AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,8

sur 696 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je garde de ce livre un souvenir poisseux.
Ce livre colle, ce livre coule, il tache, il moisit, il pourrit.
L'écriture d'Annie Ernaux - et en particulier dans ce roman - est très matérielle, terrestre. Ces passages coulants sont souvent liés à la condition sociale de l'héroïne, Denise. En effet, cette dernière est la fille de petits commerçants, d'ouvriers incultes et modestes, mais grâce à ses excellents résultats scolaires, elle entrera à l'école privée, décrochera son bac, entrera à l'université.
Denise est à cheval entre deux mondes, le monde poisseux de son enfance où l'on mange avec les doigts et où l'on fait pipi au fond de la cour, et le monde éthéré des bourgeois, dont il lui a fallu apprendre les codes. Ce roman, c'est un roman de déchirure entre ce que l'on était, ce que l'on est, ce que l'on voudrait être et tout ce qu'il y a entre ces catégories.
Une de mes lectures les plus intéressantes de ces deux dernières années, en dépit de la prose dense et saccadée qui vous laisse une boule dans le ventre.
Commenter  J’apprécie          462

Est-ce une fiction ou bien l'enfance et l'ascension d'Annie Ernaux se cachent-ils encore derrière cette Denise surdouée qui finit par écraser de son mépris ses parents, les gens du quartier, ses copines qui n'ont pas eu la chance ou les facultés de grimper l'ascenseur tout beau, tout propre ?


Une histoire violente.

J'ai mal à mes grands-parents, à mes parents. À leur patois, leur gallo, leurs gestes rudes, à leur façon d'être qui collait à ce qu'ils avaient traversé d'épreuves et de joies parfois. Plus je vieillis, plus je les aime. Ils n'étaient pas comme il faut, ils ont fait comme ils étaient, comme ils pouvaient. Ils étaient richement pauvres.


J'ai mal "à moi", car même si je lis beaucoup, si j'ouvre les bras vers d'autres univers, d'autres pensées, je ne serais jamais cultivée comme on peut l'être lorsque l'on tombe dans cette confiture à la naissance. Mes mots et mes gestes auront toujours la couleur de mon enfance, de mes ancêtres. Parfaitement maladroits, authentiquement gauches, sans trop de peintures, d'élégance classique. Et tant mieux.


Lorsque je grimpe dans mon arbre généalogique, récoltant les trésors de tous ces laboureurs bretons jusqu'au 16ᵉ siècle au moins, je les imagine bons, courageux, sauvages, rudes. En habits rapiécés, délavés. Durs à la tâche, beuglant des mots pour avancer encore, charruant peines et joies dans le même sillon.

La plupart signent d'une croix et j'en suis fière. Peu m'importe les branches qui semblent s'élever vers des couronnes ou autres gloires illustres. Je préfèrerais voir pointer un marin venu d'une contrée lointaine apportant avec lui le sel de ses aventures, ses yeux bleus ou son teint mat.


Tous, ils m'ont construit, m'ont enrichi. Ils n'étaient pas naïfs et cons comme le ressent la Denise/Annie Ernaux de ce roman. Ils savaient la terre et le ciel, ils savaient lire le monde à leur portée ; leur alphabet était les nuages, la pluie, le vent, l'intuition.

Ils étaient pour certains des acteurs de leur époque au moment de la révolution. Sans eux, sans leurs connaissances, leurs mains rudes et sales, leurs mots terreux, leurs mots qui sortaient des entrailles, qui collaient à leurs peaux salées, leurs dos courbés de labeur, leur sang dans les batailles, les rois et les belles dames de la cour seraient tous crevés à force de danser le ventre vide, de se traîner au théâtre sans plus de souffle pour rire des bons mots pesés avec une petite cuillère d'argent.


