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3,66

sur 358 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Les fantômes de Manhattan, n'est assurément, pas le meilleur roman qu'ait écrit R. J. Ellory. M'attendant à trouver ici quelque chose qui ressemble, même de très loin, à l'excellent Vendetta, la déception fut de taille…

De fait, ce roman publié en 2018, opte pour une approche centrée sur le protagoniste : Annie O'Neill. Il s'agit d'une trentenaire, tenancière d'une librairie héritée de son père. Sa vie est marquée par la routine et peuplée de quelques personnages aussi originaux qu'elle-même. Sa vie va basculer lorsqu'un homme, Forrester, débarque dans sa vie pour lui faire lire ce qui ressemble à un manuscrit qui va bouleverser sa vie.

Ainsi résumée, l'histoire semble alléchante… mais il ne s'agit que d'une apparence.

La première centaine de pages, celle qui sert à mettre l'histoire en place est la plus intéressante. Par la suite, les passages consacrés au manuscrit captent vite toute l'attention du lecteur avant que la trame principale ne plonge en plein mélodrame.

Et c'est bien là le problème, car ensuite l'histoire ne fait plus que cela : se complaire dans le mélo en misant (de manière trop téméraire) avec le capital sympathie du personnage principal. de longs passages aussi descriptifs qu'ennuyeux viennent reporter les apparitions du manuscrit.

Ledit manuscrit, aussi captivant soit-il, se révèle court et finalement assez limité dans son ambition et ses liens avec le banditisme. Tout cela ressemble bien plus à une biographie. Ce qui doit arriver fini par arriver : le manuscrit est achevé ce qui ôte tout intérêt à ce qui reste d'intrigue (si l'on peut considérer que le fil rouge général serve d'intrigue). L'histoire d'Annie se révèle convenue et prévisible, avec quelques péripéties assez inintéressantes.

Le scénario suit son concours sur plus de 450 pages, pour finalement arriver à un point qui était prévisible dès le départ. Hélas, même les déboires d'Annie ne parviennent pas à susciter la sympathie tant tout cela sent le déjà-vu et le formaté. L'héroïne semble d'ailleurs si passive que tout cela achève de lui retirer tout crédit. Sérieusement ? Elle ne se pose donc jamais de question ? Quelques personnages, notamment Sullivan, font de leur mieux, mais tout cela ne suffit pas. D'autres apparaissent (ou disparaissent) de manière trop opportune pour être crédible.

La part de mystère est ici entièrement cousue de fil blanc.

La lassitude, l'ennui, la déception sont bien les sentiments qui prédominent. Il est curieux que les éditions Sonatine aient publié ce roman car il ne s'agit ni d'un polar, ni d'un roman noir, mais bel et bien d'un roman à l'eau de rose.
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J'adore Ellory. J'ai donc acheté son nouveau roman les yeux fermés, après un bref coup d'oeil à une quatrième de couverture accrocheuse. J'aurais dû lire des pages du début, du milieu et de la fin, comme à mon habitude. C'est épouvantablement mal écrit... ou traduit. Avec de petites tentatives pour émoustiller la « ménagère » avec du « baiser » à tout va. Les traits sont aquilins, aquilins et encore aquilins... Dès le premier chapitre, une phrase illisible, faussement littéraire : «  le bruit de la rue s'enflait hardiment pour se mesurer au vent tel un oriflamme aux couleurs vives, et, des bouches d'aération, la fumée et la vapeur émergeaient depuis les entrailles du métro en volutes fantomatiques et paresseuses. » le pire est que la phrase fait son retour, presque à l'identique, quelques pages plus loin... page 209 : « le bruit de la rue s'enflait Tout aussi hardiment, pour se mesurer au vent telle une bannière brillamment colorée, et par les bouches d'aération la fumée et la vapeur émergeaient des entrailles du métro en volutes fantomatiques et paresseuses »... Les lettres sont également, ici, bien paresseuses... Deux traducteurs pour ce résultat... Le Point pouvait s'extasier sur Ellory, comme moi, mais je doute que la citation choisie par Sonatine réfère à ce livre... à oublier, définitivement. Rebondissements poussifs, romances niaises... En faisant les fonds de tiroirs (2004), la maison d’édition fait du tort à son auteur, superbe écrivain de Seul le silence.
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