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sur 2160 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
« Ne faites pas à ces filles-là l'honneur de les prendre au sérieux. Elles ne savent pas ce que c'est que l'élégance et la politesse ; c'est comme les chiens auxquels on met des parfums, ils trouvent que cela sent mauvais et vont se rouler dans le ruisseau. »
Voilà comment on traite les « femmes entretenues », comme on disait à l'époque d'Alexandre Dumas fils.
Femmes entretenues, ou cocottes, ou prostituées de luxe...Etres humains ? Sûrement pas !
Elles étaient considérées comme de simples et beaux objets à exhiber, coûteux, il est vrai. Un objet perd de son éclat si on ne l'entretient pas, tout le monde sait ça.


Alexandre Dumas nous dépeint très bien l'ambiance de ce 19e siècle, du moins l'ambiance chez les riches et même les très riches, qui adoptaient une femme comme ils adoptaient un bel animal.
Marguerite Gautier était une très jeune femme d'une vingtaine d'années, adulée, caressée, exhibée, et elle en profitait, évidemment. Difficile de se passer des richesses lorsqu'on les a connues. Mais l'amour vient frapper à sa porte en la personne d'Armand Duval, un très jeune homme...
Les conventions vont s'en mêler - le père est un personnage tout-puissant - , les amis et faux-amis, les dettes et les créances, mais aussi la jalousie qui taraude Armand ainsi que la tuberculose qui s'installe chez Marguerite. L'amour et la mort, encore une fois, se mélangent pour former un cocktail explosif, à la plus pure façon romantique.


L'analyse de l'amour entre Marguerite et Armand m'a semblé tout à fait judicieuse et détaillée, et je reconnais là un grand sens de la psychologie chez Alexandre Dumas (honte à moi, je n'avais rien lu de lui ni de son père !).
N'empêche, je me demande pourquoi les grands auteurs du 19e siècle, que ce soit Dumas, Maupassant ou Zola, s'intéressent tellement à la « femme entretenue ».
Hantait-elle leurs rêves ? Question à approfondir !


Je terminerai par cette phrase qui me fait bondir: « Se soigner, c'est bon pour les femmes du monde qui ont une famille et des amis ; mais nous, dès que nous ne pouvons plus servir à la vanité et au plaisir de nos amants, ils nous abandonnent. »
Question encore d'actualité, je suppose...
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Je ne vais pas raconter l'histoire, tout le monde la connaît, toujours est-il que j'ai beaucoup aimé lire enfin ce roman grâce au site « ebooks libres et gratuits ». Une belle histoire d'amour, dans ce monde de brutes, cela fait du bien. Je ne l'avais jamais lu, mais j'ai une passion pour Verdi et « La Traviata » fait partie de mes opéras préférés. Ahhhhhhhhhhhh « Libiamo ne' lieti calici… », Pavarotti, Callas…

L'Incipit est superbe:

« Mon avis est qu'on ne peut créer des personnages que lorsque l'on a beaucoup étudié les hommes, comme on ne peut parler une langue qu'à la condition de l'avoir sérieusement apprise. »

Marguerite était jeune et belle, arborant ses camélias; elle avait pignon sur rue, mais la tuberculose la rongeait, tel le nénuphar de Chloé de « L'écume des jours » et par amour pour Armand, elle a accepté de perdre le confort que lui apportaient ses protecteurs, fuyant les bijoux et toilettes, les sorties le soir pour abriter son amour à la campagne.

Alexandre Dumas fils aborde la différence entre les milieux sociaux, la manière dont réagissaient les gens du monde, les critiques acides, le rôle de l'argent, la difficulté d'échapper à son milieu social… Il nous présente une Marguerite qui s'affirme et veut rester libre, indépendante, quitte à vendre tout ce qui lui appartient.

