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Globalement l'histoire était intéressante. J'ai beaucoup aimé suivre l'aventure des différents personnages et tout l'univers autour de l'histoire était bien pensé.
Le point négatif serait sûrement la dynamique du livre, quelques fois très peu de choses arrive et d'autres fois on retrouve énormément d'action en très peu de pages.
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Chronique rédigée en 2015.

Depuis un an, soit depuis sa sortie, ce livre m'attirait. Cependant, je n'avais pas trouvé l'occasion de l'acheter, à mon grand malheur. Vu que le second tome est paru, j'ai pu me procurer le tome un, ENFIN ! Ma logique est incohérente et tordue, mais bon... J'avais l'impression de tenir un véritable Graal dans les mains ! Je sentais que ce roman et moi, on allait s'entendre. Déjà, c'est un roman de la collection R, que j'affectionne beaucoup. Et puis, la couverture est juste exquise, de toute beauté, tel un pur joyau (C'est le cas de le dire !). Pour finir, la phrase d'accroche sur la couverture m'a véritablement interpellée : VOUS ETES PLUS PRÉCIEUSE QUE VOUS NE LE PENSEZ. Cela me parle, car très souvent, je me demande sérieusement quelle valeur j'ai sur cette Terre, et je pense que toutes les filles (et même les garçons, pas de discrimination) méritent qu'on leur dise au moins une fois cette phrase, car chaque être humain est unique et chaque vie a sa valeur. En clair, je trouve cette phrase tout bonnement magnifique. Et, comme si ce n'était pas suffisant comme ça, le résumé joue bien son rôle : en lisant ça, je me suis dis que ce livre devait contenir une sacrée dystopie comme je les aime ! Les mots "mère-porteuse" et "vente aux enchères" m'ayant de suite frappée quand j'ai découvert la quatrième de couverture, je me suis demandée : « Mais qu'est-ce que cette intrigue nous réserve donc ? » Eh bien, mes chers amis, elle m'a réservée des tonnes de choses, croyez-moi, je n'ai pas été lassée une seule seconde ! Ce roman est bien un bijou, et nullement du toc (frappez-moi, j'en ai marre de cet humour au ras des pâquerettes qui me caractérise...) !

