Les enfants de la Résistance, tome 2 : Premières répressions

Une série de BD très intéressantes je dirais à partir de 10 ans jusqu'à 99 ans pour se faire une idée de l'implication des enfants lors de la résistance. Car on parle peu de leur rôle en général.
La lecture est vraiment facile et les graphismes très jolies et agréable.
Les couvertures sont bien travailler avec un beau relief .
Je pense que je lirais la suite de cette superbe collection de bd histoire.

A savoir cette collection de bd existe aussi en roman pour ceux qui sont plus roman que BD.

1940-1941
Se pose la question de l'organisation des premiers réseaux de résistance, de la nécessaire et vitale communication entre les hommes désireux de rejoindre les groupes de résistants qui se constituent, se reconnaître sans risquer d'être reconnus...
L'allié anglais renforce son action et le Général fait des émules, le Maréchal de même. Les filières se mettent en place afin de faire passer les évadés, les grandes actions et les petits actes du quotidien, le courage d'une frange de la population se mettent en place tandis que les tortures font rage.
Autant de thèmes évoqués dans ce 2eme tome. Une véritable réussite pédagogique tant par la qualité de la BD que par le memo en fin d'ouvrage.

Dans ce deuxième opus, nous retrouvons notre bande de joyeux drilles François, Eusèbe, Lisa et les autres résistants vivant une époque pas très heureuse.
Ils sont plus que jamais déterminés à combattre les nazis occupant le « charmant » village de Pontain L'église.

La croix gammée figure au premier plan de la première planche, symbole de l'ennemi à abattre. La croix contraste avec les vignettes montrant le beau décor, toujours paisible et bucolique dans lequel évoluent les protagonistes de l'histoire mais très vite apparaissent des planches aux couleurs beaucoup plus sombres des bombardements, des luttes, des choses que l'on doit cacher. le bien et le mal s'incarnent dans ces images.

La guerre s'étend au monde entier, les français se divisent et se battent entre eux, ailleurs. Les partisans de De Gaulle et les pétainistes se font eux-mêmes la guerre.

Dans ce deuxième épisode l'action résistante s'amplifie dans le village, jeunes, adultes associations s'unissent pour protéger et faire passer les évadés en zone libre mais malheureusement ces actions seront suivies de dommages collatéraux et la fin de la BD est bien triste sans pour cela soulever un pathos à outrance, le petit François est bien courageux face à son malheur.

Cet épisode se concentre donc sur l'organisation nécessaire de la Résistance face aux répressions que subissent tous ceux que les nazies souhaitent détruire ; les soldats français, les soldats sénégalais aussi car comme les juifs, les maghrébins, tous les autres soldats faits prisonniers qui sont tous la cible de la politique raciale du IIIe Reich, Ils doivent rejoindre la zone libre puis leur pays.

Cette BD constitue un témoignage instructif sur la période de l'automne 1940 à l'hiver 1941 ; la répression nazie et la bataille d'Angleterre qui fait rage et qui signe les premières défaites du côté allemand.

Le dossier figurant en fin de BD éclaire de manière simple et pertinente l'épisode que nous venons de lire, d'autres épisodes sont à venir.

Je renouvelle la recommandation de la lecture de cette série de BD sur la Résistance et la deuxième guerre mondiale.

Ce trio de jeunes adolescents a les idées débordantes afin de contribuer à leur manière à l'effort de guerre face à l'envahisseur.
On les découvre créant un circuit de messages, tout à fait ludique, permettant de mettre à l'abris des soldats amis, évadés de camp. Ils sont surpris de la réaction des adultes et vont faire preuve de beaucoup d'audace.
Leur innocence va être mise à rude d'épreuves quand ils vont constater que leurs actes peuvent avoir de très lourdes conséquences. le danger est omniprésent, à chaque coin de rue, et pas que du côté allemand.
Malgré la rudesse des faits relatés dans ce volet, la fraîcheur avec laquelle les personnages évoluent donne et redonne espoir en l'humanité. le courage et la spontanéité d'Eusèbe, François et Lisa, apportent une dimension encore plus forte et puissante, leur détermination est sans faille et leur courage sans limite.
Malheureusement, la violence de la guerre va les rattraper et l'injustice peut frapper à tout moment.
Ils vont découvrir, à leur dépend, la conséquence directe de leurs actes.
Une lecture à la fois addictive car nous suivons ces adolescents dans leurs pensées et leurs actes, les idées et manoeuvres pleuvent de toute part. Émue et touchée par les différents sentiments évoqués dans ce volet. La confrontation à la mort et au deuil pendant la guerre est très bien évoquée.
Est aussi mis en lumière, les deux France de l'époque, les partisans de Pétain et les autres qui refusent l'occupation. de l'école à la rue, il est crucial de taire ses pensées car le danger rôde partout.
Des planches dans les tons pastel laissent place entière à l'histoire. Elles illustrent parfaitement et servent magnifiquement ce scénario.
Une superbe découverte avec le premier volet, Premières actions, je continuerai de suivre ces jeunes gens qui font preuve de courage sans limite et sont prêts à tout pour retrouver la liberté.
Prochaine étape pour ma part, découvrir le troisième opus.