Si cette fiction ne calquait pas autant aux romans autobiographiques d'Annie Ernaux écrits par la suite, j'aurais pu me détacher de la violence, de la haine, de l'ingratitude de Denise. J'aurais pu me dire que Denise avec la maturité changerait son regard sur ses parents aimants, bien qu'incultes et vulgaires. Des parents maladroits, des parents qui ont peur. Comme tous les parents, quelles que soient leurs conditions sociales.

J'aurais pu apprécier ce roman malgré le déluge, l'avalanche de coups qui n'en finissent pas à longueur de pages de s'abattre sur les siens. À force, on n'entend plus rien, ça déborde, c'est écoeurant, ça colle à la marmite.

Je comprends son message, je comprends l'envie de s'élever, de voir plus loin que le bord d'une rue sans issue, d'un toit sans ciel, d'un bout de champ barbelé. Je comprends qu'en grandissant l'enfant craquèle le vernis dont il avait recouvert ses parents. La difficulté de trouver sa place entre deux univers. Je comprends le poids de la réussite qui pèse sur les épaules, l'attente insupportable des parents dont le sacrifice est grand. La difficulté de communiquer lorsque l'écart se creuse.

L'éducation est une arme indispensable pour voguer mieux et plus loin.
Mais, si on oublie d'où on vient, si on écrase ses racines, si on se renie, on crève de n'être plus personne. On bouche l'horizon. On se salit, on s'aveugle.


En haut de l'ascenseur, les gens sont-ils plus propres ?

Bah nan ! On le voit, on le comprend tous les jours, pas besoin de lunettes ni de dictionnaire.

Chaque barreau, chaque échelon de la société possède ses valeurs, ses richesses. Ils forment la même échelle. du haut de l'échelle, on ne voit pas mieux les étoiles qu'au ras du sol.


Commenter  J’apprécie          365
Puisqu'elle le dit, elles sont peut-être vides les armoires de Denise Lesur, ou plutôt la Ninise Lesur. Par contre les petits sachets de senteur destinés à parfumer les draps des dites armoires, eux ils sont pleins ! pleins d'odeurs diverses et pas toujours bien ragoûtantes, oh que non ! Entre la merde, le vomi, la pisse, le sperme, l'haleine chaude et fétide des clients du café, la vinasse surie, l'âcreté des produits avariés, le linge sale, les petites culottes souillées, la poussière oubliée .... j'en oublie, je sais que j'en oublie, mais la Ninise, elle, elle n'oublie rien !
Elle éructe sa haine du milieu dans lequel elle a été élevée. le café de quartier tenu par le père et la modeste épicerie gérée par la mère sont l'objet de toute sa vindicte !
Elle le fait avec une passion vengeresse, avec l'ardeur de quelqu'un qui ne pardonne pas à ses parents d'être ce qu'ils sont, des gens modestes, comptant le soir les sous de la recette quotidienne, le père ne vivant qu'à travers son café, la mère ratiocinant sur les habitudes des clientes tout en feuilletant Confidences ou une autre revue de même calibre !
Pourtant, comme Denise Lesur apprenait avec une facilité déconcertante dès son plus jeune âge tout en manifestant un goût certain pour l'étude, ils ont fait l'effort de l'inscrire à l'école privée, persuadés qu'ainsi ils feraient le bien de leur fille.
Là était le mal, sans doute, car c'est là que Denise Lesur a pris une pleine conscience de sa vile extraction ! elle s'est sentie minable au milieu de ces petites bourgeoises sucrées et trop bien apprêtées et on lui a montré qu'elle l'était, minable, en provenant d'un milieu aussi populaire !
Alors elle a affûté ses armes pour écrabouiller définitivement toutes ces péronnelles trop fières d'elles ; être toujours la première en chaque matière, récolter les prix et les félicitations des professeurs, écraser les autres de sa supériorité intellectuelle et parvenir avec aisance jusqu'aux études supérieures. Un point, c'est tout.