Pour commencer, parlons de l'histoire. Je ne vais pas m'amuser à comparer cette dystopie à d'autres bien connues, je n'ai pas que ça à faire, sérieusement. Et puis cela ne m'intéresse pas, parce-que chaque oeuvre apporte quelque chose de nouveau et a sa singularité qui lui est propre. Pour ce qui est du Joyau, il nous embarque dans un univers très fermé et oppressant qui se réduit à cinq parties circulaires : le Marais, La Ferme, La Fumée (là, j'admets, j'ai pensé à la saga dystopique Uglies, mais ce n'est pas la même chose dans ce roman-ci... Je considère donc ça comme un mini-hommage, c'est possible), le Commerce et enfin... le Joyau, WAAAAAHHH ! En fait, il n'y a pas de quoi en faire tout un plat, vu qu'au contraire, c'est atroce (la messe est dite, comme ça). Plus on s'éloigne du Joyau, plus le monde est pauvre. du moins au niveau argent. C'est ça que j'ai trouvé très intéressant, c'est que le Joyau incarne peut-être la royauté, la noblesse mais il n'y a pas une once d'amour, ou de vrai sentiment en son sein, tout n'est que tromperie et poudre aux yeux. Exactement comme un diamant miroitant : il vous attire, vous le trouvez magnifique, exquis, mais au final, à quoi vous servira-t-il ? de plus, le Joyau a en son sein La Cité Solitaire, excellent nom, superbement trouvé. La Cité Solitaire regorge de nobles (bien sûr, ils sont les moins nombreux par rapport aux autres zones), de serviteurs, mais chaque famille aristocratique est isolée, toujours à se méfier des autres clans, ou à avoir peur, à craindre pour sa vie, à douter même de leurs proches... In fine, chacun ne peut compter que sur soi-même. J'ai trouvé ça vraiment très réaliste de la part de l'auteure. Son roman suscite notre intérêt dès le départ, et plus on avance, plus on apprend de choses sur cet univers, et plus on est plongés dans notre lecture. L'univers construit est très riche et minutieux, l'auteure connaît très bien son sujet (à la base d'une thèse, qu'elle a retranscrit en roman !) et le montre, ce qui est super pour le lecteur qui visualise beaucoup mieux les lieux, les règles de ce monde-là, et qui assimile les informations au fur et à mesure. En effet, pas de descriptions longues et fatigantes au tout début du livre, qu'on peut avoir tendance à oublier, surtout sur plus de quatre cent pages... Ici, l'auteure nous divulgue tous les renseignements nécessaires au lecteur pour s'imprégner de l'univers au travers des descriptions certes, mais aussi des dialogues, de la narration, et d'autres procédés... du coup, au fil de la lecture, on en apprend toujours plus, c'est un sentiment juste incroyable ! Et l'histoire est vraiment bien ficelée, il y a beaucoup de suspens, de mystère, et on suit Violet dans son aventure au coeur du Joyau en retenant presque notre souffle. On prend bien le temps de voir la vie quotidienne d'une mère porteuse avant que les choses commencent à s'accélérer vers la fin, signe d'un changement. Pour moi, c'était parfaitement logique. Si, dès le départ, Violet se serait décidée à jouer sa rebelle, cela serait allé beaucoup trop vite, on n'en aurait pas fini, et on n'aurait jamais pu découvrir l'envers du décor. Ici, tout est bien pensé, calculé, parfaitement prévu au moment T et on mène le lecteur à travers l'histoire, dont il n'a plus envie de sortir. C'est une intrigue prenante, recelant beaucoup de révélations mais aussi gardant sa part de secret. Comme un Joyau, elle nous éblouit mais on souhaite désespérément savoir ce qu'elle recèle au plus profond d'elle. C'est une histoire polie comme une pierre précieuse, parfaitement bien rodée et amenée d'une main de maître par Amy Ewing.

Au niveau des personnages, j'ai tout bonnement adoré l'héroïne, Violet Lasting, aussi appelée le 'Lot 197'. J'ai de suite accroché avec elle, je la trouve juste remarquable, je l'admire ! J'aime beaucoup son caractère altruiste et bienveillant envers les autres, c'est une jeune fille très gentille, serviable, et aimante envers sa famille. Cela m'a beaucoup émue, et m'a fait penser à ma relation avec mes propres parents, vu que Violet est prête à n'importe quoi pour protéger son frère, sa petite soeur, sa mère, ainsi que sa meilleure amie Raven, pour qui j'ai eu le coeur brisé tout du long. le fait qu'elle (Violet) a été arrachée à eux pendant si longtemps, c'est tout simplement abominable... Cela rappelle la phrase d'accroche originelle du roman, qui dit qu'avec n'importe quoi choix vient un prix (« Magic always comes with a price » - Rumplestiltskin...) Je pense que la phrase française correspond mieux. Elle est plus belle, a encore plus d'impact, et représente vraiment bien l'histoire, avec le concept des mères-porteuses traitées comme des moins-que-rien, que dis-je, de véritables esclaves sans aucune valeur, excepté mettre un bébé au monde pour la royauté. Difficile de ne pas craquer également face à l'énigmatique et adorable Lucien, l'allié inespéré de Violet dans toute cette galère, et pour Ash, un book boyfriend idéal, celui qui saura conquérir le coeur de notre lot 197 alors que le sien à lui semblait irréparable, et être sa lumière qui perce cette nuit sans fin. Néanmoins, Violet remains the best ! C'est bien connu, nous les filles valons bien mieux que les garçons... *humour... ou pas*

