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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Avec ce roman, je découvre un auteur que je n'avais jamais lu.
Au premier abord, c'est plutôt difficile pour moi de me plonger dans le style de celui ci. Je ne sais pas trop si cela vient de la traduction, de l'auteur lui même, mais j'ai du mal à intégrer son univers de capes et d'épées.
Je suis donc avec une certaine curiosité le parcours de son personnage principal, Durendal, qui entre dans le système en cours en devenant la meilleure des Lames du royaume au service de son roi, les Lames étant une sorte d'ordre de chevaliers protecteurs, qui vouent leur vie à la protection de leur "pupille". Durendal deviendra la meilleure des Lames, une légende avant l'heure, mais ce n'est pas grâce à ses hauts faits d'armes. En effet, l'auteur s'attache plus à son ascension dans le système hiérarchique, dont il grimpe les échelons, rarement d'ailleurs grâce à ses qualités hors normes d'escrimeur.
La trame général du roman ressemble presque à une chronique, nous narrant la vie de ce héros, se focalisant sur les épisodes les plus marquants et les plus signifiants, ceux qui ont contribué à faire de lui une légende.
Ces événements le mèneront inexorablement à remettre en question son statut de Lames du roi, surtout lorsqu'il découvrira tous les secrets qui entourent la régence actuelle. On notera que le récit s'inscrit dans un contexte politique et historique suffisamment développé par l'auteur pour permettre au lecteur d'en comprendre tous les enjeux.
J'ai apprécié la manière dont l'auteur insère la magie au coeur de son histoire et la façon dont elle fonctionne, sa nature influant directement sur les enjeux et les personnages. Il ne s'agit d'une magie extravagante et voyante, mais bien plus subtile que cela, puisqu'elle s'incarne à la fois dans le "serment" des Lames, mais également dans la capacité des Soeurs blanches à percevoir ce qu'elles nomment la conjuration, une sorte de résidu magique perceptible chez les personnes comme sur les objets. Je vous laisse découvrir les autres manières dont l'auteur articule la magie dont son univers mais sachez qu'elle est utilisée subtilement.
Malgré le fait que son univers soir riche, que ses personnages soient attrayants, que le récit soit bien construit, je n'ai pas réussi à adhérer au style de l'auteur. Cela ne m'empêchera pas de terminer cette trilogie, en espérant y trouver ce qu'il me manque, ou ce que j'ai pas encore compris.
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Les lames du Roi tome1 : L'insigne du chancelier... Un bouquin cuvée sapin 2020...


Pitch :
L'heure est venue, c'est enfin son tour. Après des années d'apprentissage au Hall de Fer la meilleure école d'épéiste du royaume, après avoir choisi son nom, un peu crânement, un peu insolemment, son tour est venu devenir une Lame du Roi. Et servir jusqu'à la mort, protéger son pupille jusqu'à la mort. Même si son pupille ce n'est pas franchement une très bonne nouvelle. Avec ce pupille il ne pourra sans doute pas briller vraiment, ne servira sans doute pas à grand chose, adieux rêve de gloire et de bataille. Il espérait mieux, il espérait plus, il n'a pas le choix. le rituel magique est en place, va-t-il réussir ?
C'est ce que se demande Durandal en une nuit froide, dans la forge du Hall de Fer.

Alors alors alors... hum...
Duncan je l'ai découvert ( oui je sais c'est pas nouveau nouveau pourtant) l'année dernière avec son intégrale de la septième épée. J'avais adoré, une très bonne découverte, qui m'avais donné envie de me pencher sur cet auteur et de lire ses autres productions.
Alors quand j'ai vu cape et épée, magie, fantasy... j'ai pas hésité longtemps.

Et c'est rigolo... C'est rigolo, parce qu'il y a de nombreuses choses qui m'ont fait soupirer, et d'autres qui m'ont fait jubiler. Entre les deux mon coeur balance. ^^
Oui je me retrouve avec un avis assez mitigé.
D'abord ce qu'il faut savoir, c'est que c'est un homme (le héros Durandal) qui raconte son passé, sa vie, son histoire.

Étonnamment, d'abord un sérieux manque de contexte, de description, et d'ambiance, chose qui se trouvait en abondance dans La Septième épée (sa première trilogie en tant qu'auteur) et qui là m'ont fait défauts, oui y en a pas tant.

