AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,04

sur 2173 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Le papa savait raconter des histoires rocambolesques et passionantes, le fils a rajouté les sentiments, la passion qu'on peut ressentir jusqu'à la folie pour une femme pourtant peu recommandable. On pense à Manon Lescaut, à la peau de chagrin qui se réduit: c'est une belle histoire d'un amour impossible et pourtant absolu et merveilleux. A lire pour rêver ses amours!
Commenter  J’apprécie          100
Je lis ou relis des classiques régulièrement, et je découvre pour la première fois la dame aux camélias. Je dois dire que j'ai été agréablement surprise de cette histoire qui se déroule au XIXème siècle à Paris, et qui fut tout de suite un grand succès à l'époque de sa sortie.

La première scène se passe lors d'une vente aux enchères dans un appartement d'une prostituée, connue et décédée. L'acheteur du roman Manon des sources va alors être retrouvé par Armand Duval, qui lui racontera tout au long de ce roman comment il est tombé amoureux de cette femme, Marguerite Gautier.

Bien que cela soit très commode à l'époque d'avoir recours à leurs services, il était alors impensable d'imaginer faire sa vie avec elle.

Instructif, marrant et beau, je le recommande.

Commenter  J’apprécie          90
Le roman s'ouvre sur l'annonce de la mort de Marguerite Gautier, une demi-mondaine parisienne, et la vente aux enchères de ses biens. Armand Duval, un jeune bourgeois, en était follement amoureux et il va nous raconter leur rencontre et leur flamme. Marguerite est lucide et terriblement attachante et Armand immature, pleurnichard et jaloux (pas commode quand on s'éprend d'une courtisane). Bien que l'on connaisse l'issue de leur histoire d'amour dès les premières pages, Dumas fils, très habile, nous garde en haleine tout le long du roman. J'ai enchainé rapidement les courts chapitres et j'ai fini ma lecture, comme Armand, en versant des larmes.
Commenter  J’apprécie          80
J'ai beaucoup aimé ce classique que de nombreux lect.eur.rice.s m'ont conseillé ! Je ne l'ai peut-être pas apprécié à sa juste valeur, d'abord compte tenu du contexte (seulement quelques chapitres de lecture le soir), ensuite parce que mon édition débute par une préface... qui n'est pas indiquée en tant que telle, donc j'ai cru plonger dans le roman alors que ce n'était pas le cas, ça m'a un peu perturbée ^^'

Je ne connaissais pas du tout l'histoire : il s'agit d'une histoire d'amour entre un jeune homme et une jeune femme « entretenue » (courtisane, prostituée pour gentilhomme). J'ai trouvé cette base très moderne, car c'est une des premières fois où je lis un classique où l'on parle si ouvertement de la vie de ces femmes. En plus, cela faisait un peu écho à une romance dans une série que je regarde : les deux personnages féminins se ressemblant (sous une apparente frivolité se cache une grande noblesse d'âme), Mademoiselle Gautier a pris les traits de la jolie actrice, c'était amusant.

J'ai un peu de mal à parler de mon ressenti. Je me suis très facilement immergée dans le roman, l'ambiance et les personnages sont bien décrits. Mais je ne me suis pas beaucoup attachée à eux, je n'avais pas spécialement hâte de les retrouver... - peut-être parce que l'on sait dès le début comment cela va finir ?
En tout cas, ce classique est à recommander, à tous les points de vue : il n'est pas trop long, la lecture est fluide (très peu de longueurs d'ailleurs, voire pas du tout, ce que l'on peut souligner pour ce genre de livre !) et l'histoire est prenante.
Commenter  J’apprécie          80
Dommage dommage, la Dame aux camélias a été une déception pour moi... Ca faisait longtemps que je voulais le lire, et peut être que mes attentes étaient trop grandes.

Qu'est-ce qui m'a déçue ? ET bien, je pensais que l'intrigue serait un peu plus consistante, et surtout, SURTOUT, je n'ai pas accroché à cette histoire d'amour tragique. Je ne crois pas à la naissance de l'amour entre Armand Duval et Marguerite Gautier, il me paraît bien superficiel et ne correspond pas à ce que j'appelle de l'amour. du désir et de l'amour-propre par contre, certainement.

Cependant, dans la seconde moitié du roman, à partir du départ des deux amants à Bougival, , les choses changent, ce qui a réveillé mon intérêt. Les évolutions comportementales, et surtout l'arrivée du père du jeune homme, apportent les preuves d'un amour devenu authentique.

