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3,82

sur 1618 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Quand un auteur au talent comique fort comme Fabcaro accepte le défi de scénariser une icône de la culture populaire française, a quoi peut-on s'attendre ?
En premier lieu, il semble évident que le cahier des charges doit peser une tonne et que quelque soit l'auteur, il doit accepter de s'y adapter. Ensuite, l'auteur a réussi à distiller son humour en se mettant dans les pas de Goscinny et même si c'est évidemment perfectible, pour un premier essai, c'est quand même pas mal.
Enfin, pour avoir lu certaines critiques de presse, je reste toujours sidéré du sérieux avec lequel certains journaux ou stations de radio parlent d'Astérix avec les mêmes arguments que pour décortiquer le prix Goncourt. Ceux-là mêmes qui accusaient Goscinny et Uderzo de poujadisme, de sexisme, de nationalisme, de chauvinisme, de racisme, etc. et j'en passe, sont maintenant prêt à les porter aux nues tout en continuant à déverser sur les nouveaux albums le même torrent de critique en « isme ».
Ce n'est que de la BD, c'est de la caricature et le but est de nous faire passer un agréable moment de lecture, de nous faire rire, de nous moquer (très) gentiment des travers de notre société actuelle.
De ce point de vue, est-ce réussi ?
Sans trop déflorer l'histoire, un vent de démission et de démobilisation secoue l'armée romaine et inquiète César. Comme d'habitude, un de ses conseillers a une idée, Vicévertus est un adepte de la pensée positive et peut prouver au dictateur le bien-fondé de ce courant de pensée inspiré du philosophe grec Granbienvoufas. César le met au défi de réussir avec les légionnaires du camp de Babaorum en lui permettant de s'emparer du village gaulois.
Vicévertus est un adepte de la formulation positive. le village des fous doit être renommé « le village des gens différents de toi et moi par leur comportement imprévisible ». A l'image de Détritus de l'album la zizanie mais avec une stratégie diamétralement opposée, il va devenir l'élément perturbateur du village. Par ses aphorismes, ses proverbes, ses exemples, ses actions mêmes, il change la mentalité des gaulois, des romains et même des sangliers. le ramollissement général atteint son apogée lors d'un concert dantesque d'Assurancetourix qui vaut vraiment le coup d'oeil.
La deuxième partie de l'histoire se concentre alors sur le couple Bonnemine – Abraracourcix. La femme du chef décidant de suivre son nouveau mentor à Lutèce.
Cet album se lit avec beaucoup de plaisir. On comprend dès les premières planches que c'est le grand retour des jeux de mots. Certains sont subtils, d'autres très voyants (comme chez Goscinny) mais moi, ils m'ont souvent fait rire.
On a toujours notre Astérix, intelligent qui ne se laisse pas avoir par les discours de l'intrus et qui sait utiliser les armes de l'ennemi à ses dépens. Et puis Obélix, délicieux de naïveté et de pragmatisme qui s'effraie que ni les sangliers ni les romains n'aient plus peur de lui. Cela permet des dialogues et des situations très drôles (pages 16 et 17).
La deuxième partie de l'album est, à mon avis, encore plus réussie. le voyage à Lutèce avec son lot de surprise (le CGV, Char à grande vitesse de la Société Nouvelle des Chars et du Foin), mais aussi les bobos et les hipsters de la capitale, l'art moderne du musée de Kebranlix, la cuisine moderne de Macrobiotix, l'ancêtre de la trottinette... Peut-être que, inconsciemment, ceux-là même qui se sont senti un peu visé sont aussi les plus durs avec l'album !
Le scénario de Fabcaro est donc plutôt une réussite. le dessin de Conrad est, quant à lui, toujours aussi bon. Il fait du Uderzo aussi bien que le maître. On l'avait déjà remarqué dans les albums précédents mais là, il commence en plus à se démarquer un petit peu. Son César, par exemple diffère de celui d'avant.
Et les défauts ? En dehors de ceux qui sont liés à la série et aux personnages, mais dans ce cas là, autant ne pas lire cet album (et les autres) il y a surtout quelques regrets. le rôle insignifiant d'Idéfix (pas très grave!) et le manque de gags visuels. Conrad vient de la BD un peu plus sérieuse et Fabcaro, s'il dessine aussi est plutôt un littéraire (ce n'est évidemment pas un défaut). Il y a donc très peu de ces gags justes visuels que l'on remarquait souvent à la deuxième ou troisième lecture quand on connaissait l'histoire par coeur et que certains dessins nous faisaient encore rire.
Au final, un bon album, le meilleur depuis des lustres. Alors pourquoi bouder notre plaisir !
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Astérix est devenu une véritable institution dont chaque album est scrupuleusement minuté en vue d'une sortie à plusieurs millions d'exemplaires. Pourtant, cela fait pas mal d'année que ce héros gaulois est mort avec Gosciny.

