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4,1

sur 685 notes
"Le peigne de Cléopatre" m'a laissé un arrière goût si agréable qu'il fallait que je lise un autre roman de Maria Esternam , et bien c'est fait avec "Les oreilles de Buster"

Ce roman est encore meilleur que l'autre à mon avis . Elle raconte très bien les familles bien propres qui cachent des dysfonctionnements plus ou moins glauques....

Pour ses 56 ans Eva reçoit de sa petite fille un journal intime dont la couverture est une rose car Eva a une passion pour la culture des roses .

Eva se met à écrire chaque nuit dans son journal , elle remonte le temps , et nous la suivons dans ses souvenirs d'enfance , d'ado , de jeune femme .....

Il ne faudrait pas que j'oublie les personnages secondaires qui vivent autour d' elle et qui ont toute leur place dans le récit
Lien : http://theetlivres.eklablog...
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J'ai adoré ce livre: la narratrice est très attachante.
Eva aime ses rosiers, le vin, son ami Sven, une vielle femme insupportable dont elle s'occupe et son journal intime dans lequel elle raconte son lourd passé. Evidemment, elle a tué sa mère, elle ne s'en cache pas et nous l'annonce dès le début: "J'ai sept ans quand j'ai décidé de tuer ma mère." Révélation pour le moins étonnante... et le reste du récit n'est d'ailleurs pas sans surprises! Comme ce qui arrive aux oreilles de Buster. de qui? de Buster, l'insupportable chien... Bon , pas très moral tout ça, mais épouvantablement humain et si drôle!

Lien : http://lireaulit.blogspot.fr/
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ne pas lire la première ligne sinon on n'arrête plus jusqu'au scoop final !
ce qui m'est arrivé grâce à ma bibliothécaire préférée.
la couverture insipide n'incite pas à ouvrir ce petit bijou
( cf petite bijou)
je ne déflore pas l'histoire : pourquoi cette merveilleuse petite fille a dû tuer sa mère ? à découvrir !
excellent roman qui se lit comme un thriller haletant,
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Sur une base de roman familial, j'ai à de nombreux moments eut la sensation de lire un espèce de thriller psychologique, tout particulièrement vers la fin, grâce à la maîtrise parfaite du suspense dont fait preuve Maria Ernestam. En mettant en scène une femme qui raconte sa vie, elle provoque des ruptures dans le récit, car un récit d'une telle intensité émotionnelle ne peut se faire en une nuit. Eva s'arrête donc lorsque les souvenirs la remuent trop, laisse de côté son passé pour nous parler du présent, un présent qui à chaque fois la ramène pourtant dans son enfance. Et le lecteur sent la tension retomber, se dissoudre dans les flots qui bordent la ville d'Eva avant de se laisser à nouveau embarquer dans la tempête des sentiments.

