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4,13

sur 3971 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
C'est une lecture en demi-teinte, je n'ai pas réussi à accrocher à l'histoire que l'auteur propose. Tout d'abord, le point de vue, il est original, mais il n'apporte pas une plus-value au récit, j'ai trouvé que l'histoire était trop vague, trop flou, elle manquait de sentiments. J'ai été totalement distante lors de cette lecture, j'ai ressenti évidemment quelques émotions, mais je m'attendais à un texte plus touchant.

S'adapter est l'histoire d'une famille qui vit dans les Cévennes et qui va accueillir un enfant lourdement handicapé, la parole va être donnée à la fratrie: l'aîné et la cadette…
Pour l'histoire je m'arrête sachant que le roman fait 170 pages.

Je pense que je suis passée à côté de ce récit, pourtant le thème du handicap dans les romans est vraiment quelque chose que j'apprécie, mais je pense que je suis plus sensible aux témoignages qui apportent une véritable authenticité. Je m'attendais à ce que le thème du handicap soit plus présent, plus fort, plus poignant… J'aurais aimé que la parole soit donnée aux parents et aux proches.
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C'est un livre de la résilience, sans aucun doute. Celui que l'on écrit pour continuer à avancer.
Et à ce titre, il est indispensable. La question ne doit même pas être posée. Pour cela, j'ai beaucoup de respect, indubitablement. Juste du respect.
Contrairement à beaucoup, je n'ai pas aimé. Trop de bons sentiments engluent ce roman à l'étouffer. Je n'ai pas du tout adhéré au choix narratif de faire parler les pierres de la cour. D'autant qu'elles racontent des choses auxquelles elles n'ont pas assisté, entraînant de fait une distance qui m'a empêchée d'entrer dans le récit.
J'ai trouvé cette histoire bien froide et sans nuances. de même que les différents personnages. L'aîné premier de classe au rayon de l'oubli de soi, la cadette rebelle et le petit dernier si respectueux que cela en devient écoeurant.
Pour porter aujourd'hui encore le souvenir d'un aîné mort, c'est tout à la fois, et surtout, tout en même temps, la compassion, la révolte, le regret, l'amour, l'envie, une infinie admiration et la peur de décevoir qui tricotent celui ou celle qui reste. Pas l'un ou l'autre.
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Il est difficile de donner un avis mitigé à un roman qui a reçu des prix littéraires et des critiques excellentes, d'oser exprimer des réticences plus qu'un enthousiasme consensuel. Ai-je manqué l'objectif du récit, l'intention de l'autrice ? Ai-je lu trop vite, suis-je passée à côté d' un message humaniste?

« S'adapter » est tout d'abord un roman d'une lecture très agréable. le principe narratif est intéressant : faire parler les pierres de la maison pour raconter une histoire familiale du point de vue de trois personnes différentes. Celles-ci ne sont pas nommées par leur prénom mais par leur place dans la fratrie. L'aîné, la cadette, le dernier et bien sûr l'enfant, celui qui naît avec un lourd handicap.

Chacun des personnages se construit par rapport à l'enfant. L'aîné dans l'obsession de la fragilité de son petit frère et de son devoir d'aîné protecteur . La cadette dans la honte, la jalousie, le dégoût et la colère. le dernier dans les souvenirs de ce frère qui est mort avant sa naissance, mesurant le poids de sa présence plus que de son absence.

Et pourtant, je n'ai pu adhérer aux réactions extrêmes de la fratrie. L'enfant, celui que l'on dit inadapté, provoque chez ses frères et soeur des blessures qui les conduiront à certains choix de vie, souvent dans la souffrance. L'aîné, détaché et solitaire, vivra dans le souvenir de l'amour absolu qu'il portait à son frère. La cadette, traumatisée, construit une vie de mère de famille mais aurait refusé de mettre au monde un enfant handicapé. Et le dernier cherchera longtemps l'affection de son frère aîné, portant une grande attention à ne jamais prendre la place de l'enfant. La fin est plutôt sereine et optimiste mais je m'attendais à une solidarité familiale autour de l'enfant handicapé et non à une description de l' évolution personnelle des personnages.

