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4,5

sur 5209 notes
Un tome encore meilleur que le suivant et ce à quoi je m'attendais !
C'est tellement épique. le sentiment d'injustice le submerge quand le lecteur voit ce qu'il advient du héros. Chaque pore de notre peau crie vengeance.
Relisez vos classiques ; ce n'est pas pour rien s'ils sont devenus cultes !
Aujourd'hui je me suis rendue compte combien le Comte de Monte-Cristo a inspiré des centaines d'oeuvres. Oserais-je même dire que je l'ai préféré aux Misérables ?
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Je n'ai malheureusement pas le troisième tome de ce pavé qu'est le Comte de Monte-Cristo, aussi je ne trouve ça pas plus mal vu que j'ai déjà eu du mal à lire ces deux tomes. Je choisi d'écrire une seule critique pour mes deux tomes vu qu'ils sont liés par l'histoire et les personnages, ce n'est qu'un simple découpage de l'éditeur pour ne pas trop effrayer les lecteurs.
Commençons par le meilleur, la plume de l'auteur est sans conteste magnifique, il a le don pour créer un univers et y emporter le lecteur, sur ça je n'ai rien à redire, c'est réaliste (du moins de ce que j'en sais), c'est humain avec ses hauts et ses bas, c'est une véritable fresque que nous offre Alexandre Dumas. Maintenant j'ai eu plus de mal à accrocher aux personnages, sauf le comte mais j'y reviendrais, que dans les trois mousquetaires par exemple. Ils sont bons, crédibles mais pas à mon goût, il n'y a pas de clichés chez eux, c'est simplement une question d'affinité qui ne s'est pas faite. le comte en revanche est absolument génial, c'est pour lui que j'ai fini les deux tomes. Au début crédule, par ses expériences il deviendra bien plus malin que les autres, il gardera une aura de mystère franchement passionnante.

L'intrigue comporte tout ce qu'il faut pour attirer le lecteur dans ses méandres et on en devient vite addict, j'apprécie le style de l'auteur comme sa façon de décrire les lieux et personnages pour les rendre vivants, et l'intrigue l'est tout autant. Encore une fois on est loin des clichés et aujourd'hui il resterait un bouquin inédit et un chef d'oeuvre. Il n'est pas très simple à lire, il y a beaucoup à retenir, c'est ce qui m'a posé le plus de problème. Pour revenir rapidement sur l'intrigue, elle est humaine avec son lot d'amour et de haine, de pactes et de trahisons, de la vengeance aussi. Comme beaucoup j'ai beaucoup aimé le passage en prison, on y apprend beaucoup.

Ce premier tome était de toutes réjouissances, complet autant en terme de personnages que d'intrigue.
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Première lecture. J'avais 7 ans. un peu tôt me direz-vous. OUI !
Mais j'avais adoré le film à la télé. Cette histoire d'évasion et cette quête de vengeance. Après l'avoir vu, je voulais le lire.
Bon après l'évasion le reste m'a paru plus difficile. Mais le plaisir de la lecture, de l'action était là.
à jamais.
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S'attaquer au comte de Monte Cristo c'est s'attaquer à plus de 1400 pages de lecture. Je comptais suivre le rythme mais au final, je n'ai lu que le premier tome (le second sera lu en fin d'année).
Le début a été un peu laborieux pour moi : si je suis tombée sous le charme de la plume de l'auteur, j'ai eu du mal avec la naïveté persistante du personnage d' Edmond Dantès. Quelle crédulité ! Un vrai Candide ! Je me suis demandé si le “sketch” allait durer longtemps.
Force est de constater que j'ai bien fait de continuer puisque j'ai avalé la suite très vite : le Comte de Monte-Cristo est un personnage absolument fascinant. Auréolé d'un gigantesque voile de mystère, il déplace ses pions dans l'échiquier comme un grand maître. La vengeance est un plat qui se mange froid et elle est jouissive quand elle est bien faite.
La profusion de personnage demande parfois un peu de concentration pour essayer de rassembler les pièces du puzzle, mais le charme opère et l'on tourne les pages avec réjouissance en se demandant quelle nouvelle découverte va être faite au chapitre suivant.
Si j'avais peur d'avoir des personnages trop gentils ou trop méchants, Dumas m'a très vite rassuré avec ce personnage principal à la psychologie plutôt très travaillé même si ce n'est pas le cas de tous.

