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3,82

sur 1618 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
"On découvrira dans L'Iris blanc," que les plus fous, sont peut-être les Gaulois.
"Fous et épicuriens. C'est pour ces raisons qu'ils résistent aux Romains", souligne Fabcaro, le scénariste."

"L'iris est un symbole de bienveillance et d'épanouissement. "
Une pensée positive: "Cueille ce qui s'offre à toi, si tu en veux les bienfaits!"
C'est une fleur au fond de nous, ne demandant qu'à s'épanouir dans la bienveillance, selon le philosophe grec Gransbienvousfas,, fait Vicévertus,(inspiré de BHL et de Villepin, ) médecin chef des armées de César.

Ce sera encore "La Zizanie" au village. Rencontre avec Astérix et Obélix:
- Sauriez vous m'indiquer le village des gaulois providentiels?
- PROVIDENQUOI, répète un peu pour voir? Explose Obélix!
- Laisse le s'exprimer sa colère est saine. Obélix, ta rudesse archaïque cache un coeur tendre et attentif à l'autre."

Vicévertus va révolutionner le village des Gaulois:
-"Tu devrais pêcher tes poissons toi-même afin de privilégier les sources locales.
-Pêcher du poisson , quelle idée saugrenue!
Au forgeron Cétautomatix;
-Tu sens la vibration incroyable ( du marteau sur l'enclume, CLONK!)
Sa propagation qui apaise et facilite la circulation des énergies?"

Même Bonemine est charmée, elle crie sur Abraracourcix ( ...au lieu de ronchonner comme un sanglier mal éduqué...)
- Tu vois ! Tu ne me regardes plus, Tu me négliges comme une vieille outre percée! Et, elle va suivre Vicévertus à Lutèce... A bord du CGV Char à Grande Vitesse

Les légionnaires romains n'ont plus peur de recevoir des coups. Obélix s'énerve, il ramasse les sangliers ( comme des champignons ) qui sont heureux de le suivre.
-"Il n'y pas plus sain et doux qu'un sanglier. Grouïïk toi-même.
-Le fameux esprit sain dans un porcin!" fait Astérix

BD avec les planches et documents de travail originaux des auteurs et un dossier inédit de 30 pages sur les coulisses de la création. La couverture a été modifiée au dernier moment : Vicévertus est devant au lieu de rester derrière...
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Astérix pour moi, c'est purement affectif!
Il y a bien longtemps, je découvrais l'histoire de ce petit gaulois sur mon lit d'hôpital alors que j'avais failli y passer, suite à une opération de l'appendicite qui évoluait en péritonite!
Depuis ce jour-là, j'allais dévorer ses aventures jusqu'au jour ou le pauvre René est parti, lui, pour d'autres aventures!
Après, cela n'a pas été la même rigolade, mais alors pas du tout! J'ai même abandonné car je ne m'y retrouvais plus!
J'ai retrouvé un petit peu le sourire avec "Astérix et le griffon"!
Et puis, j'ai entendu parler de ce dernier album, Astérix, tome 40 : L'Iris Blanc !
Eh là, j'ai retrouvé l'esprit d'avant, d'il y a bien longtemps, je me suis même surpris à bien rigoler comme il y avait bien longtemps que cela ne m'était pas arrivé!
Alors, oui, je le recommande, car Fabcaro a bien bossé sur ce coup là, ça fonctionne bien, on s'amuse bien, on retrouve tous les habitants du petit village sans trop de caricatures cette fois, on se moque de la mode du "penser positif" et c'est bien emballé! c'est du bon job!
Allez, faites-vous plaisir ou bien faites plaisir à vos enfants, offrez leur cet album! ils redécouvreront de belles aventures de ce petit gaulois et de sa jolie bande! (et que cela ne vous empêche pas de relire les vieilles aventures : le tour de gaule, Astérix aux jeux olympiques, Astérix en Hispanie, le combat des chefs, etc.
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*HILARANT*

Un 5 étoiles bien mérité pour le 40ème opus du Gaulois moustachu !
Fabcaro et Didier Conrad ont si bien dépoussiéré notre Astérix qu'il lui ont rendu son lustre d'antan.
On retrouve les lectures à plusieurs niveaux qui font que l'enfant va trouver son compte, et l'adulte encore plus. Fabcaro s'est laché et c'est très bien !

Allez je vous résume brièvement l'histoire !

L'iris blanc c'est le positivisme. Vicévertus, médecin dans l'armée de César teste cette nouvelle approche sur les légionnaires... et sur tout ce qui passe.
Les soldats se prennent des baffes avec philosophie, les sangliers viennent se touiller dans les jambes d'Obelix, les pirates sont tout amour.
Dans le village gaulois, ça fonctionne aussi, les poissons deviennent frais et Bonnemine décide de quitter son chef de mari pour prendre l'air de cette relation maritale qui lui pèse et file à Lutèce avec le gourou. Oh elle compte bien revenir auprès de Cochonnet... mais Vicévertus, Romain avant tout, compte en faire un cadeau pour Jules. Va-t-il réussir ?

