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3,69

sur 257 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Auteur d'un roman au succès relatif il y a plus d'une décennie, John Harper n'a jamais réussi à en écrire un second. Obligé de revoir ses ambitions à la baisse, il travaille dorénavant en tant que journaliste de faits divers au Miami Herald… jusqu'au jour où sa tante, Evelyn Sawyer, lui demande de revenir d'urgence à New York pour lui annoncer que son père a été abattu lors d'un hold-up. Une nouvelle qui devrait dévaster n'importe quel enfant, sauf que le père de John est sensé être mort depuis plus de trente ans…

« Omerta » plonge son personnage principal au coeur d'un passé non seulement douloureux, qu'il aurait préféré oublier, mais visiblement également peuplé de mensonges. Au fil des pages, R.J. Ellory lève progressivement le voile sur la liste des secrets familiaux, à commencer par ce père qui n'était visiblement pas mort et qui s'avère de surcroît être un gros bonnet de la pègre newyorkaise. le héros imaginé par l'auteur est certes un brin trop naïf et pourrait même énerver le lecteur qui voit immédiatement que John n'est qu'un pion qui se laisse bêtement balader sur un échiquier mafieux parsemé de mensonges et de coups bas.

Ceux qui ne sont pas fan d'Ellory, lui reprochant un style trop lent et descriptif, deviendront probablement fous au milieu de tous ces gangsters particulièrement bavards qui tournent constamment autour du pot, sans vouloir dévoiler cette vérité recherchée par un personnage principal pas vraiment perspicace. Sans parler de cette femme fatale nommée Cathy Hollander, qui aveugle encore un peu plus ce héros déjà pas très clairvoyant et le mène par le bout du nez durant l'entièreté du roman.

Les fans d'Ellory se délecteront par contre de ce brouillard foncièrement noir distillé par l'auteur et se laisseront volontiers piéger par cette toile tissée de mensonges et de faux-semblants. Ils se laisseront bercer par la lenteur du scénario jusqu'à ce final plus explosif et franchement réussi.

Je fais partie des fans inconditionnels de ce grand maître de l'ambiance noire !
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J'ai une relation particulière avec RJ Ellory. Depuis plusieurs années, je réponds présent à chacune de ses sorties. Mon ressenti alterne toujours entre le bon et le très bon. Certains romans sont de purs chefs d'oeuvres et d'autres sont moins marquants. La seule chose qui est récurrente chez l'auteur, c'est sa capacité à se renouveler. On ne sait jamais où il va nous emmener.

Cette fois-ci, il revient dans le milieu de la mafia. Mais comme il ne fait jamais comme tout le monde, il l'aborde avec un prisme original. En effet, il met en scène un homme ordinaire qui, par le jeu de l'héritage, se retrouve empêtré dans un système dont il ignore tout. Dès lors, sa crédulité est mise à rude épreuve. le choc des univers, entre le commun des mortels et cette société ténébreuse, est au coeur de cette aventure.

Entre trahison et machination, le personnage principal ne sait plus où donner de la tête. En tant que lecteur, on comprend qu'une manoeuvre douteuse se dessine mais on reste dans le brouillard. le récit fait la part belle aux dialogues entre le héros et les autres protagonistes. Grâce à ces échanges, il peut reconstituer la réalité de son patrimoine familial et perdre peu à peu son innocence. le mystère reste entier jusqu' à ce que toutes les pièces du puzzle soient enfin en place.

Ce nouvel opus ne fait partie de mes préférés de RJ Ellory. Cette parfaite démonstration de la loi du silence souffre de quelques longueurs au milieu de l'histoire, cette petite faiblesse qui est souvent le trait commun de ses livres les plus dispensables. Ceci étant, je tatillonne un peu parce que je suis convaincu de son grand talent. Cet écrivain reste une valeur sûre du roman noir et son savoir-faire fait la différence. Vivement le prochain, pour être surpris à nouveau !
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John Harper réside à Miami, où il mène un quotidien paisible en tant que rédacteur pour un magazine. Auteur d'un roman, il peine à renouveler ce succès. Lorsque sa tante le contacte depuis New-York, pour le jeune homme, c'est un choc. En effet, son père, qu'il croyait décédé depuis des années, est victime de graves blessures par balles. John va devoir alors apprendre à connaître ce père dont il ignore tout, et ce qu'il va découvrir va le faire rentrer dans un engrenage terrifiant.

