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4,1

sur 685 notes

Je ne sais pas pourquoi j'ai lu ce livre dont je regrette la lecture. Peut-être ai-je été sensible à des critiques élogieuses lors de ma recherche de livres écrits par des romancières scandinaves ? Je ne me joins pas aujourd'hui à ce concert de louanges.
Maria Ernestam a mis dans les oreilles de Buster tous les ingrédients nécessaires pour tromper le lecteur, ce qui a rendu ma lecture particulièrement désagréable.
Tout est noirceur, cynisme et faux-semblants dans cette histoire de relation mère-fille désastreuse à laquelle on ne croit pas tellement les personnages et les situations sont caricaturaux.
Rebondissements improbables, jusqu'au dernier qui vous laisse sans voix, psychopathie et amoralité...
Bref, mon immersion dans l'oeuvre de Maria Ernestam n'a pas été concluante.

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J'ai découvert Maria Ernestam en lisant Toujours avec toi. Comme j'en avais beaucoup apprécié l'histoire et le style, cela m'avait donné envie de lire Les oreilles de Buster. C'est chose faite en ce début d'année 2017 et je trouve qu'elle démarre bien sur le plan littéraire.

Très rapidement, je me suis plongée dans l'histoire d'Eva à laquelle je me suis attachée. Et pourtant le fait qu'elle ait tué sa mère aurait pu me la rendre antipathique. Il n'en fut rien. Il faut dire que Maria Ernestam a imaginé un personnage aussi peu sympathique que possible. Comment se construire et s'épanouir aux côtés d'une mère aussi peu maternelle, aussi égoïste, aussi volage, aussi peu attentionnée aux autres ? J'ai frémi aux souffrances infligées à Eva.

L'histoire alterne entre présent et passé au gré des pages noircies dans le cahier offert à Eva par sa petite fille Anna-Clara. C'est comme si elle avait ouvert des vannes et libéré des souvenirs tantôt heureux tantôt douloureux. Écrire lui fait du bien et en même temps rouvre d'anciennes blessures. Je me suis réjouie en constatant que malgré la maltraitance morale dont Eva a été victime dans son enfance et son adolescence, elle a su trouver du réconfort auprès de son père et surtout en se confiant aux oreilles de Buster.

J'ai suivi avec beaucoup d'intérêt son évolution, ses relations amicales et amoureuses, sa passion pour les roses. J'ai été tenue en haleine parce que je voulais découvrir jusqu'où irait sa mère et la manière dont Eva l'avait tuée. Certains passages m'ont beaucoup émue, d'autres m'ont amusée, fait rire aux éclats (notamment le sort réservé à Björn) ou m'ont glacée.

Je partagerai mon enthousiasme pour ce livre et le prêterai volontiers à mes amies si elles ont envie de le lire et de se forger leur propre opinion.