Ensuite la lenteur pour que la vraie histoire se mette en place, genre on est page 100 et des brouettes et c'est toujours pas arrivé (juste de la mise en place de base toussah), et on annonce au héro (de base classique, normal) qu'il va partir en mission super loin sur l'ordre de son Roi... En tant que lectrice je me dis cool, enfin ! Bon une quête, des aventures, on va voir les autres pays, les coutumes, et tout et tout ( le voyage allé doit durer grosso modo deux ans) on se dit qu'on va avoir de quoi faire (vu en plus les compagnons avec qui il doit partir).. Je suis donc super contente !

Et.... paf !
Huit cent jours plus tard.
Heu pardon ?
C'est quoi donc que cette ellipse pourrie ?!
Je suis pas super fan des grosses ellipses pourries qui me prive de ma dose d'aventure, de voyage, de rencontre et de paysages !
Je suis sûre pourtant que y avait de quoi faire... Certes le bouquin n'aurait pas eu le même nombre de pages, certes il aurait sans doute été plus long à écrire, certes Duncan se serait un peu déporté de sa trame narrative principale... Certes.
Il n'empêche ! Je me suis sentie lésée, voir limité volée.
En plus niveau crédibilité quand on raconte son passé, faire l'impasse sur un voyage pareil ( le retour c'est la même, pourtant deux ans aussi) je trouve ça louche.
On me dira là n'était pas le sujet de l'histoire … et certes.

Une magie en filigrane, en arrière plan, mais puissante et forte, quand Duncan nous la montre.
Une histoire de coeur, des histoires d'amitiés.. de la loyauté et quelques trahisons... quelques clichés, et aussi quelques « Duh ! Nan mais oh ! Hé Durandal t'es un peu crétin ! Forcément ! »


Et pourtant malgré les différents point négatifs... bin... ça m'avait déjà fait le coup avec celui d'avant (que je trouve mieux, mais j'ai lu tout d'un coup ceci explique peut-être cela)... ça se lit tout seul, c'est prenant, pas désagréable. Agréable même de lire du cape et d'épée (y en a pas tant).

C'est plein d'humour aussi. Oui Duncan a une écriture légère, facile tranquilou bilou...

On est pas dans le chef d'oeuvre, on est dans de la lecture sympa qui donne envie de lire la suite.
Ça tombe bien j'ai le deux, il était aussi sur ma liste sapin.
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Premier tome d'une longue saga, L'INSIGNE DU CHANCELIER nous permet de découvrir un univers de cape & épées mâtiné de fantasy appréciable dont la principale originalité réside dans le lien existant entre une Lame et son égide. La Lame c'est un épéiste d'exception, entrainé au Hall de Fer, bien meilleur que les combattants lambda les plus réputés. Une fois sa formation achevée, une Lame se voit attribuée à une haute personnalité du royaume, ou au Roi lui-même, et se voit liée à lui par un serment, un enchantement dangereux (certains en meurent) qui l'oblige à défendre cette personne, cette égide, n'importe quand et dans n'importe quelle situation.
Le roman suit ainsi la trajectoire de Durendal, le meilleur des meilleurs Lames, d'abord « offert » à un noble sans intérêt puis qui finit par s'imposer au sein de la Garde Royale. L'intrigue, relativement classique, n'en demeure pas moins plaisante et le rythme se montre soutenu, l'auteur recourant à l'ellipse de manière étonnante. Ainsi un périlleux voyage de deux ans est expédié en un paragraphe et, à mi-parcours, le bouquin effectue un saut temporel de 30 ans alors qu'un auteur plus besogneux en aurait profité pour refiler un tome supplémentaire à son éditeur. Cela donne une certaine originalité au récit, évitant les passages trop convenus pour privilégier une approche sous forme de chronique : les années passent, les héros vieillissent, les reines sont répudiées, les rois meurent, la mode change,…Bref, la société évolue et nous n'avons pas l'impression, courante dans la fantasy, d'un monde « figé ». Les personnages passent parfois aussi au second plan et sont assez peu détaillés, défauts pour les certains lecteurs, qualités pour d'autres qui auront davantage l'impression de lire un bouquin historique dans lequel les protagonistes ne sont pas toujours mis en valeur.
L'aspect « cape & épée » dans une veine proche des 3 MOUSQUETAIRES reste d'ailleurs prédominant, ce qui contribue au réalisme des situations et à la crédibilité des personnages. Certes, la magie existe dans cet univers mais son utilisation reste limitée, notamment aux Soeurs Blanches capables de « renifler » les enchantements afin de protéger le roi.
Si on ne parlera pas de claque magistrale ou d'incontournable de la Fantasy, L'INSIGNE DU CHANCELIER s'impose cependant comme une très plaisante lecture, suffisamment réussie et enthousiasmante pour donner envie de poursuivre la saga, l'auteur ayant écrit 2 trilogies dans cet univers.

Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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Idée de départ / Accroche du début de livre : 6/10
Développement des personnages : 7/10
Style de l'écriture : 7/10
Rendu de l'histoire : 8/10
Note globale : 28/40 Babelio 3,5/5

Loin d'être une réussite ce livre a eu le dont à m'intriguer. Certes le style de l'auteur est peu accrocheur, pour ma part j'avais déjà eu l'occasion de lire des romans de l'auteur qui utilisait à cette époque un pseudo quasi identique à son nom de plume qu'il porte dorénavant.

Disons le clairement j'ai détesté totalement et viscéralement les Lames du Cardinal de Pierre Pevel. Alors lire ce livre me faisait un peu craindre que ce roman subisse le même traitement de ma part. Sans doute étais-je plus ouvert à cette lecture que lorsque que j'ai lu les lames du cardinal. Où alors tout simplement l'auteur est meilleur. Car au contraire de Pierre Pevel, les personnages de Dave Duncan m'ont convaincu. Notamment Roland Durandal.

Certes pas très original puisque Roland était un des compagnons de Charlemagne et qu'il maniait Durandal alors que je crois que Charlemagne maniait Joyeuse si mes souvenirs sont bons.

Toutefois le fait de détourner ces deux noms pour n'en faire qu'un à pousser ma curiosité pour donner sa chance à cette histoire. Et je dois dire que j'ai été agréablement surpris. L'histoire est plutôt bien rythmée même si parfois décousue, mais on ne boude pas son plaisir, qui cette fois mêle agréablement histoire de cap et épée et fantastique comparativement au timoré Lames du Cardinal où je me suis profondément ennuyé.

Bref un livre à lire si vous avez juste envie de vous divertir un peu avant de passer à quelque chose de plus sérieux et d'ambitieux. Mais vous n'aurez toutefois pas l'impression de perdre votre temps en lisant ce livre d'une très bonne qualité...
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Un premier tome bien sympathique. Quelques lenteurs au milieu ont fait que ça ne sera pas un coup de coeur mais dans l'ensemble il était bien équilibré.

Dans ce livre nous suivons Durandal tout au long de sa vie. Il est une des Lames du Roi, un épéiste confirmé au service du roi qui est lié magiquement à la personne qu'il est censé protéger.
Il est d'ailleurs le plus prestigieux et renommé d'entre eux même car il a atteint le poste de chancelier royal, un des plus élevé à la cour .

Mais sa vie ne sera pas de tout repos. Entre les traitres qui grouillent à la cour, les voyages de plusieurs années à l'autre bout du monde et les machinations politique, toute sa vie il devra se sacrifier pour honorer son serment ...

On est ici vraiment dans un roman d'aventure de capes et d'épées avec son lot important de politique et une touche de fantasy, un duo qui marche toujours. Les tomes de cette série sont tous indépendants, et suivent des personnages différents dans un même monde.

L'élément central de ce tome est le lien qui lie une Lame à son protégé. Ce lien est inviolable et il donne à la Lame tout ce dont il a besoin pour faire son travail. Ainsi il n'a plus besoin de dormir, il ne peut plus devenir ivre et il a besoin de savoir en permanence ce que fait et ou est celui ci.
Sachant que même si ils protègent une personne particulière les Lames sont avant tout liées au Roi lui même. C'est donc une bonne façon pour celui ci de faire surveiller les personnes les plus douteuses.

