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3,64

sur 70 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Derrière cette belle couverture mystérieuse se cache un court roman haletant. Si vous avez aimé une histoire comme le Labyrinthe (premier tome de la série L'Épreuve de James Dashner), alors vous aimerez sans aucun doute La Tour dont l'intrigue est construite sur le même modèle.
Je sais que certains sont frileux quand il s'agit de petits éditeurs francophones mais non, n'hésitez plus, c'est un très bon cru ! Commandez directement sur le site de la maison d'édition (ce n'est pas du tout plus cher que sur Amazon et ce sera beaucoup plus rapide) et consommez local. Il y a de belles petites perles chez les petits auteurs francophones imaginaires.

Le Labyrinthe donc. Je ne l'ai pas lu, mais il me semble que La Tour s'appuie – en tout cas au tout début – sur le même schéma. Notre narratrice se réveille dans un endroit inconnu et elle n'a plus aucun souvenir. Elle ne sait plus qui elle est et encore moins ce qu'elle fait là.
A travers ses yeux, le lecteur découvre ses observations et comprend petit à petit (en même temps qu'elle) de quoi il retourne. le lieu est sombre, infesté de crocodiles et le danger semble absolument partout. Qu'une chose à faire : fuir… en hauteur ! Son instinct de survie – ou quelque chose d'autre – lui intime l'ordre de grimper toujours plus haut. La sortie est au bout de tous les étages, elle en est quasiment certaine. Parce que très vite, nous le comprenons, ce marécage n'a rien de naturel : il a été reproduit dans une pièce fermée et chaque niveau recèle un écosystème différent, habité par des dangers et donc des épreuves qu'il faut à chaque fois être assez rapide à appréhender.

Mais notre héroïne n'est pas seule dans la tour. Quelques minutes après son réveil, elle découvre une grosse poignée de survivants. Eux aussi sont amnésiques mais tous semblent avoir plus ou moins le même âge, entre 15 et 25 ans. Bizarrement, notre narratrice se sent mal auprès de certains d'entre eux, comme si elle pressentait un danger. Les connaissait-elle avant d'entrer dans la tour ? Qui sont-ils ? Sont-ils tous liés les uns aux autres ? Que font-ils tous ici ? Et d'abord, qu'est-ce que c'est que cet endroit ?
Autant de questions qui trouveront petit à petit leurs réponses… au fil de l'ascension dans les étages. Je peux vous dire que les chapitres courts – généralement dédiés à un nouvel étage – sont extrêmement dynamiques et assez palpitants. Et petit à petit, les pièces du puzzle apparaissent et la toile de fond se révèle.
Je redoutais un peu les révélations et surtout la chute. C'est toujours un peu délicat et parfois casse-gueule. Mais là, aucune déception, je suis très satisfaite des explications apportées par Cécile Duquenne, il y a juste ce qu'il faut, là où il faut.

J'ai aimé suivre l'héroïne, Jessica – qui se souvient de son prénom au bout de quelques heures – et j'aime assez le choix narratif de l'auteure. L'utilisation du point de vue interne quand le personnage principal est amnésique, ça fonctionne forcément très bien car permet d'apporter son lot d'explications au fur et à mesure qu'il (re)découvre l'univers qui l'entoure et les souvenirs qui vont avec. le lecteur n'est donc pas perdu dans un contexte étranger et il ressent toute l'urgence et la tension de la situation. Et là, niveau danger, urgence et tension, on peut dire qu'on est servi !
J'avais déjà pu apprécier la plume de Cécile Duquenne grâce au premier tome de sa saga des Nécrophiles Anonymes (aussi publiée chez Voyel) mais je crois que je suis encore plus convaincue ici. Simple mais efficace, surtout dans les descriptions du décor et des sensations éprouvées par son héroïne ; elle réussit également très bien le côté plus introspectif lié à la prise de conscience du passé de Jessica.

