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Les porteurs d'eau, ce sont ces équipiers qui se mettent au service de leur leader dans les courses cyclistes notamment en allant lui chercher des bidons d'eau, un rôle souvent ingrat qui consiste à sacrifier ses ambitions personnelles pour faire briller le leader de l'équipe.
C'est également le titre de cette bande dessinée de Fred Duval et Nicolas Sure qui prend place dans le milieu du cyclisme.
Une histoire originale qui explore la face sombre de la petite reine puisqu'il est question de dopage et de cyclistes en devenir qui ont décidé de franchir le Rubicon (à Maubeuge) et de se fournir en produits dopants pour percer dans le milieu. Malgré ces sombres intentions on se prend d'affection pour nos deux apprentis coureurs porteurs d'eau qui se retrouvent pris dans un engrenage qui les dépasse. Pourchassés à la fois par la mafia et les douanes françaises, nos deux gregario tenteront de trouver des soutiens au sein de la grande famille du vélo. Si le ton et les dialogues peuvent paraître parfois un peu forcés (en mode cavale ou bien) le scénario tient la route. C'est le cas de le dire car la route il en est beaucoup question au cours cette cavale à travers la France qui nous mène jusqu'aux mythiques pentes du Mont-Ventoux. La découpe de la narration sous la forme d'étapes sur la carte de France est d'ailleurs une excellente idée.
Une histoire captivante et bien plus rythmée qu'une étape de plaine.
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Je ne lis que très rarement des bandes-dessinées, mais à chaque fois que j'aie la chance d'en découvrir une nouvelle, j'ai toujours cette même excitation post-lecture, comme un enfant qui attendrait Noël avec impatience.

Ici, deux étoiles montantes du cyclisme français se retrouvent en cavale, après avoir acheté une dose importante de produits dopages à des revendeurs. L'un est mineur, l'autre majeur. L'un a perdu son père très jeune, alors qu'il était cycliste professionnel : malgré les nombreuses rumeurs qui accusent son père d'avoir consommé des substances illicites pour doper ses performances, jamais personne n'a pu affirmer qu'il en consommait. Les jeunes s'enfuit, poursuivis par la police et par les revendeurs, qui veulent récupérer leur butin. A la manière d'un Tour de France, nous allons suivre les deux jeunes dans leur fuite, traversant monts et vallées pour échapper à leurs poursuivants.

Les Porteurs d'eau, c'est une bande-dessinée qui parle du dopage dans le milieu du cyclisme. A travers son récit, Fred Duval ne cherche pas à porter de jugement sur ce phénomène, mais essaie seulement de comprendre ce qui a pu amener les cyclistes à se doper.

N'étant pas une spécialiste du milieu du cyclisme, j'ai apprécié que l'auteur use de mots simples pour décrire certaines spécificités du milieu. Même si je n'ai sans doute pas compris toutes les références et les jeux de mots utilisés, j'ai quand même réussi à suivre le déroulé de l'histoire et à pénétrer dans l'ambiance.

Malheureusement, je trouve que le scénario est un peu facile. Des histoires de cyclistes qui se dopent, ou qui achètent de la marchandise pour en revendre dans leur cercle professionnel, c'est du vu et déjà vu. Pour moi, il manquait cruellement d'originalité dans le récit. de plus, parler de dopage dans le milieu du cyclisme, je trouve ça un peu surfait et cliché, puisque le dopage est presque automatiquement assimilé au milieu du cyclisme, alors que c'est loin d'être le seul sport qui use de ce genre de substances.

Un scénario simple, mais dynamique et plein de rebondissements. Même si j'aurais apprécié plus d'originalité dans le récit, j'ai aimé découvrir cette histoire.
Lien : https://analire.wordpress.co..
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À lire avec extraits sur : http://branchesculture.com/2018/06/14/les-porteurs-d-eau-polar-cycliste-ambition-epo-dopage-fred-duval-nicolas-sure-tour-de-france/

Y'a pas que le foot dans la vie, et en été, il y a aussi le cyclisme. Les coureurs s'échauffent encore un peu les mollets avant le départ de la Grande Boucle mais Fred Duval et Nicolas Sure ont déjà quelques tours d'avance en compagnie d'un duo de bras cassés qui ferait tout pour avoir de bonnes jambes. de quoi occasionner un trip sur fond de dopage qui finit dans le sang. L'échappée n'était pas si belle mais est caustique.

Résumé de l'éditeur : Jérôme et Florian sont sur le point d'acheter des produits dopants lorsque la douane débarque, obligeant les deux jeunes espoirs du cyclisme à prendre la fuite, le coffre plein d'argent et de marchandise. Leur cavale va les mener de Dieppe jusqu'au Mont Ventoux. Une poursuite tragi-comique durant laquelle le petit Pignon devra également affronter le fantôme de son père, coureur professionnel mort à 37 ans d'une embolie pulmonaire.