Cependant, on exploite toujours le filon tant qu'il rapporte. Il sera traduit directement en 20 langues différentes, c'est dire ! Et puis le parc Astérix est arrivé à faire 2,8 millions d'entrées en 2022. On trouvera d'ailleurs en page de garde une invitation à y aller afin de retrouver Astérix et ses amis. Autant faire de la pub.

Evidemment, j'ai commencé la BD dès mon plus jeune âge avec Astérix qui est devenu une véritable institution. Il est vrai que ce support a été longtemps associé au gaulois moustachu en ne regardant pas la richesse des autres créations pourtant tout aussi méritantes sinon plus.

C'est l'un de mes auteurs comiques préférés qui se collent au scénario à savoir Fabcaro, obscur inconnu qui a enfin décollé en 2015 avec l'album « Zaï Zaï Zaï Zaï » puis « Open Bar » dans la foulée. C'est un terrible poids qui repose sur les épaules du roi de l'absurde tant le sans faute est vivement recommandé à ce niveau d'édition.

A noter qu'il assure seulement l'intérim car Jean-Yves Ferry compte bien poursuivre l'aventure le temps d'une pause. C'est vraiment dommage car la Presse titre déjà que c'est le meilleur Astérix depuis René Goscinny. Il est vrai que les 12 tomes précédents n'ont guère convaincu les fans les plus exigeants. Mais bon, Ferry a assuré un minimum syndical qui a fait la joie des lecteurs de pouvoir continuer à suivre les aventures de ce personnage mythique.

On retrouve Didier Conrad qui a succédé au dessinateur Albert Uderzo en 2013 soit déjà une bonne décennie ce qui lui a permis d'être à l'aise dans ce rôle. Au niveau du dessin, je n'ai rien eu à redire car c'est dans le prolongement du style graphique avec une homogénéité presque parfaite.

Le thème de ce tome baptisé « L'iris blanc » est celui du développement d'une forme de pensée que Jules César juge bon d'étendre jusqu'à la Gaulle pour ses effets bénéfiques. C'est assez intéressant comme challenge sachant que l'iris symbolise la bienveillance et l'épanouissement dans le langage des fleurs.

Evidemment, cette méthode est employée de nos jours dans une espèce de positivisme de façade afin de masquer les vrais difficultés. Il suffit que de voir les bonnes choses. J'ai bien aimé la manière dont Fabcaro se sert de ces pensées influentes.

Pour ma part, je rejoins le concert de louange autour de cet album en toute objectivité. Les phrasés de Fabcaro m'ont beaucoup fait rire notamment le récital de chant du barde Assurancetourix. Oui, c'est bien le meilleur album depuis trop longtemps.
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Depuis la parution de l'exécrable tome 33, je m'étais juré de ne plus lire d'albums d'Astérix, mais le fait de voir Fabcaro (Lisez Zaï Zaï Zaï Zaï !) au scénario de ce quarantième volet m'a fait changer d'avis. Oui, je sais, je suis aussi faible qu'un Gaulois sans potion magique !

Force est de constater que la base du scénario demeure la même avec des Romains qui cherchent encore et toujours une solution pour se débarrasser du village d'irréductibles gaulois qui refusent de plier devant les forces de Jules César. Les légionnaires en ont d'ailleurs tellement ras-le-bol de se prendre des baffes que l'empereur doit dorénavant faire face à une vague de mutineries et de désertions parmi ses troupes. Jules César est tellement désemparé qu'il décide de faire confiance à Vicévertus, le médecin-chef de l'armée romaine qui a mis au point la méthode de l'Iris Blanc, une philosophie moderne, basée sur la pensée positive. Voilà qui devrait pouvoir enfin remonter le moral des troupes !

Le quatrième scénariste de la série, après René Goscinny, Albert Uderzo et Jean-Yves Ferri, insuffle un vent de fraîcheur (même le poisson vendu au village d'Astérix est frais, c'est tout dire !) et de modernité à cette saga, le tout saupoudré de cet humour décalé qu'il maîtrise si bien. Taclant à merveille et à foison ce courant à la mode basé sur la pensée positive et le développement personnel, l'auteur livre un récit particulièrement loufoque, où une alimentation saine et l'épanouissement individuel doivent redonner le sourire aux troupes romaines, le tout incarné par un expert en développement personnel coiffé à la Bernard-Henri Lévy que l'on découvre dès la couverture de l'album.

