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Quelle connerie la guerre ! On le réalise vraiment en lisant les enfants de la résistance. Les auteurs ont vraiment su mettre en valeur le ressenti de la population, les comportements des personnes dans la guerre, la méfiance des gens, et faire partager les émotions des habitants, leur peur des Allemands, l'inconfort généré par les privations en tous genres.


L'escalade, c'est le titre de ce tome, escalade de la violence, exécutions de résistants, délation, mais surtout escalade dans la persécution du peuple juif bien ressenti dans ce volet : dénonciation calomnieuse du notaire qui devra prouver à l'occupant qu'il n'est pas juif, propagande anti-juive dans un pays où on a faim, facile alors d'incriminer ceux qu'on ne connaît que par ouï-dire.


Terrible année 42, année des rafles qui se multiplient, c'est connu dans la zone occupée, mais l'histoire nous apprendra que la zone libre ne fournissait pas la sécurité assurée, nos héros vont le constater en apercevant un train de marchandises chargé des gens que nombre de résistants avaient réussi à faire passer en-dessous de la Loire.


On assiste également indirectement à la rafle du Vel d'Hiv, de façon très subtile, les auteurs parviennent à résumer la situation de façon poignante : images du défilé de bus, impuissance de la population parisienne qui, bien que ne sachant pas où on emmène ces gens, se doute qu'il se trame de graves événements, images à pleurer : une paire de chaussures ayant appartenu à une femme embarquée dans un de ces bus, qui gisent là dans la rue…


Dans cet épisode des enfants de la résistance, nos héros grandissent, deviennent ados, et semblent plus déterminés que jamais à gêner l'envahisseur. Ils acceptent des missions périlleuses qui montrent au lecteur que la résistance s'est centralisée et organisée, on imagine bien qu'ils reçoivent les ordres de beaucoup plus haut, il ne s'agit plus là de porter des billets d'information mais bien de transporter des radios pour communiquer avec Londres, leur action s'intensifie…


Quatrième tome d'une Bande dessinée bien imaginée, intelligemment structurée, qui sait montrer l'essentiel, sans fioriture, restituant la vérité et les événements principaux, tout cela assure une prise de conscience du jeune lecteur de ce que fut ce conflit et comment il a été vécu en France.
Lien : https://1001ptitgateau.blogs..
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Comme il est plus facile et plus agréable d'aborder des périodes douloureuses de l'Histoire par l'intermédiaire d'une fiction ! C'est peut-être ce qui nous encourage à poursuivre la lecture de cette BD historique très émouvante, la réalité serait insupportable.

Les premières planches de la BD s'ouvrent sur un hiver très froid, les images sont certes esthétiques au début mais montrent peu après, des scènes de rafles et de dénonciation, ce qui est très triste. Les Allemands suspectent tout et tout le monde quitte à faire des erreurs, le climat est délétère.

Nous sommes en 1942, les trois héros, entrés dans l'adolescence, François, Eusèbe et Lisa grandissent peu à peu au milieu de cette redoutable guerre, tout en amplifiant leurs actions de résistance, rien ne peut plus les arrêter désormais. François est nostalgique des moments de bonheur et de paix face à la spoliation, les persécutions et la révoltante propagande anti-juifs. Ils vont déployer tout un « arsenal » pour aider les victimes de ces actes infâmes.

Puis vient l'élection de Laval en tant que chef du gouvernement, la rafle du Vel d'Hiv, les wagons transportant les déportés, le malheur s'abat sur un peuple tout entier, incrédule et sidéré, au profit de la « race » dite « aryenne » et « supérieure » à toutes les autres, concept inventé par les nazis. Un délire paranoïaque dans toute sa splendeur, sorti d'un cerveau fou que beaucoup vont écouter et suivre à la lettre, ce qui va briser la vie de millions d'innocents.

Le Monstre en veut toujours plus, ses vassaux les lui offrent généreusement en pâture en tirant parti de la situation.

Les images des bruits des trains de déportation rappellent soudain la très belle chanson « Nuits et brouillards », dans la BD, ils en dénombrent 150, en fait :

« Ils étaient des milliers, ils étaient vingt et cent »
………………………………………………………………………….
« Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés »
………………………………………………………………………………………….

