Les armoires vides

Premier roman d'Annie Ernaux que je lis et j'en suis très déçue. Une redondance très lourde sur la condescendance qu'elle porte à ses parents qui est un peu dur à comprendre par moment. le finir a été long et dur et je ne pense pas retenter l'expérience. Même si les années avancent dans le livre j'ai l'impression que le regard sur son milieu d'origine n'avance pas et même se détériore sans jamais s'améliore avec une vision trop pessimiste sur beaucoup trop de choses à part sur les garçons ce qui est un peu lassant

c'est la première fois que je finis un ouvrage d'Annie Ernaux durant un aussi long délais, ce qui je pense résume bien mon état d'esprit en refermant ce livre. Je n'ai pas accroché malgré un style original avec un rythme qui s'impose.Peut-être n'était-ce pas le genre de livre que j'avais envie de lire. . Cependant, l'histoire est intéressante et permet de dresser peu à peu le portrait de l'auteure après avoir déjà lu d'autre livre notamment la place ou encore l'événement.

J'ai lu ce livre dans le cadre d'un exposé obligatoire en première littéraire et je n'en garde pas un bon souvenir.
Je n'avais pas aimé la plume de l'auteure, le sujet ne m'avait pas attiré et j'avais véritablement subi cette lecture.
J'ai pris de l'âge et peut-être qu'elle me parlerait plus aujourd'hui que c'était le cas au lycée. Je me laisse encore du temps pour revenir à cette lecture, mais j'y reviendrais un jour histoire d'être sûre que mon avis n'a pas évolué.

J'aime l'écriture mais pas le livre.
La haine des parents m'a au début surprise, puis gênée, pour finir par m'étouffer.
Elle déteste ses parents pour le milieu modeste qu'ils représentent. Ils n'étaient pas à la hauteur.
J'ai espéré longtemps saisir d'autres motifs plus justifiés, mais la densité de l'ouvrage a eu raison de ma patience. La finesse m'a fait défaut. Trop lourd à gérer, digérer.
Je n'ai pu le terminer. J'ai sûrement manqué un dénouement explicite, mais celui-ci tardait trop à venir. Tant pis pour moi.