J'ai aimé la façon dont le narrateur rapporte l'histoire, avec le long récit d'Armand Duval, décrivant, de belle manière, les splendeurs et les misères de celles qu'on appelait courtisanes, demi-mondaines ou autres qualificatifs. Cette manière de raconter fait penser à « Manon Lescaut» de l'Abbé Prévost : c'est précisément ce livre, acheté aux enchères par le narrateur lors de la vente des biens de Marguerite, qui déclenchera sa rencontre avec Armand…

« Manon était morte dans un désert, il est vrai, mais dans les bras de l'homme qui l'aimait avec toutes les énergies de l'âme, qui, morte, lui creusa une fosse, l'arrosa de ses larmes et y ensevelit son coeur ; tandis que Marguerite, pécheresse comme Manon, et peut-être convertie comme elle, était morte au sein d'un luxe somptueux, s'il fallait en croire ce que j'avais vu, dans le lit de son passé, mais aussi au milieu de ce désert du coeur, bien plus aride, bien plus vaste, bien plus impitoyable que celui dans lequel avait été enterrée Manon. »

le sentiment amoureux est bien exploré par l'auteur dont l'écriture est simple mais assez belle pour faire rêver le lecteur. On fait, bien-sûr, le rapprochement avec la propre histoire de l'auteur avec Marie Duplessis.

J'ajouterai au passage que le e-book nous propose une illustration pour chaque chapitre, ce qui lui confère un charme supplémentaire.

Ce roman m'a plu, mais ce n'est pas un coup de foudre. peut-être l'ai-je lu trop tard, ou alors déçue par rapport à la magie de « La Traviata »…

Note: 8/10

Challenge XIXe siècle
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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Voilà un classique avec une belle dimension romantique et une grande dimension dramatique. Dumas s'attache davantage à la femme qu'au couple et fait de Marguerite Gautier une véritable égérie de son sexe.

Roman tout en contrastes à travers lequel s'affrontent tous les paradoxes : le vice et la vertu, la luxure et l'amour, le plaisir et le devoir, la jeunesse et la vieillesse, la vie et la mort, la santé et la maladie, la fortune et la misère, la beauté et la noirceur...

Le touchant duo d'amour entre Armand le bourgeois et Marguerite la courtisane s'exprime et tire son essence de toutes ces confrontations, comme autant de clash qui véhiculent une émotion tout en violence. Dans ces conditions, rien de plus normal que nos tourtereaux siègent parmi les plus célèbres amants maudits de la littérature.

Je ne louerai pas excessivement le style de l'auteur qui n'a rien de très remarquable en comparaison de ceux de ses contemporains ; je me contenterai de dire que la narration est agréable, la lecture se fait fluide, le vocabulaire est très accessible et l'ensemble très cohérent. A mon sens, à sa parution, ce roman a dû être plus remarqué pour son fond que pour sa forme.

A découvrir, particulièrement si on s'intéresse à la condition féminine au 19ème siècle. L'aspect social et sociétal du roman ne laisse pas indifférent.


Challenge 19ème siècle 2015
Challenge ABC 2015 / 2016
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Voilà une des histoires romantiques les plus célèbres car non seulement elle a donné lieu au roman dont il est question ici mais également à une pièce de théâtre et aussi au tout aussi célèbre opéra de Verdi : La Traviata. Adapté également de nombreuses fois au cinéma, ce grand classique ne pouvait pas manquer plus longtemps à ma culture littéraire.

Ce qui m'a surprise en premier lieu lors de cette lecture, ce fut sa grande simplicité dans le style d'écriture. Ici, on ne rencontre point de longues descriptions s'étalant sur des pages et effrayant bon nombre de lecteurs. le roman est d'ailleurs assez court et se lit très vite car tout est concentré sur l'intrigue et les sentiments des personnages.
On rentre donc très rapidement dans le vif du sujet.
Ce n'est pas pour rien qu'Alexandre Dumas fils fait lui-même référence, dans son texte, à un autre grand classique de la littérature française : Manon Lescaut. Car il existe, en effet, certaines similitudes entre ces deux romans dont la première est la construction.

Tout comme dans le récit de l'abbé Prévost, La Dame aux Camélias utilise le procédé du récit dans le récit. le lecteur fait donc tout d'abord connaissance avec le narrateur dont il ne sait finalement pas grand chose et dont il ignore même le nom. Et c'est à travers ce narrateur que le lecteur apprend petit à petit l'histoire de la relation tragique entre Armand et Marguerite.
Nous voici avec un deuxième point commun avec Manon Lescaut : les personnages. Armand, tout comme Des Grieux, est profondément épris d'une courtisane.
Pourtant, là où j'ai beaucoup douté des sentiments de Manon pour Des Grieux, ceux de Marguerite envers Armand sont plus clairs même si je reconnais avoir eu à un endroit un léger soupçon mais très vite dissipé.

