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3,66

sur 358 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Des émotions bien new-yorkaises. ----------
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C'est le premier roman de RJ Ellory (publié 14 ans plus tard en France). Et aussi le 1er que je lis de cet écrivain.
Je n'ai aucun élément de comparaison pour vous donner mon avis bibliographique .
Intéressée particulièrement par le lieu mythique d'une ville qui ne dort jamais: New-York.
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Deux histoires qui s'entremêlent.
L'une, bien réelle, contemporaine, de la bien fade vie d'Annie O'Neill, libraire et célibataire.
L'autre, dans un passé pas si lointain, un destin hors du commun de Mr Rose.
Qui les lie? Mr Forrester bien sûr! Un vieillard bien mystérieux et à l'allure bien troublante.
Un manuscrit, des lettres d'amour, un client avenant, un voisin empathique et voilà que l'avenir d'Annie semble plus rose.
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Des élements intrigants qui auraient dû m'enthousiasmer. Mais Annie, la jeune dame m'a ennuyé avec ses jérémiades et ses plaintes si .....new-yorkaises :)
Je m'explique: je me suis rendu compte que nombre d'auteurs new-yorkais s'exprimaient d'une manière dramatique même -et si- il n'y avait aucune raison de se plaindre.
Le nombre de fois où j'ai pesté contre Annie! "Allez, remues-toi, bouges, fais quelque chose, ouvres les yeux, poses-toi les bonnes questions sur ce manuscrit, et ne pleurniches plus! "
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Mais l'écriture est agréable, des descriptions de quartier comme si on y était. Un ton résolument mélancolique qui conditionne les actes d'Annie.
Je me suis vraiment intéressée à l'histoire de mr Rose (le manuscrit). Emportée par sa vie et ses frasques, son destin tragique , les pages se tournaient vite.Ce récit m'a touché avec des passages durs et bouleversants.
Et j'ai vite deviné son identité (au contraire de l'héroine).
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Les personnages secondaires sont délicieux. Tout en nuances, une forte présence. Notamment l'ami/voisin Jack qui traîne ses fantômes avec lui. J'ai eu pitié de lui, le pauvre homme...
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Ellory a une plume élégante maîtrisant l'histoire de bout en bout, un twist final avec le petit ami, une vengeance amère qui n'en est pas vraiment une. Plus dure sera la chute ......
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J'ai eu du mal à retrouver le Ellory que j'aime. Une mise en place longue, peu de faits historiques qui d'habitude le caractérise. Des personnages que l'on a envie de secouer, comme cette libraire qui va connaître pratiquement en même temps un vieil homme qui va lui parler de son père disparu et lui apporter, chapitre par chapitre, un manuscrit, ainsi qu'un client dont elle va s'éprendre. Manque de dynamisme malgré une belle histoire d'amitié avec son voisin qui amène des scènes drôles et une fin réussie.
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Livre difficile d'y entrer, ce livre ne m'as pas transcendé pourtant j'adore l'auteur mais la je le laisse de côté pour mieux le reprendre après, car je n'aime pas rester sur un échec. ce n'était peut-être pas le bon moment pour lire un thriller alors je.vais me lire un pavé de 1300 pages et reprendre ce livre...
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Hello la compagnie !! Bon, je m'attaque avec un retard phénoménal à cet opus de R.J. ELLORY pour des raisons indépendantes de ma volonté… Quoi qu'il en soit j'étais bien décidée à découvrir enfin cet auteur de thriller tant encensé par toutes les critiques et j'ai enfin pu entamer ma lecture.

Un grand merci aux Éditions Sonatine et la plateforme NetGalley pour cette découverte. En ce qui me concerne, ça n'a pas été très convaincant, mais… essayons de comprendre un peu avant de porter un jugement expéditif…

Il faut absolument tenir compte de la chronologie des publications originales pour saisir ce qu'il en est à mon sens. En effet, il s'agit du second roman de l'auteur (écrit en 2004), une oeuvre de jeunesse en quelque sorte, pourrait-on dire. Il n'a été traduit et publié en Français qu'en 2018 et la faute de communication qui lui a sans doute été fatale pour certains, c'est de l'avoir « estampillé » comme un thriller alors qu'il ne l'est pas vraiment, créant une confusion dans l'esprit des lecteurs. Il s'agit en fait d'un faux « feel good book », une fausse romance (mais il fait lire 55% du récit pour arriver à cette conclusion) et un roman noir aussi.

Des impressions en demi-teintes donc. Si j'en crois les autre critiques, ce livre est différent de ses autres écrits. Je ne peux encore pas faire de comparaisons et d'après ce que je comprends, il ne faut pas en faire justement!