Violet va se rendre compte au cours du roman de sa beauté, de sa vraie valeur. Cependant, elle tient le coup sans être suicidaire en menant direct une révolte. Dès le départ, elle sait qu'elle ne souhaite pas être là, mais elle ne va pas se ruer dans le tas, comme on dit. Elle réfléchit, cherche une solution, et, en attendant, elle surveille ses arrières, même si ce n'est pas évident pour elle. C'est une grande qualité chez ce personnage, cette patience et ce sang-froid qu'elle conserve malgré la colère qui bouillonne en elle. Si je compare par exemple à Rio dans Atlantia d'Allie Condie, complètement obstinée qu'elle en deviendrait presque stupide (pardon ma Rio d'amour, tu sais que je t'aime), Violet fait le bon choix de ronger son frein afin d'agir au bon moment. Elle n'est pas parfaite, certes, mais elle essaye toujours de prendre les meilleures décisions, elle n'est pas aveuglée par ses rêves et ses espoirs, elle reste lucide. Tout au long du roman, elle ne cessera jamais de vouloir se battre pour ce qu'elle est, pour ce qu'elle aime, pour ses convictions, de croire en sa force et en ses capacités, malgré tout ce que la Duchesse va lui faire subir. Et je peux vous dire que, pour résister face à la Duchesse, il faut en avoir dans le ventre. Cette femme est... comment la décrire ? Elle n'est pas la figure type de la méchante, pourtant. Il y a plus que cela en elle, plus de nuances, de subtilité. C'est un personnage très minutieusement élaboré, elle recèle des mystères, des souffrances enfouies tout au fond. Il ne faut pas la catégoriser tout de suite dans la case « Quelle sale bonne femme ! Je la haïs ! » (même si ce serait tout à fait compréhensible) La Duchesse est une personne impressionnante, avec énormément de classe et de présence, de prestance, qui est déterminée, ambitieuse, impitoyable. Elle impose la crainte et le respect. Je la préfère largement à l'Électrice, qui incarne la jeune femme arriviste qui se croit tout permis juste parce qu'elle a épousé un excellent parti, et qui souhaite absolument imposer ses idées, des idées encore plus ignobles que ce qui est déjà mis en place, parce que 'Madame' l'a décidé ainsi. J'aimerais bien que la Duchesse la boute hors de son trône, tiens, elle n'a rien à faire là, celle-là ! Amy Ewing a fait un superbe travail avec tous les personnages, qui nous font tous adhérer à cette intrigue incroyable, mais celui réalisé avec la Duchesse, c'est du travail d'orfèvre. Elle m'a bien déboussolée : à certains moments, on la pense complètement insensible et inhumaine, puis l'auteure nous dévoile un instant de fragilité, où on voit la Duchesse exprimer sa tristesse en tant qu'être humain, que femme. C'est si troublant qu'on en croit rêver, et pourtant je n'oublierai jamais ce moment extraordinaire, j'espère qu'on aura plus d'explications dans le tome deux ! C'est obligé de toute façon ! Vous l'aurez compris, j'adore la Duchesse. Elle a beau être ce qu'elle est, assez givrée au fond avec son plan ultime, je m'en fiche, je l'aime. Les autres dames de la noblesse représentent bien l'aristocratie qui se fait constamment bichonner, avec leur petit luxe et leurs petits chichis, c'est vraiment bien fait, et cohérent avec l'idée qu'on a de cette royauté soit-disant toute puissante, élue, mais qui, en réalité, n'a rien d'exceptionnelle, et est même faible. La relation maîtresse/mère porteuse est décrite d'une telle façon qu'on se croirait de retour à l'époque de l'esclavage, où on traitait les esclaves comme des animaux, cela m'a véritablement frappée ! Pas de pitié au sein du Joyau : toute cette injustice, cette cruauté, ce manque de liberté est enrobé dans une illusion de pseudo-humanité, comme si tout était normal. Cela ne nous semble pas grotesque, farfelu, mais cela nous choque, pour montrer ce qu'un régime totalitaire pouvait tolérer et même prôner.

