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3,67

sur 362 notes
Encore un très bon roman de R.J Ellory. On est ici avec Annie, libraire à New York, qui vit une vie simple et bien rangée. C'est alors que deux personnes vont rentrer dans sa vie et la bouleverser. Ce qui va obliger Annie à changer ses habitudes et l'amener à évoluer et à faire beaucoup de travail sur elle-même. Elle sera aidé en ça par son fidèle ami Jack Sullivan.
Le début de ce roman prend son temps, il installe les personnages et l'histoire. Au début, on a l'impression que c'est une romance. Et je n'aime pas du tout les romances. Pourtant, on sent très tôt que le climat devient de plus en plus pesant et que les choses ne vont pas en rester là. Il faut tout de même attendre les 100 dernières pages pour que les choses s'accélèrent. On sent monter la pression autour d'Annie et les choses vont crescendos jusqu''au rebondissements finaux. Si on sent bien venir le premier, le deuxième est resté, pour moi, totalement imprévisible. Je n'ai rien vu venir et j'ai adoré les dernières pages hyper addictive. Quand j'ai reposé ce livre , je me suis dit : "Whaoooouuuu, excellent !!!!!!!"
Et que dire de la plume de R.J. Ellory toujours aussi magnifique, fluide. Elle permet de donner un relief au récit, et de le rendre addictif malgré la lenteur du début. Il ne se passe rien dans les 400 premières pages et pourtant on sent un climat de plus en plus oppressant. C'est juste l'écriture de l'auteur qui installe ce climat de plus en plus poisseux. Et ça Ellory le fait tellement bien, quel talent !!!
J'adore, et ce n'est pas pour rien que c'est un de mes auteurs préférés.
A lire absolument et sans retenu. Un vrai régal.
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J'ai eu du mal à retrouver le Ellory que j'aime. Une mise en place longue, peu de faits historiques qui d'habitude le caractérise. Des personnages que l'on a envie de secouer, comme cette libraire qui va connaître pratiquement en même temps un vieil homme qui va lui parler de son père disparu et lui apporter, chapitre par chapitre, un manuscrit, ainsi qu'un client dont elle va s'éprendre. Manque de dynamisme malgré une belle histoire d'amitié avec son voisin qui amène des scènes drôles et une fin réussie.
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Rien à voir

Pas comme dans "circulez, y-a rien a voir".

Rien à voir avec le standard Ellory.
C'est presque une histoire d'amour.

Il y a quand même certaines ressemblances avec Vendetta, mais à un niveau différent (vengeance, j'entends).

C'est aussi une leçon d'antipathie, pour tous les personnages.

Vous comprendrez à la fin. Parce qu'il y a quand même un punch.

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Conteur hors pair , mentionné en quatrième de couverture, on ne peut pas dire moins, alors dire plus.
Ses personnages sont toujours aussi solitaires, en quête d'absolu dont ils ne se sentent pas dignes cependant. Vivant dans un monde terne et pourtant le regard vers un lointain coloré. Croisant sur leur route leur rédempteur, souvent pilier de leur passé inconnu.
Selon l'humeur du lecteur, l'espoir se profile ou bien la noirceur s'annonce, quoi qu'il en soit, la réponse est toujours celle que l'on ne souhaite pas pour le personnage, on lui souhaite le meilleur et dans le monde d'Ellory, il est ailleurs.
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Un Ellory sorti en 2004, traduit en français en 2018. Donc sorti avant ses meilleures ventes en France. Je me méfie toujours un peu de ces "vieux" livres ou "vieilles" publications qu'on exhume lorsque les auteurs commencent à avoir une certaine renommée sur le marché français. Quand ils deviennent "bankables", comme on dit en cinéma. Je me l'étais fait dédicacer lors du salon Polar du Sud à Toulouse en 2018, mais pour des raisons sans doute obscures, j'avais rechigné à m'y atteler. Eh bien, tout ceci pour dire que c'est plutôt un très bon bouquin, assez original dans son approche, avec une galerie de portrait assez réussie.

Annie, libraire, petite libraire, dans Manhattan, la trentaine, le célibat un peu douloureux, rencontre des personnages un peu bizarres qui lui font lire un manuscrit qui est en fait une ou plusieurs bibliographies qui commencent dans l'Allemagne nazie.

Bien entendu, au fil du récit, le contenu va se rapprocher de sa vie personnelle, tout en balayant l'histoire contemporaine de l'Amérique.

Donc assez original, presque pas un polar, dans le sens où ça ne le devient qu'aux dernières pages, et encore, bien qu'on sente monter l'intrigue et la tension en même temps.

