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Les Lames du Roi tome 1 sur 3

Cédric Perdereau (Traducteur)
EAN : 9782253120018
505 pages
Le Livre de Poche (21/02/2007)
3.72/5   96 notes
Résumé :
Il est un fort, sur la lande, où l'on envoie les enfants rebelles : le Hall de Fer.
Quand ils en sortent, des années plus tard ils sont devenus les meilleurs épéistes du royaume. On appelle ces combattants d'exception les " Lames du roi ". Le plus prestigieux d'entre eux est messire Durendal, dont ce livre nous conte la légende. Un jour, le roi lui confie une périlleuse mission : partir à la recherche d'un vieux monastère, dans des contrées lointaines, sur le... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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Alexandre Dumas + Isaac Asimov = Dave Duncan

Cet équivalent Fantasy de l'univers des Trois Mousquetaires cache en fait une adaptation très réussie des Trois Lois de la Robotique d'Isaac Asimov à un monde de magie, de cape et d'épée. le concept de base (le rituel mystique qui lie protecteur et pupille) est une excellente idée, très bien exploitée, surtout dans tout ce qu'induisent les contraintes qui y sont liées. L'univers est riche et assez fascinant (très bonne intégration de la magie dans la vie quotidienne), la narration dense, rythmée et intéressante. L'utilisation d'ellipses permettant de sauter d'une époque à l'autre de la vie du protagoniste / du royaume est, de mon point de vue, intéressante et pertinente, même si elle se révélera clivante pour certains. le personnage principal (et son Ordre d'épéistes) est l'archétype du protagoniste de Swashbuckling Fantasy, un individu juste, incorruptible, sans peur, loyal à son Roi et ses compagnons, prompt à défendre la veuve, l'orphelin et le démuni. D'ailleurs, tout comme la Flintlock Fantasy, ce type de roman se destinera particulièrement au lecteur lassé du sempiternel contexte médiéval-fantastique et qui cherche des horizons nouveaux et dépaysants en Fantasy. L'intrigue, enfin, passionne de bout en bout, et règle tous les arcs narratifs, permettant d'envisager ce livre comme un one-shot.

C'est le quatrième livre de Dave Duncan que je lis, et je suis toujours autant impressionné par la cohérence de ses univers et de ses intrigues, par son style fluide et prenant et par sa méthode, qui consiste à prendre de grands classiques de la SF et à en réutiliser les points-clefs pour les adapter à un concept de Fantasy.

Retrouvez la version complète de cette critique sur mon blog.
Lien : https://lecultedapophis.word..
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Les lames du Roi tome1 : L'insigne du chancelier... Un bouquin cuvée sapin 2020...


Pitch :
L'heure est venue, c'est enfin son tour. Après des années d'apprentissage au Hall de Fer la meilleure école d'épéiste du royaume, après avoir choisi son nom, un peu crânement, un peu insolemment, son tour est venu devenir une Lame du Roi. Et servir jusqu'à la mort, protéger son pupille jusqu'à la mort. Même si son pupille ce n'est pas franchement une très bonne nouvelle. Avec ce pupille il ne pourra sans doute pas briller vraiment, ne servira sans doute pas à grand chose, adieux rêve de gloire et de bataille. Il espérait mieux, il espérait plus, il n'a pas le choix. le rituel magique est en place, va-t-il réussir ?
C'est ce que se demande Durandal en une nuit froide, dans la forge du Hall de Fer.

Alors alors alors... hum...
Duncan je l'ai découvert ( oui je sais c'est pas nouveau nouveau pourtant) l'année dernière avec son intégrale de la septième épée. J'avais adoré, une très bonne découverte, qui m'avais donné envie de me pencher sur cet auteur et de lire ses autres productions.
Alors quand j'ai vu cape et épée, magie, fantasy... j'ai pas hésité longtemps.