L'écriture d'Amy Ewing est splendide, les mots sont bien choisis, c'est harmonieux, comme une sublime mélodie à nos oreilles, les chapitres sont précis, détaillés, très bien construits, et se lisent à une de ces vitesses ! Quand on ouvre ce livre, c'est comme s'il nous collait soudain aux mains, et on n'arrive plus ni à s'en détacher, ni à le refermer ! Il nous tient au piège, pour notre plus grande délectation, si je puis dire. L'intrigue est sensationnelle et la fin spectaculaire. Presque une torture : on n'a qu'une obsession, c'est de savoir ce qui va arriver à ces personnages qu'on a appris à tant aimer, et qu'on n'a plus envie de quitter... Je n'ai plus qu'à ENFIN lire le tome deux pour rester dans ce monde-là un peu plus longtemps, grand mal m'en prenne... Cependant, je sais que je fais le bon choix, et que vous le ferez aussi si vous décidez de commencer cette superbe saga ;) COUP DE FOUDRE ϟ
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Un bon premier tome , Je me suis attachée aux personnages .


Violet Lasting numéro 197 , est une jeune fille... particulières,
destinée et formée depuis ses douze ans à devenir mère-porteuse .
.sa vie déjà toute tracée et dont elle n'a aucun contrôle.
Achetée lors de la Vente aux Enchères par la Duchesse du Lac , elle attend donc de violet un enfant digne de devenir la prochaine reine du Joyau........
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En bref :
Un univers bien construit, des personnages attachants et une histoire passionnante. Tout est réuni pour passer un moment de lecture très sympa.

Le moins :
Je ne sais pas… C'est assez paradoxal avec ma petite conclusion mais peut-être que mon coeur de midinette aurait aimé que le côté romance soit un peu plus présent.

Le plus :
Une héroïne attachante à laquelle on s'identifie facilement.
Lien : https://mabiblio1988.wordpre..
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D'abord séduite par la quatrième de couverture, j'ai été rapidement très déçue de ma lecture.

L'histoire s'est révélée très proche du cliché à la mode dans la YA en ce moment : une jeune fille pauvre qui doit affronter l'aristocratie de son monde pour le rendre meilleur et qui en profite pour tomber amoureuse de la personne qu'il ne faut surtout pas. Il faut ajouter à cela que le récit est extrêmement prévisible et on a presque envie d'en rire quand on voit l'héroïne tomber des nues devant certaines vérités…

Parlons-en de l'héroïne… Au début, j'ai pensé qu'elle remplissait bien son rôle : suffisamment maligne pour comprendre que l'avenir qu'on lui décrit tout rose est loin de l'être et prête à en découdre dès que sa chance se présentera. Manque de pot, ces traits de caractère sont contre-balancés par d'autres qui la font paraître finalement aussi niaise que les autres… Je n'ai pas du tout réussi à m'attacher à elle, ni même à aucun personnage d'ailleurs.

Je pense que cela est essentiellement dû au fait que l'histoire progresse très lentement, sans pour autant nous en apprendre tant que cela sur l'univers et les personnages. C'est dommage, car l'idée de départ m'avait plu, mais beaucoup trop de questions restent sans réponses et celles qui se profilent tuent l'originalité du récit.

À vrai dire, j'ai eu beau y réfléchir encore et encore, je n'ai rien trouvé de bien positif à écrire sur ce livre. Je pense qu'il faut mettre cela sur le compte du fait que je suis un mauvais public pour la YA destinée aux jeunes filles en fleurs…
Lien : https://belykhalilcriticizes..
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Cette nouvelle dystopie semble très prometteuse. Ce premier tome fut un vrai coup de coeur et le suspens est maintenu jusqu'au bout. Bien évidemment il valait mieux que ce soit le cas si l'auteur veux que ses tomes 2 et 3 soit également publiés.