Plutôt une bonne surprise, donc, même si j'ai beaucoup apprécié quelques autres romans de cet auteur, assez sympathique quand on a la chance de le rencontrer, même uniquement pour quelques minutes.
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Livre difficile d'y entrer, ce livre ne m'as pas transcendé pourtant j'adore l'auteur mais la je le laisse de côté pour mieux le reprendre après, car je n'aime pas rester sur un échec. ce n'était peut-être pas le bon moment pour lire un thriller alors je.vais me lire un pavé de 1300 pages et reprendre ce livre...
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Dans ce récit, Ellory propose un roman dans un roman avec beaucoup de suspense à la clé. La tension monte au fil des pages, l'intérêt du lecteur aussi, notamment grace à l'histoire trouvant sa source durant la seconde guerre mondiale. L'héroïne est intéressante et même si la fin est assez prévisible, ce roman est assez prenant pour nous donner envie d'aller au bout, grâce notamment à l'écriture, très riche, de l'auteur et à ses personnages ambigus. Un bon thriller ! Merci à Netgalley et à l'éditeur pour cet envoi en avant première !
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Les fantômes de Manhattan, n'est assurément, pas le meilleur roman qu'ait écrit R. J. Ellory. M'attendant à trouver ici quelque chose qui ressemble, même de très loin, à l'excellent Vendetta, la déception fut de taille…

De fait, ce roman publié en 2018, opte pour une approche centrée sur le protagoniste : Annie O'Neill. Il s'agit d'une trentenaire, tenancière d'une librairie héritée de son père. Sa vie est marquée par la routine et peuplée de quelques personnages aussi originaux qu'elle-même. Sa vie va basculer lorsqu'un homme, Forrester, débarque dans sa vie pour lui faire lire ce qui ressemble à un manuscrit qui va bouleverser sa vie.

Ainsi résumée, l'histoire semble alléchante… mais il ne s'agit que d'une apparence.

La première centaine de pages, celle qui sert à mettre l'histoire en place est la plus intéressante. Par la suite, les passages consacrés au manuscrit captent vite toute l'attention du lecteur avant que la trame principale ne plonge en plein mélodrame.

Et c'est bien là le problème, car ensuite l'histoire ne fait plus que cela : se complaire dans le mélo en misant (de manière trop téméraire) avec le capital sympathie du personnage principal. de longs passages aussi descriptifs qu'ennuyeux viennent reporter les apparitions du manuscrit.

Ledit manuscrit, aussi captivant soit-il, se révèle court et finalement assez limité dans son ambition et ses liens avec le banditisme. Tout cela ressemble bien plus à une biographie. Ce qui doit arriver fini par arriver : le manuscrit est achevé ce qui ôte tout intérêt à ce qui reste d'intrigue (si l'on peut considérer que le fil rouge général serve d'intrigue). L'histoire d'Annie se révèle convenue et prévisible, avec quelques péripéties assez inintéressantes.

Le scénario suit son concours sur plus de 450 pages, pour finalement arriver à un point qui était prévisible dès le départ. Hélas, même les déboires d'Annie ne parviennent pas à susciter la sympathie tant tout cela sent le déjà-vu et le formaté. L'héroïne semble d'ailleurs si passive que tout cela achève de lui retirer tout crédit. Sérieusement ? Elle ne se pose donc jamais de question ? Quelques personnages, notamment Sullivan, font de leur mieux, mais tout cela ne suffit pas. D'autres apparaissent (ou disparaissent) de manière trop opportune pour être crédible.

La part de mystère est ici entièrement cousue de fil blanc.

La lassitude, l'ennui, la déception sont bien les sentiments qui prédominent. Il est curieux que les éditions Sonatine aient publié ce roman car il ne s'agit ni d'un polar, ni d'un roman noir, mais bel et bien d'un roman à l'eau de rose.
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Annie est une jeune femme solitaire avec pour seuls compagnons, les livres de sa librairie, et quelques rares humains. Elle est rythmée comme un coucou suisse, entre ouverture et fermeture de la boutique et son appartement. Une vie banale et sans vague qui se retrouve bouleversée par la rencontre de deux hommes. Un l'interpelle sur son passé et l'autre pourrait bien colorer son avenir…

Aaahhh la plume de R.J Ellory… Une douceur éthérée et une poésie noire qui vous enveloppent d'un cocon mélancolique dès les premières pages… Un enchantement livresque!

