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"Le Collier de la reine est l'un des romans les plus romanesques d'Alexandre Dumas. Il se consacre à un épisode authentique du règne de Marie-Antoinette. La machiavélique comtesse de la Motte trame de ténébreuses intrigues et tend un piège qui révèle que la reine est une femme exposée aux atteintes du monde et aux violences de la passion. La prémonition d'une fin terrible plane sur toute la fiction et l'inscrit dans L Histoire."
Excellent roman de Alexandre DUMAS que j'ai vraiment eu plaisir à lire.
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Août, chez Les classiques, c'est fantastique on mettait en avant deux monuments de la littérature classique : Dumas et Dickens. Mon coeur a balancé longtemps avant que je ne sorte d'une étagère de la bibliothèque « le collier de la reine » d'Alexandre Dumas.

Dans ce roman, Dumas s'empare d'un épisode historique authentique du règne de Louis XVI : la reine Marie-Antoinette a refusé une parure de diamants, une véritable merveille, pour permettre au Royaume de France de construire un navire un guerre. le geste de la reine, inattendu, lui offre un regain de popularité, elle la frivole, l'évaporée au rythme dépensier extraordinaire. Cependant, la reine reste une femme et sera victime d'une escroquerie qui défraiera la chronique politique et judiciaire de la Cour de Louis XVI.

La monarchie est en pleine décrépitude, sapée par les dépenses outrancières alors que la famine ravage les campagnes et les villes suite à plusieurs années de récoltes désastreuses, par les intrigues de la Cour, par l'émancipation de la jeune république des Etats-Unis d'Amérique, par les idées des Lumières, par une bourgeoisie qui ne supporte plus de n'avoir que trop peu de pouvoir alors qu'elle détient l'argent.

Et puis …. il y a le fameux et mystérieux Comte de Cagliostro, étrange marionnettiste de l'ombre, prenant le rôle d'un vengeur masqué. Ses mille vies, si tant est qu'il ne soit pas immense charlatan sur les bords, lui confère une vision à long terme d'une société agitée depuis de nombreuses années par un désir irrépressible d'émancipation. Il actionnera quelques leviers, à bon escient, pour semer les graines d'une discorde, d'un divorce sanglant entre la monarchie et le peuple, divorce consommé dans le sang et la terreur un certain 14 juillet 1789. Comme Cagliostro connaît bien la nature humaine, qu'elle soit habillée de soie, de dentelles ou de simple habits de drap. Il n'a guère d'efforts à fournir pour forcer le destin : une Madame de la Motte, descendante des Valois, dont l'âme calculatrice et vipérine mettra en place un abominable piège à Marie-Antoinette, un Cardinal de Rohan coincé entre son orgueil et son admiration amoureuse pour la reine. Cette dernière apparaît au lecteur comme une femme qui ne peut se fier à personne tant elle est exposée aux atteintes du monde politique et aux affres violentes de la passion et de l'interdit. Sur elle plane, tout au long du roman, le poids de l'Histoire, l'ombre du couperet révolutionnaire, l'action se déroule trois ou quatre ans avant la chute de la Bastille. le lecteur sait que sonne le glas du couple royal, que des têtes tomberont à un rythme infernal, ce qui donne, avec intensité, le frisson lors de la lecture.

« le collier de la reine » serait un des romans les plus romanesques d'Alexandre Dumas et e ne puis qu'abonder en ce sens tant les intrigues, traquenards, amours interdites, soupirants désespérés, fausse reine, diamants convoités par tous, faux et usage de faux, trahisons et passion se succèdent à un rythme endiablé. Les dialogues sont percutants, leurs répliques sont dignes d'une pièce de théâtre, les personnages à la hauteur du texte voulu par l'auteur. Les rebondissements sont multiples et jubilatoires, j'ai eu peur pour la reine, j'ai voué aux gémonies Mme de la Motte, j'aurais aimé secouer Louis XVI pour qu'il se réveille et constate l'étendue des dégâts, j'ai souffert pour la jeune Andrée de Taverney, dame de compagnie et confidente de la reine, amoureuse d'un homme qui en aime une autre, inaccessible, j'ai apprécié le duel des deux amoureux de Marie-Antoinette, Olivier de Charny et Philippe de Taverney, j'ai suivi avec amusement le plan des compagnons d'escroquerie de Beausire. Comme parfois les gredins peuvent être naïfs ou se faire doubler de manière cocasse !