Et c'est rigolo... C'est rigolo, parce qu'il y a de nombreuses choses qui m'ont fait soupirer, et d'autres qui m'ont fait jubiler. Entre les deux mon coeur balance. ^^
Oui je me retrouve avec un avis assez mitigé.
D'abord ce qu'il faut savoir, c'est que c'est un homme (le héros Durandal) qui raconte son passé, sa vie, son histoire.

Étonnamment, d'abord un sérieux manque de contexte, de description, et d'ambiance, chose qui se trouvait en abondance dans La Septième épée (sa première trilogie en tant qu'auteur) et qui là m'ont fait défauts, oui y en a pas tant.

Ensuite la lenteur pour que la vraie histoire se mette en place, genre on est page 100 et des brouettes et c'est toujours pas arrivé (juste de la mise en place de base toussah), et on annonce au héro (de base classique, normal) qu'il va partir en mission super loin sur l'ordre de son Roi... En tant que lectrice je me dis cool, enfin ! Bon une quête, des aventures, on va voir les autres pays, les coutumes, et tout et tout ( le voyage allé doit durer grosso modo deux ans) on se dit qu'on va avoir de quoi faire (vu en plus les compagnons avec qui il doit partir).. Je suis donc super contente !

Et.... paf !
Huit cent jours plus tard.
Heu pardon ?
C'est quoi donc que cette ellipse pourrie ?!
Je suis pas super fan des grosses ellipses pourries qui me prive de ma dose d'aventure, de voyage, de rencontre et de paysages !
Je suis sûre pourtant que y avait de quoi faire... Certes le bouquin n'aurait pas eu le même nombre de pages, certes il aurait sans doute été plus long à écrire, certes Duncan se serait un peu déporté de sa trame narrative principale... Certes.
Il n'empêche ! Je me suis sentie lésée, voir limité volée.
En plus niveau crédibilité quand on raconte son passé, faire l'impasse sur un voyage pareil ( le retour c'est la même, pourtant deux ans aussi) je trouve ça louche.
On me dira là n'était pas le sujet de l'histoire … et certes.

Une magie en filigrane, en arrière plan, mais puissante et forte, quand Duncan nous la montre.
Une histoire de coeur, des histoires d'amitiés.. de la loyauté et quelques trahisons... quelques clichés, et aussi quelques « Duh ! Nan mais oh ! Hé Durandal t'es un peu crétin ! Forcément ! »


Et pourtant malgré les différents point négatifs... bin... ça m'avait déjà fait le coup avec celui d'avant (que je trouve mieux, mais j'ai lu tout d'un coup ceci explique peut-être cela)... ça se lit tout seul, c'est prenant, pas désagréable. Agréable même de lire du cape et d'épée (y en a pas tant).

C'est plein d'humour aussi. Oui Duncan a une écriture légère, facile tranquilou bilou...

