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3,21

sur 225 notes
Déception, déception et pourtant Dieu sait que j'aime les auteurs nordiques...

Le style m'a agacée - des dialogues en petites phrases très courtes un peu "frime", de la lourdeur affectée là où manifestement on voulait avoir un style incisif et moderne...

Plus généralement, c'est ennuyeux, tout simplement. A vouloir faire des portraits de société et de la psychologie au passage, l'auteur néglige le rythme de l'enquête policière, on est noyé dans du bavardage plus ou moins intéressant (généralement moins) et le dénouement eh bien... on s'en fiche un peu...
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Je ne relis jamais un livre mais j'ai fait une exception dans ce cas pour me refamiliariser avec les personnages avant d'attaquer la suite. Je ne me souvenais pas du tout de l'intrigue mais je me rappelais que je n'avais pas trop apprécié ce roman. La relecture a confirmé mon sentiment et c'est avec les plus grandes difficultés que j'en ai vu le bout. Alors j'aime beaucoup le héros, Erik Winter, riche, beau, élégant, éternel célibataire et grand amateur de jazz. Il s'investit à fond dans cette enquête très dure qui va l'emmener jusqu'à Londres. Ce que je déteste, par contre, c'est le style d'EDWARDSON. Il faut s'accrocher pour comprendre quelque chose. C'est parfois telement elliptique qu'en lisant certaines conversations, j'avais l'impression d'être dans la quatrième dimension. Je relisais des passages entiers pour trouver la lumière mais rien! Je n'espère qu'une chose, c'est que tout cela s'améliore dans le second opus.
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Dans ce polar suédois, nous nous retrouvons dans une ambiance particulière. L'enquête se déroule à la fois en Suède et également en Grande Bretagne, mais c'est lent, très lent… Pas de page turner ici, ni d'intrigue palpitante avec des rebondissements mais une enquête qui progresse au ralenti. Il y a certes de la violence puisqu'il y a crime mais pas de description trop macabre des scènes. Par contre, des personnages et des dialogues parfois déroutants. J'y retournais avec plaisir, mais on est loin du rythme que j'apprécie grandement habituellement.
J'espère que le prochain opus sera un peu plus dynamique, au moins dans le style et la narration.
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Le premier contact avec le style d'Ake Edwardson a été difficile. J'ai été obligé de relire les premiers chapitres car je m'y sentais à la fois perdu et agressé. Des phrases très courtes. Des paragraphes qui passent du coq à l'âne. Des dialogues décousus. L'auteur s'amuse à nous égarer, à délivrer son récit sans se préoccuper de notre capacité à le suivre. Peut-être pense-t-il que ce langage s'impose pour un polar, afin de faire plus viril et plus mystérieux. Bon, on comprend quand même que deux crimes sont commis en même temps: Per Malmstrom, un garçon suédois, est assassiné à Londres dans une chambre d'un bed & breakfast et un garçon anglais aux cheveux noir est retrouvé mort dans une chambre d'un foyer d'étudiants à Göteborg. Les modus operandi sont semblables. le detective inspector Macdonald enquête à Londres et le plus jeune commissaire de Suède, Erik Winter, enquête à Göteborg.


Et puis, rien. Il ne se passe rien côté enquête. Tout ce qu'on apprend, c'est que les victimes étaient sans doute homosexuelles ou bisexuelles et qu'un témoin a peut-être aperçu de dos le meurtrier d'un des garçons! Toujours des phrases difficiles à comprendre. du bavardage sans importance. Un manque total d'émotion. Je me suis obligé à lire ce texte ennuyeux dans l'espoir d'un miracle. Enfin au chapitre 39, survient une avancée dans les investigations qui relance l'intérêt. Une phrase du récit dans les dernières pages résume bien ce roman: « Tout était impossible depuis le début. Ils s'accrochaient au peu dont ils disposaient et en attendant, pensa Winter, le temps passait ». Danse avec l'ange fait partie des moins bon des romans de la série des Erik Winter. Je n'ose même pas donner le livre à mon libraire pour qu'il le revende d'occasion. Ce ne serait pas lui rendre service.
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Difficile d'avoir un jugement : je n'ai pas lâché le livre donc plutôt positif mais j'ai quand même trouvé la narration lente. un pur style suédois et je ne suis pas certaine d'adorer ce style....
A priori il s'agit du premier tome des enquêtes de Erik Winter, commissaire à Göteborg. L'intrigue ici se passe entre Londres et Göteborg. Les 3 ou 4 premiers chapitres sont très nébuleux et on ne comprend pas bien ce qui se passe et
où se situe l'enquête principale.
C'est le style qui me perturbe un peu avec des digressions sur la situation en Suede qui m'échappent un peu (par exemple, il est fait plusieurs fois mention de vols de voiture (?)). Des chapitres qui ne me paraissent pas du tout faire avancer l'intrigue.
mais peut être que tout cela confère une atmosphère particulière qui convient au genre.

