Glamorama

THE Livre raté de Bret Easton Ellis...
On a beau être une inconditionnelle de la première heure comme moi, de Mr. Ellis, il n'en reste pas moins que j'ai un sens critique. Sens critique plutôt développé, mais dont je ne me sers ici sur Babelio, que pour dire du bien des ouvrages que j'ai aimé. Mais là, aïe... Faisant le tour des livres qu'il me reste à résumer, plutôt que critiquer, me voilà devant Glamorama, que je n'ai jamais réussi à terminer de lire !
J'ai envie de vous dire : tout est dit...
Mais je vais quand même rajouter pour le malin plaisir, que ce livre est une apologie du vide. Et que quand Bret Easton Ellis l'a écrit, il avait le cerveau crâmé par la coke, l'alcool et les nuits blanches... On appelle ça un bruit blanc, comme quand il y a de la neige sur les écrans de tv... ou le silence sur des ondes radio....
Lui-même l'admet, ce livre est une bouse sans nom, une énumération débile de marques et de références obsolètes. Et l'intrigue s'y perd. Ce livre censé représenter le vide intersidéral qui règne dans les cerveaux des jet-setters, des modeurs et des professionnels de la pub, aurait pu aussi s'appeler : Beaucoup de bruit pour rien.

J'ai détesté. Je n'ai pas pu aller jusqu'au bout du livre. Trop de name dropping. L'impression de lire un who's who branché.
Quel ennui !

Je n'ai pu en lire que la moitié, j'avoue que je n'ai absolument rien compris... une souffrance !

Bret Easton Ellis est un auteur que j'aime beaucoup mais là je me suis vraiment ennuyée. C'est vide de chez vide, ce n'est pas très bien écrit et je n'ai rien compris. Chose rare pour moi, j'ai fini par abandonner à la moitié du livre.

Beaucoup, fichtrement, énormément moins intéressant que American Psycho, Glamorama poursuit la critique de la société et de ses mirois aux alouettes, grand thème cher à Bret Easton Ellis. le reste s'enchaîne violences, sexe, drogue... d'ailleurs sur ce point, le petit doigt d'Ellis aurait abondamment tracé la ligne blanche du roman... ce qui expliquerait son vide sidéral. Sur le même thème d'une société en pleine déréliction, on ira relire Martin Amis ou les Moorcock de la grande époque.

M.Easton-Ellis me semble un poseur et un faiseur quasi illisible . Etant un véritable accro de bouquins , pour que j'en abandonne un , il faut vraiment que l'auteur mette le paquet ! Ellis le fait . Jugez plutôt : accumulation de citation de noms de célébrités ou pseudo-célébrités américaines , de marques prestigieuses , le tout dans le milieu surfait et faisandé de la jet-set . Si encore il y avait une histoire . Mais même pas . Tout est sans queue ni tête . Brett s'amuse à perdre le lecteur en racontant un peu n'importe quoi , n'importe comment , dans un style lourd , accumularif , sorte de lassante esbroufe pour épater le bourgeois ... Déjà , dans "American Psycho" , on ne trouvait pas grand chose à part une accumulation de scènes de sadisme insupportable . Crimes et viols à foison . le vide et le n'importe quoi . Sans doute un certain reflet de la société actuelle , mais qui n'autorise pas à se moquer aussi effrontément du lecteur . C'est aussi incohérent qu'inintéressant . On atteint une sorte de sommet ou plutôt de gouffre dans la nullité . de là à en faire , comme P.Djian , un exemple ou une idole , il y a plus qu'un grand pas à franchir . Ne comptez pas sur moi pour ça , ah non !
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Ca y est, j'ai lu les 106 premières pages de la version poche et... Je n'en peux plus! C'est totalement illisble, des descriptions à n'en plus finir d'élements totalement superficiels, des listes de starlettes sur des pages et des pages, des dialogues totalement incompréhensibles et vides de sens "Baby ceci, baby cela..."
Je n'ai eu aucun plaisir de lecture, ça a franchement été un supplice. Je voulais tenté l'aventure car cet auteur m'intrigue et est souvent référencé comme étant incontournable, c'est bien pour cela que je suis allé au delà des 10 premières pages sur lesquelles je bloquais déjà.
En fait, je suis vraiment très déçu...
Il ne se passe absolument rien! D'où ma note 1/10
Bon courage à ceux qui arriveront à tenir jusqu'à la fin