Pourtant le propos est souvent brutal, brutal dans sa violence bien entendu à la lecture du manuscrit confié par Mr Forrester qui nous mène des camps de concentration nazis aux bas fonds de la délinquance new-yorkaise des années 60; mais aussi brutal dans le portrait de cette femme Annie, fantôme parmi les vivants, passive de sa propre existence, orpheline de l'énergie vitale qui nous pousse à tenter, oser, sortir de sa zone de confort et avoir le courage de s'enrober de couleurs pour ne pas être transparente dans la foule.

J'ai adoré les réflexions qui animent Annie et la secouent. Elle a conscience qu'à ne prendre aucun risque, elle ne vit pas. Elle va se secouer et ouvrir la porte d'un nouveau monde: celui de l'imprévu et de la passion. Oh ce ne sera pas sans danger pour son coeur, ce ne sera pas sans bouleversement dans son schéma mental de vie, mais à 30 ans, elle se décide enfin à prendre son destin en mains. Et même si certains souhaitent la faire trébucher, elle va enfin vivre!

Le duo Jack Sullivan et Annie O'Neill est juste jouissif dans les dialogues entre badinerie, franche camaraderie et sincère amitié! Ils sont bruts de décoffrage chacun à leur manière et la relation qu'ils entretiennent apportent le subtil équilibre de profondeur et de légèreté qui cimente les couples les plus durables. Mais point d'amour entre eux deux, juste une affection et une complicité énormes.

J'apprécie la plume élégante R.J Ellory qui maîtrise l'art et la manière de vous conter une histoire comme on recueille les confidences d'un ami. Et si l'intrigue autour de ce manuscrit inachevé pimente l'éveil d'Annie, ce sont les relations humaines analysées qui captivent avant toute chose. Amour, amitié, code d'honneur et vengeance parlent aux coeurs et restent incontrôlables. Certains voulaient une vengeance au-delà des temps et des générations mais au lieu de pleurs, de perte et de souffrances, n'est-ce pas le plus plus cadeau offert pour que la chrysalide ensommeillée déploie ses ailes de papillon au monde?

Ce roman est une leçon de vie, il nous prouve, à travers les époques et les personnes, que l'audace, c'est prendre le risque de chuter, chuter durement, mais c'est surtout vivre et ne pas laisser s'écouler les jours sans fin et oser, pourquoi pas, être heureux… mais l'avenir reste toujours à écrire, non?
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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Hello la compagnie !! Bon, je m'attaque avec un retard phénoménal à cet opus de R.J. ELLORY pour des raisons indépendantes de ma volonté… Quoi qu'il en soit j'étais bien décidée à découvrir enfin cet auteur de thriller tant encensé par toutes les critiques et j'ai enfin pu entamer ma lecture.

Un grand merci aux Éditions Sonatine et la plateforme NetGalley pour cette découverte. En ce qui me concerne, ça n'a pas été très convaincant, mais… essayons de comprendre un peu avant de porter un jugement expéditif…

Il faut absolument tenir compte de la chronologie des publications originales pour saisir ce qu'il en est à mon sens. En effet, il s'agit du second roman de l'auteur (écrit en 2004), une oeuvre de jeunesse en quelque sorte, pourrait-on dire. Il n'a été traduit et publié en Français qu'en 2018 et la faute de communication qui lui a sans doute été fatale pour certains, c'est de l'avoir « estampillé » comme un thriller alors qu'il ne l'est pas vraiment, créant une confusion dans l'esprit des lecteurs. Il s'agit en fait d'un faux « feel good book », une fausse romance (mais il fait lire 55% du récit pour arriver à cette conclusion) et un roman noir aussi.

Des impressions en demi-teintes donc. Si j'en crois les autre critiques, ce livre est différent de ses autres écrits. Je ne peux encore pas faire de comparaisons et d'après ce que je comprends, il ne faut pas en faire justement!

Ce roman-ci fait la part belle à l'introspection et à la sensibilité (certains y verront de la « sensiblerie »). Je pense qu'il s'agit peut-être d'un écrit très « personnel » ? Plus dans la ligne de sa philosophie de vie sans doute (ne pas « subir » sa vie mais la prendre en main).

J'ai un moment soupçonné la traduction d'être « médiocre » ou approximative mais je ne me sens pas le courage d'aller vérifier en version originale ! Cela serait peut-être cependant utile et nécessaire…

Pour l'histoire on trouve Annie en personnage phare, belle trentenaire esseulée qui va tomber directement amoureuse sans se poser beaucoup de questions, du premier venu à égailler sa vie, morne et casanière, le beau et mystérieux David Quinn. Elle lui vouera immédiatement une confiance aveugle malgré quelques atermoiements quand même. Un vrai « coeur d'artichaut » cette Annie !

