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4,26

sur 7464 notes
Classique, oh classique...

Depuis le temps que je voulais lire ce roman... Les trois mousquetaires font partie de mon imaginaire depuis que je ne suis pas bien vieux. Alimenté aux files des années par différentes BDs et autres films impliquant de pré ou de loin les dits mousquetaire.

Sans grande surprise, j'ai fortement apprécié le roman de Dumas. Quelques pages de mises aux points pour me familiariser avec l'écriture d'un autre temps et me voilà embarqué au beau milieu du 17ème siècle ! La lecture est très agréable, quelques longueurs sans gravité n'assombrissant pas cette aventure chevaleresque!

Un classique à lire, si tenté que l'on aime le grand siècle.
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Divertissant. Voilà le premier qualificatif qui me vient à l'esprit en refermant ce roman de cape et d'épée de l'inimitable Alexandre Dumas. Malgré tous les films qui ont été faits je ne connaissais pas cette version de l'histoire. J'imagine à quel point les gens ont dû être captivés par cette histoire à l'époque de sa parution.

J'ai commencé mon billet en utilisant le mot 'divertissant' parce qu'il y a beaucoup d'action, de la romance ,de la politique et de l'histoire même si Dumas n'est un historien malgré ce qu'il prétend. Ce fut un bon moment de lecture même si l'écriture a un peu vieilli et le sujet archiconnu.
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Un pur régal !!
Dès les premiers chapitres, me voilà embarquée dans l'histoire. Dumas nous dresse le portrait de D'Artagnan et de ses chers amis, les mousquetaires roi, j'ai nommé Messieurs Athos, Porthos et Aramis.

Bagarres, intrigues amoureuses, complots, dialogues et jeux de mots savoureux, rien ne manque à ce parfait roman d'aventures. Gare à celui ou celle qui offensera un mousquetaire, l'épée est toujours à portée de main.

J'avais oublié comme Dumas avait le don de me transporter, je n'ai pourtant pas oublié ce bien-aimé comte de Monte Cristo. Ah quel plaisir de plonger dans de tels pavés. On voudrait presque qu'ils soient plus longs encore. Ce qui est sûr, c'est que "20 ans après" ne tardera pas à rejoindre ma pal.
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Voici des héros dont on entend souvent parler, que tout le monde connaît. Mais voilà, je n'avais jamais lu leurs aventures. C'est maintenant chose faite et je dois avouer que je ne suis pas déçue. J'ai passé d'agréables heures de lecture à suivre les aventures des mousquetaires. J'ai particulièrement apprécié les personnages d'Athos et de Milady, qui ont su attiser ma curiosité car finalement je ne connaissais absolument pas cette histoire. Maintenant la suite m'attend....
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"Alors la batiste se déchira en laissant à nu les épaules, et, sur l'une de ces belles épaules rondes et blanches, D Artagnan, avec un saisissement inexprimable, reconnut la fleur de lys, cette marque indélébile qu'imprime la main infamante du bourreau."

Relire Les Trois Mousquetaires c'est plonger incontinent dans des souvenirs d'enfance en Eastmancolor fané, hantés par le sémillant Gérard Barray... C'est surtout retrouver la lanterne magique d'un roman qui projette et fait tourner sur les murs de notre mémoire des scènes et des silhouettes inoubliables : un triple duel près des Carmes-Deschaux, l'affaire des ferrets, «Un pour tous et tous pour un.», la minaudière Constance, Rochefort le balafré, le Duc de Buckingham, le Cardinal de Richelieu, le terrifiant bourreau de Béthune...

Dumas dégaine ses phrases comme une rapière, se fend, pare et nous porte de foudroyantes bottes ; son récit prend le galop et laisse le lecteur époumoné mais ravi. Les dialogues, truculents ou ronflants, s'enchaînent dans ce petit théâtre de poche où de Paris à Béthune, de la Rochelle à Portsmouth un quarteron de personnages ne cessent de se croiser ; en démiurge débonnaire, Dumas se fiche de toute vraisemblance et tord la chronologie et le hasard à sa fantaisie. Cela fait le charme du roman mais marque aussi ses limites : avec l'âge, l'indulgence s'amenuise.

On se met à le regarder par le petit bout de la lorgnette. Les Mousquetaires perdent soudain de leur netteté : le brave Porthos ne serait-il qu'un pitoyable gigolo, le copurchic Aramis, une honteuse hypocrite, l'austère Athos un dipsomane impuissant ? Seul d'Artagnan, pimpant chromo, garde sa saveur d'origine celle d'un provincial candide et plein de fougue, notre adolescence pour l'éternité.