C'est ainsi que Durandal passe les premières années de sa vie, assigné au frère de la maitresse royale, un moins que rien qui profite sans vergogne de tous les avantages que cela lui procure et que Durandal ne peux pas supporter ...

Dans le livre nous suivons à la fois le jeune Durandal qui avance dans sa vie, et aussi le vieux Durandal, lorsqu'il fini sa carrière de politicien. En fait nous les suivons en parallèle jusqu'à ce que les 2 temporalités se rejoignent et que les 2 intriguent finissent par n'en faire plus qu'une. Et j'ai bien aimé ce principe, car finalement nous passons autant de temps avec le vieil homme qu'avec le jeune. Et d'ailleurs la partie la plus importante de l'intrigue se passe bien sur quand il est âgé.

J'ai trouvé Durandal sympathique et équilibré même si au premier abord il me semblait un peu passe partout. On a un nombre de personnages qui gravitent autours de lui très important et il n'y en a pas vraiment qui sont plus développés que d'autres en dehors du Roi lui même, avec qui Durandal développe une amitié qui va durer longtemps, et de l'adversaire de toujours de Durandal, Kromman. Que ça soit les autres Lames, les nobles, sa femme et les autres institutions du royaume, il a vraiment une image assez centrale de tout ce qui s'y passe.
Le système magique n'est pas vraiment expliqué, mais nous savons qu'il utilise des cercles magiques et des éléments et qu'il peut être utilisé de façon bénéfique ou pas.
Quand au background on est clairement dans l'Europe du 16ième-17ième. Rien de terriblement original tellement tout ça nous rappelle un coté mousquetaire (bien sur aidé par l'illustration de couverture).

J'ai trouvé quelques longueurs au récit, surtout dans la première partie. Mais je dois avouer que ça ne m'a pas plus dérangé que ça, c'était surtout du à mon impatience de savoir enfin ce que voulait bien dire la partie de l'intrigue qui implique le Durandal âgé.

Sur l'ensemble on a un roman solide et distrayant. le style est fluide et rapide à lire. Les personnages sont intéressants à suivre et variés et l'intrigue pleine de mystère et d'aventure. Pour moi le contrat est rempli, en fait ce roman était exactement ce que j'en attendais, ni plus ni moins. Je suis suffisamment intriguée pour avoir envie d'en savoir plus sur ce monde et suivre d'autres personnages.

16/20
Lien : http://delivreenlivres.blogs..
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Le récit raconte presque toute la vie de Durendal, la meilleure Lame de sa génération. le lecteur plonge dans un univers de cape et d'épée avec une pointe de magie. Ce qui est le plus appréciable, c'est de découvrir des personnages forts avec de véritable caractère. J'aurais aimé plus de détails pour certaines périodes de sa vie. le rythme vif du récit compense cela. Il y a de nombreuses trahisons et des intrigues qui forment une histoire très cohérente à la fin, même si sur le moment cela semble décousue. C'est un très bon roman, avec un style d'écriture captivant. Je lirais bien la suite si je la trouve.
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En complément des autres critiques qui ont été faites et avec lesquelles je suis relativement d'accord et qui expliquent le roman, je vais juste ajouter mon avis personnel sur la mise en page qui m'a beaucoup plu.
Le roman est divisé en chapitres eux-mêmes divisés en paragraphes et ce que je trouve très intéressant c'est qu'ils pourraient presque être lus indépendamment comme des petites nouvelles.
C'est un roman de cape et d'épées que j'ai trouvé vraiment enlevant, avec un héro digne des oeuvres de Dumas.
A lire pour les amateurs du genre!
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Franchement, à ma grande surprise j'ai beaucoup aimé. Je pensais que le sujet allait être un peu bateau et qu'on verrait tous les clichés des épées liges et bien oui c'est le cas ! Combien de fois est ce que l'auteur nous explique qu'une lame est tellement attachée qu'elle est tourmentée si elle s'éloigne trop de la personne qu'elle doit protéger etc... On a compris pas besoin de le dire trente milles fois ! Pourtant, le style d'écriture est vif, rapide et efficace. On ne s'ennuie pas une seule seconde et même si l'ouvrage ne restera pas gravé dans ma mémoire, j'ai passé un très bon moment de lecture.
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