On est pas dans le chef d'oeuvre, on est dans de la lecture sympa qui donne envie de lire la suite.
Ça tombe bien j'ai le deux, il était aussi sur ma liste sapin.
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Avec ce roman, je découvre un auteur que je n'avais jamais lu.
Au premier abord, c'est plutôt difficile pour moi de me plonger dans le style de celui ci. Je ne sais pas trop si cela vient de la traduction, de l'auteur lui même, mais j'ai du mal à intégrer son univers de capes et d'épées.
Je suis donc avec une certaine curiosité le parcours de son personnage principal, Durendal, qui entre dans le système en cours en devenant la meilleure des Lames du royaume au service de son roi, les Lames étant une sorte d'ordre de chevaliers protecteurs, qui vouent leur vie à la protection de leur "pupille". Durendal deviendra la meilleure des Lames, une légende avant l'heure, mais ce n'est pas grâce à ses hauts faits d'armes. En effet, l'auteur s'attache plus à son ascension dans le système hiérarchique, dont il grimpe les échelons, rarement d'ailleurs grâce à ses qualités hors normes d'escrimeur.
La trame général du roman ressemble presque à une chronique, nous narrant la vie de ce héros, se focalisant sur les épisodes les plus marquants et les plus signifiants, ceux qui ont contribué à faire de lui une légende.
Ces événements le mèneront inexorablement à remettre en question son statut de Lames du roi, surtout lorsqu'il découvrira tous les secrets qui entourent la régence actuelle. On notera que le récit s'inscrit dans un contexte politique et historique suffisamment développé par l'auteur pour permettre au lecteur d'en comprendre tous les enjeux.
J'ai apprécié la manière dont l'auteur insère la magie au coeur de son histoire et la façon dont elle fonctionne, sa nature influant directement sur les enjeux et les personnages. Il ne s'agit d'une magie extravagante et voyante, mais bien plus subtile que cela, puisqu'elle s'incarne à la fois dans le "serment" des Lames, mais également dans la capacité des Soeurs blanches à percevoir ce qu'elles nomment la conjuration, une sorte de résidu magique perceptible chez les personnes comme sur les objets. Je vous laisse découvrir les autres manières dont l'auteur articule la magie dont son univers mais sachez qu'elle est utilisée subtilement.
Malgré le fait que son univers soir riche, que ses personnages soient attrayants, que le récit soit bien construit, je n'ai pas réussi à adhérer au style de l'auteur. Cela ne m'empêchera pas de terminer cette trilogie, en espérant y trouver ce qu'il me manque, ou ce que j'ai pas encore compris.
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une trilogie entre hitman agent 47 mais sans le code barre sur la nuque et les trois mousquetaires d, Alexandre Dumas.
dans un fort, sur la lande ( le hall de fer)
ou l, on envoie les enfants rebelles.
quand ils en sortent des années plus tard,
ils sont devenus les meilleurs épéistes du royaume. on appelle ces combattants d,
exception ( les lames du roi) .
on va faire la connaissance du plus prestigieux d, entre eux, messire durendal. depuis sa sortie du hall de fer jusqu'à sa retraite.
durendal , va être affecté comme garde du corps, a la cour d, un roi assez fat.
mais durendal combattant intègre, va faire face au intrigue de cour . un jour le roi lui confie une périlleuse mission.
partir à la recherche d'un vieux monastère , dans des contrées lointaines,
sur les traces d'un espion mystérieusement disparu. pour honorer son serment, durendal devra tout sacrifier, son amour, ses amis, et affronter de sombre machinations.
une bonne trilogie, qui mêle les combats à l,Epe et la magie.
pour passer un moment agréable,dans l,
ensemble.👌
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Après sa formation dans le Hall de Fer, Durendal devient Lame du roi auprès d'un petit noble sans envergure. C'est pourtant à la Cour qu'il va forger sa réputation et gravir les échelons de sa stricte hiérarchie, en dépit des multiples complots auxquels il devra faire face…
Comme revendiqué dans le quatrième de couverture, L'Insigne du chancelier est un mélange de deux genres littéraires : le roman de cape et d'épée d'une part, la Fantasy d'autre part. Manifestement Dave DUNCAN a déjà pour objectif de rendre hommage aux romans d'Alexandre DUMAS père, les Lames du roi ne pouvant que rappeler les fameux Mousquetaires mis en scène dans une trilogie bien connue. Mais l'analogie ne s'arrête pas aux seules castes militaires puisque les moeurs de la Cour du roi Ambrose IV, ainsi que les modes vestimentaires, rappellent beaucoup ceux de la France du XVIIème siècle décrits par DUMAS.
DUNCAN enrichit par ailleurs son univers d'un élément propre à la Fantasy : la magie. Celle-ci est par exemple représentée par les Soeurs Blanches, vulgairement appelées renifleuses, et qui sont à même de détecter tout danger pour le roi en fouillant les pensées de ceux qui l'entourent. Ce sont aussi certains de ses ennemis capables de lancer des conjurations contre lui. Ce sont encore les Lames elles-mêmes, dont les cérémonies officielles font intervenir des pratiques occultes, et qui n'ont aucun besoin de dormir.
C'est dans cet univers original que l'auteur nous raconte l'histoire de Messire Durendal, la plus fameuse Lame. Pour cela il met en oeuvre une prose simple et, surtout, un rythme extrêmement soutenu. de ce point de vue, l'Insigne du chancelier ne met d'ailleurs l'accent que sur l'action, la psychologie des personnages étant quasiment passée sous silence. Seule celle de Durendal est subrepticement mise en avant, encore qu'elle soit réellement simpliste puisque basée uniquement sur l'honneur attenant à sa charge.
L'impression laissée par lecture de L'Insigne du chancelier est donc duale. D'un côté l'alliance d'une histoire de cape et d'épée à d'éléments propres à la Fantasy est excellente et motivante pour tout lecteur friand d'aventures hautes en couleur. de l'autre, le manque de profondeur des personnages limite fortement l'intérêt de la lecture. Dave DUNCAN aurait gagné à s'attarder plus longuement sur les personnages secondaires et à complexifier quelque peu le caractère du personnage principal. Pour cela, par exemple, il aurait pu meubler les longs moments de la vie du héros qui sont totalement passés sous silence.
Cela sera peut-être mis en oeuvre dans les tomes à venir. Car Les Lames du roi ont donné lieu à deux trilogies de la part de l'auteur, seule la première ayant été publié pour le moment en France.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Je te préviens: tu commenceras une toute nouvelle existence. Une vie d'obéissance totale. On te mènera la vie dure, volontairement, car les tendres ne nous servent de rien. Les premières semaines, tu n'auras même pas de nom. Tu ne seras que le Gosse, tout en bas de l'échelle. Tu seras libre de partir quand tu le voudras- et tu ne serais pas le premier. Mais après, tu ne nous intéresseras plus. Tu sortiras d'ici sans rien- et tu ne reviendras jamais.
En revanche, si tu survis à ton entraînement, tu auras acquis un nom, et quelque honneur dans notre société. Tu vivras certainement à la cour. Membre d'une confrérie très fermée, parmi les meilleurs maîtres d'armes du monde connu. Et là encore, ce sera une vie d'obéissance totale. Tu serviras ton roi, ou celui qu'il voudra. Tu n'auras pas voix au chapitre. En fait la décision que tu vas prendre sera sans doute la dernière.
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- Vous ne m'avez pas encore répondu, A quoi ressemble une Lame au milieu des autres hommes?