POURQUOI ????
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Février 1942.
Un corbeau se repaît des malheurs de ses compatriotes en envoyant des lettres anonymes à la Kommandantur pour dénoncer, notamment, les juifs.
C'est à cause de l'une d'elles que le notaire de Guerchin et sa famille sont arrêtés.

Nos trois jeunes résistants poursuivent leurs activités « terroristes ». Ils rencontrent Pégase, l'agent envoyé par Londres qui refuse de croire que ces trois enfants, entrant à peine dans l'adolescence, soient « le Lynx », reconnu pour son efficacité dans la résistance.
Les mesures qui touchent les juifs rendent leur vie impossible, voire signifient leur déportation.

Critique :

Toujours aussi bien documentés, les deux auteurs belges, Benoît Ers et Vincent Dugomier, continuent à faire ressentir au lecteur ce que pouvait être la vie durant la Seconde Guerre mondiale.

1942 est un grand tournant pour l'Allemagne qui rencontre ses premières défaites à l'est, pour les USA fraîchement entrés dans la guerre et qui n'en mènent pas large dans le Pacifique face aux Japonais. Les rafles de juifs s'organisent, la résistance aussi. C'est depuis leur village que les trois enfants découvrent par bribes ce qui passe dans le monde.
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A la bibliothèque, j'ai emprunté le tome quatre de la série de BD Les enfants de la résistance : L'Escalade.
François, Lisa et Eusèbe ont accompli la plus grande victoire du « LYNX » en détruisant l'usine de recyclage de cuivre.
Mais leur contact avec la résistance est abattu, et l'heure est plus grave que jamais.
Ils doivent maintenir le réseau qu'il a mis en place, et surtout le développer en assurant le bon acheminement d'un émetteur-récepteur, lequel leur permettrait de communiquer avec Londres !
L'Escalade se déroule en 1942, la haine contre le peuple juif monte en puissance, notamment avec la rafle du Vel d'Hiv à Paris. Il y a un corbeau, qui dénonce le notaire, le faisant passer pour juif.. La haine monte, monte..
Et pendant ce temps, François, Lisa et Eusèbe grandissent. Ce ne sont plus des enfants, ils deviennent des adolescents.
Ils continuent dans la résistance, plus soudés que jamais, et en ayant conscience qu'il y a de plus en plus de dangers, notamment à cause du corbeau.
Mine de rien, cela fait un an que le papa de François a été abattu.. Même si Lisa est considéré comme la cousine de François, certains savent les origines de la jeune fille et il est à craindre que le corbeau sévisse un jour vis à vis de Lisa...
C'est un quatrième tome très grave, mais toujours avec quelques pointes d'humour ici et là.
Cette série de BD montre bien aux enfants, et aux adultes, ce qui s'est passé pendant la seconde guerre mondiale, ainsi que le rôle de la résistance dans ce conflit.
Les textes sont toujours aussi pertinents et j'apprécie toujours autant les illustrations.
A la fin du tome, on retrouve tout un dossier qui complète la bande dessinée et nous apprend plein de choses sur cette période trouble.
J'ai adoré ma lecture, cette série est toujours de très bonne qualité et je suis ravie d'avoir les deux tomes suivants sous la main.
Ma note : cinq étoiles, évidemment.
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J'ai trouvé ce 4ème tome plus réussi que le précédent. Les défauts sont toujours là, un ton didactique un peu trop appuyé pour le lectorat adulte et une suspension d'incrédulité mise à mal par l'ampleur des actions des gamins, mais cela m'a moins gênée dans ce volet que dans le 3ème.

Le ton général est plus dur. Peu à peu nos jeunes héros prennent conscience du côté particulier de cette guerre pas comme les autres. Ce tome commence à évoquer le sort des juifs. le climat antisémite de l'époque est bien retranscrit ainsi que la menace de la délation qui commence à s'amplifier. L'angoisse sur l'identité du corbeau est bien rendue et on ressent qu'il pouvait être bien facile de devenir parano.

