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3,64

sur 70 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  


J'ai été attirée par ce livre rien qu'avec la couverture ! C'est dire à quel point l'artiste Alexandra V. Bach a du talent. Grâce à elle ce livre a trouvé le chemin vers ma liseuse, le résumé a fait le reste.

Pour écrire ce livre, l'auteur s'est lancée un défit, écrire un mini-roman en 3 jours. Je trouve cela très audacieux et pari réussi, car le livre est superbement écrit !

L'héroïne se réveille au milieu d'un marécage et a perdu la mémoire. A son réveil, elle fait la connaissance d'autres personnages, les plus marquants James, Jonathan et Melissa qui entament une course contre la montre pour leur survie.

Au départ, on ne sait pas grand chose sur la raison de leur présence dans cette Tour, mais les révélations se font tout au long de la lecture. Pour arriver sur un final complètement bluffant ! Je ne m'attendais pas à ça, malgré tout ce que j'avais pu imaginer.

L'auteur, Cécile Duquenne, nous entraîne dans un roman court, mais dense, digne d'un bon survival rythmé comme on aime, angoissant à souhait.

Le peur, le danger et la mort sont le lot des personnages très bien travaillés.

C'est un livre court, on peut même regretter qu'il le soit trop. J'appréhendais, car parfois on reste sur sa faim ! Mais là, l'auteur fait fort avec final complètement déroutant et je ne l'ai pas vu venir.
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Ok, on est vraiment chez une fan du Labyrinthe dont on retrouve pas mal d'éléments ici. le traitement est cependant plus original que l'idée de départ, très classique du genre. Pour découvrir Cecile Duquenne, c'est une bonne entrée en matière malgré une fin un peu décevante. L'histoire est courte, le style est facile à lire, l'histoire prenante, les personnages attachants.
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C'est la sublime couverture de ce roman qui a d'abord attiré mon attention, mais c'est bien la plume acérée de l'auteure et sa capacité à plonger le lecteur dans son récit dès les premières pages qui m'ont tenue en haleine.

J'ai attaqué ce roman sans rien en savoir si ce n'est que le lieu de l'action se déroulerait dans une tour. Maigre indice pour arriver à saisir l'essence de ce récit à la fois haletant, angoissant et perturbant.

Dès le début, on se retrouve face à une situation anxiogène qui soulève beaucoup de questions et qui affole nos sens ainsi que notre imagination. Que fait cette jeune fille dans un marécage peu accueillant ? Et qui sont ces personnes qu'elle va rencontrer en cours de route ? Pourquoi ont-ils tous perdu, en partie, la mémoire ? Ces quelques questions ne sont qu'une infirme partie de toutes celles que vous vous poserez à mesure que Cécile Duquenne déploie les fils de son intrigue devant vos yeux.

Grâce à son sens de la mise en scène, l'autrice nous fait passer par différents stades et émotions : effroi, questionnement, angoisse, méfiance, peur, curiosité, espoir… J'ai ainsi tressailli à maintes reprises devant les dangers qui habitent cette Tour que notre héroïne et ses compagnons d'infortune vont devoir gravir étage après étage. Une progression que l'on souhaite ardemment puisqu'elle les conduit sur le chemin de la liberté, mais qu'on ne peut qu'envisager avec angoisse puisqu'à chaque étage, son ou ses dangers….

Huis clos vertical, cette Tour, à la fois grandiose et étroite, ne manquera pas de provoquer chez les lecteurs un sentiment d'oppression. On suffoque et on finit par avoir l'impression d'étouffer, ce qui nous permet de compatir pleinement avec les personnages et surtout avec Jessica.

Forte et déterminée malgré ses seize ans, elle se positionne vite en meneuse de groupe d'autant que de manière instinctive, elle semble comprendre ce que la Tour attend d'elle ou du moins, des mouvements qu'elle doit faire pour assurer sa survie. Personnage complexe, Jessica vit intensément cette expérience qu'elle rend, pour le lecteur, complètement addictive. Il y a d'ailleurs presque un petit côté malsain à apprécier de la voir lutter pour sortir de la Tour et enfin retrouver la liberté et sa vie.

L'auteure a su me surprendre en orientant son histoire vers une direction à laquelle je ne m'étais pas attendue et qui m'a paru plutôt tordue ou, du moins, assez extrême. On va dire que l'expression la fin justifie les moyens prend ici tout son sens… Bien que pure fiction, ce récit soulève différents thèmes intéressants, mais plutôt durs. Je n'ai d'ailleurs pas pu m'empêcher d'être révoltée par certains passages. Mais je ne vous en dirai pas plus pour vous laisser le plaisir de la découverte.

