Durant les longs mois qui me séparaient de ce second tome, j'ai pris le temps de songer à ce qui m'y attendrais. Y aurait-il un soulèvement à Westfall où Ivy en serait l'investigatrice (comme dans la plupart des dystopies), ou est-ce que la révolution serait mené sur sa propre personnalité ? Curieux dilemme... et j'étais on ne peu plus impatiente de découvrir ce qu'il en était réellement !
Finalement ? Ce fut un petit mélange d'à peu près tout : une petite poêlé des choses que j'imaginais et d'autres qui ne m'étaient même pas une seule seconde venues à l'idée !
Mais alors, qu'ai-je donc pensé de ce second tome ?
Honnêtement ? J'ai adoré ! Je me suis fait happer en quelques pages exactement comme avec le premier volet, et en suis restée scotchée sur toute sa longueur.
J'ai compatis aux épreuves qui se sont déposés sur le chemin d'Ivy, à son destin et à sa douleur. Et j'ai tout autant été excitée par ses rencontres, que dis-je, par "mes rencontres" avec les nouveaux personnages pour la plupart géniaux.
The Revolution of Ivy ne retourne pas sur ses premiers pas, non, son héroïne a fait ses propres choix et elle ne reviendra pas en arrière. Elle ne sera plus jamais une Westfall enfermée dans le moule créé par sa propre famille. Ni une Lattimer coincée dans une vie un peu trop étroite et remplie de "non-dit". Après son expulsion, elle assume sa décision de prendre dès à présent sa vie en main, et c'est donc dans son parcours derrière les barrières protectrices de la ville que vous la retrouverez et la redécouvrirez.
Vous assisterez alors aux épreuves face auxquelles Ivy restera plus ou moins forte, à ses rencontres amical ou hostile, et ses débats internes. Finalement, la vie en dehors de la ville pourrait être celle qui lui fallait, celle qui pourrait lui convenir, même si elle ne parviendra JAMAIS à oublier tout ce qu'elle y a perdu... Il se pourrait même qu'Ivy finisse par se retrouver elle même, par conquérir son bonheur, peu importe le prix et la souffrance qu'elle devra payer.
Ma conclusion ? Je pense que vous l'aviez compris, je n'ai rien à reprocher ni à
The Book of Ivy, ni à
The Revolution of Ivy ! Cette duologie se contente de faire simple, sans rien de farfelu, et si je me suis moi même parfois demandé si
Amy Engel n'avait pas fait trop "simple", j'ai aujourd'hui la réponse : La simplicité est ce qui en fait son charme ! En trois mots : Simple, mais efficace !
Si elle n'a rien à voir avec les dystopies tel qu'Hunger Games, Divergent..., où le monde est complexe et où les manigances sont toujours de mises. Elle trouve son charme dans la romance, dans l'amitié et la sincérité. Je vous garantie que vous passerez un très bon moment avec cette série !
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