AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,99

sur 428 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Que demande-t-on à un roman policier? Une bonne histoire, de l'originalité, une enquête crédible, de l'action, des personnages bien affirmés, des doutes en cours de route, un dénouement à la hauteur. Hé bien ce roman comporte tout cela avec en prime une magistrale introspection d'un être confronté à l'échec de sa vie. J'ai été happé autant par l'histoire que par cet examen de conscience récurrent et, au total, je n'hésite pas à dire qu'il s'agit ici d'un des meilleurs romans policiers que j'ai lu à vie, et ce, pour plusieurs raisons.
D'abord la partie d'échec que se livrent Sandia et Madigan, les nuances de leur relation équivoque, la tension qui monte inexorablement, la perversité de leurs raisonnements et actions sont déjà captivants en soi. Et cela permet à Ellory de nous plonger dans un univers où tout est possible, sauf peut-être l'espoir de s'en sortir, et c'est justement là-dessus, mais pas exclusivement , que l'auteur nous tient en haleine.
Mais ce monde sans issue dans lequel ils évoluent trouve son écho dans la tête du héros, en autant qu'il en soit vraiment un, ce qui est loin d'être clair, à chacun d'en juger. Car rien ne semble aller pour ce père coupable et absent, aux mariages naufragés, à la carrière mensongère, à l'endettement monstrueux, se débattant autant avec l'alcool que les pilules. de là l'obsédante pensée : puis-je m'en sortir? Est-ce que ça vaut la peine d'essayer? Ou ne serait-il pas plus simple d'abdiquer? D'une façon ou d'une autre... de rajouter une trahison à toutes les autres. Et comme si cela n'était pas déjà assez, arrive Isabella qui servira de miroir déformant...
Le quartier du 167e, où la misère suinte de toutes parts, sert de terrain de jeu à tout un monde de junkies, prostituées, joueurs plus ou moins compulsifs. Tous sous la coupe de l'implacable Sandia qui ne tolère aucune incartade et assoit sa main-mise sur la peur et la corruption. Tout ce qui grouille et magouille doit en tenir compte et observer les manoeuvres douteuses, tordues, à double ou triple sens, a comblé le voyeur en moi. En face les forces de l'ordre ne sont pas tellement plus vertueuses, au pire complices, au mieux découragées, blindées, atteintes d'un je-m'en-foutisme incurable, elles-mêmes au prises avec les intrigues de corridor, les compromis quotidiens et les luttes de pouvoirs. Ellory nous fait toucher du doigts ces réalités qui alimentent l'aliénation de Madigan.
Les enquêtes elles-mêmes, complexes, sinueuses à souhait m'ont rivé à ma chaise autant que les questions existentielles de Madigan. Et les personnages secondaires ne le sont pas, justement. L'auteur a pris le temps de bien les cerner, nous les présentent juste assez pour qu'on comprenne bien les ressorts qui les animent tout en gardant des zones d,ombres qui les rend encore plus intéressants. Tout cela bien écrit, d'un équilibre remarquable entre les différentes facettes du livre. Assez évident que je le recommande!
Commenter  J’apprécie          70
Avis de Grybouille (Chroniqueur sur le blog Léa Touch Book) :

En ouverture, voici les passages que le p'tit Duc a choisi pour vous afin de planter le décor. Je vous présente l'inspecteur Vincent Madigan de la brigade vols et homicides sur la corde raide…

« La vie n'était pas compliquée. du moins, Madigan ne le pensait pas. Elle était simple. Prendre ou être pris. Manger ou être mangé. Tuer ou être tué. »

« Bon sang, à quel moment les choses se sont-elles mises à dérailler comme ça ! »

« J'ai foiré tellement de choses, dit-il. C'est pour ça que je sais à quel point les choses peuvent partir en couille. »

« Si le reste du monde s'en fout, pourquoi est-ce que je devrais m'en soucier ! »

Père absent, mari et amant peut fiable, policier véreux, nous découvrons l'inspecteur Madigan à la croisée des chemins et je préfère vous avertir tout de suite, les chemins sont boueux et parsemés d'ornières.
Le tout est saupoudré d'excitants, de calmants, de « clopes » et de doses de whiskies et de… mensonges !