Alexandre Dumas manie la langue française avec un style plein de panache (ahhhh ces délicieux usage du subjonctif imparfait, que c'est beau!), il déploie son sens de la réplique, ses personnages expressifs, surprenants parfois, judicieusement mis en scène. Certains font échos à d'autres, ainsi Mme de la Motte est-elle un écho de la Milady des « Trois Mousquetaires », comme son flétrissement en place publique. Les héros du roman ne sont pas particulièrement sympathiques tant leur avidité, leur orgueil, leur hypocrisie ou leur naïveté incommensurables donnent envie de les secouer…cependant ils sont tellement humains qu'il est difficile de vouloir en faire des êtres pétris de romantisme chevaleresque. Comme le souligne la quatrième de couverture, il n'y aura pas de fin heureuse et ce pour personne… le poids de l'Histoire en marche impossible à occulter.

« le collier de la reine », c'est neuf cent pages haletantes au cours desquelles on frissonne, on rit, on ricane, on pleure, on sourit ou on invective, le souffle épique parcourt ds passages et c'est exaltant. du grand art romanesque et dramaturgique.
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« Il est permis de violer l'histoire, affirmait Alexandre Dumas, à condition de lui faire un enfant."

Dans cette histoire, l'histoire est stérile !

C'est l'histoire d'un collier : commandé par un roi (Louis XV) pour sa maîtresse Madame du Barry.
Mais le roi meurt, et le collier reste sur les bras des joailliers ; ils décident de le présenter à la nouvelle reine, Marie-Antoinette, qui le refuse officiellement !

L'affaire du collier de la reine est une affaire d'escroquerie qui s'est déroulée de 1784 à 1786 à la cour de France.

Montée par Madame de la Motte, une noble sans fortune, descendante des Valois par Henri II, aidée de Cagliostro, La Motte parvient à faire croire au cardinal de Rohan évêque de Strasbourg et grand aumônier de France, qui cherchait à gagner les faveurs de Marie-Antoinette, que la reine désire un collier de diamants exceptionnel de plus d'un million et demi de livres. Rohan achète le collier pour la reine et le remet à La Motte.

L'achat n'ayant pas été payé et le collier ayant disparu, le scandale éclate le 15 août 1785 avec l'arrestation du cardinal de Rohan au château de Versailles.

Le Parlement de Paris condamne le 31 mai 1786 Madame de la Motte au fouet, à la flétrissure (marque au fer rouge) et à la prison mais, sous la pression du clergé et de la grande noblesse, acquitte le cardinal de Rohan sans lui infliger aucun blâme. le jugement apparaît comme un camouflet pour la reine.

L'affaire révèle la solidarité de la noblesse et du clergé, capables de s'unir dans leur opposition à l'autorité royale.
Goethe écrira "Ces intrigues détruisirent la dignité royale. Aussi l'histoire du collier forme-t-elle la préface immédiate de la Révolution. Elle en est le fondement…"
Un collier faramineux commandé par un roi pour sa maîtresse, d'un montant évalué à 27 513 000 €, présenté à une reine, objet de transactions illicites alors que le budget du pays est en déficit et que les Français meurent de faim...



Si l'affaire réelle est assez simple, dans ce roman, Alexandre Dumas nous perd dans plus de 600 pages entre personnages réels et personnages inventés, dans des intrigues et des dialogues n'en finissant pas.
Dommage ! Car j'avais vraiment beaucoup aimé le premier chapitre (un diner chez le maréchal de Richelieu) qui était rédigé comme le premier couplet d'un vaudeville !

J'ai été subtilement émerveillée par le système du baquet de Mesmer, qui m'a toujours intriguée !
J'ai aimé aussi la scène du marquage au fer rouge de Madame de la Motte : c'est vraiment bien imagé et on semble assistée à ce supplice !