La Dame aux camélias, par son sujet, m'a fait penser à Splendeurs et misères des courtisanesDe Balzac, écrit à peu près à la même époque.
Enfin, l'oeuvre de Dumas fils cite régulièrement L'Histoire du chevalier des Grieux et de Manon Lescault, et en fait même un des objets de son l'intrigue (littéralement, c'est un livre qui a un rôle important !). Cela m'a donné envie de le lire et de le confronter à La Dame aux camélias.
Commenter  J’apprécie          70
Jusqu'à mes quinze ans, "La Dame aux Camélias" était surtout l'une des histoires d'un album de Gotlib (le tome 1 de Cinémastock) que possédait l'un de mes grands cousins, amoureux fou, non pas de Madame Gautier, mais de l'humour décapant du génial créateur de la rubrique à brac. Et puis sont arrivés -pas dans cet ordre- le film "Moulin Rouge" et mon histoire d'amour précoce avec le XIX°siècle. C'est comme cela qu'Alexandre Dumas fils a fait son entrée dans ma bibliothèque. Lui dont j'adore les romans du père s'est fait une petite place dans mon panthéon, avec un seul roman... Mais quel roman! Un roman sans lequel nous n'aurions pas La Traviata et avouons que ce serait dommage... Et perspective plus triste encore: un roman sans lequel nous n'aurions pas eu "Moulin Rouge"...
Le livre s'ouvre en 1847 sur la vente aux enchères des effets d'une défunte demi-mondaine, qui fut autrefois belle autant que célébrée. Notre narrateur, bien que pétri de principes et d'idées sur ces "femmes légères aux moeurs plus que douteuses" ne résiste pas à la curiosité et se rend à la vente. Face à lui, tout ce que Paris compte de plus brillant et de plus dissemblables: demi-mondaines couvertes de bijoux, amants d'autrefois et d'aujourd'hui, épouses sages mais secrètement curieuses, femmes de chambres, journalistes... Tous veulent voir à quoi ressemblait l'intérieur d'une cocotte, en goûter ou en juger le luxe tapageur ou le raffinement. Un volume de "Manon Lescaut" attire le regard de notre guide en ces lieux ainsi qu'un nom griffonné sur la première page: Armand Duval. Cet Armand, archétype du héros romantique -beau et tourmenté, yeux fiévreux et pâleur victorienne- finira par se faire connaître et par raconter son histoire à ce narrateur à l'oreille compatissante. C'est celle de beaucoup de jeunes gens de la bourgeoisie ou de la bonne société (c'est peut-être même celle de l'auteur qui aima si fort la belle Marie Duplessis) le sublime et le pathétique en plus (quoique, qui sait, après tout?). Ainsi, le jeune homme, beau et promis à toutes les succès, fait un jour la rencontre de la célèbre courtisane Marguerite Gautier. Cheveux d'ébène et teint de lait, yeux de braise et taille bien prise,le tout Paris s'affole pour celle qu'il surnomme "La Dame aux camélias" en référence aux fleurs dont la belle aime à se parer les soirs d'opéra ou de bal masqué. Elle a à ses pieds les amants les plus fortunés et Armand désespère d'attirer ses faveurs ou même un simple regard. Quitte à se ruiner, il essaie pourtant et parvient à conquérir la belle courtisane. Cet amour qu'il a su insuffler pourtant ne lui suffit pas, pas plus qu'il ne suffit à la jeune femme. Bien qu'éprise, elle continue de recevoir ses amants qui l'entretiennent bien mieux que ne pourrait le faire Armand. La jalousie consume ce dernier et les deux amants se déchirent... Finalement, par amour et par abnégation Marguerite accepte de se retirer du monde et de sa vie luxueuse pour s'installer avec lui dans un village non loin de Paris. Ça pourrait ressembler au bonheur si la maladie n'avait pas pris possession de l'ancienne courtisane, la condamnant sans appel et si le père d'Armand n'avait pas décidé d'unir sa fille cadette à un homme de la bonne société... Car un tel mariage ne peut avoir lieu dans une famille marquée du sceau de l'infamie... Et c'est infâme d'aimer une prostituée, aussi repentante soit-elle. Trop intelligent pour s'en ouvrir à son fils, le vénérable bourgeois vient trouver Marguerite et la pousse à quitter son fils, arguant que c'est pour le bien de ce bel amoureux pour qui se ferment toutes les portes. La belle accepte alors de quitter Armand, par amour et promet de ne jamais rien lui dire de la visite de son père. Elle tiendra parole même quand son amant l'accusera de trahison et laissera la colère, la déception et le chagrin le dominer. Abandonnée de celui qu'elle aima sans réserve, elle mourra seule des affres de son mal et de sa tristesse. Quand à Armand, il découvrira la vérité bien trop tard.
C'est un roman qui pourrait sembler daté -ces histoires de courtisanes, d'opéra et de demi-monde sonnent résolument XIX°siècle. Armand pourrait agacer à force de sanglots retenus et Marguerite, la prostituée sanctifiée à la mort pathétique pourrait ne plus séduire. Et pourtant, cela fonctionne. Peut-être est-ce dû au talent de Dumas fils qui en mettant tant de lui dans son roman lui a donné un air de franche authenticité? Peut-être est-ce parce que ce roman est le premier qui réhabilité la figure de la courtisane alors qu'auparavant, elle était celle par qui le malheur frappe (on est loin de Manon Lescaut!). C'est peut-être dû à tout ça en définitive ainsi qu'à un je ne sais quoi qui rappelle la grâce du camélia.
Commenter  J’apprécie          70
J'ai lu le roman du fils parce que j'aimais déjà beaucoup les romans du père. J'ai été heureuse de constater qu'Alexandre Dumas fils a autant de talent que son célèbre père, mais dans un style bien à lui. La Dame aux camélias est une oeuvre touchante qui dépeint une société conformiste que dénonce l'auteur. J'ai aussi adoré l'adaptation théâtrale (avec Sébastien Ricard et Anne-Marie Cadieux), cette oeuvre est vraiment faite pour le théâtre!
Commenter  J’apprécie          70
Connaissant et adorant le Comte de Monte-Cristo, la célèbre oeuvre Alexandre Dumas, j'avoue ne jamais avoir pris le temps ni la peine d'en apprendre davantage sur la biographie de cet auteur. C'est pourquoi, j'étais plus que curieux de découvrir une nouvelle plume française et plus particulièrement celle de son fils qui semble avoir eu un certain succès par le passé avec La Dame aux Camélias. Sans être un total chef d'oeuvre, il est clair que cette découverte m'a vraiment séduit et totalement convaincu grâce à son émouvante histoire d'amour impossible.