Je ne sais pas encore si je vais poursuivre dans cette série
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Assassinats de jeunes Suédois à Londres et de jeunes Anglais à Göteborg. Crimes similaires qui conduisent les enquêteurs des deux pays à collaborer.
Ces enquêtes se sont avérées difficiles à la fois pour les commissaires Erik Winter et Steve Macdonald, et pour moi !
Comme dans les précédents romans de cet auteur, pas facile de m'y retrouver! le paragraphe commence par un "Il .." , oui, mais qui est ce "Il " ? Ake joue avec nous, il reste souvent imprécis, passe d'un évènement avec un groupe de personnages à un autre, dans la ligne suivante, sans nous prévenir! Combien de retours en arrière pour m'assurer que j'étais toujours sur la bonne route !
De plus, sa chronologie est parfois déroutante.
Bref, si on ne veut pas décrocher il est IMPÉRATIF de rester concentré sur les lignes de ce roman et d'oublier tout ce qui bouge autour de soi. Sinon, on peut aussi tout simplement le reposer sur son étagère et en choisir un autre …
Mais, comme dans le fond, j'aime bien Erik Winter et ses collègues, comme d'habitude, je suis allée jusqu'au mot FIN.
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Danse avec l'ange est le troisième roman d'Ake Edwardson mais la première apparition de son personnage récurrent, le commissaire Erik Winter.
Ake Edwardson, tout comme ses confrères scandinaves, utilise l'intrigue policière afin de pointer du doigt les travers et les dysfonctionnements de la société moderne, d'autopsier ses contemporains en proie au mal-être des sociétés modernes,  ne donne pourtant pas dans le roman policier " anti-social" . Il procède d'une manière plus subtile, moins "rentre-dedans": çà et là, on relève de discrètes allusions : " L 'humiliation suprême devenait un business important, possible à cause de l'ignorance des dirigeants, de leur naïveté politiquement correcte et de leurs bavardages sans fin".
Le souci de vraisemblance de l'auteur se devine dans l'évocation d'affaires antérieures; le commissariat dans lequel travaille Erik Winter n'a pas vu le jour comme par magie avec la première ligne de Danse avec l'Ange. C'est un peu comme si Ake Edwardson nous en contait la chronique: « Un meurtre à Peckham à Noël l'année dernière. Notre seul indice était qu'un homme en voiture avait quitté les lieux à peu près à l'heure qui nous intéressait. Il y avait des témoins ».

