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EAN : 9782745941527
70 pages
Milan (22/04/2010)

Note moyenne : /5 (sur 0 notes)
Résumé :
Un album illustré doublé d'un livre d'activités pour comprendre à quoi sert l'argent, son histoire, comment on le compte, comment on l'utilise, comment on le fabrique, comment on le crée.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
L'argent. Une question importante aussi pour les plus jeunes. C'est le "sésame" qui nous sortira de l'échange au troc pour obtenir ce que l'on veut.
Certains en ont beaucoup, d'autres pas assez, certaines choses sont bon marché, d'une qualité à dépenser parfois, d'autres sont hors de prix.
Quoi qu'il en soit il faut de l'argent pour s'intégrer à une société, en passant par la case " Travail" pour le gagner et la case "Banque" pour le stocker, quand il est possible de le faire.
D'où vient l'argent puisqu'il ne tombe pas des arbres, diront les adultes?
Et pourquoi ne peut-on en fabriquer soi-même? C'est interdit et oui.


Un titre à retenir, synthétique pour les très jeunes: " Par ici la monnaie" de Pascal Estellon.
Ceux plus grands qui seront en capacité d'accueillir plus d'informations pourront eux compter sur l'ouvrage suivant par exemple: "L'argent: Ça marche comment?" d'Alvin Hall chez Milan.

Les deux reprendront l'historique de la monnaie et les raisons de son invention, les avantages et les soucis inhérents.
Les documentaires aideront les jeunes esprits à cerner les enjeux continus avec la monnaie au fil d'une chronologie.
La monnaie, c'est important pour une société, elle est un socle fondamental de l'"Économie".
Dans "L'argent: Ça marche comment?" d'Alvin Hall, sur le court passage dédié à l'anglais Adam Smith et le commerce libre ( 1770), la trame chronologique posera bien en lumière un des cheminements qui conduira à penser que pour rendre puissant et "prospère" un pays, motiver ses troupes au bonheur matériel (avec un pays qui devra subvenir à ses propres obligations sans Monarchie), il faudra mettre en place une "machine" d'organisation logistique qui invitera les forces vives des citoyens à se rendre partie prenante à son bénéfice, pour consommer des biens, certe mais aussi pour créer des richesses.
Le temps des pillages dans d'autres lieux et des pirateries dans les eaux alentour sont bien finies.
Créer sa richesse permettra aussi de se tourner vers l'international sinon comment vendre ou acheter sans argent?

Exit l'époque du monopole royal pour produire et posséder, sous-couvert d'impôts lourds pour faire tourner "la boutique" avec une catégorie de nobles comme seuls bénéficiaires.
Le petit peuple pourra se mettre à son compte si il le souhaite de façon plus équitable et s'enrichir de façon plus accessible dans l'idée ( plus qu'avant mais cela reste compliqué).
Il faudra de l'argent pour tout et peu de choses seront gratuites dès lors que tout travail mérite rémunération.
Il faudra investir sur son propre projet et créer de la monnaie pour rémunérer tous les acteurs de cette chaine:
produire, payer pour cela, acheter pour subvenir à ses besoins, payer pour cela, récupérer des rémunérations tout en essayant de profiter (en dépensant, souvent).
EN 1800, c'est la Révolution industrielle en Angleterre puis en Europe.
Si l'idée sociale d'Adam Smith ouvrait les voies libres du commerce à tous sans l'ingérence de l'État monopole, l'économiste anglais John Maynard Keynes (1936) conseillera de revenir à une modération de l'économie: il faut des règles.
Et l'Etat sera à l'initiative de ce projet qui porterait le pays vers le haut.
Mais attention, pour cela l'État va investir, emprunter et s'endetter pour faire baisser des impôts et lancer des travaux d'intérêts généraux qui vont rapporter.
En 1931, d'ailleurs, les économies ne dépendraient plus du marché de l'or seul, il faudra compter sur les billets: appelée la monnaie fiduciaire, "... les gens devront admettre une valeur au billet de banque alors que le papier sur lequel il est imprimé ne vaut pas grand chose". Et oui, c'était l'or, qui même retravaillé pour en faire des pièces, qui portait sa valeur sur la base de cette rareté précieuse.
Les idées viendront de penseurs d'un peu partout pour servir les rouages de tous les pays finalement. En France, nous dira t-on, dans " Par ici la monnaie", en France ce sont les ouvriers de la monnaie de Paris qui fabriqueront les pièces et la Banque de France pour les billets.
La fabrication coûtera chère même avec une valeur symbolique et détruire ou fabriquer de la fausse monnaie sera passable de peines de prison.
Si la monnaie est fausse, que les entreprises ne possèdent plus rien de certifié, on ne peut plus rémunérer ni investir et acheter pour produire: l'économie s'arrête.
Peut-on faire autant d'argent que l'on veut, vous demanderez-vous?
Non.Tout l'argent d'un pays se nomme la masse monéraire.
Si il y a trop d'argent, l'argent ne vaudrait plus rien ( le principe de rareté, vous saisissez?) et en d'autres termes, si tout le monde est riche, il n'y a alors plus de richesse.
Il y a des règles.

L'argent est paradoxalement une dépendance et une forme de liberté dans beaucoup de société dès lors qu'il permettra l'accès à tous les services.
C'est une possibilité de promotion sociale si l'on souhaite en avoir plus.

Le sujet est vaste, même passionnant pour de jeunes esprits, cela fera son chemin.
Pour la version courte, nous recommanderons donc " Par ici la monnaie" de Pascale Estellon chez Milan et pour un lectorat plus grand, le coloré et pétillant "L'argent: ça marche comment?" d'Alvin Hall chez Nathan.
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