Sans être totalement tragique, Alexandre Dumas fils offre une intrigue romantique passionnante et fortement émouvante à vivre et j'ai vraiment pris plaisir à découvrir cette déchirante histoire, opposant une jeune femme entretenue – entendez prostituée – et un jeune bourgeois parisien. Bien que tout oppose ces deux jeunes passionnés, ces derniers vivront une profonde et sincère idylle et malgré les difficultés de cette situation notre jeune amant ne baissera jamais les bras face à toutes ces complications et se battra pour l'amour qu'il porte à sa dulcinée. J'ai vraiment adoré ce personnage pour sa sincérité et sa bienveillance permanente, néanmoins à la limite de la crédulité par moments. En effet, Armand est d'une innocence pure lorsqu'il tombe sous le charme de Marguerite bien plus expérimentée que lui dans ce jeu d'amour et de séduction ce qui lui confère une dimension sympathique et parfois assez attachante. Pour autant et malgré sa blancheur et toute sa candeur, il est indéniable que c'est bien Marguerite la véritable héroïne de ce magnifique drame. Celle-ci n'a que de faire de ce que peuvent penser les gens de son mode de vie et s'en accommode même parfaitement, faisant de ce protagoniste une femme fière, indépendante et surtout un léger trop en avance sur son temps. Sa soif de liberté n'a que de limite sa richesse financière bien plus pauvre que sa richesse sociale car il est indéniable que cette dernière fréquente le beau monde de la bourgeoisie française de l'époque démontrant toute l'hypocrisie de notre société à l'époque pas si éloignée que celle actuelle finalement.

J'ai trouvé vraiment pertinente cette vive critique réalisée d'une manière fine et parfaitement nuancée. Alexandra Dumas fils ne donne jamais dans le mélodrame est offre une chronique mondaine d'une justesse épatante et étonnante car malgré la dureté de certains sujets, ce dernier écrit avec une importante bienveillance et ne se permet aucun jugement. D'autant plus que ce récit est inspiré d'une partie de sa vie et de ses amours, ce qui apporte une dimension empathique incroyable et saisissante. Je n'ai cessé d'être ébahi et ai été totalement réceptif devant tant de compassion de la part de l'auteur envers son héroïne qu'il ne cessera de porter aux cieux et de sublimer. J'ai comme l'impression que son discours était, à l'image de Marguerite, lui aussi en avance sur son temps et assurément féministe. de plus et comme son paternel, ce dernier détient un style facile d'accès et fortement fluide. Je m'attendais à découvrir une prose assez pompeuse et plutôt alambiquée alors que c'est tout l'inverse que j'ai découvert. Ce dernier va à l'essentiel et j'avoue que j'aurais, cependant, apprécié davantage de détails par moments et quelques autres descriptions car je regrette une certaine superficialité quant à l'univers de ce roman. Ainsi, j'aurais apprécié découvrir un Paris bien plus fouille et détaillé lors de ma lecture afin de m'évader bien plus que je ne l'ai fait. Cependant, cela ne reste qu'un léger détail et n'impute pas toute la beauté de cette oeuvre classique.

