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3,82

sur 297 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Oh là là toutes ces femmes écrasées par des hommes, de génie ou pas, j'en peux plus !
Jeannette, 18 ans en 1916, a du talent en peinture. Déjà, ça part mal pour elle. Mais, comme sa camarade Camille Claudel, avec laquelle elle a de nombreux points communs (famille bourgeoise, frère bigot incestueux qui se prend pour un génie, amant à très gros ego), elle tente de percer ...Un homme se met sur son chemin pour l'arrêter : Modigliani.
Résumons-nous. Jeanne Hébuterne a un choix à faire : soit elle est écrasée par sa famille bourgeoise, qui lui refuse talent et liberté ; soit elle est écrasée par Modigliani et son milieu d'artistes, qui lui refusent ...eh bien talent et liberté aussi... Une femme est une "muse", pas une créatrice...éventuellement une procréatrice...Jeanne choisit Modigliani, il est beau et rock and roll. Il est fatigant, aussi. Tuberculeux, alcoolique, morphinomane, mégalomane, absent, infidèle, inconséquent, égoïste, n'aimant personne sauf la peinture...Horrible. Mais bon. Jeanne aime les conduites à risque. Elle ne voit pas d'issue pour une femme comme elle dans la société d'après-guerre, alors...
Je critique les critiques : ce n'est pas un roman d'amour, c'est une passion à sens unique de Jeanne pour la mort. Jeanne ne fait que tenter d'exister, l'auteure ne dit pas autre chose : "je suis Jeanne Hébuterne", que personne n'a laissé vivre.
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Un petit livre qui m a fait découvrir le côté débauché de Modigliani que je ne connaissais pas.
C est Montmartre la Rotonde
Ce livre nous raconte aussi la dérive de cette jeune fille qui est en adoration devant son maître
Ce livre m a rappelé le titre suzanne Valandon que j ai hâte de découvrir.
Une lecture intéressante du point de vue historique.
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En 1916, Jeanne Hébuterne, 18 ans vit à Paris avec ses parents, Eudoxie sa mère et Achille son père qui tient une mercerie. Son frère André qui lui est profondément attaché est parti au front. Elle a développé sa fibre artistique avec André, dont la domination psychologique et moralisatrice continue à agir à distance. Elle a du mal à s'affirmer, tant elle est confinée dans sa famille. Sa rencontre avec Amedeo Modigliani lui offre une occasion d'émancipation qu'elle saisit, malgré la difficulté qu'elle éprouve à s'adapter à son environnement alcoolisé et fantasque. Elle est modèle pour le peintre, tombe amoureuse de lui et subit ses frasques et ses lubies avec l'espoir d'exister enfin pour elle même en pouvant affirmer : « je suis Jeanne Hébuterne ».Mais, côté Amédéo, malgré une paternité acceptée, une vie dissolue aggravée par la maladie c'est l'impasse. Ce roman décrit bien le cheminement inéluctable de Jeanne vers…..
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"Je suis Jeanne Hébuterne", crie une jeune femme éperdue d'un homme et effacée derrière son talent et ses toiles.

1916, Jeanne Hébuterne est une jeune artiste peintre française, plus connue pour être la compagne du célèbre peintre, Amedeo Modigliani mais néanmoins maudit.

Son visage le fascine, elle est son modèle, sa muse. Ils se séduisent puis vient l'abîme, née d'une folie amoureuse et d'un artiste fou. Jeanne se perd.

Je retiens une biographie de personnages antipathiques à mon goût. J'ai été davantage séduite par la plume de l'artiste auteur. Elle est aérée et impressionniste. Elle peint un Paris en guerre, et un début de siècle sublimé par ses artistes de l'époque: Picasso, Apollinaire, Matisse.

Et si cette époque n'avait pas été faite pour elle, Jeanne ? Cette jeune femme, artiste, qui renonce à une bourgeoisie pour être libre. Un récit tragique !
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J'ai lu ce livre avec facilité, traversant avec Jeanne cette folle passion pour Modigliani. Car si cet amour prenait beaucoup de place il y avait aussi cette atmosphère étrange et débridée dans un Paris rattrapé par la grande guerre et la grippe espagnole. Une période sombre mais vécue différemment par tous ces artistes plus ou moins connus à l'époque mais qui vivaient en marge, dans leur monde désincarné.

J'ai aimé cette façon qu'à l'auteure de raconter au travers des mots de Jeanne cette vie, ces vies, honnies par les gens "bien pensants", empesés dans leurs certitudes et leur étroitesse d'esprit.
Je n'ai éprouvé cependant aucun attachement pour Modigliani et ces comparses , trop égoïstes, trop imbus d'eux même et rageants d'être "incompris". Une sphère fermée qui maintient Jeanne à l'écart, ne l'acceptant qu'en tant que "compagne" du maître et l'oubliant à sa mort.

Jeanne avaient des aptitudes pour peindre, elle avait des rêves , elle voulait être libre et reconnue, mais sa passion pour Modi à tout effacé. C'est assez terrifiant en fait ce que l'amour passion engendre .