La Tour est un court roman très bien construit et donc au rythme assez haletant. Il met en scène une héroïne qui retrouve petit à petit des souvenirs perdus et qui, par la même occasion, doit échapper à de nombreux dangers et se sortir de plusieurs épreuves pour grandir et retrouver une certaine sérénité. C'est efficace, dynamique, intense et l'on croise même un petit côté futuriste… Une histoire qui se dévore en quelques heures à peine !
Lien : http://bazardelalitterature...
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Un court roman de science-fiction qui tient en haleine du début à la fin ! Si j'ai trouvé certains raccourcis un peu trop simples, je suis globalement très contente de ma lecture, de la conclusion du récit mais surtout du thème abordé.

Quelques jeunes, entre 15 et 25 ans, se réveillent dans un marécage renfermant des crocodiles affamés. Très vite, ils comprennent qu'ils doivent lutter pour survivre. Jessica, 16 ans, très observatrice, comprend la première qu'ils doivent fuir par les hauteurs. Seuls les plus rapides pourront survivre à ce cauchemar... Mais le cauchemar ne fait que commencer. Étage après étage, c'est toujours un nouveau danger qui rôde, des nouvelles questions qui se posent, et de nouveaux souvenirs qui arrivent. Pourquoi sont-ils enfermés dans ce qu'il semble être une tour ? Comment en sortir ? Qui sont-ils ? Jessica pourrait le découvrir d'étage en étage...

Si on commence l'histoire totalement dans le flou, au même titre que tous les personnages qui se trouvent enfermés dans cette tour, on en apprend constamment davantage. Chaque chapitre est un lot de découvertes et de révélations. Dès le début, le ton est donné : des personnages se réveillent dans une sorte de marécage infesté de crocodiles. La tension est déjà palpable dès les premières pages et chacun lutte déjà pour sa survie. Pour cela, il faut monter ! La seule issue étant au-dessus de leur-tête. À force de devoir monter pour échapper à divers danger, ils comprennent qu'ils sont dans une sorte de tour mais ils ne savent rien d'autres puisqu'ils ont perdu une grosse partie de leur mémoire. Les survivants se rendent compte qu'ils ne se souviennent que de leur prénom, de leur âge et quelques petites choses qui les concernent très personnellement, mais ça ne les avance pas beaucoup à savoir ce qu'ils font là.
Au fur et à mesure de leur ascension dans les étages de la tour, les souvenirs reviennent par bribes et, Jessica, le personnage principal, arrive de plus en plus à comprendre qui sont ces gens qui l'entourent, pourquoi elle ressent certaines choses vis à vis de certains en particulier et surtout, ce qu'elle fait là. Il en est de même pour tous les personnes mais, comme on suit principalement Jessica, l'auteure s'est surtout concentrée sur ce qui la concerne. C'est là où j'ai vu quelques raccourcis alors que j'aurais aimé plus de développement et peut-être moins de facilité dans certains événements mais ça ne m'a pas empêchée de beaucoup aimer ma lecture et surtout la conclusion de tout ça !
Et, finalement, après réflexion, les raccourcis n'en sont pas forcément tous... J'ai été un peu sceptique de voir que, d'un coup, à un certain étage, les personnages se rappelaient de tout. Ou du moins, du pourquoi ils sont là. Sur le coup, j'ai trouvé ça trop facile. Mais ça suit finalement bien la logique des choses. Déjà, il fallait avoir la force d'arriver jusqu'à ce fameux étage, ça n'a pas été le cas de tous. de plus, métaphoriquement parlant, ce gros souvenir qui débloque toute la suite de l'histoire est très bien placé ! Je pense qu'il faut prendre le texte dans son ensemble et voir au-delà de nos premières impressions, si on en a. C'est à la rédaction de cette chronique que j'ai finalement compris plus d'éléments sur l'histoire, quelques jours après ma lecture donc... Bref !

Un autre point qui m'a un peu embêtée, c'est la concentration presque exclusive sur un seul personnage. On finit par savoir pourquoi elle est enfermée dans cette tour et pourquoi elle ressent certaines choses envers certains personnages et ça, c'est une très bonne chose. Mais tous les personnages restants finissent par savoir pourquoi ils sont là et j'aurais bien aimé en savoir davantage sur eux aussi.
Certains personnages sortent bien plus du lot que les autres. Je pense à Jessica, forcément, qui est le personnage principal et que l'on découvre plus en profondeur à mesure qu'elle gravit les étages. Sa personnalité est vraiment intéressante à découvrir et on en demande toujours plus. Mais je pense aussi à James, Jonathan ou même Melvin qui ont un caractère et une personnalité bien à eux, ce qui nous permet de les distinguer plus facilement des autres.