Le livret pédagogique en fin d'ouvrage, très bien fichu, complète intelligemment la lecture. Un bon tome pour une série qui pourrait tout à fait être proposée à la lecture dans le cadre scolaire.

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Quatrième tome des aventures de François, Eusèbe et Lisa.

Le notaire est arrêté sur dénonciation, il doit prouver aux autorités Allemandes que sa famille n'est pas juive !
Il va entreprendre de longues démarches pour pouvoir récupérer sa famille. François va longtemps penser que son oncle n'y est pas pour rien.
Alors que le Lynx veut avouer à Pégase qui ils sont, ce dernier ne l'ait prend pas au sérieux.
Ils vont aider d'autres familles juives à passer en zone libre.

Malheureusement, en 1942, les premiers, bus puis trains de juifs vont commencer à amener ces derniers vers une destination qui est pour le moment assez floue pour François et ses amis. L'Allemagne, oui mais après ? Et ils vont prendre conscience que ce qu'ils ont fait n'est plus suffisant pour mettre à l'abri ces familles.

C'est un vrai plaisir de se plonger dans cette BD. Ces trois enfants qui grandissent physiquement mais surtout bien trop vite mentalement. Qui prennent des décisions d'adultes, des risques, mais qui ont peur aussi. Une prise de conscience de ce qu'ils ont vécue car c'est une BD classée Jeunesse.
J'ai vu qu'il existait aussi la version roman pour les ados.

Je ne tarderai donc pas à me pencher sur le cinquième tome mais toujours en BD.
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Nos trois jeunes résistants continuent leur lutte et dans ce tome sont surtout abordés les thèmes de la persécution des Juifs, des dénonciations et bien sur, de la résistance.
C'est toujours parfaitement construit, bien rythmé et bien pensé. Les personnages sont crédibles quoique un peu manichéen mais il faut garder à l'esprit que le public cible de cette BD comprend également un public jeunesse.
J'ai apprécié que des choses qui ne peuvent, alors, pas encore être connues, comme les camps, soient sous-entendues par un dessin évocateur, j'ai trouvé ça intelligent et subtil.
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Saviez-vous que peu d'enfants étaient dans la résistance ?
Bon on s'en doutait, mais ils étaient bien présents pour porter des messages et parfois espionner. Aussi, réjouissons nous que nos petits héros fassent tout cela à la fois et même plus encore.

J'ai beaucoup aimé l'humour de cet opus (mention spéciale au bonhomme de neige) mais à lire la série d'affilee, il y avait tellement de rappels des tomes précédents que les échanges entre les personnages en devenaient artificiel. Je regrette que mon faune et moi les avons tous empruntés en une seule fois.

Néanmoins une fois dans le bain parfumé au srl des rappels, aucune fausse note. Mais nous sommes en 1942 et même en version minot ce n'est pas facile à lire.
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J'ai beaucoup aimé ce tome 4. Il est même pour moi plus réussi que le précédent. Peut-être moins complexe pour les enfants que le tome 3.
Nos trois héros grandissent et rentrent dans l'adolescence. On sent l'évolution du regard sur la guerre et de la découverte au fur et à mesure de l'impensable. le vocabulaire est parfois cru, mais ça à le mérite de raconter la guerre telle quelle a existé. Ils deviennent adultes bien vite dans le contexte de la guerre mais savent rester enfants également et c'est ce qu'on aime dans ce tome.
Le livret de la fin est très appréciable pour expliquer et faire prendre conscience aux enfants du réel du propos. Je continuerai à lire cette série avec mes enfants et j'attends également avec une vive impatience de connaitre la suite.
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Album après album, les enfants grandissent, mais restent fidèles à leurs idéaux. Ils traquent le corbeau qui se plait à dénoncer ses concitoyens comme juifs à des allemands qui sont entrés dans le mécanisme de la solution finale. C'est toute l'horreur de la guerre qui se fait jour avec la collaboration de plus en plus intense du régime de Vichy.
Toujours aussi instructif et bien fait. le dossier documentaire à la fin permet une pleine adéquation entre la fiction et l'histoire
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