Ce changement de direction dans la narration pourra perturber certains lecteurs, car il en ressort une espèce de cassure dans le rythme. D'abord menée tambour battant, l'histoire prend ainsi une tournure un peu plus contemplative. La tension que l'on perçoit tout au long de l'intrigue change également de nature puisque de physique et mentale, elle devient purement psychologique. Chacun des personnages se réapproprie, petit à petit, des pans entiers de sa vie, ce qui ne se fera pas forcément sans heurt…

En conclusion, l'auteure propose ici une histoire intense et déstabilisante de survie, de rédemption et de quête de soi, qui ne pourra que susciter chez le lecteur un certain nombre de sentiments et de questionnements. Une fois la dernière page tournée, on ne peut pas s'empêcher d'ailleurs de se demander si finalement, une tour a besoin d'être de béton pour nous enfermer ?
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Vous connaissez ces livres qui passent de blog en blog et qui vous font envie car les bons avis s'accumulent? Et bien c'est ce qui s'est passé pour moi avec celui-ci. Les copines ont écrit des chroniques tellement positives que je n'ai pas résisté. Il faut dire que le résumé est plus qu'alléchant et pile poil dans les genres littéraires que j'affectionne, alors comment résister?

Ce roman n'est finalement pas très long et c'est ce qui le rend un peu frustrant. Il est tellement addictif et tellement passionnant que c'est presque décevant d'arriver si vite au bout. L'idée de la tour est originale et innovatrice et rend le lecteur accro aux changements de niveau. A chaque fois, le risque de répétition était présent et pourtant, l'auteur réussit à nous offrir de la nouveauté et des surprises bien heureuses, de quoi nous ravir de bout en bout.

Franchement je vous conseille vraiment de plonger dans cet univers inhabituel et de découvrir les méandres de cette tour aux nombreux secrets. Je n'ai qu'un seul regret à part la longueur du texte, c'est l'impression que la tour devient LE personnage central (ce qui n'est pas un mal en soi) et que du coup les autres personnages manquent un peu de développement. Nous les suivons pendant un bon moment et pourtant, une fois le livre terminé, j'ai eu la sensation de ne pas m'être vraiment attachée à eux, comme si j'étais un peu restée hors de leur vie, comme s'il m'avait manqué des éléments pour qu'ils soient proche de moi.

Que nous soyons d'accord, cela ne m'a pas empêchée de dévorer ce roman et d'adorer ce que j'ai découvert. Ces petits éléments un peu "négatifs" pour moi sont moindre par rapport à la qualité du roman et ne sont dus qu'à mon côté pénible qui peut ressortir parfois.

En bref, ce roman fut une superbe découverte et je ne peux que vous conseiller de vous le procurer rapidement.
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Ecrire un roman en 3 jours sur base d'un défi? Quelle drôle d'idée ...

Virer vers l'auto-édition. Mais ? Pourquoi? ...

Un tout petit roman ? Oui mais pas tant que ça!

Que de bizarreries éditoriales autour de ce roman hors du commun tant sur le font que sur la forme! Bizarreries, bizarreries oui mais en même temps, n'est ce pas là le reflet de l'univers de Madame Duquenne, univers basé sur l'impulsivité et la force de ses personnages?

Bon quoiqu'il en soit elle fait ce qu'elle veut et avait d'excellentes raisons de le faire (accessibilité, défi perso, ...), et en plus elle le fait bien. Alors vous qui avez dégusté la saison 1 de "Bagne" (dont la 2 arrive dans 5 jours ... 5 petits jours), vous qui avez suivi la trilogie des nécrophiles, vous qui vous demandez "de quoi est-elle encore capable?", vous allez être servis. Hop c'est parti pour les explications.

La tour s'amuse comme une petite folle à torturer ses "occupants" mais elle ne s'arrête pas là. Lire le roman, c'est se retrouver enfermé soi-même dans ces murs singuliers. Une plume qui se joue de nous en nous plongeant dans un univers claustro-phobique à souhait. Une ascension de la tour sous haute tension, un univers où dénouer le vrai du faux devient impossible, une manipulation d'une centaine de pages. Bref une petite perle du genre où les références aux meilleurs titres du genre se multiplient pour livrer un court roman ado qui ne laisse pas de marbre. Intensité, tension, peurs intérieures et faux-semblants, comment résister à ce cocktail? Comment ne pas être happé par ce voyage vers la rédemption? Comment ne pas se laisser emporter dans ces murs? Impossible... Quant à la fin ouf: elle ne déçoit pas. du premier mot au point final, tout se tient et s'enchaîne pour nous faire sombrer et c'est un délice.