Ca je ne vous le dirai pas, mais en tout cas, vous vous devez le lire ! C'est une magnifique plongée dans notre enfance et du tout grand cru !
Critique du feelgood et des Parisiens, la SNCF en prend pour son grade, superbe exposition d'art moderne et concert monumental d'Assurancetourix... Vous allez vous régaler !
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À Rome, César s'inquiète, le moral des troupes est en berne, les mutineries et les désertions sont nombreuses. Vicévertus, le médecin-chef des armées, propose d'utiliser « La pensée positive », un légionnaire heureux et un légionnaire combattif et nul doute que cette douce méthode viendra à bout de ce village peuplé d'irréductibles Gaulois.

Les derniers albums m'avaient déçu, je dois reconnaître que « L'Iris blanc » est une réussite. Les auteurs mettent en avant dans ce récit Bonemine, l'épouse du chef Abraracourcix. Les jeux de mots sont nombreux et souvent très drôles. Nos héros empruntent le CGV le Char à Grande Vitesse de la Société Nouvelle des Chars et du Foin pour se rendre à Lutèce. L'occasion pour les auteurs de se moquer des embouteillages parisiens et surtout du snobisme des habitants de la capitale de la Gaule. En se plaçant dans le domaine de la satire de notre société actuelle, les auteurs ont pleinement réussi leur pari de nous amuser.

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Quel plaisir de replonger dans les aventures d'Astérix et de renouer avec des situations et des dialogues truculents ! Un retour aux sources autant pour le texte que pour les dessins. Une plongée dans le monde intemporel de notre petit village gaulois préféré !
Un album bien dans son temps ! Des anachronismes savoureux et un regard sur notre société actuelle bien piquant.
Quoi, c'est vrai la mode est aux discours mensongers et hypocrites, à la surenchère des méthodes de développement personnel, au théâtre participatif...
Je dois avouer qu'en plus de tout ça, j'ai particulièrement apprécié la petite séance sur l'art contemporain et les bobos parisiens, ou la page sur la nouvelle cuisine.
Et l'amusement, je l'ai trouvé encore avec les petites anecdotes ou jeux de mots sur les retards de trains ou sur la playlist chantée par Assurancetourix. Si, là, il a eu les pleins pouvoirs !

Bref, un très bon album à lire par les grands comme par les petits, chacun y trouvera son compte grâce aux différents niveaux de lecture !
Fabcaro et Didier Conrad ont brillamment relevé le défi.


César est toujours confronté à la résistance du petit village gaulois et ne sait plus comment s'y prendre pour réduire ces satanés Gaulois. C'est son médecin-chef des armées, Vicévertus, qui va lui proposer une nouvelle méthode « l'ris blanc », une méthode basée sur la bienveillance et inspirée du philosophe grec Granbienvousfas.
« Leçon numéro un : privilégier la formulation positive plutôt que le dénigrement. »
Cette nouvelle force d'attaque réussira-t-elle à mater nos Gaulois ?
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Jules César est fortement tracassé : ses soldats désertent, les mutineries éclatent. Parmi le conseil réuni, le médecin-chef des armées, Vicévertus, sous les traits et surtout la coiffure de Bernard-Henri Lévy, propose d'appliquer la théorie nommée "L'Iris Blanc" inspirée d'un philosophe grec Grandbienvoufas....Il propose d'appliquer la pensée positive.
Il demande à aller dans ce village gaulois qui résiste encore et encore.
Arrivé sur les lieux, grâce à d'habiles manipulations, il rallie de nombreux habitants à sa théorie sans qu'ils le sachent. On les voit s'adoucir de façon spectaculaire.
Seuls Obélix, Astérix, le chef Abraracourcix et Panoramix détectent l'entourloupe.
À notre époque, ce sont les travailleurs qui se démotivent et organisent des mutineries, à ce moment, ce sont les soldats.
On y rencontre "La pensée positive" comme la recherche du bien-être chez nous.
Le CGV ( char à grande vitesse) les transporte à Lutèce.
Les trottinettes version gallo-romaines sillonnnent la ville.
Les proverbes à l'ancienne sont détournés de manière amusante.
La Société Nouvelle des Chars à Foin, ancêtre de la SNCF met des chars à foin à disposition des voyageurs.
Obélix fait une allusion aux futurs Sushis lorsque les habitants du village consomment les poissons d'Ordralfabétix devenu pêcheur. Ils délaissent alors les sangliers.
Un régal à lire avec les illustrations égales à elles-mêmes grâce aux traits de dessin de Didier Conrad.
Première fois que Fabcaro réalise les textes et j'ai bien apprécié son humour.
La couverture résume vraiment l'ambiance de l'album avec au centre Vicévertus contre notre héros Astérix .
À gauche et à droite, on peut voir les deux camps : à gauche celui des conquis par la pensée positive et pacifique, à droite les trois pas du tout convaincus ( j'avais oublié Idéfix qui jette un regard étonné).
On peut comparer à "La zizanie" paru il y a de nombreuses années mais le petit teigneux Tullius Détritus était surtout envoyé pour diviser la population tandis que Vicévertus enrobe le village d'une ambiance très douce et pas habituelle qui aurait dû aussi faire tourner les habitants vers Rome.

