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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'ai l'impression d'avoir déjà lu cette histoire, j'aime beaucoup cet auteur aussi il est fort probable que j'ai effectivement déjà lu le thriller mais sans laisser de traces sur mon blog. Quand j'ai vu la B.D à la bibliothèque je n'ai pu résister la tentation de découvrir cette histoire sous forme de bande dessinée.

Je n'ai pas été déçue, c'est tout de même un format un peu particulier, il me semble qu'il est plus difficile de ressentir des sentiments pour les personnages, j'y arriverai peut être plus facilement après plusieurs B.D.

C'est une histoire sombre et les dessins sont représentatifs de cette atmosphère, la couleur sépia des dessins participe à cette impression. Je préfère tout de même les romans, j'ai avec cette BD l'impression d'être passée à côté de beaucoup d'émotions.
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♫I fall in love too easily
I fall in love too fast
I fall in love too terribly hard
For love to ever last
My heart should be well-schooled
'Cause I've been fooled in the past
But still I fall in love so easily
I fall in love too fast♫
-Frank Sinatra- 1945 -
Sic p. 52-53
---♪---♫---🍂---💔---🍂---♫---♪---
Une première fillette. Et puis une deuxième, rappelant la première, et une troisième pour effacer les autres, et ...
Octobre devint novembre
qui se fondit en décembre
Craquent les feuilles mortes, brûlent les feux de bois
Le printemps s'est enfui depuis longtemps déjà
L'homme ne peut faire que ce qu'il se persuade être en son pouvoir
Devenir écrivain, l'espoir de transformer la douleur en histoire
Dans la forêt, voir l'arbre mort seulement
Et tomber amoureux trop rapidement...
On ne perd son temps que si on s'échine à le retenir
Accepter les choses, Seul...le silence, attendre le pire
Sans mots, sans pleurs, sans même sourire
Puisque ce n'est plus qu'un système
Et sa police américaine
De monde meilleur on ne parle plus
Que tout le temps perdu,
Ne se rattrape plus.
Regarder s'enfuir l'automne
Seul ... le silence, siné qua non
Un moyen de surmonter les préjugés et la douleur
Ecrire peut servir à exorciser la haine et...la peur.
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Joseph Vaughan nous raconte sa vie jeune mais aussi adulte.
Car il est poursuivi par des faits qui l'entourent, son père meurt quand il est enfant, puis ce sont des jeunes filles, puis des femmes.
Elles sont toutes atrocement assassinées, démembrées.
Il est donc accusé
Ces meurtres vont durer sur une période de 30 ans.

Est-ce lui l'assassin ?
Non, bien sûr…
Mais c'est Joseph lui-même qui cherche à faire la lumière sur cette sinistre histoire…

J'ai beaucoup apprécié, c'est une manière bien différente de découvrir l'auteur, je retrouve moins l'écriture si particulière, si poétique et énigmatique de l'auteur…
Néanmoins, c'est une BD qui met l'accent sur des choses peut-être moins évidentes que dans le roman.

Le côté sombre sans couleurs éclatantes des planches de cette BD reflète à la perfection la noirceur du roman.
Les visages et les regards sont froids…
On sent le désarroi dans cette BD…
La peur et l'effroi sont également bien exprimés par les jeunes filles…
Et surtout, je ressens terriblement la détresse de Joseph qui subit finalement tous ces meurtres qui le poursuivent toute sa vie.