Le début du roman m'a beaucoup rappelé Un amour de Swann de Proust dans lequel Proust détaille en profondeur les sentiments de jalousie de Swann à l'encontre d'Odette. le jeu du chat et de la souris auquel se livrent Odette et Swann est identique à celui d'Armand et Marguerite. Les sentiments (jalousie des hommes) et les comportements (dédain des femmes) des personnages sont similaires. Les scènes se ressemblent aussi comme celle où Armand/Swann guette le retour chez elle de Marguerite/Odette.
Le parallèle entre les deux couples s'arrête là car le duo Armand/Marguerite évolue bien différemment de son « presque reflet » proustien.

La relation entre Marguerite et Armand m'a profondément touchée et émue. Alexandre Dumas a merveilleusement exprimé les pensées et sentiments de ses personnages et d'Armand en particulier.
Savoir qu'en plus, cette histoire est basée sur du réel puisqu'Alexandre Dumas s'est inspiré de sa relation avec Alphonsine Plessis, n'a fait qu'ajouter au réalisme tragique du récit, de quoi vraiment me bouleverser.
Je me suis de plus beaucoup reconnue dans la réaction d'Armand, dans son désir de vengeance. C'est fou comme l'amour, quand il est passionné, peut atteindre des extrêmes, tant dans la passion elle-même que dans son exact contraire : la haine.

Avec La Dame aux Camélias, j'ai senti une proximité et un attachement à Armand et Marguerite alors que je n'avais éprouvé que de l'antipathie à l'égard de Des Grieux et Manon.
Le dénouement est aussi tragique que dans Manon Lescaut où il m'avait bien fallu ça pour éprouver enfin un peu de compassion pour les personnages.

Finalement bien que l'intrigue ne soit pas particulièrement originale (puisque certains des aspects sont régulièrement repris dans nombre de romans ou films sentimentaux), la force et la justesse des sentiments, le réalisme de l'histoire font que ce classique restera un de mes très bons souvenirs de lecture.

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Comme le monde change en si peu de temps, me dis-je quand je lis ces romans d'un siècle ou plus passé. On y entend le galop d'un cheval sur le pavé d'une rue sombre, on y sent encore le parfum de jardins sauvages au bout d'un sentier, en périphérie de Paris. Les jeunes hommes de bonne famille y dilapident l'argent de leur père en plaisirs oisifs et peuvent entretenir une courtisane avec l'accord tacite de ce dernier, à condition de ne pas en tomber amoureux.
C'est malheureusement ce qui arrive à Armand, et je ne dirai pas ce pauvre Armand car c'est bien la belle et moqueuse Marguerite Gautier, adulée de tous côtés mais tuberculeuse, qui est à plaindre ici.
C'est Armand qui nous livre le récit de cette liaison tumultueuse et maudite, de la passion qui le pousse à un comportement odieux, mais peut-on dire faute avouée à moitié pardonnée?
Il y a de nombreuses qualités à ce roman: une écriture ciselée et précise qui flirte avec un romantisme échevelé, une analyse des sentiments fine et sans pitié, et la transformation des deux personnages principaux entre le début et la fin du roman... on ne sait plus vraiment qui défendre, qui protéger. J'ai pourtant fait mon choix, et ce sera Marguerite, la tragique Marguerite.
Encore une fois, il ne me reste plus qu'à voir le film avec la sublime Isabelle Huppert dans le rôle principal.

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Voici un classique que je voulais lire depuis longtemps et par la même occasion une lacune comblée. Je craignais une lecture austère et un brin ampoulée. Il n'en est rien. « La dame aux camélias » se lit vraiment très facilement, je l'ai lu en quelques jours et suis ressortie ravie de ma lecture.