J'ai été assez déçue par ce roman, qui présente un éloge de la cour, de la reine, du roi en les décrivant comme naïfs, indécis et perturbés… Comme Madame de Lamballe et Madame Campan !

ATTENTION SPOILER :
Même si finalement c'est Marie-Antoinette qui a commandé le collier ! Ce qu' a écrit Madame de la Motte, échappée de la Salpêtrière, dans une livre ultérieur : elle conte la complicité de la reine depuis le début de l'affaire et jusqu'à son intervention dans l'évasion.

Autre détail perturbant, dans cette édition de la collection "Bouquins" de Robert Laffont, certains faits, personnages ou lieux sont référencés dans un dictionnaire… absent !
La présence de coquilles (lettres ou mots manquants) m'a déçue !

Le premier livre de mon défi 2023 : relire certains romans de Dumas débute mal !
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« le Collier de la Reine » (1849) est le second volume des « Mémoires d'un médecin », juste après « Joseph Balsamo » (1846) et avant « Ange Pitou » (1850) et « La Comtesse de Charny » (1852). Si le thème général du cycle reste toujours centré sur la décadence de la monarchie et la progression inexorable vers la Révolution, l'action se fixe essentiellement sur l'affaire qui donne son titre au roman : l'affaire du collier de la Reine.
Rappelons en quelques mots les faits historiques : entre 1784 et 1786, une intrigante Mme de la Motte, s'insinue dans l'entourage de la reine Marie-Antoinette et la compromet gravement dans une affaire d'escroquerie :
1 – le roi présente à la reine un magnifique collier d'une valeur de plus d'un million et demi de livres, soit à peu près 18 millions de nos euros. La reine le refuse et l'invite plutôt à investir cet argent dans un vaisseau pour aider les insurgés américains.
2 – le cardinal de Rohan, manipulé par la comtesse de la Motte, et souhaitant se rapprocher de la Reine, achète le collier et le remet à la comtesse.
3 – L'aventurière s'adjuge l'aide de Cagliostro (Joseph Balsamo) et celle d'une prostituée (Nicole-Oliva dans le roman) qui se trouve être un sosie exact de la Reine. Vue à plusieurs reprises en des lieux indus, et en présence de personnes peu recommandables, celle-ci compromet gravement la souveraine, déjà lourdement ciblée par des libelles et des pamphlets orduriers.
4 – le cardinal s'inquiète, ne voyant pas la reine porter le collier, et retarde le paiement des traites, les joailliers de leurs côtés ne voyant rien venir s'adressent directement à Marie-Antoinette qui tombe des nues et le scandale éclate.
5 – La comtesse de la Motte est condamnée à la prison à perpétuité à la Salpêtrière, après avoir été fouettée et marquée au fer rouge sur les deux épaules du « V » de « voleuse ». le cardinal de Rohan qui n'est pas coupable de vol mais seulement d'avoir été imprudent et victime de machination, est acquitté. La principale victime est la Reine qui se voit montrée du doigt, bien qu'innocente. A travers elle, c'est toute la monarchie qui est discréditée.
Sur cette trame historique Dumas et Maquet brodent un roman complexe où les manipulations se multiplient, où les complots pullulent, où les intérêts politiques et amoureux se heurtent les uns aux autres. Car n'oublions pas qu'Andrée de Taverney est amoureuse d'Olivier de Charny, lui-même amoureux de la Reine. le Cardinal qui cherche à se faire bien voir de la Reine, en est haï. Cagliostro (Joseph Balsamo), tisse sa toile dans l'ombre et manipule tout le monde.
L'un des moments les plus forts du roman se situe dans le prologue dans une scène particulièrement édifiante (et apparemment véridique) où Cagliostro dévoile leur avenir à plusieurs personnages historiques : La Pérouse, la comtesse du Barry, Condorcet ou Gustave III de Suède (le comte de Haga), ainsi que l'exécution de Louis XVI.
Moins connue que la trilogie des « Mousquetaires » ou celle des « Valois », la tétralogie des « Mémoires d'un médecin » tient son lot de surprises, de suspense, d'action et d'intrigues. Même si les personnages sont un peu moins attachants, moins empathiques, ils restent quand même hautement addictifs, on se demande à chaque page, comment ça va finir ! C'est tout Dumas, ça !