Un petit numérique à petit prix que vous pouvez pré-commander ici: clic clic clic

Mon regret? me dire que certains ne passeront pas le cap de l'aspect "auto-édité" pour oser entrer en ces lieux sombres. Je vous avoue d'ailleurs que si j'ai franchi le pas, c'est uniquement lorsque j'ai vu le nom de l'auteur (ahhhh les préjugés ... c'est mal). Alors un souhait? Oui: celui de voir un jour son auteur lui offrir une seconde vie main dans la main avec un éditeur mais ça seul l'avenir le dira!

Merci à Cécile Duquenne pour sa confiance face à mon impatience :)
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Encore un roman qui m'a tenté rien qu'à la lecture du résumé mais aussi et surtout grâce à son illustration d'ombre et de lumière.
Dès la couverture le lecteur est interpellé, inquiété par cette tour quasiment en état dans un univers semblant oublié de tous sauf de la nature. Les lianes ou racines à la sève telle la lave qui entourent ce hublot vers l'extérieur rajoute un côté post-apocalyptique de plus. Alors dystopie? Fantastique? Horreur? On espère de tout.

Alors quand le lecteur découvre ensuite le résumé, plus de doute, nous allons frémir d'angoisse et peut-être d'horreur. Nous l'attendons et le redoutons à la fois.

Je me suis donc lancée, et pour parfaire le réalisme stressant, j'ai choisi une nuit d'orage apocalyptique, éclairs à gogo et pluie torrentielle pour le débuter.
J'étais dans l'ambiance.

Je l'ai été encore plus grâce à la plume de Cécile Duquenne qui nous met dès le départ dans la peau de l'héroïne.
Elle se réveille dans un lit de limon avec une sensation de danger autour d'elle. Et lorsque le danger se rapproche déjà la tension du lecteur est en diapason avec celle du personnage. Car ce que j'ai adoré c'est que nous découvrons tout au travers des yeux de notre protagoniste, et surtout des souvenirs qui veulent bien refaire petit à petit surface car elle semble amnésique.

Ensuite la forme elle-même du roman nous tient en haleine car chaque chapitre ou presque correspond, nous nous en rendons compte rapidement grâce à son titre à un étage de la tour. Et si comme moi vous êtes curieux, alors vous chercherez le sommaire pour avoir un aperçu du nombre d'étage à traverser avant enfin d'atteindre le sommet ou du moins l'épilogue. Et là vous découvrirez une première surprise ... Il n'y en a pas !
J'ai donc dû au fil des pages attendre comme Jessica et les autres de savoir ce qu'allait me réserver l'étage suivant si tant est que je l'atteigne vivante.

Les personnages sont vraiment un morceau important de ce roman au même titre que la tour. Car nous les découvrons en fonction de ce qu'ils veulent bien dévoiler d'eux mais aussi au travers des ressentis de Jessica.
Elle se méfie de certains, d'autres l'horripilent prodigieusement et cela sans savoir pourquoi puisque leurs souvenirs sont occultés et ne réapparaissent que bribe après bribe.
C'est un personnage qui nous entraine à sa suite dès le début par sa confiance en soi et sa logique de survie. Elle reste égale à elle-même et ne force personne à la choisir même si cela la gêne aux entournures dès le début de voir que l'instinct de survie à long terme semble absent du caractère de certain.
Car du caractère, on ne peut pas dire qu'elle en manque.

Tout comme James, ou Jonathan qui au travers des ressentis de Jessica nous apparaissent à la fois comme allié mais aussi ennemi potentiel.
Les étages vont nous expliquer petit à petit pourquoi et ce, pour eux, mais aussi pour les autres survivants.

Cependant le personnage principal ici reste cette tour. Ce lieu immense et inviolable ou du moins le paraît-il qui renferme à la fois la vie et la mort.
Ma première impression a été de me souvenir du tout premier film "Cube" où, de même, des personnages se retrouvaient enfermés dans une cellule cubique et où chaque cellule semblait là pour les éliminer.
Pour l'un ou l'autre, seuls la logique, la réflexion, la force de caractère et l'instinct semblent être les ingrédients de la survie.

Cela donne donc un roman tendu d'un bout à l'autre. D'une tension qui s'étire au fil des étages, tel un élastique et qui nous fait frémir d'angoisse de peur du claquage surprise.
Et lorsque les révélations nous éclatent à la figure, que tout comme James, Jessica et les autres nous comprenons pourquoi ils sont là, c'est la claque.