Tout a été dit sur ce roman qui fait du patrimoine de la littérature française alors je ne vais pas m'étendre longuement.
« La dame aux camélias » est un habile mélange de deux courants, le romantisme et le réalisme. Je trouve que l'équilibre est ici idéal, les sentiments exaltés offrant un agréable contrepoids à la dureté de la peinture sociale et la véracité de cette dernière permettant au récit d'avoir une portée au-delà d'une simple histoire d'amour.
On retrouve pas mal de traits caractéristiques du mouvement romantique. L'outrance des sentiments est telle qu'on devrait parler de passion plus que d'amour. Tout au long du roman, Armand et Marguerite se déchirent et se rabibochent en pleurant à grande effusion, en se jetant aux pieds l'un de l'autre. Ca pourrait être mièvre ou grandiloquent mais grâce à un talent de narration certain et des dialogues finement ciselés, Dumas fils parvient à livrer une histoire à laquelle on croit et qui touche le coeur. Il faut dire que l'évocation de la société mondaine de l'époque est saisissante et, par certains aspects, révoltante. En effet, comment rester insensible à la vie des courtisanes, au caractère éphémère de leur destinée qui plane comme une épée de Damoclès au-dessus de leurs têtes. L'auteur a de la compassion pour les courtisanes et dénonce l'hypocrisie et l'inhumanité des hommes de la bonne société qui profitent des charmes de ces belles mais, pour la plupart, les abandonnent lorsque leur beauté se ternit ou qu'elles sont dans le besoin. Mais, pour autant Dumas n'absout pas totalement les femmes entretenues. Ainsi, pour l'auteur ce n'est qu'en se sacrifiant que Marguerite peut trouver son salut moral. Il y a un petit côté moralisateur là-dedans qui correspond bien à la mentalité de Dumas fils mais bon, ça ne m'a pas gênée, ça participe à l'aspect romantique du récit. Evidemment, ça finit mal et c'est plus beau comme ça.

« La dame aux camélias » est un beau roman qui se lit tout seul, on n'est pas loin du page-turner. Si l'écriture tout en étant fluide et agréable n'a rien de particulièrement remarquable, le talent de l'auteur pour donner vie à des personnages vivants et attachants et pour ciseler des dialogues subtils procure un grand plaisir de lecture. « La dame aux camélias » mérite bien son statut de classique tant l'histoire racontée et les personnages sont beaux.
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J'aime, j'aime, j'aime la littérature du XIXème ! Ce livre le montre encore ! Que les personnages des romans d'aujourd'hui ne ressemblent à Armand et Marguerite !

La dame aux camélias fut l'un des plus gros succès de ce grand siècle. Ce roman révéla Alexandre Dumas fils, qui s'inspira pour l'écrire de l'histoire de Marie Duplessis. Verdi en fera ensuite un opéra sublime, La Traviata.
Armand Duval, donc, tombe éperdument amoureux de Marguerite Gautier, l'une des plus célèbres courtisanes de Paris, dès le premier regard. Il lui est présenté, elle se moque de lui. Deux ans plus tard, ils se retrouvent et les larmes qu'Armand verse en la voyant prise d'un terrible accès de toux (Marguerite est phtisique) bouleversent la jeune femme qui accepte alors d'être sa maîtresse. Armand n'a pas d'argent, il devra surmonter la jalousie que lui inspirent les amants que la courtisane garde afin d'entretenir son luxe.
Seulement, Marguerite finit par tomber réellement amoureuse de lui. Elle ne rêve plus que d'une chose : aller vivre à la campagne, retirée du monde, avec cet homme qui l'aime pour elle-même et non pour clamer partout qu'il a une jolie maîtresse. Cette fille entretenue commence alors à vendre tout ce qu'elle possède, cachemires, voiture, chevaux, bijoux... puisque son amant est sans fortune.
Là-dessus, entre en scène le père d'Armand. Cet honnête homme s'oppose fermement à la liaison. Quelle réputation donnera-t-elle à Armand et à la famille? Il rencontre Marguerite en secret et la supplie de sacrifier son amour à l'avenir de son amant. Transformée par ces mois d'idylle, Marguerite accepte avec noblesse et mourra seule et poursuivie par ses créanciers, agonisant sous la vengeance d'Armand qui croit qu'elle l'a quitté pour récupérer son luxe.