Malgré la peur engendré par la taille du livre et son classement en classique de la littérature, je serais tentée de vous dire que si vous avez peur de vous lancer dans ce genre, le chef-d'oeuvre de Dumas sera potentiellement celui qui vous réconciliera avec le reste tant la plume est belle et l'histoire incroyable.
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Le « Comte de Monte Cristo » d'Alexandre Dumas traverse allègrement les siècles sans prendre une seule ride, malgré l'emploi éhonté de l'imparfait du subjonctif et, dans l'intrigue, quelques tours de passe-passe dignes d'un bateleur de foire.
Combien d'interprétations cinématographiques de ce patrimoine mondial de l'Humanité ? Combien de gueules célèbres ont-elles personnifié le torturé Edmond Dantès ou le vénéneux Comte de Morcerf ? Combien de Mercédès, Déesses à la chevelure opulente et au regard de braise, qui ne cesseront jamais d'être poursuivies par les fantômes du passé ? Combien d'écrivains se sont-ils inspirés de cette intrigue ébouriffante pour construire leur propre histoire ?
Pourquoi cette oeuvre titanesque fascine-t-elle avec toujours autant de force ? Parce qu'elle y parle de vengeance, ce sentiment irrésistible et toxique vieux comme le monde et commun à tous les mortels ? Probablement ! mais réduire l'intrigue à cela serait presque faire injure à la faconde échevelée, enfiévrée, torrentielle du Grand Alexandre.
Il raconte tellement d'autres choses dans ce premier tome de, excusez du peu, près de mille pages.
Il y parle de ces amours de jeunesse, de ce bonheur insouciant et débordant avec ses fronts lisses, ses rires éclatants, ses chemises grandes ouvertes sous un ciel éternellement bleu.
Il y parle de ce soupçon d'immortalité pour ceux qui reviennent d'entre les morts, transfigurés, plus forts et déterminés que jamais.
Il y parle du Comte de Monte-Cristo qui éblouit le tout Paris avec sa fortune et l'expérience de ses mille vies. Son aura est telle qu'autour de lui les puissants se transforment en vilains singes, et les raffinés en pathétiques rustauds.
Qui, au détour d'une algarade, d'un drame, d'un échec tonitruant, d'un coup d'épée ou d'un coup d'épingle, n'a pas rêvé de prendre les atours du Comte de Monte-Cristo ?
Oh oui ! On a tous quelque chose en nous d'Edmond Dantès…


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Un grand classique qui avait échappé à la lecture. . Ouf c'est dorénavant chose faite . Évidemment j'ai pris beaucoup de plaisir à parcourir ces nombreuses pages où sont racontées les aventures malheureuses d'Edmond Dantes. Une manière d'écrire d'une autre époque où le lecteur suivra la machination diabolique qui permettra au héros de vivre une vengeance discrète mais jubilatoire. Un classique de la littérature française.
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Cette année, j'ai eu envie de retrouver Dumas avec un autre de ses classiques tant aimé et qui aiguisait tant ma curiosité. Pourtant, comme à chaque fois que je commence un classique littéraire, j'ai eu une petite appréhension et me suis dit que je ne lirai peut-être pas les deux tomes à la suite. Eh bien j'avais tout faux ! Ma lecture aura duré un peu moins d'un mois et j'ai dû me ruer sur le tome 2 après avoir fini le premier tome tellement j'avais hâte de connaître ma suite !