Car c'est un fait, Vincent Madigan est le 4ème homme…

En filigrane tout au cours de ma lecture, je me suis posé ces questions en compagnie du personnage principal : Peut-on revenir en arrière ? Est-ce le bon chemin pour une rédemption réussie ? Les limites sont-elles déjà franchies ? Est-il trop tard ?

Dans cette spirale effrénée vers le pire, l'inspecteur Madigan va entrainer les personnages qui vont croiser son chemin.
Madigan va-t-il réussir à remonter la pente ? À inverser le cours des événements ? À sauver ce qui peut encore l'être ?

Je vous vois intéressés.
Certains même voudront me voir faire des indiscrétions…
Et bien, non ! le p'tit Duc sera inflexible, dur mais juste, devant vous il y a 489 pages d'un scénario « aux petits oignons » qui va ravir les plus exigeants.
Tiens c'est un « lapsus linguae », scénario, c'est vrai qu'en lisant ce très bon roman j'y ai pensé allant jusqu'à imaginer les acteurs qui pourraient jouer les personnages du livre.
D'ailleurs, en y réfléchissant bien, je trouve incroyable que nous n'ayons pas encore eu un livre de R.J Ellory porté à l'écran !


Les personnages, pas tous…

Dans le Yard, les destins se croisent sous les yeux de rapace de Dario Barrantes « Sandià », à la tête de son organisation, protégé par certains policiers « bienveillants », les trafics, la prostitution, les menaces « Si les enfants grandissent sans père, il y aura des choses en eux qu'ils ne comprendront jamais. »

La famille Arias, Maribel, Isabella et Melissa, pour Isabella ce sera « Faites-moi sortir de là.»

Ducan Walsh, inspecteur aux affaires internes, « … j'ai l'intuition que quelque chose cloche mais je ne sais pas quoi ? »
Carole, la compagne de Walsh, « Bon Dieu, je n'arrive même pas à comprendre. »

Alvin Bryant, le sergent du poste de police, « ça va Vincent ? »

Bernie Tomczak, « Hé, Vincent, c'est pas parce que tu me colles une raclée tous les lundis matins qu'on n'est plus amis. »

Vincent Madigan, « Peut-être que tout ce qui arrivera désormais sera la conséquence inévitable de toutes les emmerdes que j'ai provoquées.»

Et Groucho, Zeppo, Harpo….


La technique,

L'alternance des chapitres qui portent de l'action puis les raisonnements de Madigan ;
Le positionnement de l'action sur un quartier existant, le Yard ;
Le caractère de chaque personnage qui est analysé, pour rendre leur comportement humain ;
L'attention portée au déroulement de l'action, pour avoir un rendu crédible de l'histoire ;
La connaissance des méthodes de la police New-Yorkaise et des bandes ;
C'est royal, tout concourt à la réussite de ce très bon polar/Thriller de maitre R.J Ellory.


R.J Ellory nous livre une de ses productions dont il a le secret. Bien ficelé, techniquement imparable, créatif, personnages attachants, un coup au but, le p'tit Duc est à nouveau conquis, MERCI…

Vous avez une envie irrésistible d'un bon polar/thriller ?
Léa Touch Book vous le livre, c'est celui-ci, « Un coeur sombre » de Mister R.J Ellory.
Re, en y réfléchissant bien, encore, pourquoi Mister ? Pour nous, c'est Sir Ellory.
Lien : http://leatouchbook.blogspot..
Commenter  J’apprécie          50
du très très bon ellory
Commenter  J’apprécie          10
« Puis j'essaie de ne pas penser, ça n'amène rien de bon, penser. Il y a un inconnu dans mon coeur. Il est arrivé sans y être invité. Je voudrais qu'il s'en aille, mais je sais qu'il ne le fera pas.
Je suis dans la merde jusqu'au cou. »

Vincent Madigan…. Un cas d'école…..Disons les choses simplement, Vincent n'est pas un saint ; loin s'en faut. Mari volage, père absent, gros fumeur, buveur invétéré, consommateur de drogue compulsif, menteur comme un arracheur de dent, voleur, un agité du pistolet, et…flic corrompu jusqu'à la moelle ! Bref, un type, qui comme dirait l'autre, irrécupérable ; un type à éviter de toute urgence.

