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Erik Winter est mort. Presque. Il a failli se noyer au fond d'une piscine de la Costa del Sol et, après deux ans de repos, il souffre toujours d'un implacable acouphène. Il vient de laisser sa famille en Espagne pour reprendre son travail en Suède. le retour ne sera pas facile.
Dans une ville paralysée par le froid, il doit faire face à un premier crime : une femme et deux enfants assassinés dans une villa de banlieue. Un nourrisson est également retrouvé dans la maison, en vie, mais mal en point.
Pourquoi personne n'a-t-il donné l'alarme ? Et pourquoi le bébé a-t-il été épargné ?

Bof !!!
Une enquête qui se traîne sans jamais vous captiver.

À éviter pour les amateurs de vrais polars !!!


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Bonne enquête bien menée, mais certains personnages, dont Sandra, sont un peu inachevés. On referme le livre avec des questions sans réponses. Dommage!!!
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Bien que très connu, je n'avais jamais tenté l'aventure avec Ake Edwardson, sans réellement savoir pourquoi. Estampillé "roman", La maison au bout du monde n'en reste pas moins un très bon policier avec tous les ingrédients nécessaires pour en faire un page-turner. Seul bémol, et de taille : un rythme peu soutenu, des dialogues en séries interminables où l'on ne sait même plus qui parle.
J'ai bien apprécié la collaboration des deux flics principaux, Winter et Bertil, chacun à sa manière. Les autres personnages récurrents ont tout pour agacer ; des secrets, des mensonges, des omissions, de la manipulation. Un bon cocktail pour une enquête noueuse.
Très bon livre qui mérite qu'on s'y attarde !
Lien : http://www.bmds.ch/index.php..
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Avec cette maison quelque peu isolée des autres, cette ville enneigée, cette aire de jeux givrée, j'avais bien envie d'un chocolat chaud ! J'ai totalement été immergée au sein de cette ville suédoise décrite par l'auteur avec divers détails.Et si l'intrigue se déroule autour d'une enquête criminelle, l'histoire s'articule réellement autour des personnages qui prennent une place essentielle, qu'ils soient enquêteurs, témoins ou présumés coupables. Après deux ans de repos en Espagne, Erik Winter est prêt à reprendre du service en tant que commissaire. Laissant alors sa femme et ses deux filles au soleil, il retourne dans le froid suédois afin de prendre part à la nouvelle affaire que prennent en main ses collègues. La Maison au bout du chemin est le onzième roman mettant en scène Erik Winter et ses collègues, donc ne vous étonnez pas si vous peinez à comprendre parfois les liens entre les personnages si, comme moi, vous n'avez jamais lu de livres d'Åke Edwardson. Appelés tantôt par leur prénom, tantôt par le nom de famille, j'ai parfois eu du mal à ne pas mélanger les identités au sein de l'équipe de police dirigée par Fedrik Halders et à comprendre les diverses relations. Mais même si certaines références des romans précédents sont disséminés au fil du récit, il n'est finalement pas très difficile de s'y retrouver.

Winter, Halders, Öberg, Hoffner et les autres vont alors tenter d'élucider un nouveau meurtre affreux. Alertés par un voisin, les policiers sont prévenus de la mort suspecte d'une femme et de ses deux enfants. le nourrisson est le seul survivant de cette tuerie. le mari en déplacement possède-t-il réellement un alibi ? La victime entretenait-elle une liaison ? Une histoire de vengeance ou de hasard ? Winter et ses collègues vont tout entreprendre pour faire toute la lumière sur cette affaire. Et pour cela, ils commencent un travail minutieux où ils vont tenter d'aller au plus près de la psychologie du tueur en se posant les bonnes questions. Les méthodes de déduction et de travail de l'enquête sont très peu tournées vers les techniques scientifiques mais davantage vers l'imagination et la déduction des différents enquêteurs et surtout d'Erik Winter. Ils s'imprègnent du meurtre, des circonstances, des indices et potentiels mobiles.

Minutieusement, ils retournent plusieurs fois dans la maison, interrogent de nouveau les mêmes suspects jusqu'à découvrir tous les détails, les mystères. Ce roman policier ne repose donc pas sur l'action et un dynamisme fou à coups de retournements de situation et de révélations chocs mais plutôt sur un modèle de répétition jusqu'à récupérer les bonnes informations et des témoignages utiles pour l'avancement de l'enquête. Les policiers grattent jusqu'à la moelle les différents alibis et mobiles en jouant sur les mots, en rentrant frontalement dans leurs interlocuteurs qu'il faut pousser dans leurs retranchements afin qu'ils délivrent des réponses utiles. Les dialogues comme la narration suivent également ce schéma avec des répétitions, des phrases courtes, beaucoup de questions. le style est bien particulier, spécifique à l'auteur. On a l'impression d'entrer réellement dans la tête des personnages, de naviguer entre leurs différentes réflexions qui peuvent partir dans tous les sens. En s'accrochant bien, il est facile de se laisser porter par ce flot de questions, d'observations, de souvenirs,… même si je me suis parfois sentie perdue face aux références faites sur les précédents livres que je n'ai pas lu.