Le propos de l'auteur, âpre, dur, violent, exagéré, exaspéré ... devient exaspérant .... car, trop, c'est trop ! Denise Lesur n'est pas Cosette pas plus que ses parents ne sont les Thénardier !
Car, qu'a-t-elle vécu d'horrible, cette gamine ? Ses parents n'étaient pas des monstres, seulement des gens modestes et peu éduqués qui se sont comportés correctement avec elle..... du coup, cette "hystérisation" outrancière de l'enfance, avec son cortège d'effluves nauséabonds file la nausée au lecteur pour finir par tomber à plat !

Dommage ! et ce n'était évidemment pas le but d'Annie Ernaux, non pardon Denise Lesur, car cela retire, hélas, de la force au propos de l'auteur, propos par ailleurs si pertinent !
Famille, je vous hais !
Commenter  J’apprécie          166
Denise Lesur est fille d'épicier-cafetier. Elle est aussi étudiante, à une époque où les filles de sa classe sociale arrêtent l'école à 14 ans et vont à l'usine.
Elle est surtout en train d'avorter.
Cet évènement lui donne l'occasion de revenir sur son enfance et son adolescence. de sa chance et de sa malchance : chance puisque ses parents ont pu lui payer des études, malchance parce que ça l'a coupé de son milieu.
Ce roman est organique, presque oppressant. Et c'est assez étrange, Ernaux étant connue pour la concision de son écriture. Là c'est moite, étouffant, corporel ; je me suis sentie presque oppressée. Il est écrit d'une traite, sans chapitre ; il est difficile d'y trouver une pause pour le reposer, pour respirer, le lecteur est embarqué sans escale. Les époques se mélangent entre son passé et sa douleur présente. C'est le roman de la découverte du corps, celui des autres, du plaisir, du sexe et des risques qui vont avec au début des années 1960.
On y retrouve en germe tous les sujets qu'elle développera au fil de ses romans suivants : l'avortement, dont elle reparlera dans L'événement, mais aussi la rupture douloureuse avec sa classe sociale d'origine, les sentiment de n'être à sa place nulle part, ses parents et la relation compliquée qu'ils entretiennent, et la découverte de la sexualité, également.

Challenge Plumes Féminines 2019-20
Commenter  J’apprécie          140
C'est parce que j'ai envie de reprendre l'oeuvre d'Annie Ernaux que je commence par son premier livre publié en 1974. Dans "Les armoires vides" on retrouve ses thèmes de prédilection notamment l'émancipation féminine et sociale. Pour autant, j'ai été surprise par le style que j'ai trouvé beaucoup plus confus que ce que j'ai lu jusque-là.
J'ai l'impression que son écriture à changer pour s'améliorer.
Ce livre d'autofiction commence par le traumatisme de la narratrice, Denise Lesur, étudiante en lettres qui se fait avorter à vingt ans. C'est l'occasion pour elle de raconter son enfance dans le café-épicerie de ses parents en Normandie. Des parents qui n'ont pas d'instructions et qui ont peur que leur fille unique Ninise tourne mal. Étouffée dans un milieu de péquenauds de la rue Clopart (c'est elle qui le dit), elle va se plonger dans les livres pour y échapper et devenir une excellente élève, faisant la fierté de son père et de sa mère. Mais c'est en cachette qu'elle commencera à flirter avec les garçons.
Une histoire passionnante sur le fond mais un style qui n'est encore fluide.


Challenge Nobel illimité
Commenter  J’apprécie          80
Je fais un petit encart préliminaire à cet article pour préciser que ce n'est que le tout premier livre d'Annie Ernaux que je lis de ma vie. Il y a quelque chose à propos de cette femme qui m'a toujours effrayé, peut-être sa littérature, ses sujets… Non seulement je n'avais pas désiré la lire jusqu'ici, mais j'avais en moi l'envie profonde d'en rester le plus loin possible, le plus longtemps possible. Des échos que j'en ai entendu, j'ai tout fait pour qu'ils se taisent : « elle est immanquable », « sa littérature féministe sauve des vies, sauve la femme », ou que sais-je encore… J'ai détesté Annie Ernaux sans savoir pourquoi, je suis resté hostile très longtemps à sa littérature sans le désirer purement. Lorsqu'elle a reçu le prix Nobel il y a de cela un an, je me suis retrouvé avec l'embarras de me savoir obligé de devoir lire ses textes (puisque j'ai pour objectif de lire tous les prix Nobel) que j'ai continué de fuir. Mais c'est lorsque je me suis inscrit en septembre 2023 pour une nouvelle année à l'université, j'ai appris qu'un de mes cours consisterait en une immersion totale et intensive dans l'Oeuvre de l'auteure par le biais simple et pourtant complexe de la lecture de non pas moins que l'intégralité de ses textes. C'est alors acculé que j'ai commencé ce voyage qui représente pour moi une épreuve.