tout aussi bien ficelé que le premier tome, j'ai pris plaisir à retrouver nos trois valeureux résistants alors que le réseau de résistance prend de l'ampleur, les scènes sont toujours aussi prenantes de réalisme, toujours aussi instructif, j'aime toujours autant cette BD.

Ce second tome est dans la lignée du premier mais avec beaucoup plus d'action et surtout d'émotion. L' ambiance y est plus sombre puisque le nazisme et sa violence sont montés d'un cran. La résistance quand à elle fait ses premiers pas et ses balbutiements vont avoir de graves conséquences. Les enfants sont toujours aussi déterminés à jouer des tours aux soldats allemands tout en restant invisibles aux yeux des adultes. Mais ces actes de bravoures ne seront pas sans conséquences et leur innocence risque d'en payer le prix.
Cette bd est toujours aussi addictive. On s'attache aux enfants et les dessins sont assez percutants sans pour autant tombés dans une violence malsaine.
On retrouve également toujours en fin d'ouvrage ce cahier documentaire richement illustré et à la portée de tous que j'avais apprécié dans le premier tome qui relate L Histoire avec un vocabulaire adaptés aux jeunes lecteurs tout comme aux adultes.

Fils, penche-toi à ton tour sur le tome 2. Il te dira quelle chance tu as de grandir au sein d'une société équilibrée et en paix… il te fera peut-être comprendre quelle chance tu as de pouvoir serrer ton père chaque jour dans tes bras… que tu dois lutter pour transmettre toi aussi, ces valeurs d'ouverture, de respect de l'autre et de sa différence…

Doucement, mais sans t'épargner complètement, il te montrera que le partage entre les bons et les mauvais n'est jamais aussi simple qu'on le pense, et peut-être, je l'espère, il te fera te demander quel camp, toi, tu aurais choisi, si tu en avais choisi un d'ailleurs, car le gros des civils ne choisissaient rien du tout…

Fils, à travers les gestes du rebelle François, à travers les mots de l'impétueux Eusèbe, à travers le vécu de la belle Lisa, tu te projetteras, toi aussi, j'en suis sûre, en plein coeur de cette France engluée dans ses divisions, tu rendras hommage aux anonymes qui ont agi dans le noir pour que toi, moi et les autres, connaissions cette période faste qui est la nôtre, quoiqu'on en pense.
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C'est le deuxième tome de la série. Heureusement, Lisa, Eusèbe et François s'en tirent bien pas comme le père de François, à lire. Livre que je conseille vivement.

Un second tome à l'image du premier, un témoignage des premiers actes de résistance de la guerre vus par les enfants.
Une résistance, dans les premiers temps de la guerre, plutôt amatrice et désorganisée.
Un premier tome qui montrait d'abord la résistance comme un jeu pour les enfants, ce second tome va leur faire découvrir toute la cruauté de la guerre et les risques inhérents à la résistance, toujours les plus atroces.
La partie documentaire à la fin de l'album revient sur les éléments vus pendant le récit : Radio Londres, tirailleurs sénégalais, noms de code...

Ce qui m'a marquée, au-delà de la leçon d'Histoire qu'elle constitue, c'est qu'elle franchit un nouveau cap en abordant un sujet sombre. Tout adulte sait que la guerre est synonyme de morts mais pour l'aborder envers un jeune public, il faut de la subtilité et éviter de tomber dans le piège du silence.

Premières répressions relève ce pari haut la main. La fin de ce tome est complètement sombre. C'est la perte de l'innocence pour nos héros. C'est leur précipitation dans l'âge adulte. Une évolution radicale s'opère: les héros grandissent en l'espace de quelques semaines et je suis curieuse de voir vers quoi tend cette évolution.

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