Par quoi commencer ? Je crois bien qu'il convient de dire que ce qui m'a attiré vers ce livre dans un premier temps fut sa couverture (même si ce n'est pas bien de juger un livre si vite) car elle m'a fait pensée un peu à la trilogie de Kiera Cass ("La Sélection") que j'avais adorée. Par ailleurs, une fois le synopsis lu, je n'ai pu résister à l'envie de me le procurer.

Dès les premières pages du roman , il est possible de remarquer une critique de l'objectification de la femme. le concept est très bien amené car c'est la première fois il me semble que la femme objet est vu comme une mère porteuse. Je pense ici que l'auteure a essayé de montrer les risques qui existent lorsque la GPA (Gestation pour autrui) rentre en jeu dans le désir d'enfant. [...]
Lien : http://dream-1-book.blogspot..
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J'avais peur que ce roman soit trop proche de la sélection de kiera cass, parce que c'est la même « base » de l'histoire. La royauté, une société très réglementée. Mais le débat sur les mères porteuse apporte une touche très originale. La royauté ne pouvant pas avoir d'enfant car ils meurent tous au bout de quelques mois de vie, alors ils ont recours aux mères porteuses, dont violet fait partie. Ils organisent alors une vente aux enchères des femmes formées pour porté leur enfants. Violet se retrouve dans la même situation qu'un objet : sa maitresse la possède, elle la tire même en laisse. Ici, les mères porteuses ne sont pas seulement des femmes faites pour porter des enfant de la royauté, elle sont aussi synonyme de puissance, et sont exhibée autant qu'une robe ou qu'une voiture. Elles servent aussi de moyens de pression : des femmes sont prêtes à tuer des mères porteuse pour voir leur ennemies souffrir ou pour les écraser, simplement. Ça m'a choqué quelques fois. On est frappé par les émotions qui se dégagent de ce livre et aussi par toutes les questions qu'il soulève, parce que ce roman choque. Il amène à réfléchir bien sur sur les mère porteuses, mais aussi sur la maltraitance, la servitude. J'ai retrouvé un côté peut être un peu historique, j'ai trouvé que ça se rapprochait un peu de la situation des bonnes noirs en amérique engagées par les blanches, et qui se léguait leur services de génération en génération. J'ai retrouvé cette ségrégation.
J'ai adoré cet univers sombre, plein de complots, ou tout est question d'apparence. de plus, j'ai aimé que la dystopie, donc le futur, soit mélangé avec la royauté, le passé, je trouvé que ça apporte une contradiction qui ne fait que renforcer le charme du livre. J'imaginais des duchesse en corset monter dans une voiture, par exemple.

Les personnages sont relativement typique : l'héroïne courageuse, qui se distingue des autres, en désaccord avec la société. le bel homme sensible qui entre dans sa vie. La méchante qui s'avère avoir un lourd passé et oh ! Un coeur. Celui qui mène la rébellion, gentil et enjôleur au départ, puis de moins en moins digne de confiance. La garce amoureuse du copain de l'héroïne qui finit par tout gâcher par jalousie. L'ivrogne plein de surprises. Les personnages centraux restent les mêmes. La seule qui m'intrigue vraiment, c'est Raven. Raven est la meilleure amie de Violet, et elle est aussi mère porteuse. Elle est achetée par une ennemie de la maison où habite violet. Mais au fur et à mesure du livre, on la voit perdre la tête, maigrir. Alors que au début du roman, c'est une battante, une rebelle. Et on n'en sait pas beaucoup plus sur elle. Elle fait des apparition très brèves dans le livre. J'espère en savoir un peu plus sur ce qu'elle a vécu dans le tome 2.

C'est le premier roman de Amy ewing, une auteure américaine. J'ai trouvé son écriture passionnante, et très réaliste. Les sentiments sont très forts. Après, il y a quand même des longueurs que je ne trouve pas forcément nécessaire, au milieu du livre.