Lu dans le cadre du prix du roman Points
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Voilà une histoire d'amour qui débute au mois de décembre 1916 et qui se termine tragiquement 3 ans plus tard en janvier 1920.
3 ans de passion amoureuse pour Jeanne Hébuterne.
Celle qui fut la muse et la compagne du peintre et sculpteur Modigliani est encore très jeune quand elle le rencontre.
Lui a 15 ans de plus. Il est déjà malade, abuse de la cocaïne, de l'alcool, est complétement égocentrique, sans un sou et infidèle.
Pour lui, elle renonce à sa famille et à son milieu petit bourgeois, elle accepte de vivre dans le péché et renonce à la peinture. Elle se met entre parenthèse pour se consacrer entièrement à cet homme et vivre un amour passionnel aux limites de la folie.
Dans un Montparnasse qui regroupe tous les artistes de l'époque et bien loin des combats de la Première Guerre mondiale, Jeanne brave les bonnes moeurs et les interdits familiaux par amour. Modi lui se perd dans ses addictions multiples, disparait plusieurs jours d'affilés, la trompe et malmène ses sentiments.
Sur le mode du journal intime, Olivia Elkaim, rend un très bel hommage à cette femme de l'ombre qui aurait peut-être pu devenir une grande peintre si elle n'avait pas croisé le chemin de Modigliani et dresse également le portrait d'un Paris noctambule et excessif durant ces années-là.
Véritable coup de coeur pour certains lecteurs, «Je suis Jeanne Hébuterne» a été pour ma part un agréable moment de lecture mais que j'ai finalement lu plus comme une biographie que comme un roman.
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écembre 1916, Jeanne Hébuterne s'adonne à la peinture en tant que loisir. Poussée par son frère parti au combat, cette jeune fille de dix-huit ans s'inscrit dans une académie de peinture où elle tombe amoureuse d'Amedeo Modigliani.

Le peintre sulfureux plus âgé qu'elle l'entraîne dans une autre vie parisienne. Issue d'une famille catholique et bourgeoise, la jeune fille jusque-là rangée découvre les amis peintres de Modigliani mais aussi la misère, la faim, l'alcool. Une vie de bohème sans confort car le peintre est sans le sou. Elle est son modèle, sa muse et ne peint plus. Jeanne doit s'accommoder des conquêtes (anciennes et nouvelles) du peintre comme de son humeur changeante et de son besoin de liberté.
De cette passion incandescente qui flirte avec la folie, Jeanne tente de s'émanciper des carcans sociétaux et familiaux. Elle met au monde une fille mais l'issue tragique apparait inéluctable et elle l'est.
Le contraste est saisissant entre le récit fiévreux de Jeanne et les lettres de son frère André qui lui ordonne de s'absoudre à cette vie de débauche. Ce frère autoritaire entretient une relation exclusive et malsaine envers sa soeur.

Dans ce récit sous forme de journal tenu par Jeanne, l'auteure nous amène de l'emprise destructrice de son frère aux confins de cet amour passionnel, violent.
Porté par un souffle enivrant, ce récit se lit d'une traite. C'est fort et ça secoue. Non seulement, on est immergé dans l'univers de Modigliani mais également dans celui contextuel de l'époque aves des préjugés et des normes. A découvrir !

Lien : https://claraetlesmots.blogs..
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Complètement passée à côté de ce livre, pas entrée dans l'écriture de l'auteur, au final me suis ennuyée... 😴😴
Pourtant l'époque, pourtant les lieux, pourtant les personnages, tout m'avait séduite dans la 4è de couv'.... Dommage !!
Lien : https://la-clef-des-mots.e-m..
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Je suis très perplexe en terminant ce livre. J'ai été happée, j'ai eu du mal à le lacher et pourtant tant de choses m'ont déplues : les personnages : lui qui ne vit que pour le plaisir et son art : femmes, alcool... Il apparaît, il disparaît...
Jeanne, d'une froideur ! Je n'ai ressenti aucune attirance ni empathie pour ce personnage.

La plume de l'autrice est très contemporaine et, à mon goût, n'a pas assez humanisé les personnages de son roman. le texte est extrêmement découpé, peu descriptif. L'ensemble reste froid aussi froid que ces hivers traversés par la 1ère guerre mondiale.

Qu'ais je aimé ? Et bien je me le demande encore 🤔 l'histoire, l'époque, croiser Picasso, Kiki de Montparnasse, Soutine...

Perplexe j'étais, perplexe je resterai...
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C'était une belle lecture. Définitivement pas mon livre préféré mais un livre qui m'a fait sortir de ma zone de lecture habituelle.
J'ai eu beaucoup de difficultés à le lancer pour, finalement, être happée par l'histoire de Jeanne Hébuterne. L'écriture particulière d'Olivia Elkaim a fini par me charmer et j'ai fini très rapidement son livre.
J'ignore si cela était le but mais j'ai eu énormément de mal à ressentir de la compassion pour Jeanne. Pourtant, les mots de l'auteure retranscrivaient très bien la situation dans laquelle était Jeanne, un amour passionnel qui ne lui laissait aucune porte de sortie. J'aurai aimé la comprendre, comprendre ses choix mais je n'ai pas réussi. C'est mon seul regret concernant ma lecture même si cela n'ai pas du fait de l'auteure.
Ce roman est particulier. Il faut s'accrocher au début (du moins, c'est min ressenti) mais la suite ne déçoit pas.
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