Et pourtant, Vincent, malgré tout cela, suite à une (sans doute énième) affaire qui tourne mal, se retrouve assommé de culpabilité, et prêt à se redonner une virginité. le pire, c'est qu'on voudrait le croire, lui redonner une seconde chance, et l'encourager à se racheter. Bien sûr qu'il cherche a se ranger, bien sûr qu'il déploie une énergie folle à vouloir s'extirper des innombrables guêpiers dans lesquels il s'est laisser glisser. A chaque fois qu'il semble franchir une étape vers le bon chemin, il semble rencontrer le mauvais génie qui va l'affliger davantage.

Il est comme ça Madigan ; horrible et attachant. Et c'est pour cela que l'on suit son inexorable parcours où s'insère ses pensées. Ses faits et gestes ne ressemblent pas à son intimité intérieure. On voudrait le pousser vers le bien, mais le mal semble plus fort que lui. Il est capable de grands moments de bonté, et par ailleurs de l'impensable.

Jusqu'au bout Ellory nous brossera le portrait fouillé d'un homme que l'on a envie d'aimer malgré tout. Jusqu'au bout Ellory poussera l'action et la réflexion sans faiblir ni mollir.

Un coeur sombre est le neuvième roman traduit d'Ellory. Après son magistral Seul le silence (et qui restera mon chouchou, sans doute parce qu'il fut pour moi le premier), on pourrait penser qu'Ellory pourrait s'essouffler, et épuiser le « filon »…. Et bien non, à chaque fois, il se renouvelle, m'étonne, me passionne, et me réjouit. A chaque fois il s'engage sur une voie différente et y creuse un profond sillon.

Décidément Ellory est un très grand !!

PS : Si les éditions Sonatine passent par-là : s'il vous plait, Il semble qu'il reste 4 romans de Mr Ellory non encore traduits…… qu'attendez –vous ? Car, maintenant, c'est la disette, j'ai tout lu, et je suis déjà en manque …..


Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
Commenter  J’apprécie          60
Vincent Madigan est un homme brisé, désabusé qui se noie l'esprit à renfort de médicaments et d'alcool, pour oublier qu'il se déteste, qu'il ne se respecte plus depuis longtemps. Père inexistant, mauvais mari, homme de si peu de conscience, habité de sombres pensées.

Il s'est fourvoyé auprès des malfrats de la pègre New Yorkaise, sans aucun scrupule, guidé par un instinct de survie mécanique non dénué d'ailleurs d'un certain sens du profit, mais n'est pas voyou qui veut. Il croit pouvoir maitriser, mais Madigan va commettre une terrible erreur. de celle-ci viendra la peur, mais aussi un désir de rédemption, une envie de se racheter si ce n'est au regard des autres, peut être au moins à ses yeux à lui.

Se peut-il qu'il ne soit pas si mauvais ? Ne sent-il pas son coeur battre contre sa poitrine ? Il veut croire encore à une étincelle d'espoir, à une autre chance, un autre choix, à une possibilité de racheter ses « péchés » et qui sait ? Faire le bien une fois dans sa vie. Mais dans le « Milieu » la vengeance est un plat qui se mange brulant, un plat à l'arrière-goût de sang et Madigan va le découvrir à ses dépens.

Entre l'ombre et la lumière, son coeur s'y perd, et on ne peut s'empêcher de trembler pour lui.

Roger Ellory nous offre encore un merveilleux personnage , toute en complexité et en réflexion, il lui donne vie avec tant de puissance que l'on est sous l'emprise de ce personnage qui lutte avec ses faiblesses et ses forces avec une telle détermination qu'on ne peut que « le prendre sous son aile » en espérant lui apporter un peu de réconfort et de courage pour aller au bout de son chemin, parce qu' on y croit, on a envie d'y croire coûte que coute, Vincent Madigan est un homme que l'on veut aimer, pardonner …

Un grand coup de coeur évidemment, mais de toutes façons je n'ai jamais été déçue par les histoires de Mr Ellory et certainement pas par son écriture profonde et intelligente.