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Très intéressée par la littérature scandinave,la connaissant surtout grâce à des auteurs de polars,je viens de découvrir cette auteure qui ,à travers un journal intime,raconte la vie d'une femme,Eva.J'ai beaucoup aimé ce roman d'une psychologie très fine,qui dépeint une femme qui n'a rien d'ordinaire,qui vit cependant une vie qui paraît pourtant banale aux yeux de son entourage.Très attachant.Je vais lire très vite un autre roman de cette romancière.
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Ce roman est comme sa couverture, tout en contradiction entre le rose et le piquant, le doux et le mystérieux… Eva est une femme de cinquante-six ans, qui partage sa retraite entre sa maison sur la côte ouest de la Suède, ses rosiers, son compagnon Sven, ses enfants, ses amies, quelques petites occupations bénévoles, rien de bien subversif ni étonnant.
Et pourtant, un carnet offert par sa petite-fille pour son anniversaire provoque chez elle une envie d'écrire jusque là bien enfouie. Elle commence, au long de nuits d'insomnie, à raconter son enfance, avec une mère tout sauf aimante, puis sa jeunesse toujours sous le joug de cette mère qui la dévalorise sans cesse.
Je n'ai pas envie d'en dire plus, dès les premières pages de son journal, Eva avoue qu'elle n'a pas pu se laisser humilier de la sorte trop longtemps. On apprend comment cette fillette qui ne se trouvait pas comme les autres a décidé un jour de surmonter peurs et dégoûts pour passer à l'acte. Laissez-vous emporter par le quotidien et les souvenirs d'Eva, qu'une très jolie écriture rendent vivants et attachants, à tel point que je me suis sentie bien des affinités avec elle, et ai dévoré ce livre ! Les thèmes abordés sont nombreux et intéressants, la construction laisse deviner certaines choses qui ne se révèlent que petit à petit, très astucieusement. Et que sont donc les oreilles de Buster, et pourquoi sont-elles si importantes pour Eva ? Ne comptez pas sur moi pour le dire !
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En collection BABEL, la couverture st plutôt attirante. Maria Ernestam laisse la parole à Eva, une grand-mère de 56 ans. Enfant malheureuse et incomprise, elle livre ses "mémoires" au carnet que sa petite fille lui a offert. J'ai trouvé cela passionnant car très sincère, et l'histoire d'Eva réserve de nombreuses surprises au lecteur. ça parle d'enfance, d'amour et d'amitié, des âges de la vie mais aussi de vengeance et de haine .... Et ceci sur fond d'été suédois et dans un doux parfum de roses!
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"Je compris alors que celui qui éprouve le sentiment de culpabilité n'a pas forcément commis un péché. En revanche, on l'a accusé de tous les maux."
Cette phrase résume les dix-sept années de la vie de l'héroïne, Eva, victime d'une mère hystérique qui ne cesse de la critiquer, mépriser jusqu'au jour où.... Maria Ernestam a écrit un très beau texte, qui se lit facilement et avec plaisir -en dépit de situations difficiles et parfois à la limite de la caricature ou du mélo, il faut bien le dire- où la voix de la narratrice (manipulatrice guidée par l'esprit de vengeance) ressort comme la voix "off" d'un vieux film en noir et blanc, donnant aux situations un effet dramatique et une lente montée en puissance. Il faudra un grand amour et beaucoup de temps pour que Eva accède au pardon et à la réconciliation aussi bien avec les autres qu'avec elle-même et pour que sa face "noire" et sa face "blanche" parviennent à s'équilibrer. J'ai beaucoup aimé aussi la présence du "roi de pique", sa conscience, qui intervient surtout la nuit.
Beau et riche texte vous disais-je, où la psychologie des personnages, fouillée, se révèle peu à peu au fil du contexte et où même la Vierge Marie peut devenir complice d'une meurtrière... Je n'en dirai pas plus.
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Eva s'occupe de ses rosiers et, à l'occasion, de ses petits enfants. Pour ses cinquante-six ans, l'une de ses petites filles lui offre un carnet destiné à devenir un journal intime. Eva apprécie d'autant plus ce geste qu'elle semble ressentir le besoin de se confier.
Son récit s'ouvre de manière fracassante par l'évocation des relations difficiles qu'elle entretenait avec sa mère, et ce sujet sera la trame de son témoignage. Dès les premières lignes on découvre l'un des faits majeurs de sa vie : « J'avais sept ans quand j'ai décidé de tuer ma mère. Et dix-sept ans quand j'ai finalement mis ce projet à exécution ».
Reste à savoir comment Eva a procédé et à comprendre ce qui l'a amenée à une telle solution. le lecteur trouvera ces réponses et bien des surprises via les confessions et réflexions de cette femme émouvante.
Une histoire agréable à lire sur les thèmes des relations mères/filles et de la schizophrénie.
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Lors de son anniversaire, Eva reçoit de sa petite fille un journal intime. Un cadeau qui arrive à point nommé à l'heure de bilan.