En mettant en scène un personnage ambiguë, que l'on sait meurtrière dès le départ, Maria Ernestam prend le partie de nous conter une histoire suffisamment empathique pour que le geste d'Eva apparaisse comme naturel et salvateur. Même s'il ne révolutionne pas le monde de la littérature, Les oreilles de Buster interpelle malgré tout sur la notion de maternité, sur la relation entre une mère et son enfant, le tout avec beaucoup d'originalité et une bonne touche de noirceur qui rend ce roman bien moins simple qu'il n'apparaît au premier abord. Un roman à découvrir, vraiment !
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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Bon, eh bien je ne me joindrai pas à ce concert de louanges... j'ai persévéré jusqu'à la moitié du roman... et abandonné ! Franchement, toutes ces critiques élogieuses me laissent perplexe car je trouve ce livre sans grand intérêt, pas particulièrement bien écrit et assez pervers, ainsi que l'annonce la 4ème de couverture "un délicieux mélange de candeur et de perversion".
Il me semble que la perversion ne peut en aucun cas être "délicieuse" : une petite fille de 7 ans qui prend la décision de tuer sa mère, ça ne me branche pas particulièrement comme sujet, et le récit de la petite fille devenue adulte m'a paru assez soporifique... Classé sans suite.
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En voyant la couverture mauve avec des fleurs et des roses, j'ai failli repousser l'ouvrage : "Encore un roman sentimental mièvre...". Sauf que j'ai bien fait de l'ouvrir puisqu'on est happé dès les premières lignes !
C'est cynique, drôle et cruel, en même temps touchant. Une réflexion sur les relations mère-fille et sur l'amour filial, avec deux grandes questions : comment ne pas étouffer sa fille par trop d'amour, comment admirer sa mère sans la vénérer ?
J'ai bien apprécié aussi cette lutte féministe d'une femme pour s'imposer dans l'existence, notamment avec la scène du piège à souris, à la fois tordante et grinçante, une véritable revanche contre le harcèlement et la misogynie.
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J'ai beaucoup apprécié ce roman suédois.
Eva a 56 ans et pour son anniversaire, sa petite-fille préférée lui offre un journal intime. C'est alors l'occasion pour elle de raconter sa vie. Elle revient alors sur son enfance, ses relations compliquées avec sa mère qu'elle dit avoir tuée. Est- ce au sens propre ou une métaphore ? Si non, de quelle manière ? C'est un roman psychologique et une sorte de roman policier également . J'ai trouvé l'héroïne attachante et intéressante. Un bon moment de lecture.
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Curieux démarrage avec un aveu pour le moins particulier. le texte est fluide, les personnages sont vites ressentis. La narratrice est un peu cynique, parfois ironique, mais l'histoire l'explique bien. Elle nous transporte en profondeur et en compréhension de sentiments terribles concernant des parents inadéquats, de différentes façons. Sa mère, toxique, narcissique, ignoble, détruit l'âme de sa petite fille. le père est tendre et aimant reste sous le joug de cette femme, ne peut mettre le poing sur la table mais essaie au mieux de compenser les manques affectifs évidents dans cette famille. Une histoire très touchante, qui remue et enrage les personnes qui ont subi ce genre de torts psychologiques qui s'étendent sur toute la vie. Donc deux volets retrouvés dans ce journal intime, le présent plus dosé, plus mature, mais toujours souffrant du passé. On rit, on pleure, on veut s'évader. C'est très bien écrit, ce qui nous fait oublier les quelques petits passages à vide. J'ai beaucoup aimé.
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Le jour de ses 56 ans, Eva se voit offrir par sa petite-fille Anna-Clara un journal intime. Elle commence alors à y consigner ses souvenirs d'enfance, souvenirs douloureux d'une enfant mal-aimée, rabaissée, humiliée par sa mère, dont elle a fomenté le meurtre alors qu'elle n'avait que sept ans. Durant toute son enfance et son adolescence, elle encaisse remarques acerbes et brimades maternelles sous l'oeil d'un père inconséquent, impuissant à s'opposer à son épouse pour défendre sa fille. La douce et gentille petite Eva n'a d'autre choix, pour se protéger de sa mère toxique, que de se forger une carapace impénétrable, un coeur de pierre mais au fond duquel gronde une colère sourde. Un jour, elle trouve, grâce aux oreilles de Buster, le chien qui la terrorisait, ce qu'elle appelle "une stratégie de survie". Avant de mettre à exécution le projet de tuer sa mère, elle va s'entraîner sur les personnes qui, d'une façon ou d'une autre, lui font du mal : c'est Karine Thulin, sa professeure de musique, ou encore Björn, un collègue de sa mère.
Les souvenirs d'Eva narrés dans ce journal sont émaillés de tranches de sa vie d'adulte, qu'elle partage avec Sven.
J'ai trouvé ce roman très agréable à lire, le journal prend par moments une tournure de thriller, ce qui m'a bien plu ! En revanche, j'ai trouvé un peu longues les digressions sur la vie amoureuse de John avant sa rencontre avec Eva, tout comme les problèmes de couple de son amie Petra et de son mari Hans.
Les Oreilles de Buster, c'est un peu un remake suédois de Vipère au poing : Les parents d'Eva m'ont souvent rappelé Folcoche et Jacques Rezeau ! Comme pour le narrateur du roman d'Hervé Bazin, l'écriture de ce journal permet au personnage d'Eva de déterrer, au sens propre comme au figuré, des souvenirs douloureux profondément enfouis sous les racines des années, pour faire la paix avec elle-même.
Un très beau roman que j'ai eu envie de lire grâce à un commentaire d'une lectrice Babelio, que je remercie pour cette belle découverte !
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Waouh,
ça dépote.

Je venais de lire un roman cousu de fil blanc qui me donnait l'impression d'avoir tout lu sur les romans narratifs. Celui-ci m'a immédiatement réconciliée. Dès la 1ere phrase, on est accroché : "J'avais 7 ans quand j'ai décidé de tuer ma mère. Et 17 ans quand j'ai finalement mis mon projet à exécution"

Si voulez savoir ce qui peux amener une petite fille de 7 ans à vouloir tuer sa mère. Et au fur et à mesure de l'histoire voir que l'échéance approche, il ne vous reste plus qu'à le lire.

Pour ceux qui ont eu une mère manipulatrice, jalouse et insatisfaite, je vous promet des tordages de ventres.
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