A découvrir de toute urgence si ce n'est pas déjà fait !
Commenter  J’apprécie          10


Depuis de nombreuses années je vois passer les publications de R.J. Ellory et j'ai l'image d'un grand auteur de polar étranger.
J'avoue n'avoir jamais osé sauter le pas, mes goûts m'orientant davantage vers la littérature noire française et belge.
Lors d'une rencontre magique, le grand Ellory m'a proposé de le chroniquer, vous n'imaginez même pas l'immense honneur que j'ai pu ressentir.
Surtout qu'il est du coup doublé d'un défi et ça c'est pour moi, sans parler de la curiosité de savoir ce que j'allais trouver derrière ces pages...

Vincent Madigan est sur un coup, il n'a plus le choix, il est endetté à un point inimaginable et si ses ex-femmes ne sont pas vraiment dangereuses, Sandià lui, un des pontes de la mafia New Yorkaise, ne plaisante pas.
Il décide de braquer les hommes du Sandià en question et de lui rendre le fric qu'il lui doit ni vu ni connu.
Seulement l'équation est bancale, c'est lui qui va être chargé d'enquêter sur le carnage qui a eu lieu dans une des maisons du malfrat, et oui Vincent est flic.
Quand il revient sur les lieux avec sa deuxième casquette, il trouve une petite fille qui a pris une balle perdue, partagé entre remords et envie de s'en sortir Vincent va devoir jouer fin...

Pendant le casse, j'ai pu ressentir l'excitation des quatre complices, mêlée à la sueur âcre due au stress.
J'ai eu l'impression de caler ma respiration sur la leur, l'intensité du moment ressort énormément.
D'ailleurs il y a des moments forts tout le long, certaines scènes sont dures et la tension éprouvée est folle.
Ça envoie du lourd car on ne plaisante pas avec la mafia, ce sont des êtres dépourvus d'humanité et de compassion.

Je ne vous cache pas que j'aime les romans rythmés et que j'ai eu une appréhension sur le rythme alors qu'au contraire "Un coeur sombre" est impossible à lâcher tant le besoin de continuer est pressant.

Il y a des meurtres et du sang mais j'ai eu l'impression que l'auteur arrêtait l'immersion dans la noirceur exactement où il le décidait, c'est au millimètre.
La position du personnage principal est extrêmement difficile à tenir, on le sent au bord du gouffre, il suffirait d'une rafale de vent pour qu'il tombe, les lignes en vibreraient presque.
Je me suis sentie autant en apnée que lui, bien entendu l'intrigue est bien plus complexe que ça mais la suite c'est à vous de la découvrir, ainsi que tout ce qu'il y a autour.

J'ai aimé ce style auquel je ne me frotte habituellement pas et j'ai aimé m'y piquer.
L'auteur a en effet bousculé mes codes et mes rites, le défi est donc largement relevé.
On m'avait prévenue : "C'est de la grande littérature" dixit un grand auteur également et je ne peux que confirmer, derrière l'obscurité de l'histoire il y a un phrasé puissant et magnifique.
Je pense que je viens de prendre une leçon en littérature étrangère, il est rock and roll Roger !!

Lien : https://leshootdeloley.blogs..
Commenter  J’apprécie          50
Si quelqu'un tente de vous raconter cette intrigue, tuez-le.

Si un lecteur veut vous détailler ce qui s'y déroule, étripez-le (et si vous souhaitez le faire souffrir avant, sachez que vous trouverez d'imaginatives idées dans le roman).

Et pourtant, il y a tant à dire sur ce roman (comme tous ceux de ce génie qu'est Ellory).