Elle réfléchit, la tête penchée de façon exquise.

- Elle parait plus intense. Une Lame dans un groupe semble plus solide, plus importante, je crois. Après tout, la détection de conjuration est mon devoir et mon talent. Une dague au milieu de couteaux de cuisine.
- Très intéressant. Et pour l'ouïe? Pourriez-vous me reconnaître à la voix?
- Même si vous étiez silencieux. Tout le temps, comme la plus haute note d'une trompette, très claire ... Cela parait désagréable, mais ça ne l'est pas. C'est presque excitant.
- Excitant?
- Au sens nerveux, ajouta-t-elle rapidement. Et quant à l'odeur, vous connaissez cette odeur sèche du fer très chaud?
- L'odeur de la forge, assurément.
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- Je veux aller pourrir dans un endroit appelé Sheer, dont le seigneur a une charmante fille de dix-sept printemps, avec le genre de seins qui inspirent aux poètes des épopées.
- Tu veux dire des sonnets.
- Pas dans ce cas.
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Hélas, quand on avait distribué le muscle et la cervelle, Khiva fils de Zambul s'était servi deux fois dans le même plat, et aucune dans le second.
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Tout le monde regarda vivement la batterie où travaillaient les conjurateur de l'Office royal de démolition, pour voir s'ils avaient tous survécu, car il leur arrivait parfois de se faire exploser dans l'octogramme, en plus de leur cible.
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