Reste l'écriture très poétique de l'autrice et une immersion agréable dans les Cévennes, ses montagnes, ses torrents et ses orages.
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Une lecture anticipée, victime de ces attentes qu'on lui a peut-être attribuées sans le savoir.
Le résumé est attirant, vrai. L'idée est assez originale, et encore. La structure du roman (un chapitre par personnage) est totalement boring mais à le mérite d'accentuer encore plus les ressentis, les émotions à fleur de page.
Une narration centrée sur les sentiments et sensations, sensuel et sensoriel, ça dégouline et ça déborde de son contenant; une langue pas particulièrement maîtrisée ou envoûtante.
Une lecture forcée pour moi, que j'aurais heureusement vite oublié.
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Je m'interroge sur les objectifs de ce livre. Qu'a voulu faire passer comme message C Dupont Monod ? Ce livre est bien écrit certes, de belles phrases, empruntes de poésie et décrivant la nature environnante si joliment. Or, ce qui m'intéresse dans un livre c'est le fond, et ici, le sujet du handicap est décrit de telle manière qu'au lieu (selon moi toujours) et peut-être est-ce là la volonté de l'auteure, de sensibiliser sans inspirer de pitié, l'entretient. J'aurais sans doute plus accroché (peut- être) si cet enfant n'avait pas été au centre du livre, car ainsi, et c'est mon ressenti, peut-on ressentir autre chose, précisément que de la pitié ? Vaste sujet. J'ai toutefois apprécié la concision du texte, sur un tel sujet.
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Tristesse de la pierre narratrice


Clara Dupont-Monod, j'avais adoré son diptyque sur Aliénor d'Aquitaine. Alors pourquoi pas se lancer sur sa dernière parution en date avant de peut-être rattraper tout ce qui est antérieur.

Ce roman, S'adapter, quelle angoisse ! de l'horreur qui fait écho à la réalité de la vie. Ce fantôme incarné, ce semi-vivant, est le pilier auprès duquel tout se positionne et se polissent les caractères, les personnalités. Trois enfants, trois destins qui s'abreuvent à la même source, modelés par le même tragique ; aimant, repoussoir ou vieux souvenir, l'être méditant malgré lui structure toutes les voies de la maisonnée.

Un pur roman noir sans coup de feu ni prostitué mais qui vous plonge dans une atmosphère glauque et mélancolique où il ne faut pas être soi-même sur un fil au risque d'exploser de larmes au moindre à-coup lexical.

C'est effectivement ainsi que j'ai appréhendé le style de Clara Dupont-Monod dans S'adapter, pourvoyeur du déroulé des images qu'il nous procure. Austère, sans joie véritable, presque sordide, nous laissant entrevoir ou comprendre que la vie n'a aucun espèce d'intérêt, que c'est une lutte sans fin et sans sourire. Un style qui relève du château abandonné, de l'étang pollué ou de la ruine antique. Il ne vous laisse aucun espace de félicité, de droit à l'enthousiasme.

Je conteste mollement mais je le conteste tout de même, ce magnifique et lumineux que l'on peut lire en conclusion de la quatrième de couverture.

Pour conclure, une oeuvre terrible, angoissante et désespérée. Tellement crédible et réelle qu'elle produit de l'effrayant. La répulsion tout comme l'illusion de ne pas l'avoir vraiment lue m'étreignent d'un même élan. J'implore les dieux de la gaudriole de verser un peu de fantaisie au milieu de ces pages.

Samuel d'Halescourt
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Malheureusement, je suis restée un peu en dehors de ce roman, malgré ses qualités littéraires. Les descriptions de la nature sont très belles, mais j'attendais autre chose de ce type de roman, davantage d'humanité. Je n'ai pas vraiment cru à cette histoire tant les membres de la fatrie m'ont paru excessifs chacun dans leur genre : l'aîné dans son dévouement, la cadette dans sa colère puis dans sa froideur. Ils sont restés pour moi des personnages de papier, ils n'ont pas pris corps. Seul le petit dernier, "l'enfant d'après", m'a davantage touchée. J'aurais aimé également, même si ce choix était délibéré, qu'une place soit faite aux parents et à leur vécu. Au final, ce roman dont les qualités ont beaucoup plu à d'autres, ne correspondait pas à mes attentes.
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Ce livre de la rentrée littéraire 2021 est un bien étrange récit !

