J'aurais voulu être égyptien

Des nouvelles absurdes raillant les égyptiens. Elles m'ont presque fait penser à certains auteurs slaves dans la manière de toujours diriger leurs héros vers la catastrophe.
Ce livre a été interdit en Egypte pour cause d'insulte à ce pays mais dans un sens, l'auteur nous parle de sa relation forte avec son pays, pas toujours très logique mais beau et attirant.
Son ironie et son cynisme sont touchants, on sent qu'il aime ce pays et qu'il ne lui cherche pas d'excuse.

Alaa El Aswany né en 1957 au Caire, est dentiste. Étonnant ? Pas tant que ça. En Égypte comme ailleurs avant d'être connu et reconnu, et donc de pouvoir vivre de sa plume, un auteur, un écrivain se doit d'avoir un véritable métier ! La particularité de l'Égypte décrite dans ce livre, est d'être soumise aux dictats parfois brumeux d'une administration où l'obscurantisme règne en maître absolu.
Ce recueil de nouvelles, loin d'être une attaque acide de l'Égypte est emprunt de tendresse pour un pays aux milles richesses endormies, un kaléidoscope de personnages hauts en couleurs, une porte ouverte sur le monde de l'arbitraire, un appel à la réflexion pour ne pas être tenté de se laisser aller aux charmes du laisser-faire, de l'hypocrisie et des faux-semblants qui sclérosent l'esprit créatif des êtres humains.
Une belle promenade au coeur de la simple humanité.
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J'ai adoré la préface. A mon sens, elle est extraordinaire. Elle dit, avec une sensibilité extraordinaire, toute la difficulté d'écrire un roman dans un pays où la publication n'est pas libre. Je l'ai lue en gardant à l'esprit le texte d'En censurant un roman d'amour iranien, et bien sûr entre les deux j'ai trouvé beaucoup de ressemblances. Pas uniquement dans la politique culturelle, mais dans la sensibilité des écritures, des auteurs, dans cet aspect charnel du rapport au manuscrit que présentent ces deux hommes.
Lien : http://www.readingintherain...

Une succession de nouvelles qui nous laissent un peu sur notre faim, tant on aimerait poursuivre avec les personnages hauts en couleur tels que Alaa El Aswany sait les dépeindre.

un peu déçu par ce livre, j'ail'impressionqu'il n'est pas abouti , entièrement"assumé"