La course à étapes ne devait pas en être une. le plan était simple, un échange (pactole contre paquets de seringues) à la frontière franco-belge avec des gens qu'il vaut mieux ne voir qu'une fois. Après quoi, Jérôme Pignon et Florian Cornu (vous remarquerez qu'ils ont des vrais faux noms de coureurs cyclistes) pouvaient prendre la poudre d'escampette pour écouler leur camelote. Ils ne sont pas les premiers, pas les derniers, sauf que voilà, une opération de douane bien informée a fait tout capoter, et le tour de France a pu commencer entre petites frappes et truands, au milieu des vivants et face à un fantôme qui fait cauchemarder.

Avec Porteurs d'eau, il est certain que vous ne tenez pas la BD officielle du Tour 2018 dans les mains. Pas même un vrai album sur le cyclisme malgré trois premières planches qui donneraient envie de voir plus de dessins de Nicolas Sure dans ce milieu. Mais le sujet n'est pas là, Fred Duval et Nicolas Sure ont préféré le confort d'une bagnole à l'inconfort de la selle. Ce n'est pas pour autant que leurs deux héros ratés ne pédalent pas dans la semoule. La marchandise illégale qu'ils transportent est bien trop importante que pour les laisser filer et la poursuite s'engage sur les routes de France en cinq étapes et un prologue (oui c'est plus un Critérium qu'un vrai Tour) entre nos deux paumés, les forces de l'ordre et les truands du désordre. Jusqu'à l'apothéose sur les pentes du Ventoux, vers Chalet Reynard.

Évitant d'avoir le nez dans le guidon, les deux auteurs nous invitent à voir du pays et des paysages changeants dans ce polar soft et délirant sur les beaux vallons de France et qui force les rencontres avec une faune très diversifiées et souvent borderline. Les deux héros ne lèveront jamais les bras après avoir montré ostensiblement le sponsor qui orne leur maillot mais y gagnent finalement bien plus.

Nicolas Sure, dans cette succession de péripéties et de décors, oeuvre en parfait baroudeur pour donner du peps au récit.  Ménageant scènes d'action et moments de vérité où il vaut mieux être bien assis, Duval et Sure évitent le chasse-patate et saisissent le diable (celui des bords de routes cyclistes, qui d'autre ?) par les cornes pour proposer une variation plus comique que tragique sur ce fléau qu'est le dopage, ici tourné en ridicule. Pas besoin de photo-finish.
Lien : http://branchesculture.com/2..
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Jérôme et Florian, deux jeunes espoirs du cyclisme, sont sur le point d'acheter des produits dopants pour eux et leur amis cyclistes. Mais la transaction ne se passe pas comme prévu car les douanes débarquent pendant l'échange et les deux jeunes arrivent à s'enfuir avec drogues et argent.
Mais la mafia n'a pas dit son dernier mot et lance un homme de main pour leur mettre le grappin dessus et récupérer la marchandise.

Une BD à rebondissements mais j'ai trouvé la fin trop happy end. La palette de couleur est bien choisie et le dessin agréable.
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Ce livre raconte l'histoire de deux pieds-nickelés, dans le milieu du vélo on les appelle des Porteurs d'eau.
Afin de booster leur carrière mais aussi de gagner un peu d'argent, ils décident d'investir dans l'achat d'EPO.
Hélas pour eux, rien ne va se passer comme prévu : la police va s'en mêler et les vendeurs qui ne sont que des maffieux vont se lancer à leur poursuite.
A la manière d'un Tour de France, nous suivons cette course poursuite au fil des différentes étapes de leur périple.
A chacunes d'entres elles, ils vont y faire des rencontres intéressantes : ici la fille d'un ancien champion et là celle d'un ancien soigneur...
L'ambiance est je trouve très bien restituée, tout le monde savait, mais la loi du silence s'est imposé à tous.
Le lien entre banditisme et vélo est aussi parfaitement décrit. On s'aperçoit que pour eux, le vélo n'est q'un buissnes, les courses et les exploits légendaires, ils n'en ont que faire.
Petit clain d'oeil du destin, cette course folle va se terminer sur les pentes du Mont Ventoux, là même où le champion britanique Tom Simpson perdit la vie un triste jour de Juillet 1967.
En cette veille de départ du Tour rappelez vous bien tout cela : ce sport est sublime et souvent inhumain mais il comporte une part d'ombre que cette BD nous rapelle. Merci de ne pas l'oublier.