En bref, je ne retiens que du positif de cette lecture (mis à part sur les personnages secondaires pour lesquels j'aurais aimé plus de développement), surtout en ce qui concerne la fin. Si on nage dans le flou au départ, tout s'éclaire d'étage en étage, et tout ce que l'on découvre est vraiment saisissant ! Tout prend sens au fur et à mesure, très clairement et de façon totalement inattendue. Il y a un côté futuriste mêlé à une sorte de métaphore (l'ascension de la tour, les souvenirs revenant par bribes à des moments clés, les causes de ce huis-clos, le but et la façon d'atteindre une potentielle sortie...) qui rend l'ensemble vraiment intéressant et que je ne peux que recommander ! C'est un concentré d'action, de suspense, d'événements inattendus et bien plus encore qui sont réunis dans ce court roman.
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Et je ne suis presque pas en retard, c'est pas peu dire


Comment cela je suis en retard ? Mais mettez vous un peu à ma place, on a une auteure prolifique dans le lot qui écrit plus vite que son ombre. Les épisodes des Foulards Rouges, ceux de Purespace. Après, il y a eu aussi les Nécrophiles Anonymes. Et là qu'est ce que je vois : La Tour. Mais bien sûr, comme si j'étais pas sur les nerfs d'être en retard sur les Foulards Rouges. du coup, qu'est ce que j'ai fait ?

J'ai lu la Tour. J'ai dormi dessus. J'ai presque mangé dessus (le café du matin, ça compte?) J'ai répondu à côté au Prince Charmant qui m'a demandé du coup ce que je lisais et quand il a eu la réponse il m'a dit qu'on se revoyait dans deux heures. Et puis j'ai terminé le livre et j'ai repris un peu du début, juste pour vérifier un truc. Mais oui c'était bien cela. J'ai refait mes références. J'ai relu un bout, juste pour le plaisir. Et puis je me suis dit que j'avais bien assez du retard comme cela, il fallait que je termine les Foulards Rouges (je lis le dernier épisode de la saison 1 ce soir, promis).


La Tour, un nom qui évoquerait de la Fantasy.

Mais oui, on me dit la Tour, je pense Stephen King avec la Tour Sombre, le pistolero, les crabes qui mangent de la chair et un méchant tout chelou qui vous poursuit. La Tour, cela peut faire princesse aussi avec Raiponse (ma fille est en vacances, je compense comme je peux, OK?) Je pense aussi, version un peu horrifique à la maison de Rose Red, cette maison malade qui se construit encore et encore. Je ne pense pas à une gamine de 16 ans amnésique qui se retrouve dans une sorte de marécage et qui doit grimper sur tout au long de la Tour pour sauver sa peau.


Et puis la Tour, c'est quoi? Parce qu'il y a d'autres gens dedans donc à priori, c'est un lieu qu'on pourrait penser qu'il est réel. C'est une épreuve ? Un voyage initiatique ? Une épreuve ? Ou vous pensez comme moi que la chronique va faire plus de deux parties parce que c'est du Cécile Duquenne ?


Une héroïne imparfaite qu'on apprend à soutenir.

Et oui, il en fera trois, c'est comme ça. Mais revenons à Jessica. Sans vous raconter sa vie non plus, on a une véritable page blanche au début, un mystère à part qu'elle est athlétique et qu'elle veut survivre (on va aller super loin comme ça). Mais au fur et à mesure des étages, on va apprendre un peu sur sa vie, ses peurs, ses envies, ses regrets. On va surtout comprendre petit à petit ce qui l'a amené dans cette Tour. Et une fois cette connaissance acquise, on va voir si elle aura la force d'en sortir.