Cependant une femme tire sa noire épingle du jeu de dupes où nous entraîne l'écrivain. On se délecte du sadisme de Milady de Winter, salope plénière et dispensatrice de fantasmes. Fabuleuse Bitchy Bitch ! Qu'elle corrompe le moite Felton ou tienne la dragée haute à D Artagnan, les meilleures scènes sont pour elles. Rompant avec la chasteté plan-plan de ses pairs, Dumas permet à son abjecte des heures ardentes et passionnées avec le fringant mousquetaire et lui invente une vie de libre patachon.

Cousu de grosses ficelles, le roman atteint encore son but. Il distrait, empoigne, amuse et fait passer délicieusement le temps.

Un goût de roudoudou et de jeudis immémoriaux...
Lien : http://lavieerrante.over-blo..
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Cette lecture est en fait pour moi une relecture car j'ai décidé cette année de m'attaquer à la trilogie des mousquetaires.
J'ai fait cette première lecture il y a 6 -7 ans et j'avoue que mon souvenir était plutôt vague. Mais là je dois dire que je me suis régalé cette fois ci !!
Après un début de présentation assez théâtrale, très enjoué où pour le coup je n'ai absolument pas tremblé pour nos héros, l'histoire s'emballe pour mon plus grand bonheur, et l'intrigue prend du relief et se fait plus intense et intéressante à partir du siège de la Rochelle.
Certaines scènes restent cultes et d'autres font franchement rire ! C'est du très bon Dumas.
Vous l'avez compris une excellente lecture qui mérite toujours le détour. Je continue avec plaisir ma découverte de cette trilogie le mois prochain avec vingt ans après.
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Ah les Trois Mousquetaires et leur devise : « Tous pour un ! Un pour tous ! ». Leur amitié avec D Artagnan est loin d'être une évidence lors de leur rencontre, ce dernier s'attirant les foudres de chacun d'entre eux à peine arrivé à Paris.
En bon gascon, D Artagnan est orgueilleux, prêt à croiser le fer pour défendre son honneur au moindre affront mais il est aussi un homme intègre et de parole. Athos va voir en lui une personne intelligente avec une âme de leader.
Nous plongeons avec délice dans cette fresque romanesque historique pleine d'intrigues politiques. Alexandre DUMAS a un don réel pour nous tenir en haleine.
Que dire de la perfide Milady, calculatrice, manipulatrice qui envoûte le coeur des hommes ou du Cardinal de Richelieu qui souffle le chaud et le froid, qui a une influence certaine sur Louis XIII, qui a des yeux et des oreilles partout.
Dans ce roman, les femmes jouent un rôle important. En effet, ce sont elles qui sont au coeur des intrigues. Madame Bonacieux, fidèle servante de la Reine Anne d'Autriche qui porte les secrets de celle-ci et lui voue une loyauté sans faille, quitte à mettre sa vie en danger. Ketty la femme de chambre de Milady qui prend des risques pour aider D Artagnan.
Alors que les femmes sont vues comme niaises par certains personnages masculins du roman, elles se révèlent être courageuses et fortes.
Au-delà de cela, Alexandre DUMAS montre également la complexité des relations diplomatiques de l'époque où tout est question d'alliances secrètes.
Une lecture que je recommande car elle est passionnante, riche, prenante et instructive.
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Dans la plus pure tradition des romans de cape et d'épée, ce roman si populaire, adapté moultes fois au théâtre et au cinéma, met en scène un jeune gascon, D'Artagnan, monté à Paris pour faire carrière chez les Mousquetaires. Avant d'intégrer ce noble corps, il vivra des aventures à n'en plus finir en France et en Angleterre, démêlant un complot dont la Reine est l'objet et résistant à la sévérité du Cardinal Richelieu, le tout en parfaite amitié avec les fameux trois mousquetaires : Portos, Athos et Aramis.
Ecrit sous forme de feuilleton, l'auteur est payé à la page. S'en suivent beaucoup de longueurs dont la narration n'a rien à gagner.
Néanmoins, les héros sont forts sympathiques et si leurs prouesses sans cesse renouvelées sont peu crédibles, on n'en sourit pas moins à chaque exploit.
Du même auteur, j'ai préféré le Comte de Monte-Cristo
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Un grand classique de la littérature française qui m'a vraiment émerveillé ! Palpitant , intriguant , tout y est ! Dans ce livre nous découvrons D'Artagnan , fraîchement parti du domaine familial . C'est un jeune homme qui ne manque pas de courage , de modestie (hum) et d'entrain . Débordant d'énergie et des étoiles plein les yeux , il arrive à Paris , suite à une rencontre avec une mystérieuse personne au manteau épais ..Que nous reverrons durant tout le long du livre . Les conquêtes , militaires & amoureuses , se feront nombreuses , dont une qui pourrait être fatale , mais de quel genre ? A vous de le découvrir ! Je vous le conseille fortement ! A lire !
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Parler des Trois Mousquetaires, c'est à la fois très simple et très compliqué, comme il est à la fois simple et compliqué de parler de son meilleur ami, de son premier baiser voire de son premier grand amour ou de sa terre natale.