Tout d'abord, résumons l'histoire : Edmond Dantès, jeune marin promis à un bel avenir tant professionnel qu'amoureux. En effet, le jeune homme doit épouser la belle Mercédès. Malheureusement, ses succès suscitent la convoitise et Edmond se fait arrêter en plein repas de noces et se retrouve emprisonné au château d'If, victime d'un coup monté. Il ressort de prison 14 ans plus tard, prêt à faire payer ceux qui l'ont privé d'une partie de sa vie.
J'ai été happée par l'intrigue et les personnages : Dantès, évidemment, la famille Morrel, Haydée, Albert, Valentine, Noirtier, l'abbé Faria… Concernant les personnages justement, il y en a beaucoup, mais l'intrigue est écrite de telle façon qu'on ne se retrouve pas perdu. J'ai également aimé le fait qu'on suive deux générations : celle de Dantes, et celle des descendants. Ces derniers ont (malgré eux) un rôle à jouer dans la vengeance de Dantes et j'ai aimé suivre la manière dont il retrouve ses bourreaux et la façon dont il arrive à diriger les événements pour que sa vengeance soit complète. Edmond est rusé, intelligent, mais aussi impitoyable (parfois sadique avec ses amis) et on pourrait croire que son désir de rétablir la justice sur ce qui lui est arrivé lui ôte tout sentiment humain, mais c'est faux. J'ai aimé ces passages où il se laisse aller, et certaines scènes sont vraiment poignantes.

À ce propos, j'aime que les personnages masculins de Dumas soient humains, des hommes qui n'hésitent pas à pleurer, à témoigner de leur affection pour leurs amis… Cette sensibilité, cette humanité m'avait déjà beaucoup touché dans la saga des Mousquetaires. de plus, les personnages n'ont pas qu'une seule facette, et on en vient même à avoir un peu de compassion pour certains pourris de l'histoire.

C'est un roman plein d'aventures, de rebondissements, mais il a aussi un côté très psychologique avec des thèmes comme le pardon, la vengeance, la justice des hommes et celle de Dieu… Autant de sujets très intéressants qui sont mis en avant dans le roman. Alors oui, sur les 1400 pages, il y a quelques longueurs, mais je ne les ai pas trouvé nombreuses, et elles présentent des personnages, donc ça ne m'a pas vraiment gêné.

La partie se déroulant en prison a été plus rapide et plus passionnante que je ne l'avais cru, même si, comme Edmond (dont j'ai loué le courage et l'intelligence à ce moment-là!), je n'ai pas été fâchée de quitter cet endroit ! Surtout que les choses sérieuses commencent lorsque Dantès retrouve la liberté. Sa quête pour retrouver les coupables de son emprisonnement et les gens qu'il connaissait est prenante et il y a plusieurs moments où la tension est importante et cela s'accélère au fil du récit !

La fin ne m'a pas déçue, tout s'accélère, tout se révèle, avec ses réussites, ses failles…et de l'émotion. Un roman que j'ai adoré et qui confirme à nouveau mon amour pour la plume de Dumas ! ❤

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Voilà un monument ! le Comte de Monte-Cristo s'apparente dans la représentation collective aux Misérables de Victor Hugo : une oeuvre fleuve incontournable du XIXe siècle entrée dans l'imaginaire national. L'histoire d'Edmond Dantès, condamné à tort, qui revient se venger de ceux qui ont brisé sa vie, est ainsi l'un des grands mythes de la littérature populaire française.

Reste que si le récit de Dumas a été adapté sous de multiples formes et plagié des centaines de fois, le roman-feuilleton originel de plus de 1 600 pages peut effrayer par son ampleur. Cela serait une erreur car ce monstre livresque est d'une passionnante richesse et propose des heures jouissives de lecture.

Paru sous la forme de feuilleton entre 1844 et 1846, il est inspiré de l'histoire vraie d'un cordonnier injustement accusé d'être un espion pour le compte des Anglais. Dumas va reprendre ce fait et le transcender pour créer son mythe.

Je me contenterai ici d'un passage en revue du 1er tome qui sera suivi d'un second billet sur la suite de cet imposant chef-d'oeuvre.

Dans la première partie, Dumas utilise une toile de fond historique pour construire son intrigue : la Restauration et le spectre du retour de Napoléon exilé à l'Île d'Elbe. Une époque confuse, propice à l'arbitraire et au déni de justice, qui permettra aux ennemis de Dantès de l'accuser d'être un conspirateur à la solde de l'Empereur déchu et de le faire emprisonner sans autre forme de procès dans le terrible château d'If.