Car la Tour est une épreuve de chaque instant. Tout le monde peut renoncer là dedans. Ce n'est pas tant qu'elle ait des pièges mortels en fait, c'est plus le fait que chaque étape est un inconnu. Et c'est cet inconnu qui peut s'avérer mortel. Pour le reste ? Vous achetez l'ebook, vous le lisez et on en reparle. *grand sourire convainquant*

En bref : Comme toujours avec Cécile, j'ai passé une très bonne soirée. Et mon Prince Charmant, il voulait savoir si un japonais me tenterait ce soir là. Et il était très bon aussi (le miam japonais hein). Qu'est ce qu'on dit ? Merci Cécile :D
Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
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Si vous êtes familier des billets d'eTemporel, vous le savez déjà : depuis que j'ai découvert les écrits de Cécile Duquenne avec le tout premier épisode des Foulards rouges édité dans la collection Snark chez Bragelonne, je n'en finis plus de les recommander. En décembre dernier, la demoiselle s'est lancé un défi complètement fou : écrire un court roman en trois jours ! Pari réussi : La Tour est le résultat de cette expérience, une novella autoéditée en numérique, dont on vient tout juste d'apprendre que le format papier paraîtra très bientôt aux éditions Voy'el.

Une fois n'est pas coutume, j'ai envie de commencer par vous parler de la couverture ! Réalisée par Alexandra V. Bach, elle est juste sublime, sombre et mystérieuse à souhaits, et elle a énormément joué dans mon envie de découvrir ce texte. Ça raconte l'histoire de Jessica, une adolescente de 16 ans, qui s'éveille un jour dans un marécage tout ce qu'il y a de plus glauque et dangereux, sans aucun de ses souvenirs. Elle est pourtant dotée de drôles de pressentiments qui l'amènent à penser qu'elle se situe au plus bas niveau d'une tour, et qu'elle doit monter pour sauver sa vie.

S'ensuivent alors nombre de péripéties en compagnie d'un petit groupe de personnes qui se trouvent être dans la même situation qu'elle. Chaque étage de la tour s'avère plus dangereux que le précédent, mais apporte également quelques éléments de réponse dans la mesure où les survivants récupèrent une partie de leurs souvenirs. Ne comptez pas sur moi pour vous révéler le fin mot de l'histoire ! Sachez juste que c'est fort bien fait, le rythme est soutenu et l'intrigue truffée de belles idées. L'ambiance est admirablement retranscrite, la méfiance entre les différents personnages, la peur, étouffante, qui paralyserait presque.

Bien qu'elle ait été rédigée en trois jours, cette novella n'en avait pas moins été méticuleusement préparée en amont, et cela se sent bien. Les personnages sont très aboutis, ils ont un passé souvent trouble qui les a forgés tels qu'ils sont ; l'intrigue, complexe, tient toutes ses promesses, en particulier celle de soulever des questions inattendues sur les thèmes de la culpabilité et de la rédemption, de la vengeance et du pardon. La tension et le suspens sont omniprésents, et l'idée de faire de cette histoire un huis-clos de bas en haut est juste parfaite.

En bref, un texte oppressant à côté duquel il ne faut pas passer, un petit chef d'oeuvre à lui tout seul, et une Cécile Duquenne au meilleur de sa forme : talentueuse, tout simplement.
Lien : http://etemporel.blogspot.fr..
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En bref: Une très bonne surprise. J'adorais déjà les Foulards Rouges, mais ce petit défi un peu barré de roman en trois jours me confirme que Cécile Duquenne est une auteure à suivre. Elle se plaît à nouveau à brouiller les frontières entre les genres, pour mon plus grand plaisir. Survival, pulp, dystopie, thriller, roman vertical … collez lui l'étiquette que vous voulez, moi j'y ai trouvé mon compte (même avec des crocos). Suspense, action, psychologie et originalité sont au rendez-vous. C'est aussi entraînant qu'émouvant et se paye le luxe de la profondeur au niveau des personnages. Pour une centaine de pages, c'est plus que bien, non ?
Lien : http://livrementvotre.blogsp..
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La tour est un roman relativement court, qui se lit vite. Mais alors quelle intensité mes amis !!!
Dès les premières pages, je me suis retrouvée enfermée en compagnie de Jessica, dans cette étrange tour, mystérieuse, angoissante, euh flippante même…
Alors, Jessica, tu ne la connais pas. Tu sais que ça va être l'héroïne de l'histoire, et t'aimerais bien en savoir plus sur elle. Mais voilà que dès les premiers instants le danger surgit de partout. Elle doit sauver sa peau, et bien sûr toi, tu vas suivre tout ça avec une appréhension grandissante. Tu ne la connais pas encore, mais déjà tu as peur pour elle, tu espères qu'elle va s'en sortir. Parce que dès le début, elle prouve qu'elle est une battante, qu'elle ne se laisse pas avoir comme ça. Et toi, tu trouves ça cool.
Et puis, tu vas faire connaissance avec ses compagnons d'infortune. Comme elle, tu vas te demander ce que chacun cache, qui montre son vrai visage… est-ce que quelqu'un montre son vrai visage ? Tu ne sais pas trop si tu dois apprécier tel personnage, te méfier de celui-ci ou faire confiance au troisième… Comme Jessica, tu hésites.
Et pour couronner le tout, tu te demandes Mais c'est quoi c'est sacrebleu de tour ? Pourquoi est-ce que Jessica et les autres ils sont là ?