Annie Ernaux, dans ce premier roman, fait part de sa jeunesse par un biais singulier de la littérature : un emboîtement narratif qui permet une histoire secondaire de prime abord, mais qui constitue tout l'intérêt du texte. Denise Lesur est sur le point d'avorter, en 1964, et se remémore son enfance, son adolescence et toute cette quête de classe. Alors traitant du sujet dangereux en tout point qu'est l'avortement à cette époque – qui, on le rappelle, n'était pas légalisé, et qui n'était donc pas exempt de risques –, Annie Ernaux offre une première lecture à ce texte, féminine et effrayée par la mort qui, potentiellement, guette à la porte. Il y a aussi toute une lecture à ce texte sur la lutte qu'effectue une transfuge de classe dans cette jeunesse de vieille France, c'est là l'intérêt du texte. Nous dépassons alors toute la compréhension première et simple qu'est seulement l'histoire d'une jeune fille en territoire hostile pour nous offrir une lecture totalement sociologique du livre, qui transcende les âges : comment par un procédé simple (voir sa vie défiler devant ses yeux lors d'un moment de crise, ici l'avortement) l'auteure rend compte d'une déchirure sociale sur tous les aspects de la femme à l'époque sous les jougs. La femme décrite est sous le joug de sa classe, trop pauvre pour s'offrir ce que les bourgeoises ont, trop triviale pour se faire considérer au même niveau que les autres, trop sale pour se faire respecter, trop basse pour aller à l'école ; mais la femme est alors sous le joug des hommes, trop frêle pour tenir une boutique, trop femme pour aller à l'école, trop morale pour se permettre d'abandonner volontairement un enfant. Ce livre est simple : Denise Lesur n'a aucun droit dans sa « race », alors elle explose à chaque page. C'est une lecture choquante, plus que froide au possible dans la narration, brulante de rage, bouillonnante d'une fièvre totalement inarrêtable. C'est un roman écrit pour témoigner toute une vie qu'Ernaux a vécu, tout un enfer que de nombreuses personnes ont vécu à cette époque – quoiqu'encore maintenant –, c'est fait pour choquer, je crois. La mémoire est usée non réellement dans un sens d'observation, mais dans une idée de résurrection du passé : il est aisé de sentir l'auteure comme s'étant réapproprié le corps de son personnage pour faire rendre compte de la cruauté d'autrui envers elle, autant qu'elle envers autrui. La mémoire se dépasse d'elle-même.

Ernaux signe avec ce premier roman un texte hautement brutal, voire violent. C'est personnellement ce qui m'a déplu pendant ma lecture, et que j'aurais détesté s'il n'y avait pas tout ce service en fond. C'est l'histoire de la femme transfuge de classe qui est narrée ici, d'une quête violente, presque sanguine, pour l'insertion d'une personne, d'une femme dans un peuple différent du sien. {12}
Lien : https://clemslibrary.wordpre..
Commenter  J’apprécie          31
Alors ... Comment dire ? Je n'avais rien lu d'Annie Ernaux, donc une amie m'a prêté Les armoires vides, me disant que c'était absolument à lire. Quelle déception pour moi. Je n'ai pas du tout aimé les "redites". Je comprends le récit, le ressenti vis à vis de ses parents, de son enfance bien sûr. Il y a beaucoup de chose dans ce texte. Une histoire de racines, une histoire de vie. Mais je n'aime pas les répétitions à l'infini, comme si c'était une manière de donner plus de poids au ressenti. En tous cas, c'est réussi pour moi, j'en ai éprouvé un certain malaise. J'aime les livres qui m'apporte quelque chose, mais pas du malaise. Je vais quand même persister puisqu'on m'a également conseillé de lire Les années, mais je vais attendre un peu...
Commenter  J’apprécie          30
Je n'étais pas forcément enjouée de devoir lire ce livre car je ne savais pas à quoi m'attendre et je ne savais pas si cette lecture allait réellement me plaire. Mais contre toute attente, j'ai été subjuguée par cette lecture et je ne regrette pas de l'avoir découverte.