Erik Winter est réellement au centre du récit avec des épisodes de son passé racontés et une histoire familiale actuelle bien développée. En parallèle de l'enquête principale, un personnage fait rapidement une entrée remarquée par son caractère peu appréciable. Raciste, homophobe, fermé d'esprit et prêt à en découdre par la violence, il semble être le suspect parfait. J'ai apprécié suivre ce protagoniste ambigu sur lequel on s'interroge à propos de ses agissements face à la police et à face à sa vie personnelle. Je ressors donc contente de cette lecture et de son atmosphère particulière qui, j'espère, ressemble à celles des autres romans de l'écrivain. J'ai maintenant envie de découvrir davantage la bibliographie de cet auteur suédois même si La Maison au bout du chemin ne fait pas partie de mes meilleurs romans policiers lus. Mais peut-être aurais-je un coup de coeur avec l'un des dix précédents livres mettant en scène le commissaire Erik Winter.

Et si l'intrigue se déroule autour d'une enquête criminelle, l'histoire s'articule réellement autour des personnages qui prennent une place essentielle, qu'ils soient enquêteurs, témoins ou présumés coupables. Après deux ans de repos en Espagne, Erik Winter est prêt à reprendre du service en tant que commissaire. Laissant alors sa femme et ses deux filles au soleil, il retourne dans le froid suédois afin de prendre part à la nouvelle affaire que prennent en main ses collègues. La Maison au bout du chemin est le onzième roman mettant en scène Erik Winter et ses collègues, donc ne vous étonnez pas si vous peinez à comprendre parfois les liens entre les personnages si, comme moi, vous n'avez jamais lu de livres d'Åke Edwardson. Appelés tantôt par leur prénom, tantôt par le nom de famille, j'ai parfois eu du mal à ne pas mélanger les identités au sein de l'équipe de police dirigée par Fedrik Halders et à comprendre les diverses relations. Mais même si certaines références des romans précédents sont disséminés au fil du récit, il n'est finalement pas très difficile de s'y retrouver.
Lien : https://entournantlespages.w..
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Je ne connaissais absolument pas l'auteur, ni a fortiori le héros de ce bouquin, mais j'ai été conquise par la construction de cette histoire, cette façon de juxtaposer les angles narratifs. C'est assez déstabilisant au début de la lecture, mais cela fait finalement le principal intérêt du bouquin, au final. Même si l'intrigue reste très bien menée, c'est le style qui m'a conquise.
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Erik Winter a failli se noyer au fond d'une piscine de la Costa del Sol et, après deux ans de repos Il vient de laisser sa famille en Espagne pour reprendre son travail en Suède. Göteborg est paralysée par le froid, ce qui n'empêche pas les crimes : une femme et deux enfants assassinés dans une villa de banlieue. Un nourrisson est également retrouvé dans la maison, en vie, mais mal en point. Personne ne semble avoir vu ou entendu quoi que ce soit. Winter retrouve ses vieilles habitudes (entre autre l'alcool) mais saura mener à bien cette enquête.
Par contre il a (ou son auteur) certaines obsessions : le jazz notamment. Quand j'avais 15 ans dans ces années 60 moi c'était le MJQ, Ray Charles, les grands orchestres, Duke, le Count, les jazz messengers Horace Silver, Hancock, Peterson ...Miles mais j'avais du mal avec certains et notamment Coltrane. Or Winter est obsédé par John et notamment son album "a love supreme" édité en 1964 alors que Winter avait 4 ans . (Coltrane est décédé en 1967).
Et pourtant dans cette enquête Winter va en parler ... au moins 22 fois ! J'ai voulu réécouter l'album; je suis donc allé sur "vous"tube mais bon je n'ai pas changé tant que ça car au bout de quelques minutes j'avais atteint les limites de ma résistance. C'est peut-être pour cela que Winter a des accouphènes :-)
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On le sait, Edwarson n'est pas un gai luron...

Erik Winter, son héros, que l'on avait laissé au fond d'une piscine espagnole en 2008 a mis quelques années pour remonter à la surface et nous le retrouvons traînant son spleen dans sa Suède natale et enquêtant sur un massacre à l'arme blanche.

Edwarson et Winter aiment le jazz : tout le roman est un hommage à Coltrane et son "A love supreme". L'arc narratif de "La maison au bout du monde" suit les 4 mouvements de l'album-concept de Coltrane : Reconnaissance, Résolution, Poursuite et Psaume.

Le style elliptique, poétique et syncopé d'Edwarson apporte beaucoup à son récit. Mais je dois avouer que j'ai trouvé l'ensemble particulièrement sinistre et parasité par de trop nombreuses incidentes inutilement encombrantes.

Si Winter a tendance à picoler, tout au long de ma lecture, j'ai eu l'impression de sortir d'une cuite.

Un peu d'humour pour le prochain ?
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Quel plaisir de retrouver le commissaire Winter et l'écriture si particulière d'Ake Edwardson .
Après deux ans de pause en Espagne , Winter reprend du service et revient à Göteborg pour tenter d'élucider un affreux crime , où une mère et deux de ses enfants ont été assassinés ; seul un bébé a survécu miraculeusement . L'équipe de la brigade criminelle va recoller patiemment chaque morceau du puzzle et tenter de comprendre qui a pu commettre un tel carnage .
La particularité de ce roman policier , comme la plupart de ceux écrits par l'auteur suédois , est de s'intéresser autant à l'histoire qu'aux caractères complexes de ses personnages . Parmi ceux – là , Eric Winter , dont la vie est écartelée entre la Suède et l'Espagne et qui constate avec étonnement les changements qui s'opèrent peu à peu autour de lui comme ces paysages et ces visages modelés par le temps mais aussi dans son propre corps avec ces migraines et ces acouphénes persistants . Heureusement l'inspiration et la sérennité viennnent toujours à l'écoute d'un vieux disque de jazz et devant un bon single malt écossais .
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