Bien sûr, durant le déroulement de l'intrigue, tu vas en apprendre plus sur Jessica, sur cette tour, sur ce qui la relie aux autres personnages. C'est vrai, le côté métaphorique de cette tour n'est pas la plus grosse surprise de ce roman. Personnellement, j'ai su pratiquement dès les premières pages que cette tour était plus un symbole qu'une réalité. Mais n'empêche que jusqu'au bout je me suis demandée quel était ce symbole, pourquoi Jessica y était enfermée, et que devait-elle vraiment accomplir pour en sortir.
Et c'est là que tu t'aperçois que, loin de nous raconter une aventure où son héroïne se contenterait de franchir des étapes les unes après les autres, l'auteure a construit une intrigue autour d'une jeune fille à la personnalité complexe : une ado, pas vraiment encore adulte, avec une force de caractère insoupçonnable, et pourtant si fragile et qu'on devine brisée par quelque chose. Une jeune femme qui n'a pas peur de se battre contre l'ennemi, mais qui hésite à s'affronter elle-même.

Enfin, quand arrive la fin du roman, tu es soulagée car tu peux enfin sortir de cette tour, reprendre tes esprits… mais en même temps tu aurais bien voulu que l'aventure dure un tout petit peu plus longtemps, parce que bondieu que c'était bon ce suspens !!

Conclusion : bah j'vous le conseille et puis voilà !
Lien : http://voyageauboutdelapage...
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Je pensais que je lirais cette novella tranquillement, et en fait, je n'ai pas réussi à interrompre ma lecture. Il me fallait connaître l'issue de tout ceci. le cheminement tortueux à travers la Tour via Jessica était intense. Nous nous posons énormément de questions, et toutes n'ont pas vocation à être résolues (d'ailleurs, je suis un peu frustrée à propos des autres survivants, parce qu'on ne sait que pour Jessica et Melvin, finalement...)
Quoi qu'il en soit, j'ai bien aimé !
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Une couverture très bien réalisée, un résumé alléchant, un prix largement raisonnable... je ne pouvais que craquer pour ce roman de Cécile Duquenne. Et j'ai eu bien raison.

Mon avis : Une claque littéraire. Pourquoi :

- Par l'histoire : Une originalité qui débute au sous-sol d'une tour et qui termine bien plus haut, bien plus loin. Je ne vais pas vous en dire plus pour ne pas spoiler, mais l'histoire plonge dans l'exploration de ces étages autant que dans celle de l'humanité de Jessica, 16 ans. Touchant, profond, bouleversant, certains moments vous accrochent par leur intensité, d'autres vous feront verser une larme. Un livre qui retourne le lecteur, qui joue avec les émotions.

- Par les personnages : Chacun a une personnalité différente, et chacun se verra faire face à ses étapes de la tour. Jessica est aux premiers abords une adolescente battante, féroce, qui ne se laissera pas abattre. Puis, petit à petit, sa personnalité tombe en pluie sur elle, ses souvenirs avec... et on découvre un personnage profond, bouleversant. Il en est de même pour Jonathan et James, ses partenaires dans l'aventure. Des personnages humains, réalistes.