Dès les premières lignes de ce journal on apprend qu'Eva a tué sa mère. Jusqu'à la fin on assiste à la préparation de ce meurtre libérateur synonyme de renaissance pour la petite fille en quête d'amour maternel qui deviendra une jeune fille meurtrière.


Dans son journal Eva revient sur sa vie avec sa mère marquée par les constantes rebuffades dont elle est victimes de la part de celle-ci. Eva ne satisfait jamais sa mère, à ses yeux elle n'est pas normale, pas assez belle, ignorante. Tous les moyens sont bons pour la rabaisser, pour lui enlever les moindres moments de joie qu'elle peut avoir. Sa baby sitter, Britta avec qui elle avait une relation privilégiée, renvoyée par une mère jalouse, un cadeau de Noël offert de bon coeur méprisé. Eva comprend que pour pouvoir vivre elle va devoir se débarrasser de ce poison qu'est sa mère.


Au fil des années le plan se met en place, une lenteur dans le passage à l'action qui donne à la mère l'occasion de se racheter mais en vain. Pour se préparer à ce meurtre Eva se lance d'abord dans de petites vengeances, contre une professeure indélicate, et surtout contre un chien méchant Buster qu'elle tue et dont elle coupe les oreilles. Ses oreilles qui enfermées dans un sac de tissu deviendront ses confidentes.


Les oreilles de Buster est un superbe roman qu'on ne lâche pas. le roman de l'amour filial bafoué qui renaît par la vengeance. Comme une seconde chance donnée après la mort à une mère malade et alcoolique aimée sans retour. Un roman bouleversant, passionnant et malgré le thème, plein d'umour. Une réussite!
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Pour ses 56 ans, Eva reçoit de la part de sa petite-fille Anna-Clara un journal intime décoré d'un chat dormant sous un rosier. Eva décide alors de raconter ses mémoires.
Le lecteur découvre le jour, la vie quotidienne bien rangée d'Eva à Frillesås, petite ville suédoise au bord de la Mer du Nord, elle vit avec Sven, elle a des amies, des petits-enfants, elle s'occupe parfois d'une vieille femme et elle s'occupe de son jardin et en particulier de ses exceptionnels rosiers. Et la nuit, Eva écrit le récit de son enfance avec sa difficile relation avec sa mère. Eva cherche l'amour de sa mère et celle-ci égoïste et tyrannique ne sait que la rabaisser, l'humilier… le livre s'ouvre sur deux phrases terribles « J'avais sept ans quand j'ai décidé de tuer ma mère. Et dix-sept ans quand j'ai finalement mis mon projet à exécution. » En effet, pour supporter cette situation insupportable, Eva décide à 7 ans de suivre un « entraînement » à supporter la douleur, la peur… le lecteur va découvrir les douleurs d'Eva et peu à peu ses secrets, comment elle va traverser l'enfance puis l'adolescence en se forgeant une carapace et… nous ne sommes pas à bout de nos surprises… car je pensais assez rapidement avoir compris les grandes lignes du dénouement de l'histoire et malgré tout j'ai été surprise par plusieurs rebondissements…
Eva est un personnage hors du commun et à la fois effrayant mais tellement touchant, elle balance entre un côté noir et un côté blanc entre le passé et le présent. Un roman coup de coeur !
Lien : http://aproposdelivres.canal..
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Eva est une grand-mère qui se reconnait en sa petite fille introvertie. Elle se remémore alors son enfance. Sa petite-fille lui offre un journal intime. Elle va alors se prendre au jeu au cours de ses insomnies pour essayer de se raconter et de comprendre comment elle en est venue à tuer sa mère.
On comprend alors qu'à force d'être repoussée par sa mère, humiliée devant chaque étranger présent elle décide même jeune de se protéger et petit à petit apprend à ne pas l'aimer pour être sûre de ne plus souffrir. Elle se forge une carapace avec un courage d'adulte.
Tout le livre j'ai été bluffée par la nouvelle vie de d'Eva. Je n'en dévoilerai pas plus.
J'ai adoré ce livre après avoir été attiré par la couverture.
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