Quelle histoire machiavélique et géniale que nous a imaginé là Cécile Duquenne!
Je m'attendais à beaucoup de choses mais alors... rien qui ne pouvait ressembler à la réalité de cette tour et de ces occupants.
J'ai adoré cette révélation finale, ce dénouement attendu et en même temps complètement à l'encontre de tout.
Elle a su me transporter d'un bout à l'autre grâce à sa plume dynamique et virevoltante. Car chaque action nous est décrit pour être vécue dans l'angoisse de la suivante. Peu de répit pour le lecteur dans ce roman court mais intense. C'est à la fois un thriller haletant, un récit dystopique ou de la science fiction. Car tout est là pour nous tenir en haleine mais aussi pour nous montrer les exploits de l'esprit sur le corps lorsque la survie est en jeu. Et face aux dangers à la fois physiques et moraux de cette tour, beaucoup craquent ou abandonnent. Et vous? Qu'auriez-vous fait??
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Pour un texte écrit en trois jours, je dis chapeau ! il y a là de très bons éléments qui tiennent le lecteur accroché et qui jamais ne lui donnent la sensation de perdre son temps : du suspens, de l'action, une chute inattendue qui ne déçoit pas (qui s'accorde bien à l'ensemble tout en sortant des sentiers battus), du rythme, une approche psychologique relativement basique mais néanmoins travaillée (et suffisamment étayée pour que l'on s'accroche ou non aux personnages), du mystère et un scénario peu commun que l'on suit avec appréhension et interrogation.
Cécile Duquenne a réussi à faire de ces 100 pages un texte qui se lit d'une traite..................
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Quand j'ai commencé ce court roman (il fait une centaine de pages), je ne m'attendais pas à me retrouver dans une intrigue pareille ! le nombre de bouquins qui me happent de cette manière peuvent se compter sur les doigts (des deux mains tout de même). L'intrigue est complexe et haletante. Cécile Duquenne est parvenue à me mener en bateau du début à la fin. C'est un récit plein de rebondissements étonnants.

La manière dont on est amené à découvrir les personnages est assez originale, je trouve. Au début de l'histoire, ils n'ont aucun souvenir de leur identité, juste quelques notions générales et, petit à petit, ils recouvrent leur mémoire.
J'ai beaucoup aimé Jessica, le personnage principal. En très peu de pages, l'autrice est parvenue à nous monter un personnage avec une psychologie très complexe. Mais ce que j'ai particulièrement aimé, c'est sa rationnalité. Elle prend des décisions logiques et non émotionnelles; et ce, malgré des contextes parfois très difficiles. Et ça, ça fait plaisir !

On n'apprend pas grand chose de l'univers dans lequel se déroule l'intrigue. Toutefois, les éléments donnés m'ont amplement suffit et je n'ai pas ressenti le besoin d'en savoir plus. Quand on est plongé dans ce récit, de toute manière, il est difficile de ne pas être totalement concentré-e sur la Tour elle-même, un personnage en soi.

Le style de Cécile Duquenne est concis et incisif. Il va droit au but. Il est à l'image de son personnage principal : sobre, précis et efficace.

En bref, une excellente histoire haletante et passionnante jusqu'au bout !
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Ce court roman de 160 pages se lit d'une traite, emmenant son lecteur l'espace de quelques poignées de quarts d'heure dans un univers particulier, sombre et... mortel.
Lire ma chronique :
Lien : http://www.limaginarium.fr/l..
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◼ C'est cette couverture mystérieuse qui m'a intriguée en premier ! Et en lisant le résumé, j'ai compris qu'il me fallait découvrir ce livre ! C'est chose faite et quelle lecture !

◼ J'ai beaucoup aimé le fait d'être, dès le début du roman, dans le flou, tout comme notre protagoniste, Jessica, qui se réveille au milieu d'un marécage, dans un endroit qu'elle ne connait pas. Et sans aucun souvenir...
Au fil des pages et des étages que gravit notre héroïne, elle va se rappeler de certains détails qui vont entraîner beaucoup de questionnements (autant pour elle que pour nous).

◼ Ce huis clos se déroule dans une tour angoissante qui regorge de mystères et de pièges. Cet immense bâtiment de béton nous plonge dans une ambiance pesante et sous tension où chaque étage a son lot de suspense. L'action est présente à tout moment et nous tient en haleine jusqu'à la fin.
D'ailleurs, celle-ci est assez déroutante et clôture l'histoire à la perfection !

◼ Cécile a une plume directe et prenante. C'est un bouquin palpitant à dévorer en quelques heures !
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