D'aussi loin que je me souvienne, j'ai aimé lire et d'aussi loin que je me souvienne, j'ai aimé les romans historiques et de capes et d'épées... "Les Trois Mousquetaires" était la suite logique à apporter à ces affections de petite fille. C'est ainsi que pour mes onze ans, empaquetés dans un papier cadeau rouge et or, les Trois Mousquetaires me furent offerts dans l'édition de poche préfacée par Simone Bertière.

La préface a attendu quelques années... mais pas le roman. Immédiatement, je me suis rendue par ce jour d'avril 1626 dans le bourg de Meung, au pas de l'auberge mais contrairement aux bons bourgeois et à ce fat de Rochefort, je n'ai pas eu envie de me gausser du jeune homme farouche monté sur son baudet bouton d'or.
On ne se moque pas de celui qui deviendra l'amour littéraire de sa vie, son héros à la vie et à la mort.
J'ai suivi mon gascon à Paris et en Angleterre; comme lui, j'ai aimé et admiré à la folie Athos, Porthos et Aramis. Comme lui, j'ai été fasciné par Milady (je cherche encore "méchante" plus diabolique et inquiétante que cette dernière... plus séduisante et vénéneuse..), comme lui, j'ai voulu sauver la reine et donner mon sang pour le roi; comme lui j'ai pleuré quand Constance a expiré.

Il y a tout dans les Trois Mousquetaires. Absolument tout. Il y a le rire et les larmes, l'amitié éternelle, l'amour fou, la haine.
Il y a les intrigues, les passages dérobés, les duels de mots et de lames.
Il y a les cavalcades dont on sort aussi épuisé et échevelés que les personnages.
Il y a L Histoire, les palais, les ombres, les ruelles.
Il y a la vie que l'on célèbre.
Il y a la mort et le désespoir.

Il y a enfin la verve de Dumas, son talent et son audace. Quand certains romantiques se perdaient en errances, en sublimes atermoiements, lui mettait son romantisme au service de la vie et c'est aussi ça "Les Trois Mousquetaires": un roman tellement vivant, tellement bruissant qu'on ne peut pas se contenter de le lire sans passion. Non.
On y plonge, on s'y noie, on a le coeur serré quand on tourne la dernière page, un peu comme quand on quitte ses amis après de belles retrouvailles, toujours trop rares et toujours trop courtes.

"Les Trois Mousquetaires", c'est encore le triomphe de la fiction sur la réalité, moins brillante, moins belle et tellement triste et morne parfois.
Le triomphe de l'amitié sur le cynisme. L'avènement de l'héroïsme et des légendes. Un roman qui donne envie d'être une meilleure version de soi-même...
Un roman qui donne envie d'aimer et de se battre pour ce en quoi on croit.

Depuis mes onze ans, bien sûr, il y a eu d'autres amours, d'autres passions... mais aucune n'a eu la force et la profondeur de celle qui m'attache à Dumas et aux Mousquetaires. de celle qui me lie à D'Artagnan et me donne la fièvre.
Je le relis régulièrement: quand les personnages me manquent, quand je vais bien, quand je vais mal, quand j'ai une décision à prendre, quand je veux m'évader et quoique je fasse, j'ai toujours un exemplaire des Mousquetaires sur moi. On en sait jamais... Il ne peut rien m'arriver quand Athos, Porthos, Aramis et D Artagnan sont à mes côtés. Cela ne s'explique pas, pas vraiment.
Parce que c'est eux, parce que c'est moi.

"Un pour tous et tous pour un", pour toujours et à jamais.
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