Lorsque j'ouvre un roman de Ellory, je sais que je vais y retrouver une grande profondeur dans les personnages, notamment, et une intrigue palpitante qui va me tenir en haleine tout au fil des pages. Ici, cet opus ne va pas déroger à la règle. Je me suis totalement attachée à John, qui va porter l'histoire à lui-seul. Il est impossible de ne pas ressentir d'empathie pour ce personnage à la recherche désespérée de ses origines.

L'auteur crée une intrigue glaçante, dans laquelle les personnages secondaires ont tous bien des secrets à cacher. Tout au fil des pages, j'ai craint pour John, qui va se retrouver bien malgré lui prit dans un engrenage duquel il aura bien du mal à s'extirper.

Ellory va prendre son temps pour nous présenter les personnages, ce qui les relie entre eux. le rythme est lent et il ne faut pas s'attendre à un thriller qui va à toute vitesse, bien au contraire. Cela ne m'a pas du tout gênée dans ma lecture. J'ai trouvé que l'auteur avait un réel talent afin de faire monter la tension.

La plume de l'auteur est très fluide. John porte l'histoire et Ellory a su en faire un personnage principal profond, avec ses failles et ses doutes. Les chapitres sont de taille moyenne, et ce roman est un petit pavé de 600 pages. Pourtant, je n'ai pas vu défiler les pages, et je n'ai jamais ressenti un quelconque ennui.

Un roman qui prend le temps de se mettre en place, dans lequel la tension monte peu à peu, pour un final où tout s'accélère. Une excellente lecture que je vous recommande.


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Ce roman est une plongée dans le monde opaque et ultra violent de la mafia new-yorkaise.

John Harper, la trentaine, écrivain d'un seul roman et petit journaliste, a fui New-York pour Miami où il mène une vie plutôt fade jusqu'au jour où sa tante l'appelle lui intimant l'ordre de revenir immédiatement à New-York. Il découvre alors que son père qu'il croyait mort depuis 30 ans est encore vivant mais grièvement blessé par balle et en soins intensifs à l'hôpital. Et John n'est pas au bout de ses surprises. Deux bandes rivales de la mafia new-yorkaise, dont l'une est dirigée par son père, s'affrontent dans une guerre de pouvoir. John est un pion ballotté à droite, à gauche, entre les différents récits que lui font sa tante, Walt Freiberg, le bras droit de son père et l'inspecteur de police Frank Duchaunak, obsédé par le père de John et son gang, on découvrira pourquoi plus tard. John vit un véritable cauchemar. Qui peut-il croire ? Qui doit-il croire ? Et que fait-il au milieu de tout ça ?

Publié en 2006 mais traduit en français récemment, ce roman, en plus d'être une immersion dans le monde de la mafia, relate les errements d'un jeune homme, le poids lourd que peut peser la filiation et ses désillusions.

Les personnages sont bien campés, l'écriture est fluide, la construction classique et efficace. Toutefois, la naïveté et le grand manque de clairvoyance de John peuvent parfois irriter le lecteur, ce qui fut mon cas.

Mensonges, trahisons, manipulations, faux semblants, avec lenteur mais inexorablement, Ellory tisse sa toile et prend le lecteur dedans jusqu'au final flamboyant.
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Encore un récit passionnant de R.J.Ellory .....
John Harper découvre que son père , qu'il croyait mort , est bien vivant mais blessé et à l'hôpital à New-York
Et cerise sur le gâteau c'est un des parrains de la mafia New-Yorkaise
Ce pauvre John va se débattre avec tout ça du mieux qu'il peut
Retrouver un père , apprendre des choses terribles sur sa mère , sur son passé
Se coltiner la clique mafieuse qui l'embobine ....
Quel bazard
En plus un flic tenace obsessionnel ne lui lâche pas la grappe et essaye de lui faire comprendre dans quoi il met les pieds
Cet aspect là de l'histoire était d'une lenteur !!!
Il lui en faut du temps à John pour capter !!!
Assez agaçant pour la lectrice que je suis
Je fulminais " ouais c'est bon t'as pas encore compris que ce sont tous des gangsters ces types là , merde alors " .
Toutes ces vies cabossées
John , sa mère , sa tante et son mari
Le flic
Tous dans un sale état psychique
Une certaine tristesse lourde dans cette histoire
Rien pour dénouer le sac de noeuds
Mais j'ai bien aimé ce parcours difficile
Ce John Harper qui résiste à tout et continue sa vie
Deux ou trois petites choses vers la fin de l'histoire qui apaise le lecteur
La vie continue ....après la tourmente



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▪️Lire RJ Ellory pour moi c'est comme ouvrir une bonne bouteille..
Il faut se l'approprier, certains crus seront meilleurs que d'autres,.. mais au final rares sont les déceptions!