En bref, La Dame aux Camélias est à la fois un magnifique et dur classique à découvrir dont j'ai fortement apprécié vivre cette tragique histoire d'amour interdit, porté par une plume bienveillante malgré toute sa sincérité et sa dureté. L'auteur offre une très juste et vive critique de la société donc le manque de détails m'a parfois quelque peu chagriné. Peu importe, j'ai passé un doux moment en compagnie de ces deux opposés personnages dont seul l'amour les réunira peut-être.
Lien : https://mavenlitterae.wordpr..
Commenter  J’apprécie          60
Je crois que cela fait trois ans que je n'ai pas ouvert un classique, c'est-à-dire depuis que j'ai été diplômée d'une licence de lettres. Bon. Je vous avoue que j'ai un peu honte, et que je suis infiniment reconnaissante à Bénédicte d'avoir pallié ce manque grâce à notre swap.

Cette oeuvre est bien connue pour retracer l'une des plus belles histoires d'amour de notre patrimoine littéraire. Et c'est non sans appréhension que je m'étais lancée dans cette lecture, tant j'en avais entendu du bien. A présent que j'ai lu, et aimé La Dame aux Camélias, j'ai bien du mal à vous en parler !

La narration s'effectue à travers une mise en abîme : le narrateur initial laisse progressivement la parole à Armand, qui lui livre son histoire depuis sa rencontre avec Marguerite. C'est un procédé astucieux que j'ai beaucoup aimé : puisque c'est le protagoniste qui prend la parole, l'on se sent d'emblée plus proche de lui, et l'on partage bien vite les sentiments qui le traversent. Son amour, sa passion, sa tristesse, son désespoir sont les nôtres à mesure que progresse le récit dont on connaît l'inévitable fin dès le départ.

J'ai aimé ce récit à rebours, ce suspense qui n'en est pas vraiment un qui nous amène à nous interroger sur ce qui a bien pu séparer les routes d'Armand et de Marguerite. Tout au long du récit, l'ombre de la tragédie et du drame plane sur nos deux amants. Il n'est pas difficile de deviner les raisons de cette rupture, et ce n'en est pas moins prenant de reconstituer le poids des moeurs dans une époque qui parvient à séparer deux êtres qui s'aiment… Les choses ont-elles vraiment évolué depuis ? C'est une autre question !

En conclusion

Il était bien temps de me reprendre en main et de me réconcilier avec les classiques. Pour cela, La Dame aux Camélias fut une lecture enchanteresse. Une très belle histoire d'amour, tragique, qui ne pourra laisser personne indifférent !
Lien : https://carnetparisien.wordp..
Commenter  J’apprécie          60
Mon avis :
Ce roman commence de manière tragique : dès les premières pages, nous apprenons la mort de cette belle et jeune femme, que le Tout-Paris surnommait la dame aux camélias. Très vite, l'auteur, au travers des souvenirs d'Armand Duval, va nous livrer le triste destin qu'attend Marguerite, cette courtisane qui brûlait sa vie par les deux bouts sans penser vraiment aux lendemains.
L'écriture est empreinte d'une véritable tendresse, les mots sont choisis avec soin et malgré ses occupations répréhensibles, on se prend d'affection pour cette femme volage.
Sa chance, malgré son statut, pouvoir vivre le véritable amour, ne serait-ce que quelques temps, celui de lui permettre de profiter avant que la mort vienne la cueillir, sûrement trop tôt.
Pourtant, les convenances sociales ont la vie dure et les deux jeunes gens doivent se rendre à l'évidence, leur bonheur ne pourra être qu'éphémère.
Une belle ode à l'amour, à la passion dévorante dans une époque où il n'y a pas possible de se retirer du monde pour vivre d'amour et d'eau fraîche.
Commenter  J’apprécie          50




Lecteurs (10262) Voir plus



Quiz Voir plus

La Dame aux camélias

Quel est l'auteur de ce roman du XIXème siècle ?

Chateaubriand
Alexandre Dumas fils
Gérard de Nerval
Marcel Proust

12 questions
318 lecteurs ont répondu
Thème : La Dame aux camélias (roman) de Alexandre Dumas filsCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..