En effet, ce sont les pierres de la cour de la maison familiale qui témoignent ! Elles racontent les bouleversements de l'arrivée d'un enfant handicapé. Ce récit est découpé en 3 grandes parties, une partie pour chaque autre enfant de la famille.

J'ai choisi de lire ce livre car le thème du handicap et de ce qu'il bouleverse dans une famille m'intéresse. En revanche je n'ai pas réussi à entrer vraiment dans le livre, bloquée par la narration à la troisième personne faite par des « objets » et l'absence quasi-totale de dialogue.

C'est donc un raté pour ce roman !
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Voilà encore un livre plusieurs fois primé que j'ai vu souvent passer sur les réseaux, encensé par ses lecteurs et que j'avais hâte de lire.

Serez-vous étonnés de savoir que j'ai apprécié moyennement ce livre. Bon, je ne suis quand même pas le seul : j'ai trouvé quelques avis négatifs sur Babelio, mais perdu dans tous les avis dithyrambiques !

Ce roman a, notamment, reçu le prix Goncourt des lycéens. Je me demande en quoi ce bouquin peut intéresser des ados... Les voies du Seigneur sont vraiment impénétrables !

L'écriture de Clara Dupont-Monod fait quasiment l'unanimité et moi, je n'ai pas du tout adhéré à son style. Je me suis justement dit en lisant que cette histoire aurait pu me plaire si elle avait été écrite autrement !

L'auteure n'a donné un prénom à aucun des protagonistes. C'est plutôt dérangeant, je trouve, ça déshumanise un peu les personnages. Clara Dupont-Monod l'a voulu ainsi, mais pourquoi? Pour dire que cette histoire peut arriver à n'importe qui?

Tout le monde connait le thème de ce récit, je pense : la naissance d'un enfant handicapé. L'enfant différent qui arrive dans une famille va la bouleverser complètement et changer chaque membre d'une manière différente.

Les parents sont plutôt absents dans ce bouquin et ça aussi, ça m'a dérangé. L'auteure a voulu montrer l'impact de l'arrivée du petit frère sur la fratrie, je le comprends, mais il y a quand même un manque.

L'ainé qui était un gamin assez turbulent devient le protecteur du petit jusqu'à l'exagération. Il remplace les parents dans les soins apportés à l'enfant. Louable, mais exagéré et pas très crédible.

La cadette est un peu l'oubliée de l'histoire. le petit la dégoûte; c'est à peine si son frère ainé la regarde encore ! Heureusement, elle trouve l'attention qui lui manque auprès de sa grand-mère.

Et puis, il y a le petit dernier, celui qui vient après l'enfant différent... Je ne vous en dis pas plus pour ne pas trop spoiler si vous n'avez pas lu ce bouquin.

Ah j'oubliais ! Les narrateurs sont les pierres de la maison ! Oui, vous avez bien lu, les pierres qui ne parlent pas, mais regardent attentivement tout ce qui se passe autour d'elles. Encore un choix de l'auteure, mais difficile à mettre en oeuvre lorsque les protagonistes ne se trouvent pas à la maison...

Il est plein de défauts, ce livre, non? Une qualité : il est court et je l'ai lu en une journée. Ouf !
Lien : http://phildes.canalblog.com..
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Je dois dire que j'attendais beaucoup de ce livre, le sujet aurait pu me parler. Mais ce n'est vraiment pas mon style d'écriture : très descriptive, avec peu d'intrigue et un sujet plus intimiste et familial que je n'aurais pu le penser. Il en ressort que je trouve cela d'une très belle qualité de langue mais que je suis totalement passé à côté.
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