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Les ouvrages d'Alexandre Dumas sont pour les plus connus absolument magistraux La Reine MargotLa dame de Monsoreau Les Quarante Cinq ... Les mémoires d'un médecin avec notamment Joseph Balsamo et le collier de la reine ...
Une peinture sublime d'une grande aristocratie en déclin pourchassee et massacrée pendant la Révolution Française.
Le romantisme et le romanesque s'y mêle avec brio pour former un chef d'oeuvre.
Dumas pour les amateurs d'histoire c'est vraiment la base la référence.
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Une écriture travaillée. Des personnages intéressants mais quelques situations exagérées.
Une bonne lecture qui ne me laissera pas trop de souvenirs. Dumas n'est en tous cas pas mon auteur classique préféré, mais je lirai avec curiosité d'autres livres de lui.
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Deuxième volume de la saga des Mémoires d'un médecin, cet opus est un pur roman qui nous entraîne sur les traces de la reine Marie-Antoinette et de l'aventurière Jeanne de la Motte à quelques années de la Révolution. On voit Andrée tomber amoureuse et se sacrifier pour la reine. Les personnages vivent leurs destins romanesques sous nos yeux brillants de curiosité. Un superbe roman.
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EL COLLAR DE LA REINA de Alejandro Dumas"Así nacen a veces, viven y mueren, en el espacio de unos momentos, las más suaves, las más reales, las más ardientes pasiones. Tienen encanto porque son efímeras; tienen fuerza porque son reprimidas."Bueno, me gustó más esta segunda parte de la Serie sobre la Revolución Francesa que la primera. Me tiene un poco perplejo por qué. En la primera hay personajes muy interesantes y el efecto "sorpresa" es mayor. Está Rousseau, Bálsamo quien extiende toda su malicia y poder y desde luego los personajes principales que ahora para nada lo son tanto. Ahora Bálsamo llamado conde de Cagliostro parece por lo menos que ha perdido gran parte de su poder y no parece ser tan decisivo, lo cual no es algo que me moleste en realidad (pues lo odiaba en la primera parte) pero hace que pierda el hilo con la influencia tan imponente que tenía en la primera parte y como que por ese lado las cosas se caen. Debo admitir que lo que más me ha gustado son las relaciones románticas que hay en el libro, siempre he pensado que una novela sin amor no es lo mismo, ahora he cambiado un poco pero este libro me lo ha hecho recordar.La acción empieza con la descripción del nuevo estado de los hermanos Taverney. Andrea esta al servicio nuevamente de María Antonieta aunque creo que nunca se explica bien cómo y Felipe vuelve de una gloriosa expedición a Estados Unidos donde junto con otros soldados franceses ayudaron en la Independencia frente a Inglaterra. Desde luego vemos la evolución de ambos hermanos y sobre todo este libro ya está más centrado en las intrigas de la corte donde el Cardenal de Rohan será implicado en un terrible escándalo por su gran deseo de agradar a la reina María Antonieta quien le tiene inquina desde el libro anterior. Este asunto del collar hecho histórico y real es un ejemplo de que "la realidad supera a al ficción" y novelada todavía aún más aunque debo decir que el cambio que Dumas hizo a muchos acontecimientos a mi parecer esta vez fue un poco "menos creíble" e incluso le bajó un poco a la tensión que pudo haber tenido. Sin embargo, qué bien está pintado todo el teje y maneje y sobre todo esos momentos de terrible angustia y verguenza que sólo pocos han sentido alguna vez en la vida cuando se tiene la traición que conlleva al escándalo. La reina y otros personajes pasan por estos momentos que vaya, realmente pasaron muchos, resumidos en la frase de María Antonieta tan bien: "¿Estoy bien despierta? ¿Es a mí a quien le están ocurriendo todos estos contratiempos?"Vaya, con cada libro de Dumas descubro algo nuevo, un recurso nuevo, me parece que como menciono muchos temas "mejor tratados" por escritores franceses posteriores o incluso realistas tienen bocetos aquí en Dumas y cada obra es un boceto difícilmente comparable entre ellos.El "asunto del collar" hecho que escandalizó a la aristocracia francesa y que involucró a la Reina y a otros aristócratas fue según Napoleón la causa de la Revolución Francesa, pero como menciono Cagliostro aquí no parece tan decisivo lo que le quita bastante de coherencia a esta serie. María Antonieta es una de los personajes mejor tratados y realmente me dejó una muy buena impresión, claro parece ser que está bastante moldeada al estilo romántico, pero atrapa bastante. Su inexperiencia, su nobleza y sus angustias amorosas son bastante logradas. Ha sido eso de mis partes favoritas. Mientras los hermanos pierden bastante protagonismo debo decir que Andrea de Taverney está bastante bien descrita e incluso juzgada por la reina y por el propio autor, ella pasa por mucho más (si el libro anterior no bastaba) y su orgullo y conducta también la hacen un gran personaje a pesar de todo. Nuevamente y con todo el escándalo del collar al final aparece un guiño a lo que será la Revolución Francesa, espero que no decepcione las continuaciones.
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Pfiou, Dumas, c'est quelque chose ! Ce roman est un coup de coeur ! Coup de coeur pour la plume, pour l'Histoire, pour tout ! En même temps ne pas avoir de coup de coeur eut été difficile, tant la période du règne de Louis XVI et le personnage de Marie-Antoinette me passionnent !