Ces deux manières de découvrir ce thriller noir se complètent donc totalement, j'adore
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Je suis un fan assumée du travail de RJ Ellory. Et "Seul le silence" reste pour moi une lecture marquante, bien des années plus tard. Dans le cadre d'un challenge, mon choix s'est rapidement porté sur cette oeuvre.
Le défi de l'adaptation est de faire entrer ce qui est un pavé de 500 pages dans une BD sans trahir l'intrigue. Les dessins aident, évidemment, à se plonger dans les Etats-Unis, au passé, un passé sombre et dramatique. le choix d'un sepia omniprésent traduit bien l'ambiance pesante du roman.
Ceci dit... Ellory, c'est une longue et lente montée de l'angoisse, qu'une adaptation BD, aussi talentueuse qu'elle soit (et celle-ci est de bonne facture), ne permet pas de reproduire de façon entièrement satisfaisante pour les gros lecteurs de romans.
Par ailleurs, l'esthétique actuelle, que ce soit dans les films, les BDs, ou même les objets du quotidien, qui privilégie le sombre, le neutre, contrarie mes goûts spontanés pour les couleurs vives, éclatantes. Même si, en l'occurrence, elle sied à merveille à la tonalité de l'histoire.
En résumé, je ne suis qu'à moitié satisfaite, mais pour quelqu'un qui n'a pas lu cet auteur, cela peut constituer un excellent "produit d'appel".
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Je n'ai évidemment pas bien retrouvé l'ambiance du roman que j'avais tant adoré en si peu de pages c'est normal mais très plaisant de retrouver cette histoire en BD avec de très beaux dessins !
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N'ayant pas encore lu le roman éponyme de R. J. Ellory, lire l'adaptation bédé était une bonne idée, afin de combler ce manquement honteux.

Dans des tons sépia, le dessinateur va nous plonger dans l'Amérique des années 40, le récit commençant quand le moustachu déclara la guerre.

Des gamines sont assassinées, atrocement mutilées, violées. Pour les braves gens, ce ne peut pas être le fait d'un vrai américain, jamais de la vie (pour les Anglais, Jack the Ripper était un étranger).

Bref, rien ne change en ce bas monde… le racisme n'est jamais loin, hélas. Et lorsque les gens ont peur, il remonte à la surface, entre dans les esprits, chamboule les pensées, rempli les têtes de vilaines pensées et les coeurs de haine. Et avec tous ces assassinats crapuleux, la peur est bien présente, elle aussi. Et elle empêche de réfléchir.

Le rythme est lent et tant mieux, car c'est ce qui convient à ce genre de récit où les atmosphères et les personnages sont les plus importants. Il faut bien ressentir les angoisses, les mystères, le poids que certains font peser sur les épaules des autres, les suspicions, celles qui détruisent tout. Dans cette bédé, tout cela était bien rendu, l'ambiance était étouffante et angoissante.

Les dessins étaient très bien faits et j'ai aimé les tons sépia choisis pour colorer les cases. Cela leur donnait un petit air de vieil album retrouvé dans une malle, une histoire oubliée dont les pages avaient jauni. Dans d'autres, c'étaient des tons pastel, qui habillaient très bien les dessins.

Le suspense était maîtrisé jusqu'au bout, c'est seulement dans les dernières pages que j'ai compris qui était le coupable et je suis tombée de haut. Ma foi, le final aurait mérité quelques pages de plus, afin de ne pas donner l'impression qu'il se termine trop vite (n'ayant pas lu le roman, je ne sais pas comment il se déroule à l'origine).

Un autre léger mini bémol : dans le résumé, il est indiqué que lorsque tout commence, Joseph a 12 ans et que c'est une fillette qui a été assassinée (on apprendra qu'elle avait 11 ans). Hors, en voyant les dessins, Joseph tire plus sur les 16 ans et la fillette paraît du même âge aussi. le dessinateur aurait pu faire un effort pour qu'ils ne paraissent pas avoir 4 ans de plus. C'est un détail, mais il est important.

Ce ne sont pas ces petits bémols qui me gâcheront mon plaisir : cette bédé (ou ce roman graphique) est un petit bijou autant pour le scénario que pour les dessins, les décors, les couleurs et cette impression que tout le récit est poisseux.

Désolée, j'aime ce genre de récit, ces angoisses, ces personnages du Sud profond, même si on n'a pas envie de copiner avec ces racistes. Mais ils sont si humains, dans leurs réflexions dénuées de tout sens et malheureusement, cela fait toujours écho à ce qui se dit de nos jours, dans nos pays.