A lire :
- Si vous aimez les dystopies qui amènent des questions
- Si vous aimez les histoires d'amour impossible

Lien : https://www.youtube.com/watc..
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Ce livre nous narre l'histoire d'une jeune fille ayant été choisie pour devenir mère porteuse au sein de l'élite d'un monde dystopique divisé en plusieurs catégories selon les métiers des gens du royaume.

C'est clairement du young adult, cela se voit dès la couverture qui fait vraiment penser à celle de la Sélection.

J'ai lu ce livre relativement rapidement, la lecture se fait toute seule. L'histoire est intéressante, on a envie de découvrir la suite mais j'ai trouvé les personnages trop superficiels, pas assez profond pour vraiment m'identifier et m'impliquer plus que ça dans l'histoire. Sympa, sans plus.
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Le Joyau est une lecture vraiment intéressante. le thème abordé n'est pas des plus courants, surtout dans la littérature YA et c'est cela, à la base, qui m'a attiré, en plus de cette si jolie couverture.

Violet vient d'avoir 16ans. Pour elle, cela signifie qu'elle va être vendue aux enchères à une riche famille qui fera d'elle une mère porteuse. Elle n'a plus d'identité, elle est le lot 197, elle ne peut plus agir comme elle l'entend, étant parfois tenue en laisse, et doit obéir au doigt et à l'oeil de sa maîtresse.
Amy Ewing pose donc ici les bases d'un nouvel univers qui semble bien rude et humiliant. Cependant, elle ne va pas en profondeur, on découvre pourquoi et comment le Joyau et les cercles périphériques ont été mis en place, on voit à peu près comment fonctionne la société mais pour l'instant, on effleure seulement les bases de ce système qui semble bien complexe. J'espère donc que la suite saura répondre à mes attentes et comblera ma curiosité.
Bien que très semblable à Hunger Games et Divergent, le thème inhabituel permet à Amy Ewing de se démarquer. Son style est plutôt passe partout, simple et fluide ce qui fait que ce roman se lit très facilement et très vite.
Les intrigues présentées dans ce premier tome présagent, si l'auteure sait bien faire évoluer son oeuvre, une suite encore plus intéressante. Déjà, rien qu'une explication sur les augures s'imposent! Avant même de connaître les coulisses de la société mondaine ou la suite des aventures de Violet, j'ai envie d'en savoir plus sur ce point qu'on effleure à peine. Et puis, il faut bien l'avouer, même si elle est l'héroïne, je ne me suis finalement intéressée que très peu à Violet. Son attitude et son caractère me laisse dubitative et son sort ne m'émeut pas plus que ça. Par contre, ce que subit son amie Raven à l'air beaucoup plus intéressant...
Je sais que cela a déjà été dit mais il est vrai que Lucien fait fortement penser à Cinna...Pour ma part, il fait donc pâle figure face au styliste de Katniss, et, même si son rôle est plus que primordial, je reste là aussi de marbre. En revanche, Garnett m'a intriguée dès le départ. Sa nonchalance et son je-m'en-foutisme ne sont que façade et la chute du premier roman n'a fait que renforcer mon sentiment positif vis-à-vis de ce personnage que je désespérais de voir avoir un rôle plus important.

Donc voilà, avis assez positif pour ce premier tome même si plusieurs détails n'en font pas un coup de coeur. Amy Ewing a su me transporter dans son univers et j'ai vraiment envie de découvrir rapidement la suite des aventures de Violet, mais surtout de Garnett et Raven...

Challenge ABC 2014/2015 24/26
Challenge PAL
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J'ai été assez partagée par cette lecture. J'ai aimé, tant que j'ai envie de lui mettre une bonne note suite à la bonne impression générale, mais beaucoup de défauts me restent en tête. Il s'agissaient de petites choses, durant ma lecture, qui n'étaient pas convaincantes me gênaient, petit à petit. C'est bien dommage d'écrire un avis décrivant des défauts, mais je tente de dire qu'il est dommage de présenter la version finale d'un livre qui ne parait... pas fini. Car ces défauts auraient pu être rectifiés pour donner un récit, au final, franchement super !