Ce roman-ci fait la part belle à l'introspection et à la sensibilité (certains y verront de la « sensiblerie »). Je pense qu'il s'agit peut-être d'un écrit très « personnel » ? Plus dans la ligne de sa philosophie de vie sans doute (ne pas « subir » sa vie mais la prendre en main).

J'ai un moment soupçonné la traduction d'être « médiocre » ou approximative mais je ne me sens pas le courage d'aller vérifier en version originale ! Cela serait peut-être cependant utile et nécessaire…

Pour l'histoire on trouve Annie en personnage phare, belle trentenaire esseulée qui va tomber directement amoureuse sans se poser beaucoup de questions, du premier venu à égailler sa vie, morne et casanière, le beau et mystérieux David Quinn. Elle lui vouera immédiatement une confiance aveugle malgré quelques atermoiements quand même. Un vrai « coeur d'artichaut » cette Annie !

Le seul point noir dans son histoire, car il y en a un évidemment (sinon pas de roman...) se situe dans son passé : pas de souvenirs de son père, ou peu, pas d'indications sur ce qu'il était (ingénieur ?), sa vie etc… Il ne lui reste qu'une montre et un livre intitulé : « un moment de répit » avec la note suivante, écrite de la main de son père : « pour quand le temps sera venu… Papa ».

Elle va alors se lancer dans une tentative de réminiscence et se mettre en tête de découvrir qui était son père au-delà de l'image « idéale » qu'elle s'en est forgée. C'est aussi un apprentissage de la vie un peu tardif, mais nécessaire pour Annie.

En parallèle, le déclencheur de cette quête, sera un autre personnage, nommé Forrester, ami de son père qui lui amène quelques lettres de lui, adressées à sa mère (qu'elle n'a donc pas lue) ainsi qu'un manuscrit, qu'il transforme en « feuilleton » puisqu'il lui amène un chapitre par semaine, tous les lundis.

Dans ce manuscrit on découvre l'histoire d'Haïm (un rescapé du camp de concentration de Dachau) qui deviendra Harry Rose et de Johnnie Redbird. Une histoire d'amitié trahie, une sombre histoire de rivalité entre bookmakers, de délinquants des bas-fonds de New-York. Histoire d'une haine tenace et impitoyable. Cette fiction, capte vite toute l'attention de ceux qui recherche du suspense (moi y compris) et fera passer l'histoire d'Annie au second plan.

Le seul personnage attachant de l'histoire restera pour moi Jack Sullivan, ancien reporter de guerre meurtri qui noie ses mauvais souvenirs dans du « Royal Crowne ». Quant à Annie elle devient très vite agaçante à mon goût. Trop, vraiment trop de questions, d'hésitations, de retours en arrière : on ressent trop ce qu'elle ressent finalement et on peut trouver ça un peu long. J'ai eu aussi une absence d'empathie totale pour tous les personnages périphériques.

L'alternance des chapitres entre passé et présent impulse un peu de rythme au récit. Deux histoires en une qui se rejoindront fatalement à la fin. On assiste à un cheminement psychologique tortueux et laborieux pour arriver à une vérité arrachée aux forceps !

Alors, en soi, l'intrigue est simple mais la psychologie des personnages très complexe. L'auteur y ausculte le rapport à soi de façon méthodique. le fait de se découvrir soi-même, de s'ouvrir aux autres et de tenter de découvrir ce que l'on vaut finalement au fin fond de soi…. Tout un programme !

Pour ma part, je dirais, qu'il y a trop de descriptions qui font perdre le fil de l'Histoire, des histoires. J'ai préféré le « manuscrit » en lui-même, plutôt que l'histoire un peu « guimauve » vécue par Annie avec ses questionnements répétitifs… le thème de la solitude dans les grandes villes est largement abordé aussi (apparemment un thème récurrent dans les écrits de R.J. Ellory?).

Jusqu'au deux tiers du livre, je me suis quand même demandé où l'auteur voulait en venir, recherchant en vain, le côté polar du récit. Puis d'un coup tout s'est éclairé, et j'ai pratiquement tout deviné dès lors. Je suis donc un peu désappointée, car j'aime être "surprise" pour un polar!

Enfin, la structure du récit m'a semblé un peu faible, trop sommaire. Mais, en même temps s'il avait écrit une histoire, disons plus « consistante », ça aurait « tué » le fond qui donne beaucoup à réfléchir. Il s'agirait donc plutôt d'une habileté destinée à centrer le lecteur sur la réflexion. En cela bravo à l'auteur c'est très réussi!