-Par l'écriture : Et là, je pense que l'auteur mérite une ola, une ovation, une pluie d'applaudissements. Les mots sont justes, frappants, et encore une fois, touchants. Les comparaisons sont magnifiques, le vocabulaire et varié et recherché. La plume de l'auteur est l'une des plus belles que j'ai pu lire à ce jour.

Il fallait que je vous partage cet énorme coup de coeur, courrez lire ce livre, n'hésitez pas ! C'est une merveille qu'il ne faut pas louper.
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Cécile Duquenne est un auteur que je voulais absolument découvrir. N'ayant pas encore pu sauter le pas avec Les foulards rouges, publié chez Bagrelonne, je n'ai pas su résister à la couverture énigmatique, particulièrement sublime et intrigante de la Tour !


Après lecture, je trouve que cette couverture représente parfaitement l'histoire : c'est sombre, intrigant et mystérieux à souhait. J'ai littéralement dévoré cette nouvelle (c'est même le seule reproche que je peux lui faire, c'est que c'est une nouvelle et par définition c'est trop court, surtout à mes yeux, j'en redemande.)


Comme vous pouvez le constater, La Tour a été une excellente, agréable découverte, une réelle surprise ! J'ai eu un coup de coeur pour ce petit survival d'une centaine de pages, vraiment réussi !


Une histoire un peu courte mais quasiment parfaite, que ce soit au niveau du rythme, de l'ambiance, des personnages ou de l'histoire en elle-même. L'auteur nous entraîne dans une ascension particulièrement prenante, bien rythmée, sans temps mort.


C'est dans l'ambiance froide, oppressante de cette énigmatique tour que nous faisons la connaissance de Jess, notre héroïne partiellement amnésique, qui se réveille dans un marécage plutôt inquiétant avec pour seul pressentiment de fuir ce lieu où les dangers sont bien réels, le sentiment de sauver sa vie.


Dès le début, le ton est donné, Cécile Duquenne ne fait pas dans la demi-mesure, rien ne vous sera épargné, alors bienvenue dans la sinistre tour. Elle nous entraîne dans un univers de plus en plus dangereux, dans un jeu un peu pervers sur les bords entre la tour et la protagoniste. Chaque étage a le droit à son lot d'épreuves, de révélations, le tout dans une ambiance lugubre, mystérieuse comme j'aime. Un style vif, incisif, fluide et agréable, elle va droit au but sans aucune fioriture.


Si l'ambiance et l'histoire sont vraiment réussies, les personnages le sont aussi. Ces derniers sont vraiment bien travaillés, ils sont réalistes, imparfaits mais surtout attachants. J'aime ce genre de personnages, perturbés et faillibles. J'ai adoré Jessica qui a beaucoup de mordant. On sent une partie sombre en elle, tout comme une certaine fragilité. Cela crée une certaine complexité qui fait qu'on s'attache facilement à elle. On veut la voir gravir chaque étage, on veut vivre chaque épreuve avec elle.


La Tour de Cécile Duquenne est un « roman » qui enivre les sens, vous entraine dans une ambiance parfaitement angoissante, dans un rythme endiablée mais qui donne matière à réfléchir. J'ai vraiment pris plaisir à découvrir cette histoire, la tour reste encore intrigante, j'aimerais suivre une nouvelle ascension aussi addictive. En tout cas, Cécile Duquenne est un auteur que je vais continuer à suivre, son style m'ayant vraiment séduite.
Lien : http://readerghost.blogspot...
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Une lecture nerveuse, rapide et addictive, c'est exactement ce dont j'avais besoin au moment où j'ai lu "La Tour".
J'avais envie de découvrir Cécile Duquenne... et franchement en numérique ça vaut carrément le coup, alors j'ai foncé (j'aurais adoré l'avoir en papier vu la qualité de la couverture, mais bon, c'est pas le sujet).
Je ne regrette pas du tout ma découverte. La qualité de l'écriture et des personnages, l'intrigue qui vous pousse un peu au cul pour lire plus vite... Comme je le disais, c'est ce dont j'avais besoin. Et quand on connait les conditions que s'est imposée l'auteure pour écrire ce bouquin, chapeau bas !

J'ai hâte de découvrir d'autres récits de Cécile en tout cas :)
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