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Notre petit gaulois s'intéresserait-il soudainement aux fleurs ? Non, ce n'est pas lui mais un personnage particulier, Vicévertus, venu dans le village pour délivrer sa méthode de pensée positive. Quel rapport avec la fleur, me demanderez-vous ? C'est le nom de cette école qui prône, entre autres choses, une alimentation saine pour le corps, de la méditation et de la bienveillance pour l'esprit. Voilà qui attire beaucoup Bonemine, la femme du chef. Mais rappelez-vous le nom du pseudo-philosophe… Je n'en dis pas plus !

Quel régal ! Cet album tape sur beaucoup de sujets et il m'est avis que les deux auteurs ne vont pas se faire que des amis ! Personnellement, j'ai adoré ! Je pense qu'Uderzo et Goscinny ne renieraient pas ce nouvel opus.

N'hésitez pas !
Lien : https://promenadesculturelle..
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Je ne suis pas une spécialiste des aventures d'Astérix mais j'en ai lu quelques uns. Je viens de terminer "L'iris blanc" qu'a écrit Fabcaro et dessiné par Didier Conrad.
J'avoue que j'y ai pris beaucoup de plaisir à le lire. J'ai bien rit aux jeux de mots, des nombreux clins d'oeil qu'ils soulignent de notre époque. le bien-être, la courtoisie et la positivité est le thème fort de cet album même si c'est une ruse des Romains...
Je ne peux que vous le conseiller, une agréable lecture !
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Fabcaro au texte. Et comme dirait Jean Marc Généreux : j'achète !... un des 2,5 millions exemplaires parus ! alors que j'avais renoncé au 39ème !

D'entrée, le festival de jeux de mots par poignées est en place : “On met des sesterces de dingue…”

Mais la trouvaille majeure est celle du personnage de Vicévertus, ce coach de vie adepte de la pensée positive qui va à la rencontre de ses deux “amis à la dysharmonie gracieuse”, dont Obélix chez qui la “rudesse archaïque cache un coeur tendre et attentif à l'autre”.
L'effet sur ceux que rencontre ce gourou est magnifiquement dévastateur.
Même les pirates sont devenus philosophiquement optimistes : “Bah c'est pas mal un peu de positif, non ? “Sic itur ad astra”, ce qui est inconcevable pour le chef car : “un pirate c'est négatif, hargneux et sanguinaire ! ça pille et ça mange avec les doigts sans se laver les mains !“

Et que dire quand les auteurs arrivent à Lutèce et découvrent ses embouteillages, ses manifestations, ses charrinettes avec leur version Charri'lib que l'on loue, ses bobos, son musée d'art moderne : “Quelle puissance dans ce Boltanskix ! - Et ça dit tellement sur notre société.”

Enfin, le repas donne un moment d'anthologie avec au menu : “la suave mélodie de sangliers virevoltants dans leur écrin forestier de printemps radieux…”, ce qui donne à l'arrivée des plats minuscules, ce dialogue entre Obélix et Macrobiotix que je vous sers sans les dessins savoureux :
-”Euh…excusez-moi. Sans faire exprès, vous avez mis la mélodie mais vous avez oublié le sanglier…
-Aaaah vous venez de province, c'est ça ? Eh bien je vous présente la nouvelle cuisine !
-Oui, alors moi je vais prendre plutôt de l'ancienne s'il vous en reste…”
Imaginez la bouille du gros (pardon de l'enrobé !) et vous me verrez encore rire !

Quant au dessin, il respecte le cahier des charges du nombre de Romains volants sous les coups !
Le tout m'a offert une tranche de rire.
Ce quarantième album est un des plus réussis de ces dernières années, il renoue avec l'humour de la jeunesse de la série.
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Comme tous les deux ans, depuis la reprise d'Astérix par Ferry et Conrad, je me précipite chez mon libraire préféré. Cette année, non pas Ferry mais Fabcaro. Pour moi, inconnu, Fabcaro… Mais, malgré tout, une bonne nouvelle tant le scénario du tome 39 m'avait paru creux…

A voir, donc…

Ça commence mal : après Houellebecq à toutes les sauces dans « le griffon », BHL en grand ponte de la pensée positive dans « L'iris blanc ». A première vue, l'opus semble un peu verbeux, vue la place qu'occupent les bulles dans toutes les cases…
Une heure (en gros) plus tard, toutes craintes écartées, l'impression est plutôt meilleure : verbeux, oui, mais nos Gaulois n'ont pas succombé à la pensée positive, Bonnemine a retrouvé son homme, les bobos lutéciens sont habillés pour l'hiver, et le sanglier est redevenu sauvage…

C'est mieux, mais bon : Idefix à minima comme la coccinelle de Gotlib, l'activité en moins, Panoramix, dans le décor, la potion à minima également, les pirates…
Pour conclure, c'est mieux, même si le graphisme évolue, il reste identifiable au premier coup d'oeil. Je passe immédiatement en attente du prochain…
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