Je profite de l'occasion pour remercier ici Babelio et les éditions Delcourt pour m'avoir permis cette découverte.
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Dans la bande-dessinée Les porteurs d'eau, on suit Jérôme et Florian, deux jeunes hommes, membres d'un club de cyclisme, qui font du trafic de produits dopants.
Mais la douane débarque lors de la transaction. Jérôme et Florian vont réussir à prendre la fuite avec dans le coffre l'argent et la marchandise. Ils vont être pourchassés par les policiers et aussi par la mafia qui va chercher à récupérer son argent.
Je suis déçu par cette BD, d'après le résumé, je pensais qu'il était question de cyclisme, mais en fait il n'est question que de drogues, de jeunes qui cherchent à se faire de l'argent facile. En fait, le scénario est plutôt décevant. C'est toujours un peu la même chose, dès que l'on parle de cyclisme, on est obligé de parler d'EPO, comme si c'est l'unique sport où ces pratiques existent.
En plus, on pourrait penser comme ces deux jeunes gens ont participé activement à un trafic de drogue, qu'ils auraient un peu de prison à faire, ce genre de truc, ben pas du tout. A la fin, ils prennent tranquillement le soleil chez eux.
La qualité du dessin n'est pas non plus toujours à la hauteur, le gendarme en page 7 a un bras plus long que l'autre, pourquoi ?
Bref, je n'ai pas trop apprécié la lecture de cette BD, qui, pour moi, manque de sens, de finition et dont je n'aime pas les valeurs qu'elle prône.
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Les Porteurs d'eau, en cyclisme, sont les obscurs du peloton, ceux qu'on ne voit jamais passer la ligne d'arrivée, à la télé, et c'est le titre d'une BD signée Fred Duval pour le scénario et Nicolas Sure pour les dessins. Ma passion pour le cyclisme est bien servie par Masse Critique de Babelio et par les éditions Delcourt/Mirages que je remercie pour ce bel album.
Ma passion ? Il a bien fallu ouvrir les yeux et constater la réalité, ce goût profondément humain pour la triche afin de récolter honneur, gloire et fric. Si le dopage a été et est toujours un fléau dans le vélo, il n'épargne aucun sport hélas mais les auteurs ont bien fait de choisir ce cyclisme qui fait rêver : passer pro pour faire le Tour de France !
Quand j'ouvre ce beau livre – j'aime bien ce format – je suis tout de suite un peu surpris par les couleurs un peu ternes, même si elles sont bien marquées. Cette première impression s'estompe très vite car elles mettent bien en valeur personnages et paysages. Captivé par l'intrigue, j'ai dévoré cette BD, véritable thriller que les auteurs ont découpé comme une course à étapes, avec un prologue, quatre étapes et même une journée de repos.
Tout commence sur les pentes mythiques de l'Alpe d'Huez… Jérôme Pignon est seul en tête mais, page 7, c'est le cauchemar, un cauchemar que Jérôme (18 ans) raconte à son comparse Florian Cornu (17 ans). Ils roulent vers la frontière franco-belge et se garent dans la cour d'une usine désaffectée, avant de rentrer à Lyon.
Tout de suite, Jérôme parle de camelote, de douane et une vignette, en bas à droite indique qu'ils sont pris en photo, donc surveillés. Une grosse berline arrive bientôt avec quatre hommes et un chien qui s'appelle Eddy… ça rappelle un grand champion et ça deviendra presque comique à la fin…
Sans dévoiler la suite, je peux détailler la livraison, contre 80 000 € : Erythropoïétine (EPO), hormones de croissance et stimulants plus un diurétique, l'hydrochlorothiazide, du clenbutérol et deux mille seringues ! La scène suivante est une excellente séquence de polar, très bien menée avec une succession rythmée de petites vignettes, toutes éloquentes.
Puis on passe en revue tout l'engrenage du dopage avec anciens coureurs, ex-soigneur, épouses complices, dirigeants corrompus et cette omerta qui empêche de véritablement faire le ménage malgré les sanctions sportives et la police.
« Tricher pour gagner, je trouve ça débile, mais je peux comprendre… Mais quand même, Marc, en arriver à consommer des opiacés, vous vous rendiez pas compte ? » demande la mère de Jérôme à Marco qui était soigneur, comme on les appelait. Devenu pompiste, il avouait : « C'est ce qui était le plus proche de ce que je sais faire : fourguer de l'énergie au moyen de tuyaux… »
Remarquablement menée jusqu'à son terme, cette histoire se termine sur les pentes du Ventoux où est érigée « une stèle à la mémoire du coureur anglais Tom Simpson, mort dans la pente du Mont Chauve, d'un collapsus cardiaque, lors du Tour de France du summer of love 1967 ».

Lien : http://notre-jardin-des-livr..
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Aussitôt reçu, aussitôt lu. Merci Babelio pour cet envoi. Un genre nouveau pour moi la BD adulte, ce qui me fait retirer une demie étoile à cet ouvrage ! Trop habituée aux visages doux des BD enfants ou jeunes c'est la seule chose qui m'a gênée, les visages... A part ça j'ai vraiment accroché, parce que j'aime le cyclisme, j'ai été une vraie fan du Tour de France et des classiques pendant les années "noires", de 95 à 2005 en gros. Alors le sujet du dopage me parle, il a ruiné la belle image que j'avais de ce sport que je découvrais à l'adolescence, pleine d'émoi pour certains coureurs ... Dans cette BD aux illustrations détaillées, réalistes, le scénario est simple et les dialogues justes. Pas de faux-semblant, de la dénonciation et de la compréhension. J'ai vraiment aimé, et je vous le recommande si vous aimez le vélo ou juste le sport parce que "ça arrive tous les jours et pas que dans le vélo" !
On notera aussi le format 20X26 cm, les pages épaisses, les 135 pages qui en font pour moi un beau livre plus qu'une simple BD.
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