Ce tome, à nouveau se déguste, se savoure..
R.J. Ellory manie comme à l'accoutumée sa plume et les émotions tel un maestro..Il n'a pas son pareil pour nous dépeindre des tranches de vie qui nous touchent et nous bouleversent.
C'est tout son génie!
Le personnage principal dans ce nouveau roman ne déroge pas à la règle.

Écrivain à la dérive, John Harper vient d'apprendre une nouvelle qui le bouleverse: son père, qu'il n'a jamais connu et croyait mort, est bel et bien en vie.
Il se trouve dans un hôpital de Manhattan où l'on vient de le transporter, à la suite de blessures par balles. John n'est cependant pas au bout de ses surprises: son père n'est pas n'importe qui, puisqu'il s'agit de Lenny Bernstein, l'un des pontes de la mafia new-yorkaise.
Bien vite, John va découvrir que si son passé a été bâti sur des mensonges, son présent l'est tout autant.
Pour démêler le vrai du faux, il va devoir se confronter à une énigme insoluble : quel genre d'homme est vraiment son père ?

Emotions garanties, et même si je n'ai pas été autant subjuguée que dans le Chant de l'assassin, je me suis laissée entrainer dans cette histoire de famille, de corruption, de magouilles, de conflits d'intérêts et d'organisations mafieuses.

L'auteur est un doué des mots !
Pour chacun de ses romans en quelques lignes ou quelques pages il accroche tout de suite le lecteur.
Une intrigue et des personnages bien plantés. le sens du détail bien dosé.
Un récit certes au rythme par moment un peu lent mais qui apporte un peu de répit dans la brutalité et la noirceur de l'action.
Le style d'écriture et la dramaturgie savamment élaborée en vrille ascendante, font qu'il est difficile de lâcher le livre avant d'en avoir tourné la dernière page.
J'ai à nouveau pris beaucoup de plaisir à lire ce nouvel opus.

Au fil de mes lectures je ne cesse de me répéter; le talent RJ Ellory est sans conteste et fait partie de mon top dix.
À découvrir absolument.
Mais, je dois bien l'avouer, suis-je encore objective?▪️
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Encore un très bon moment avec RJ Ellory.
Des personnages bien campés dans un NY de l'an 2000, un héros pigeon magnifique et un flic torturé. Bref, tous les ingrédients pour un long polar mafieux au dénouement inattendu. Les apparences sont parfois trompeuses et c'est tant mieux.
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R. J. Ellory est un de mes auteurs favoris. Si certain de ses ouvrages sortent largement du lot, néanmoins il ne m'a jamais déçu.
Sonatine ne publie pas les ouvrages de l'auteur dans l'ordre ; pour preuve Omerta, city of the lies (la ville des mensonges), est le quatrième paru en langue originale, mais le dernier traduit en français, juste avant Seul le silence, mon préféré. Une fois que l'on connait cela, le lecteur assidu d'Ellory pardonnera volontiers les petites maladresses qui que rebuteront sans doute un lecteur non habitué, et qui font de l'ouvrage un très bon ouvrage, mais que je ne classerais pas dans les meilleurs.
La cité des mensonges, comme le suggère son titre original…car tout est mensonges dans ce thriller. John aura bien du mal à donner un sens à ce qui l'attend.
John est un écrivain sans trop de succès. Il vivote comme journaliste dans le canard local de Miami. Alors qu'il s'apprête à partir en reportage pour couvrir un concours de pêche au gros, il est brutalement rappelé à la réalité. Il doit toute affaire pressante se rendre à New-York, à la demande d'une tante qu'il n'a pas vue depuis des lustres ; son père est entre la vie et la mort.
Pour John Harper, c'est doublement la douche froide. D'une part jusqu'à maintenant il était entendu que son père était mort alors qu'il était enfants, d'autre part il a fui New-York il y a des années, ce n'est pas pour y revenir !
Son retour s'apparente à un parcours du combattant, une lutte sans merci contre les vérités des uns, qui ne sont pas celles des autres, encore moins les siennes. John Harper est rattrapé par un passé dont il ne connait que ce qu'on a bien voulu lui en dire. A commencer par sa tante qui l'a recueilli alors que sa propre mère décède.
Qui est cette tante, cet oncle qui s'est suicidé peu après sa mère ?
Qui sont ces inspecteurs de police qui semblent un peu trop enveloppant ?
Qui est cette étrange femme aussi à l'aise avec les autorités que les malfrats ?
Qui est cet homme allongé sur son lit d'hôpital, qui ne porte pas le même nom que lui et qui se trouve être son père ?
Qui sont ces individus se prétendant être des amis de la famille ?
John Harper est ainsi balloté de l'un à l'autre ; d'une certitude à l'autre ; d'un milieu à l'autre. Joue-t-il à l'innocent ? Est-il naïf ? Est-il vraiment cet écrivain aussi paumé qu'on le dit ?
R.J.Ellory dès les premières pages de son roman , tisse une toile très serrée, et volontairement obscure autour de ses personnages, et ce, ce qui n'est pas rien tout de même, tout au long des 600 pages de cet opus, sans que jamais les choses ne s'éclaircissent avant de l'auteur ne l'ai lui-même décidé ! C'est donc dans les dernières pages que lors d'un final en feu d'artifice l'ensemble prendra son sens.
R.J Ellory, malgré quelques longueurs ici ou là, a le don de restituer les ambiances par des dialogues justes, par un art consommé d'alterner les points de vue, d'avancer ses pions au millimètre près, puis de passer à d'autres pions.
Et le lecteur dans tout cela ? Il savoure, il jubile, il réfléchit, se perd, et s'enfonce.
Cet opus ne se lit pas le pied au plancher, mais malgré tout il vous happe lentement et fermement !
Et si cette fois encore Seul le silence ne sera pas détrôné, je ne regrette pas un instant cette lecture. Ellory est mon auteur favori, et j'attends déjà son prochain opus….