R.J. Ellory n'est pas du genre à se reposer sur ses lauriers. Une fois de plus, il nous propose un récit différent sur lequel il a imprimé sa patte inimitable. Une histoire sombre, très noire, bourrée de surprises et plutôt dérangeante.

Attendez-vous à côtoyer de (très) près un homme aux deux visages, le portrait d'un antihéros par excellence. Un personnage qui, au premier abord, a toutes les caractéristiques du sale type, un gars qui a perdu le sens des valeurs. Qui a perdu son âme et son coeur.

Un récit dur, où la lumière doit se battre pour se faire une petite place dans les ténèbres et toute cette noirceur. Elle n'en devient que plus forte quand elle est ainsi distillée avec parcimonie.

Ellory revient à un roman contemporain, une peinture d'une partie de notre société actuelle. Comme à son habitude, rien n'y est jamais ni tout blanc ni tout noir.

C'est pour le moins déstabilisant de se trouver aussi proche d'un personnage si malsain qu'il en a perdu de vue l'essentiel. Il faut un temps d'adaptation pour accepter de passer 500 pages avec un homme qui fait passer ses actions très douteuses à coups d'alcool et de cachets en tous genres.

Et c'est là le premier exploit d'Ellory : arriver à nous faire entrer en empathie avec un homme mauvais qui tente de changer. Un acte peut-il effacer l'ardoise ?

Ce Vincent Madigan est un oxymore personnifié, bourré de contradictions dans ses pensées et par ses actes. L'auteur nous fait vivre ses antagonismes au plus près, au travers d'une narration qui mélange les descriptions et la sombre voix intérieure du personnage.

Un coeur sombre est un vrai polar mais aussi un prétexte pour amener à de nombreuses réflexions. R.J. Ellorya fait d'ailleurs évoluer son écriture pour mieux s'immerger dans cet univers. le style est parfois cru mais toujours très profond. de l'art de se remettre en cause pour se renouveler et de modifier sa plume pour s'adapter à la petite musique intérieure du personnage central. Même s'il est parfois un petit peu bavard dans le premier tiers du roman. Mais l'auteur est tellement doué, que ce sentiment fugace s'efface vite.

Une fois lancée, cette histoire, pleine de rebondissements plus étonnants les uns que les autres, donne l'occasion à l'auteur de partager une certaine vision de notre société. Une perception sombre sur le déclin de certaines institutions américaines corrompues (mais qui pourrait parfaitement s'appliquer à l'Europe).

Un environnement où le personnage s'est longtemps imposé une règle « simple » : manger pour ne pas être mangé. Un récit sur la perte de foi, où la rancoeur, l'amertume, la frustration et la désillusion ont pris le pas sur le reste. Très noir, je vous l'ai dit.

Un coeur sombre est tout autant un polar ébouriffant que le formidable portrait d'un homme perclus de doutes et de culpabilité. Une description fascinante de la manière dont on se retrouve à basculer du coté obscur, et une vision pessimiste de l'existence.Ellory fait dire à son personnage que :« Tout ce qui peut aller de travers ira de travers ».

On peut tout fuir, sauf sa conscience et elle naît parfois de ses remords. A travers une intrigue qui tourne à la partie d'échecs, l'écrivain surdoué nous parle aussi de culpabilité et d'une possible rédemption. Seul ou à travers les autres. Mais je ne vous dirai pas si cette quête à un sens, sinon vous devrez me tuer.

Un coeur sombre est le genre de roman qui ne peut laisser de marbre, qui prend à la gorge autant par l'action que par ce qu'on ressent, même si cette fois-ci les émotions sont très ténébreuses. Une nouvelle formidable réussite d'un R.J. Ellory qui sait se renouveler pour brosser toujours plus finement son tableau de l'âme humaine. Pour ça, il a un talent véritablement unique.
Commenter  J’apprécie          553





Lecteurs (945) Voir plus



Quiz Voir plus

R.J. Ellory en 10 questions

De quelle nationalité est RJ Ellory ?

américaine
britannique
sud-africaine
néo-zélandaise

10 questions
72 lecteurs ont répondu
Thème : R.J. ElloryCréer un quiz sur ce livre

{* *}