Le seul point noir dans son histoire, car il y en a un évidemment (sinon pas de roman...) se situe dans son passé : pas de souvenirs de son père, ou peu, pas d'indications sur ce qu'il était (ingénieur ?), sa vie etc… Il ne lui reste qu'une montre et un livre intitulé : « un moment de répit » avec la note suivante, écrite de la main de son père : « pour quand le temps sera venu… Papa ».

Elle va alors se lancer dans une tentative de réminiscence et se mettre en tête de découvrir qui était son père au-delà de l'image « idéale » qu'elle s'en est forgée. C'est aussi un apprentissage de la vie un peu tardif, mais nécessaire pour Annie.

En parallèle, le déclencheur de cette quête, sera un autre personnage, nommé Forrester, ami de son père qui lui amène quelques lettres de lui, adressées à sa mère (qu'elle n'a donc pas lue) ainsi qu'un manuscrit, qu'il transforme en « feuilleton » puisqu'il lui amène un chapitre par semaine, tous les lundis.

Dans ce manuscrit on découvre l'histoire d'Haïm (un rescapé du camp de concentration de Dachau) qui deviendra Harry Rose et de Johnnie Redbird. Une histoire d'amitié trahie, une sombre histoire de rivalité entre bookmakers, de délinquants des bas-fonds de New-York. Histoire d'une haine tenace et impitoyable. Cette fiction, capte vite toute l'attention de ceux qui recherche du suspense (moi y compris) et fera passer l'histoire d'Annie au second plan.

Le seul personnage attachant de l'histoire restera pour moi Jack Sullivan, ancien reporter de guerre meurtri qui noie ses mauvais souvenirs dans du « Royal Crowne ». Quant à Annie elle devient très vite agaçante à mon goût. Trop, vraiment trop de questions, d'hésitations, de retours en arrière : on ressent trop ce qu'elle ressent finalement et on peut trouver ça un peu long. J'ai eu aussi une absence d'empathie totale pour tous les personnages périphériques.

L'alternance des chapitres entre passé et présent impulse un peu de rythme au récit. Deux histoires en une qui se rejoindront fatalement à la fin. On assiste à un cheminement psychologique tortueux et laborieux pour arriver à une vérité arrachée aux forceps !

Alors, en soi, l'intrigue est simple mais la psychologie des personnages très complexe. L'auteur y ausculte le rapport à soi de façon méthodique. le fait de se découvrir soi-même, de s'ouvrir aux autres et de tenter de découvrir ce que l'on vaut finalement au fin fond de soi…. Tout un programme !

Pour ma part, je dirais, qu'il y a trop de descriptions qui font perdre le fil de l'Histoire, des histoires. J'ai préféré le « manuscrit » en lui-même, plutôt que l'histoire un peu « guimauve » vécue par Annie avec ses questionnements répétitifs… le thème de la solitude dans les grandes villes est largement abordé aussi (apparemment un thème récurrent dans les écrits de R.J. Ellory?).

Jusqu'au deux tiers du livre, je me suis quand même demandé où l'auteur voulait en venir, recherchant en vain, le côté polar du récit. Puis d'un coup tout s'est éclairé, et j'ai pratiquement tout deviné dès lors. Je suis donc un peu désappointée, car j'aime être "surprise" pour un polar!

Enfin, la structure du récit m'a semblé un peu faible, trop sommaire. Mais, en même temps s'il avait écrit une histoire, disons plus « consistante », ça aurait « tué » le fond qui donne beaucoup à réfléchir. Il s'agirait donc plutôt d'une habileté destinée à centrer le lecteur sur la réflexion. En cela bravo à l'auteur c'est très réussi!

Pour finir, je vais me répéter mais tant pis : Ma première approche de l'écrivain est pour moi plutôt « manquée » (mais je lirai un autre roman, histoire de confirmer ou d'infirmer ma première impression : « Vendetta » ou « seul le silence » que l'on dit radicalement différents ?)

Pour l'apprécier pleinement, je n'aurais pas dû commencer par celui-ci. J'aurais alors découvert avec plaisir une autre facette d'Ellory en revenant sur ce roman par la suite.

Mais, j'insiste, j'y reviens et je n'en démords pas, il s'agit d'une erreur de marketing. Peut-être comptaient-ils surfer sur la vague au lieu d'oser assumer un « genre » différent. Dommage !
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