Dès les premières pages, j'ai été happée par le mystère du roman. Je connais assez bien l'affaire du Collier de la Reine, mais Dumas réussit à lui apporter une touche de fantastique (oui oui !) qui m'a beaucoup plu ! Je n'avais pas lu Joseph Balsamo, qui précède ce roman-ci dans la série du Comte de Cagliostro, et je pense avoir manqué quelques subtilités, mais cela ne m'a pas du tout empêché de bien comprendre l'histoire et ses personnages.

Et pour ce qui est de l'histoire, et bien je n'ai pas du tout été déçue. le Collier de la Reine est un fait historique, qui a défrayé la chronique à son époque. Et pour cause : cette affaire mêle histoire d'amour, crime de lèse-majesté, complot, diamants et royauté. Largement de quoi en faire un roman donc ! Et Dumas y ajoute sa jolie touche de romanesque qui me plait tant : c'est grandiloquent, chevaleresque. Les méchants sont très méchants et les gentils très gentils, ça manque un peu de subtilité, mais sincèrement je pardonne.

J'ai tout simplement adoré m'immerger dans cette époque qui me fascine, côtoyer la Cour et l'entourage immédiat de la Reine, la côtoyer elle (bien qu'elle soit assez magnifiée dans ce livre), et ressentir les prémices de la révolte qui gronde dans le pays. La plume de Dumas est tellement accessible que le roman est très plaisant à lire (ou à écouter), et le roman est assez rythmé pour que chaque scène ait son importance (même si celle-ci ne se révèle qu'être un insignifiant détail qui prendra toute son importance à la fin).

Il me tarde de continuer à découvrir le reste de l'oeuvre d'Alexandre Dumas, et notamment la suite de ce livre. Entre Ange Pitou, La fuite à Varennes et La Comtesse de Charny, j'en ai encore pour quelques romans passés avec Marie-Antoinette !
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Deuxième volume des « Mémoires d'un médecin ». Dumas n'a pas eu besoin de se fouler pour le scénario ,car cette fois l'Histoire , la Grande, le lui a fourni clé en main : l'invraisemblable Affaire du Collier , escroquerie qui impliqua la Reine et le Cardinal de Rohan est assez « abracadabrantesque » en elle-même ( Si vous voulez la version historique lisez Evelyne Lever ) . Bien sur Dumas en rajoute dans le romanesque et y mêle ses personnages de fiction (les Taverney, Gilbert et Nicole) ainsi que Balsamo. Andrée de Taverney de son côté poursuit ses amours malheureuses ( Elle n'a pas aimé Gilbert qui l'aimait , elle aime Charny qui ne l'aime pas) . J'aime particulièrement le prologue avec la séance de divination de Balsamo !
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