Le roman débute ainsi par une intrigue politique qui navigue avec brio des faubourgs et des docks de Marseille aux lustres feutrés des salons du roi Louis XVIII aux Tuileries. La petite histoire (le destin tragique d'Edmond Dantès, jeune homme au coeur pur et à l'avenir brillant) et la Grande se mêlent (les 100 jours de Napoléon) dans un récit qui va à toute vitesse et est peuplé de personnages iconiques comme l'ivrogne Caderousse, l'envieux et calculateur Danglars, le torturé et ambitieux Gérard de Villefort ou le bon et pur Maximilien Morrel. La construction est savamment orchestrée et les jeux de pouvoirs et de jalousie s'enchaînent dans une terrible mécanique pour la mise à mort d'Edmond Dantès.

S'ensuit le plus grand morceau de bravoure de ce premier tome, l'emprisonnement au Château d'If et la rencontre avec l'Abbé Faria. du récit politico-historique, le roman devient alors un pur récit d'aventures. Il est à couper de souffle, tant il est chargé de tension et d'émotion. Ces pages sont d'ailleurs à ce point fortes qu'aujourd'hui le château d'If propose de visiter les geôles de Dantès et de l'Abbé Faria, deux personnages de fiction qui ont tant marqué la réalité qu'ils s'y sont fait une place !

Le réalisme du début du roman laisse place au conte merveilleux et Dantès devient le Comte de Monte-Cristo : une sorte de super-héros vengeur, sombre et inquiétant. le roman joue ici avec la mode de l'orientalisme en vogue à l'époque et l'on bascule dans l'exotisme et la fantaisie purs. Dumas se permet même de flirter avec la frontière du fantastique, notamment dans un trip halluciné après l'absorption de confiture de haschich.

Une troisième partie, moins enlevée à mes yeux, se situe à Rome et sert de prémices à la vengeance de Monte-Cristo, avant son arrivée à Paris pour terrasser ses ennemis.

J'ai dévoré les six cents premières pages de ce roman-fleuve ébouriffant. Ainsi, même en connaissant les tenants et aboutissants du récit, j'ai été totalement pris par le rythme haletant de l'ouvrage et par son génie pour manier les genres, pour monter des histoires et pour construire des personnages hauts en couleurs. La magie de la chose est que le texte, bien que complexe et épais, reste un objet purement ludique et populaire, peuplé de figures et d'aventures saisissantes.

Un mot sur la langue, superbe, de Dumas. À la fois précise et simple, elle est un régal. Les dialogues – nombreux – sont d'une incroyable efficacité et le style, sans jamais être pompeux, est capable de belles envolées notamment grâce à des métaphores magnifiquement imagées.

En un mot, voilà un chef-d'oeuvre qui mérite amplement sa réputation.



Tom la Patate
Lien : http://coincescheznous.unblo..
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Incroyable !!! Un classique incroyable !

J'ai été complètement sous le charme de la plume de Dumas. L'histoire est si bien construite, si bien réfléchie, pleine de petits rouages qui se mettent en place petit à petit. Ce que j'ai trouvé incroyable, c'est à quel point les intrigues et personnages secondaires sont liées à la principale ! Chaque personnage, chaque rebondissement est pensé et réfléchi bien en amont - c'est du génie !

Les personnages sont si complexes et bien détaillés qu'ils sont complètement humains à mes yeux. Ils ont tous leurs forces et leurs travers ; et l'auteur réussit particulièrement bien à le montrer. L'histoire est pleine de rebondissements, de couleurs, de détails, de parfums, de suspense... J'ai été transportée et happée dans une autre époque aux côtés du Comte de Monte-Cristo.

Une histoire pleine de morale, de bon sens et de piment ! A lire sans modération, les pages défilent...
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Je remercie Joseph Ponthus et Emmanuel Carrère qui l'un dans A la ligne, feuillets d'usine, l'autre dans Limonov m'ont tour à tour donné envie d'entreprendre ce monument de la littérature française. le nombre de pages et la fine écriture qui les compose sont certes de nature à impressionner lorsque l'on a les deux volumes en main. Il ne faut surtout pas s'arrêter à cette première appréhension et plonger dans l'histoire d'Edmond Dantès et dans ce XIXe siècle plein de surprises.

Ce fut une vraie délectation que cette lecture qui me conduisait chaque soir à narrer autour de moi les nouvelles épopées de celui qui deviendra, malgré lui, le Comte de Monte Cristo !
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