Le roman commence par un prologue déroutant qui a pour effet de susciter l'intérêt et la curiosité du lecteur: alternance 1ère et 3e personne : «  Il manoeuvra pour se garer, coupa le contact, se pencha sur le volant. Je suis touché. J'arrive à garder le masque jusqu'à Sankt Sigfrids Plan, pas au-delà. » «  Ensuite, il ne réfléchit plus beaucoup. Comme si les câbles du cerveau avaient été coupés, laissant les pensées se déverser en vrac dans la tête puis s'écouler au dehors, avec le sang. Je sais que c'est du sang, que c'est le mien. Je comprends. Je ne sens plus le truc froid, c'est peut-être fini. Je pense à des choses à venir. »
Puis, la première apparition du commissaire Winter: en hiver, juste après Noël, il assiste à l'enterrement de son ami Mats.=> Ambiance très sombre, qui donne le ton à la suite du roman.
Un cambrioleur trouve des vêtements couverts de sang séché dans l'appartement qu'il visite.
Deux meurtres : un à Goteborg, l'autre à Londres, à Clapham, dans le sud de la capitale.
Similitude : empreinte d'un gant trouvée à chaque lieu de crime et au même endroit.
Le jeune anglais, Geoff Hillier, reçoit une lettre de Goteborg. Il a une correspondante suédoise depuis longtemps.
3e meurtre en direct.
Enquête dans les clubs de strip-tease dans les milieux de la pornographie, de la prostitution masculine.
Winter à Londres.
Nouveau crime  à Londres : un témoin indirect simple d'esprit. Winter enquête avec Macdonald.
Ake Edwardson a été qualifié de " successeur" d'Henning Mankell. Je n'irais pas jusque-là...bien qu'il fasse preuve de maîtrise dans la peinture des personnages récurrents ou secondaires, ainsi que la mise en scène de la ville de Goteborg, où se déroulent nombre de ses intrigues. Son style est plus épuré, plus "léger", dans le sens où, en dépit de fréquentes et parfois sévères mises en garde concernant l'avenir de la Suède moderne, sa vision est moins pessimiste, moins désespérée que celle de ses confrères, en tout cas dans les premiers épisodes de la série.
Le personnage du commissaire Erik Winter, dandy fan de jazz, est un peu plus atypique que ses collègues littéraires: il a moins tendance à broyer du noir, sans doute grâce à une vie privée plus équilibrée que celle de Kurt Wallander ou de Martin Beck; bien que le doute ne l'épargne pas, ni les états d'âme quand Angela, sa compagne, le met au pied du mur, il fait preuve de plus de fantaisie, d'une vision moins pessimiste de sa propre destinée, de celle de son pays.     
Bien sûr, Ake Edwardson se révèle un fin observateur de son époque; mais sa vision est plus nuancée, plus discrète, la critique sociale est diffusée dans ses romans par petites touches. Les crimes sont tout aussi horribles mais résultent plus d'esprits pervers que de graves dysfonctionnements de la société moderne, contrairement à Mankell qui a tendance à imputer la responsabilité à la déliquescence de la Suède moderne.
Edwardson nous offre un autre point de vue, tout aussi passionnant et instructif...

Pour une chronique plus complète, cliquez sur le lien suivant:

Lien : https://legereimaginarepereg..
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Contrairement à certains, j'ai bien aimé ce livre. Je l'ai pris comme un roman plutôt que comme un polar et j'ai vraiment passé un bon moment de lecture. Malgré quelques longueurs je ne me suis pas ennuyée.
Lien : http://bidules16.canalblog.c..
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Sans aucun doute ce que la littérature nordique peut produire de plus prétentieux et soporifique en matière de polar.
Un pensum redoutable, qui se prend au sérieux qui plus est, ce qui le rend vraiment indigeste. Sans pour autant imaginer que le polar est une sous-littérature, faut quand même arrêter de vouloir intellectualiser et philosopher à tout bout de champ quand point n'est besoin.

Un macchabée british sauvagement assassiné est découvert à Goteborg, et un suédois refroidi dans les mêmes conditions est trouvé à Londres. Tadaaaaaaaaaaannnnn!

Erik Winter part à la chasse au meurtrier et son sens du devoir va l'emmener jusque dans les bas-fonds de la capitale britannique traquer le serial killer avec méthode et rigueur.
Une enquête parmi d'autres, sauf qu'on se tape en prime les états d'âme de chaque agent de l'équipe sur le sens de la vie, et que c'est longuet, à force! Et je ne parle pas des contributions pseudo scientifiques de la psychologue de choc qui tente d'analyser les traces sur le sol et déclare que l'assassin "danse" autour de sa victime ; un mauvais épisode des Experts, que je ne supporte déjà pas à la télé.

Sans parler du complexe de supériorité dudit Winter, le beau gosse flic et dandy qui se tape une bombe dans un loft aux draps de soie, franchement exaspérant.

Bref, pas ma came du tout, de la Suède, à choisir entre cette danse pourrie et les krisprolls, c'est tout vu.
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Confus et sans intérêt.
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