seulement au niveau du porte-feuille, mais aussi du point de vue stress! Et l'auteur ne lésine pas sur les déconvenues : charlatans du bâtiment, artistes de l'absentéisme, voltigeurs de l'augmentation du devis, arnaqueurs de la clé à molette... la truculente galerie de portrait vous tirera le sourire, tandis que vous vous direz : celui-là au moins n'a pas sévi chez moi! Un bon moment de lecture, léger, sans prétention.
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Un moment léger de détente avec ce roman de Jean-Paul Dubois.
Nous suivons les tribulations de monsieur Tanner, qui a hérité d'une maison dans le sud de la France. Celle-ci nécessite toutefois de nombreux travaux, dont le coût exorbitant incite notre protagoniste (d'inspiration autobiographique) à mettre la main à la pâte et à embaucher des artisans aux prix raisonnables. Est-ce toutefois une bonne idée ? On peut penser que non, au vu de toutes les péripéties que notre pauvre monsieur Tanner va traverser !
Avec beaucoup d'humour et d'ironie, Jean-Paul Dubois nous fait suivre l'avancée des travaux de cette maison, avec les différents corps de métier. La plume est fluide, les chapitres très courts (pas plus de deux pages). On passe donc un moment très léger avec ce roman qui se lit vite mais que j'ai trouvé finalement sans plus, et qui ne me laissera pas un grand souvenir.
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déboussollant, donne un peu le cafard
surtout lorsque cela rappelle des souvenirs furibards !
un peu déçue
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