En deuxième partie d'album, Fabcaro (« Carnet du Pérou », « le discours ») choisit de quitter le célèbre village gaulois pour un voyage à Lutèce qui lui permet de plonger son histoire encore un peu plus dans l'air du temps. À la critique acerbe de cette pensée philosophique prônant la bienveillance et la méditation, s'ajoutent alors plusieurs clins d'oeil amusés aux déboires des grandes villes, allant des embouteillages aux retards accumulés des Chars à Grande Vitesse (le CGV), en passant par les bobos qui s'extasient devant les oeuvres d'un certain Banksix. le résultat est un album moderne, foncièrement drôle et truffé de références en tout genre.

Au niveau du graphisme, cela fait déjà dix années que Didier Conrad assure la continuité visuelle de cette saga, certes sans parvenir à faire oublier le trait d'Albert Uderzo, mais il ne faudrait trop en demander non plus.

Bref, je me dois donc de lancer quelques fleurs à cet « Iris blanc », qui tient finalement toutes ses promesses. Enfin un bon album d'Astérix par Toutatis, qui se lit avec beaucoup de plaisir et le sourire aux lèvres !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Jules César ne sait plus que faire ! Les légionnaires baissent les bras, on ne compte plus les mutineries et autres désertions ! Mais c'est sans compter sur Vicévertus, médecin chef des armées romaines, spécialiste de la communication, qui permet de parvenir à remotiver le camp de Babaorum après une hypothétique mais inévitable défaite du dernier village rebelle…

Vous le connaissez, ce village peuplé de valeureux guerriers ripailleurs, bagarreurs qui n'ont peur que d'une chose… Notre médecin romain va les transformer en bisounours… Et on est à deux doigts de le voir devenir un village ou règne l'amour, la compassion grâce au sérieux « travail sur soi » enseigné par Vicévertus. le scénario n'a rien d'extraordinaire, il n'est pas sans rappeler d'autres scénarios bien connus : le domaine des Dieux, le devin, Obélix et compagnie, toutefois les auteurs se sont appliqués à mettre la vie en Gaule au goût du jour, avec son CGV, ses charinettes, ses techniques de communication bien connues aujourd'hui du grand public, ses chansons à la mode, euuuhh … gauloise, revisitées par notre fidèle barde et qui m'ont fait plus que sourire…

Comique également le changement dans les rapports entre personnages, Obélix aborde les sangliers à sa façon, on se bat, oui, mais poliment, on se dit des gentillesses, on achète même les poissons d'ordralphabétix, c'est dire !

Question jeux de mots, on est servi, il serait même bon de lire au moins deux fois le volume pour ne rien manquer. J'ai très envie de citer certains dialogues, mais je m'abstiens pour permettre à chacun de les découvrir ! On y retrouve le style de Fabcaro pour notre plus grand plaisir !

Un volet très « feel good » parmi les meilleurs « post Goscinny et Uderzo ».

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Astérix continue le cours de ses aventures, toujours avec Conrad au dessin et, pour cet Iris blanc, Fabcaro au scénario.
Cette fois, Jules César est confronté à une épidémie de désertions dans ses légions!... Et toujours et encore ce village gaulois qui rrésiste.
C'est Vicévertus, médecin-chef des armées de César, qui va se charger d'essayer une nouvelle méthode, l'Iris blanc, pour faire po-si-ti-ver les troupes et leur redonner du coeur à l'ouvrage... Et comme c'est au camp romain de Babaorum que doit se faire l'expérimentation, le village gaulois n'échappera pas au péril d'un ramollissement souriant généralisé...
Ce récit étonnant permettra au lecteur de voir Ordrafalbetix pêcher du poisson (plus de mouches), des sangliers qui n'ont plus peur, des légionnaires zen et d'autres surprises... Et nous aurons le bonheur de revoir Homéopatix, le beauf du chef,et de rencontrrer quelques spécimens gratinés de la faune lutécienne "Rive gauche".
Et puis, comme autant d'éclats, l'album est parsemé de jeux de mots qui font aussi le charme, avec le banquet final, des Astérix.
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Astérix fait partie de ma vie depuis fort fort longtemps.
J'ai bien failli l'abandonner au fond de la forêt attaché à un arbre au milieu des sangliers à l'époque des derniers albums (catastrophiques à mon gout) de Uderzo.
Et puis, un jour, le flambeau a été repris par un duo, courageux certes, au vu de l'enjeu : Didier Conrad et Jean-Yves Ferri .
Pour ce nouvel opus, place à Fabcaro en ce qui concerne le scénario. Honte à moi, je ne connaissais pas ce monsieur avant la lecture de « l'Iris blanc » !
Apres la lecture de ce tome, je ressors rassurée quant à l'avenir de nos irréductibles gaulois. idem pour les gauloises, car cet album fait la part belle à la femme du chef, j'ai nommé Bonemine.
Alors, oui, cela sent un peu l'influence de certains anciens albums tels que « le devin », » La zizanie » mâtinés d'un peu de « Domaine des Dieux », mais que voulez-vous, je suis plutôt bon public et je ne vais pas bouder mon plaisir. Alors oui, je ne hurle plus de rire comme à l'époque des grands albums comme par exemple Cléopâtre, Astérix chez les Bretons et bien d'autres encore que Goscinny avait avec son talent inégalable agrémenté de dialogues tous plus savoureux les uns que les autres .
En conclusion, une lecture d'un album que je qualifierais de sympathique…