Tout d'abord, j'ai commencé par me prendre d'affection pour Violet, notre héroïne, avant de la trouver stupide. En effet, je n'étais pas d'accord avec ses réflexions et ses pensées, souvent décalées par rapport aux situations ou en retard face à l'intrigue, c'est à dire qu'elle prenait des décisions sans penser aux conséquences et allaient parfois à des conclusions inappropriées. Choyée et chouchouter par une riche bourgeoise, elle était néanmoins toujours entre deux extrêmes, soit à se plaindre de sa situation de prisonnière, soit à savourer les extravagantes ressources mises à sa disposition. de ce fait, Violet m'a semblée trop vite pas crédible, ou carrément idiote. Comment pouvait-elle prendre des risques, des décisions, sans penser aux évènements qui en découleraient ? En tant que lecteurs, on devinait trop vite les évènements qui allaient suivre ! J'ai donc manqué de surprise dans cette lecture et levé de nombreuses fois les yeux aux ciels, pestant sur la bêtise de Violet.

Finalement, malgré un concept inédit qui donnait vraiment envie de découvrir le récit, l'intrigue s'est révélée trop mince, avec peu de mystères et de réponses, données au compte goutte, et des informations sur cette société imaginée trop insuffisantes. L'histoire du joyau était en effet trop peu développée, puisqu'on a droit qu'à une seule explication du schéma politique qui arrive bien tard dans l'intrigue. Sans ces indications, on est très longtemps perdus dans les classes sociales imaginées.

Heureusement, j'ai vraiment apprécié les personnages dans le Joyau. Les (trop) rares qui étaient particulièrement développées étaient vivants et attachants, avec des souhaits forts concernant leur avenir. Tellement, qu'on avait envie de connaître la suite pour savoir comment ils évolueraient. Souvent, je me suis dit que j'étais plus intéressée par les aventures des personnages secondaires que celles de Violet. Normal, celle ci me surprenait toujours dans le mauvais sens, à prendre les mauvaises décisions !

Enfin, la qualité de l'écriture ne m'a pas paru constante. Elle était fluide comme tous les romans jeunesse, mais sans qualité notable. Comme de nombreux romans parus durant cette mode de récits dystopiques, le début condensait beaucoup d'informations, pour ensuite être remplacé par une narration décrivant simplement les pérégrinations de Violet. Mais concernant les caractéristiques du Joyau, on attend longtemps d'avoir plus d'éléments .... sans être toujours comblés. C'est vraiment dommage ! Finalement, on aura eu qu'un vague aperçu d'un monde où la bourgeoisie et le luxe du 18ème côtoient quelques éléments de Science Fiction ... Bien difficile de se faire une idée !

Je résumerai au final en notant que malgré une intrigue originale et inédite, autour des mères porteuses et de la magie (drôle de mélange), je n'ai pas réussi à m'identifier à Violet, qui me paraissait toujours se plaindre et avoir des réactions disproportionnées face aux diverses situations. L'idée de base m'a intéressée, néanmoins l'influence d'Hunger Games m'a semblée trop présente, avec beaucoup moins de portée dans la réflexion. En effet, on a plus de plaintes à propos de la liberté ou de l'amour que la volonté de disposer de son corps à sa guise ... Je pense que l'action constante et l'ambiance luxueuse du récit m'ont motivée à continuer ma lecture, mais je n'ai pas été conquise ni par la plume de l'auteure, trop simple, ni par son univers, pas assez développé ... C'est donc un avis en demi-teinte. J'ai aimé, mais trop perçu les manques dans le scénario. C'est pourquoi je lirai sans doute le tome 2 si je peux l'acheter en occasion, afin de découvrir où voulait en venir l'auteure à propos d'une forme de magie liée aux mères porteuses et les intrigues agitant les familles riches du Joyau. Car finalement, des intrigues sont amorcées, mais coupées net avec la fin du tome un !

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