J'ai honte de l'avouer, durant la première moitié de ce roman, j'ai eu du mal à voir Marguerite autrement qu'en "pute de luxe" (pardonnez-moi mais, après tout, c'est à peu près ce qu'étaient les courtisanes). Il me semblait qu'elle se moquait d'Armand, même si je comprenais tout à fait qu'ayant un amant sans fortune, il fallait bien qu'elle en garde d'autres pour l'argent.
S'en sont suivis des chapitres comme je les aime, pleins de déclarations d'amours, de belles intentions... Oui, si je lis autant, c'est pour rêver un peu !
Jusqu'aux dernières pages cependant, le doute m'est resté sur les raisons du départ de Marguerite. A-t-elle voulu éviter une brouille entre Armand et son père? En a-t-elle eu assez de cette vie sans bijoux? Ah ! ces dernières pages ! Les confessions de Marguerite ! C'est là que le personnage prend toute sa grandeur !

Challenge ABC 2014/2015
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Marguerite Gauthier est la courtisane la plus en vue de Paris. Partie de sa campagne natale, elle s'est imposée en peu de temps à la capitale, et les hommes en vue n'hésitent pas à dépenser des sommes folles pour être vu à son bras. Au nombre de ses admirateurs, Armand a peu de chance de compter parmi les élus. Ses revenus modestes ne lui permettent a priori pas de satisfaire les luxueux besoins de sa belle.

Et pourtant, lors d'un dîner que sa maladie la force à quitter, Marguerite s'éprend du jeune homme, le seul à s'inquiéter pour elle et à prendre des nouvelles de sa santé. Cet amour naissant sera soumis à de nombreux obstacles : Armand ne supporte pas d'imposer à Marguerite une diminution drastique de son train de vie, et supporte encore moins de voir sa bien-aimée passer quelques nuits avec d'autres amants bien plus riches pour assurer leur confort quotidien. La pression sociale ne sera pas moins contraignante : si la bonne société supporte facilement, ou même encourage, des passions éphémères pour de belles courtisanes, elle accepte beaucoup moins facilement qu'on les épouse et qu'on associe à un nom de famille respectable une profession qui l'est beaucoup moins.

L'histoire pourrait paraître banale, mais il n'en est rien ! Dumas décrit parfaitement ses personnages, leurs espoirs, le poison de la jalousie et la cruauté dont peuvent faire preuve les amants en colère. La force des sentiments qu'ils expriment ne laissera personne indifférent.
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Armand s'éprend de Marguerite, une courtisane. D'étreintes sincères en cruelles désillusions, ces deux êtres vivront une passion condamnée.
Marguerite ne peut se dévouer entièrement à cet amour car elle est endettée et bientôt "poitrinée". Armand est prêt à oublier sa vie d'antan à condition qu'elle n'y retournât point.
Mais voilà, les créances et les nécessités ne sont guère touchées par les belles histoires. Armand ne saurait tout éponger sans conséquence... Marguerite se voit donc contrainte de prendre une décision radicale.

Une histoire bouleversante qui dépeint avec sensibilité et férocité la dure réalité de la vie de ces courtisanes, enfermées dans un cercle vicieux, et au delà la difficulté d'avoir une relation amoureuse pérenne, en dépit de sa condition sociale.
Une belle découverte.
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On dit souvent une phrase culte !

" Tel père tel fils ! "

Alexandre Dumas fils ! En voilà un qui fallait lire après son père le GRAND écrivain de la littérature française et mon écrivain préféré ces temps ci !
Mais Alexandre Dumas fils ne pourra jamais dépasser son père dans le niveau des chefs-d'oeuvre !
Mais on sent la part de la plume qui tient le flambeau ;)

Un beau livre en soi qui est limite touchant :)
Alors qui choisir Alexandre Dumas Père ou Fils ? ;)

Ah vous de me dire moi vous savez mon idée ;)
Mais je vous aime aussi Alexandre Dumas fils vous êtes le flambeau de votre GRAND et prodigieux père ;)
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