Challenge ABC 2023/2024
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En un mot je m'associe aux louanges générales et attend le prochain album.

Je ne pensais pas qu'en utilisant un thème sur lequel tant a été écrit, Astérix et le village gaulois puissent s'y retrouver. Mais finalement ça le fait. Pour ce 40ème tome, Fabcaro et ses dessinateurs poursuivent louablement l'oeuvre et restent dans l'esprit de Goscinny. Fabcaro aurait juste pu être plus acide concernant les sujets qu'il a abordé ; les sujets étant sensibles, il aurait plus aller un peu plus loin.

Certaines références hilarantes pour les adultes ne pourront pas être comprises par les plus jeunes auxquels cette collection s'adresse habituellement. Pour ma part je les ai toutes dégustées. Elles font tant partie de notre quotidien qu'on ne peut que féliciter l'auteur d'avoir su les intégrer dans cette BD, et toujours pile au moment opportun. Chaque page nous met plusieurs fois le sourire aux lèvres.
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Le moral des armées de César est au plus bas. Vicévertus, médecin-chef des armées a une idée lumineuse : la pensée positive. Et le voilà parti convaincre non seulement les soldats romains, mais aussi les membres d'un petit village que nous connaissons bien.

Une proposition plutôt bonne, mais l'intrigue manque d'originalité, et nos amis les Gaulois qui deviennent positifs, c'est moins drôle. Si les répliques des soldats en pleine bagarre m'ont fait sourire, Ça n'a pas été le cas de celles des Gaulois.

J'ai éclaté de rire à certains jeux de mots, mais n'ai pas été enthousiasmée par d'autres.
Les dessins sont parfaits, et il faudrait être bien difficiles pour ne pas retrouver les mêmes personnages.

Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Quelques jeux de mots, amusants certes, mais moins subtils, à mon goût que ceux des oeuvres premières. Cependant, ce tome s'avère beaucoup plus intéressant que les deux derniers livres , la verve y est plus fantaisiste . Cela reste un moment de lecture rapide et une détente bienvenue.
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L'Iris blanc, 40ème tome de la série Astérix, est une nouvelle aventure pleine d'humour et de profondeur signée par Fabcaro au scénario et Conrad au dessin. Sorti en 2023, cet album s'attaque à un thème moderne : la pensée positive.

En effet, une nouvelle mode débarque en Gaule : l'Iris blanc, une école de pensée positive venue de Rome. Cette philosophie prône le bonheur et la relaxation, concepts bien étrangers à nos irréductibles Gaulois.

Lorsque Centurions et légionnaires s'adonnent à des séances de yoga et chantent des mantras, Abraracourcix s'inquiète de l'influence de cette nouvelle doctrine sur la combativité de ses guerriers.

Astérix et Obélix partent donc pour Lutèce afin de comprendre le phénomène et ramener la femme de leur chef qui a été enlevé par un Romain.

Fabcaro s'approprie l'univers d'Astérix avec brio, insufflant un humour moderne et pertinent dans les dialogues et situations. le décalage entre la rudesse gauloise et la zénitude romaine est savoureux, créant des situations cocasses et des répliques cinglantes.

L'intrigue, bien rythmée, explore avec finesse le thème de la pensée positive, soulignant ses dérives potentielles tout en célébrant l'importance du bien-être et de la communication.

Conrad capture parfaitement l'essence du style d'Uderzo, offrant des personnages expressifs et des décors détaillés.
L'hommage est vibrant, tout en apportant une touche de modernité dans la gestuelle et les expressions des personnages.

Enfin, l'humour intelligent, l'aventure palpitante et les réflexions sur la société moderne font de cet album un divertissement divertissant et enrichissant.
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