Une super adaptation, il ne me reste plus qu'à lire le roman.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Ouah ! Voici plusieurs jours que j'ai fini ce roman graphique et quand j'adore je n'ai pas trop de mots (plus facile d'argumenter quand on n'aime pas). J'ai lu huit livres de Ellory. Celui-ci était dans ma PAL. Mon collègue me l'a mis entre les mains. Les dessins aux couleurs sépia sont magnifiques. Joseph, écrivain, revient sur les meurtres de fillettes qui ont perturbés son enfance. Comme disent le shérif et les habitants : Ce ne peut être un américain le tueur, c'est évident qu'il faut chercher chez les étrangers. L'ambiance des années 40-50 est bien présente. Bravo !
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Un tueur en série sévit dans la contrée rurale où vit le jeune Joseph, 13 ans à l'époque de la seconde guerre mondiale. Des fillettes, qu'il connaît pour la plupart, sont sauvagement attaquées et assassinées. Il se trouve mêlé indirectement à l'affaire et se sent impliqué.
Pendant près de trois décennies, il est hanté par ces crimes qui impactent sa vie personnelle. Accusé à tort, il passe 14 ans en prison, perd sa mère et ses deux compagnes.
Malgré tout, il enquête inlassablement pour débusquer l'homme qui a détruit son existence et finit par démasquer l'ancien shérif de sa ville. Il finit par l'abattre en état de légitime défense. le meurtrier avait fait au moins trente-deux victimes dans plus de cinq états différents.
Ce roman graphique, adapté du texte de Roger Jon ELLORY, reprend tous les éléments du polar en restituant l'ambiance sombre et glaçante des années quarante.
L'adaptation de Fabrice COLIN est particulièrement réussie avec un récit en off, présenté dans des encadrés narratifs qui ne nuisent pas à la fluidité du propos et maintiennent le suspense jusqu'aux dernières pages.
Le dessin de Richard GUERINEAU se révèle très réaliste avec des traits précis et des couleurs sépia qui rendent parfaitement l'atmosphère de l'Amérique profonde avec des personnages rendus attachants, malgré la noirceur.
Thriller noir dérangeant et surprenant qui embarque le lecteur aussi efficacement que le roman éponyme.
Découvert dans le cadre de la "Bulle des lecteurs", prix initié par le SDL de la Charente.
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Bon, malheureusement en lisant la BD, je me suis spoiler le roman qui est dans ma PAL depuis plusieurs mois déjà … Mais finalement ça m'a encore plus donné envie de le lire car cette BD est très bien faite et il subsiste encore certaines zonez d'ombres que je souhaiterai éclaircir grâce aux 600 pages du roman Eponyme.
L'intrigue est sombre, et le dessin le lui rend bien ! Je trouve que la palette chromatique est superbement gérée. Des tons sépia et rouge nous mettent dans une ambiance angoissante et pesante, nous rappelant à tous moments que le sang peut jaillir, puis il y a ces teintes dans les tons pastel qui permettent des moments apaisés et doux (bon d'accord, ils ne sont pas nombreux, mais ils ont le mérite d'être remarquables parmi le reste des planches).
Les personnages sont intéressants et le graphisme les intensifient encore plus. J'ai vraiment apprécié cette symbiose entre le récit et le dessin et j'ai également beaucoup apprécié de ne pas deviner le dénouement. J'ai fait beaucoup d'hypothèses mais pas celle-là !
Un très joli travail d'adaptation.
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Je n'avais pas réussi à lire le roman jusqu'au bout, je ne sais pas pourquoi... Peut-être cette accumulation de malheurs qui s'abattent sur le héros, peut-être ces chapitres qui alternent entre passé et présent, censés augmenter le suspens, mais qui m'avaient lassée... Pourtant, l'écriture était belle, sombre et mélancolique.

Ainsi, je n'ai pas hésité un instant face à cette adaptation graphique, qui m'a permis de laisser une seconde chance au récit de R.J. Ellory, et avouons-le, de connaître le fin mot de l'histoire à moindres frais !

Je ne peux pas dire que j'ai été emballée par les dessins : les personnages m'ont parfois paru avoir parfois de proportions étranges, être un peu courts sur pattes. Mais au final, la coloration en quasi sépia fonctionne bien, et l'intrigue se déroule avec brio sous nos yeux, dans la même ambiance assez taciturne et fataliste que j'avais trouvée dans le roman.
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