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Les histoires de mafia en général ce n'est pas trop mon truc, mais là, ça l'a fait ! Même si ce n'est pas mon livre préféré de R. J. Ellory, il tient franchement la route et je n'ai vraiment pas vu la fin arrivée ! J'ai été tenu en' haleine et surprise jusqu'à la dernière page.
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John Harper, journaliste désabusé, écrivain éphémère n'étant jamais parvenu à écrire un second roman, s'est affranchi de sa douloureuse jeunesse et se contente de végéter loin de ses racines troubles en couvrant d'insignifiants faits divers. R.J. Ellory ancre son personnage au coeur d'un passé empli de déchirement et d'affliction mais surtout de non-dits et de mensonges, levant peu à peu le voile sur les sombres secrets qui entourent sa famille. John découvre que, contre toute attente, son père n'est pas mort et, qui plus est, se révèle être un influant parrain de la pègre newyorkaise. Dès lors, il va se retrouver projeté au sein d'un univers mafieux, une lutte de pouvoirs empreinte de faux-semblants, de duplicité et de manipulations. Il n'est en réalité qu'un pantin dépassé par les évènements, trop naïf, souvent consternant et qui se laisse bêtement balader par tous les acteurs, policiers comme criminels, de ce sinistre jeu de dupes. «Omerta» s'inscrit dans le même registre que «Vendetta» tout en se démarquant par son coté analytique des personnages et son traitement individualisé du sujet. Un récit plus dans la psychologie et la réflexion que dans l'action. de fait, les stratagèmes déployés par les divers protagonistes paraissent tortueux, difficiles à cerner et traînent fréquemment en longueur. Il faut attendre les derniers chapitres pour que la fureur se déchaine enfin dans un final explosif. Tout s'enchaîne alors tambour battant, les secrets de famille se brisent, les masques tombent, dévoilant une vérité des plus sordide. Un rebondissement inattendu, bien qu'envisagé, clôt magistralement ce perfide périple criminel. Avec son talent habituel, R.J. Ellory explore les tréfonds de l'âme humaine, privilégiant les émotions au théâtral pour bouleverser les certitudes et maintenir l'ambiguïté entourant ses personnages. Moins captivant que ses romans mettant en scène des individus ordinaires dans l'Amérique profonde mais au final, un ouvrage dense et parfaitement élaboré. Bien plus qu'une nouvelle version des Affranchis ou du Parrain, un excellent roman psychosocial autour de la quête d'identité et de la rédemption, au suspense judicieusement entretenu, qui se conclut en apothéose.
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