Pour finir, je vais me répéter mais tant pis : Ma première approche de l'écrivain est pour moi plutôt « manquée » (mais je lirai un autre roman, histoire de confirmer ou d'infirmer ma première impression : « Vendetta » ou « seul le silence » que l'on dit radicalement différents ?)

Pour l'apprécier pleinement, je n'aurais pas dû commencer par celui-ci. J'aurais alors découvert avec plaisir une autre facette d'Ellory en revenant sur ce roman par la suite.

Mais, j'insiste, j'y reviens et je n'en démords pas, il s'agit d'une erreur de marketing. Peut-être comptaient-ils surfer sur la vague au lieu d'oser assumer un « genre » différent. Dommage !
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Et voilà, pour ma part c'est la déception, je m'attendais à un coup de coeur et je me retrouve avec une sensation qui me déplaît.

Je sais que beaucoup de lecteurs et lectrices apprécient R.J. Ellory, et aussi que le peu de personnes que je connais ayant lu "Les fantômes de Manhattan" ont trouvé que la lecture de ce roman était excellente, sur moi ça n'a pas fonctionné, j'ai eu une lecture laborieuse, à la limite d'abandonner au tiers, puis par culpabilité j'ai continué de le lire mais en diagonale, je me suis ennuyé, ou plutôt j'ai trouvé le développement du récit très (trop) long.

Côté histoire c'est intéressant c'est vrai, surtout les lettres que l'on découvre au fur et à mesure, j'ai bien aimé ces passages, mais je les ai trouvés desservis par des personnages qui ne m'ont pas parlés, que j'ai trouvé froids et parfois agaçants.

Il faudra tout de même que je retente l'expérience sur un autre roman de R.J. Ellory car avec tout le bien qui se dit à chaque sortie, je suis certain qu'il y en a un qui pourrait me correspondre.
Je suis vraiment déçu d'être passé à côté de ma lecture.

Voir la chronique sur mon blog :
Lien : https://unbouquinsinonrien.b..
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Nouvelle lecture pour moi de cet auteur culte et première micro-déception avec ce roman. On retrouve les qualités de l'auteur qui sait raconter les histoires de gangsters et dépeindre de sacrés personnages… le problème c'est que sa commence comme une comédie romantique avec une libraire de 30 ans seule, un vieux monsieur qui veut lui faire lire un livre et, des hasards… ou presque.
Le souci vient du fait qu'on voit assez vite les ficelles et où tout ça va nous mener el le dénouement du coup tombe un peu à plat mais ça reste agréable à lire et on passe un bon moment de lecture.
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N'ayant jamais lu de livre d'Ellory, je découvre l'auteur avec ce dernier titre qui vient tout juste d'être traduit en France. Un bon récit, mais...

Annie est une jeune femme discrète qui s'ennuie dans son quotidien où aucune surprise ne l'attend. La découverte d'un mystérieux manuscrit va tout bouleverser et nous entraîner dans la sombre histoire des bas-fonds de New York. On entre alors dans un véritable polar, un récit noir et sordide, qui rend en comparaison l'histoire d'Annie bien fade... Ce personnage, qui pourrait ressembler à chacun d'entre nous, n'a ni couleur ni charme.

L'écriture sait ménager le suspense grâce à la construction du roman : le lecteur connaît peu à peu le récit des aventures de ce jeune homme qui se fait sa place dans le milieu. Cette partie-là du récit est maîtrisée, noire et violente. Cela devient toutefois beaucoup plus mièvre et romantique dans la partie principale de la narration, au point que j'ai parfois survolé quelques pages. La fin est elle prévisible et ne sera sans doute pas marquante dans mon parcours de lectrice...

Du bon et du moins bon dans ce roman d'Ellory,
une lecture d'été cependant agréable !
Lien : https://troisouquatrelivres...
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Pourquoi pas?
Dommage que l'on se doute trop des révélations bien avant la fin???
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Je me suis ennuyée du début à la fin de ce roman
Je n'ai absolument pas succomber au charme du livre et pourtant cet ecrivain est plus que reconnu
Que dire de plus ...rien
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J'ai voulu découvrir Ellory avec ce roman dont le résumé ma paraissait très intéressant. Eh bien je suis un peu déçue par cette lecture, arrivée aux trois quarts du livre j'ai lu en diagonale, me doutant déjà de la fin et trouvant Annie ennuyeuse à la longue (et un brin vulgaire aussi). Outre le fait que ça n'est pas non plus un roman policier, je referme le livre soulagée d'en avoir fini.
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