Ce que j'ai le plus aimé, c'est l'écriture de l'auteure qui est crue, vraie, et je trouve que cela permet de s'attacher à ce personnage complexe et de se plonger rapidement dans la lecture. On peut être déconcerté quand on commence à lire cette oeuvre, car l'auteure est parfois trop crue, voir violente avec ces mots, disant les choses comme celui lui vient. Mais cette conception d'écriture correspond à l'histoire et à la personnalité que l'autrice souhaite mettre en avant dans son oeuvre autobiographique.

Ce qui m'a, par ailleurs, plu est la construction de l'oeuvre. En effet, Annie Ernaux a décidé de superposer deux récits; l'un correspond à son avortement et l'autre correspond à son enfance, son adolescence. Etant donné que nous ne sommes pas prévenus lorsqu'on commence la lecture, cela surprend et nous sommes perdus dès les premières pages… C'est ce qui m'a énormément dérangé et qui m'a empêché de me plonger directement dans cette oeuvre.

Je trouve que les deux récits correspondent bien, même s'il s'agit de deux moments différents de la vie d'Annie Ernaux, car elle est arrivée à retranscrire les sentiments contradictoires, les difficultés de la vie sociale et notamment de la classe ouvrière dans son livre.

Ce que j'aimerais mettre en avant et que j'ai apprécié, c'est l'évolution de ce personnage, d‘Annie Ernaux, dans sa vie et qui a su le montrer à travers ces dénonciations de la vie sociale. Au début, il s'agissait d'une jeune fille avec une vision restreinte et un discours précis mais au fur et à mesure des événements, les choses changent, la vision et le discours aussi. Cette jeune fille apprend et grandit par elle-même, face aux autres et leurs moqueries. Elle prouve que, peu importe de quelle classe sociale nous venons, on peut réussir si l'on veut et si on se donne toutes les capacités pour; et je trouve que cela est une très belle leçon.
Commenter  J’apprécie          20
Comme toujours avec Annie Ernaux, c'est une description clinique, détachée, sans fausse pudeur, crue et limite violente qui attend le lecteur. Elle y raconte son parcours de son enfance à son avortement qui l'ont amené petit à petit a se détacher de ses parents, de leur milieu et du mépris, de la honte qu'elle a ressenti à leur égard.
Très éprouvant à lire.
Des phrases longues, pas de chapitre, peu de ponctuation qui permettent comme une immersion en Annie Ernaux
Commenter  J’apprécie          10
Livre offert avant la consécration du Nobel. J'en attendais peut-être trop en l'ouvrant, je le ferme très dubitative. Une écriture crue et (trop) concise qui nourrit une satire sociale qui tourne en rond, de première à la dernière page. Je suis peut-être passée à côté et il me faudra sans doute lire d'autres A. Ernaux pour me faire réellement une idée sur cette autrice.
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (1781) Voir plus



Quiz Voir plus

Connaissez-vous vraiment Annie Ernaux ?

Où Annie Ernaux passe-t-elle son enfance ?

Lillebonne
Yvetot
Bolbec
Fécamp

10 questions
294 lecteurs ont répondu
Thème : Annie ErnauxCréer un quiz sur ce livre

{* *}