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De "Il est libre Max" à "Harden my heart" en passant par "Just can't get enough", "Still loving you" ou encore "Never gonna give you up" (des airs fredonnés, murmurés ou clamés par toute une génération 70's), Fabcaro revisite, par le biais de ces tubes planétaires, des événements de son enfance et de son adolescence.

Chaque tube, à raison d'une planche par artiste, est l'occasion pour l'auteur de le relier à un événement précis. Par exemple, le slow tant redouté par le petit garçon qu'il était dès lors que Scorpions chantait l'amuuuur, l'heure du pogo (tant redouté lui aussi) dès les premières notes de synthé de Depeche Mode, le solo de guitare de Marc Knopfler maintes fois répété devant la glace ou encore le caillou malencontreusement fourré dans l'oreille lorsque les Red Hot entonnaient "Give it away"...

Des anecdotes croustillantes, tendres, toutes drôles et jouissives, qui ne seront pas sans nous rappeler quelques bons (ou moins bons souvenirs). Les quarantenaires particulièrement !

Il n'est pas improbable qu'à la fin de la lecture de cette bande-son autobiographique, l'on garde en tête pour un bon moment "Quelque chose dans mon coeur"...
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Fabcaro, il est drôle.

Que ce soit absurde ou de situation, son sens du comique et de la répartie fait généralement glousser dans les chaumières.
Avec Like a Steak Machine (vibrant hommage à peine voilé à Jaaaaaames BROOOOOWN), ce dernier, Fab, pas James qui ne peut plus hommager qui que ce soit, prend le parti de nous émouvoir en tablant sur la nostalgie, le vil tourmenteur que voilà.
Une nostalgie musicale qui parlera aux 40/50 ans, époque bénie où musique avait alors un sens. Difficile, de nos jours, de se hisser au niveau d'un Licence IV, d'un Début de Soirée voire d'un Jean-Pierre François, interprètes emblématiques de textes forts qui n'avaient alors pas peur de dénoncer.
Fort heureusement pour lui (et pour nous, par ricochet), Fabcaro avait bien meilleur goût.

Loin de vouloir se mettre en avant, Fabcaro se livre tendrement en accolant un souvenir personnel à un tube d'époque.
Nous ne manquerons pas d'avoir un p'tit sourire goguenard à la redécouverte de certains hits que nous écoutions également, sûrs d'un bon goût relatif qui ne manquerait pas de se transformer en ringardise absolue quelques années plus tard .

Hervé Christiani, A-ha, Scorpions, Depeche Mode en guise d'apéritif, y a pire. De toute façon, il est liiibre, Fabcaro.
Puis le personnage s'est affirmé, rockisé.
La nostalgie fonctionne à plein. Les Noir Desir, Led Zep, Accept, Glenn Medeiros et autre Pixies n'appellent toujours qu'un seul geste, pousser le volume à fond. Sauras-tu découvrir l'imposteur ?
AAAAAAAAH, cri de contentement jubilatoire en découvrant l'auteur également fan des VRP !
Testez-les. Si vous ne le faites pas pour vous, faites-le pour moi, ils ne laissent pas indifférent.

Fabcaro fait ici dans l'humour tendre et piquant.
Si les blagues apparaissent d'un niveau fluctuant, le ressenti général n'en reste pas moins très bon.

♫ Un roman d'amitié qui s'élance comme un oiseau
Pas une histoire d'amour vacances qui finit dans l'eau.
C'est un long roman d'amitié qui commence entre nous deux ♪

C'était pas si mal, finalement...
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C'est un titre que je voulais lire depuis que j'avais découvert cet auteur. Il m'a fallu beaucoup de patience pour tomber dessus. L'attente en valait la peine ...

Like a steak machine met en évidence sur une seule page des chansons des années 80 et 90 qui rappelaient des souvenirs marrants à l'auteur. On a droit à un panel assez élargi de genre musical partant du rock, de la dance, du pop ou du reggae. Les chansons choisies sont assez emblématiques d'une époque aujourd'hui révolue et qui a marqué l'enfance des trentenaires.

Il est rare que je puisse avoir une même communion d'esprit avec un auteur qui a su bien cerner ces fameuses années 80. de toute façon, je l'ai déjà dit : il possède un humour inimitable à mille lieues de séries comme le Génie des alpages ou le Chat qui n'arrivent pas à me faire décrocher le moindre sourire. Là, c'est tout le contraire. C'est mon trip! Une bd résolument moderne bien que tournée vers le passé. Il faut le faire!

Il y a un passage où je me suis totalement reconnu. L'auteur aime la chanson populaire. Cela part de Depeche Mode en passant par Elsa ou Glenn Medeiros (eh oui!) ou David Bowie. Il est vrai qu'à l'époque, dans les cours de récréations, tout ce qui était connu était synonyme de musique commerciale et était banni.

Pour être respecté, voire admiré, il fallait écouter des trucs que personne ne connaissait et moins c'était connu, plus on grimpait dans l'échelle de la respectabilité et de la soi-disant oreille musicale.
Bref, il n'épargne personne et c'est plutôt joliment mis en image.

Je me rappelle pour ma part que j'avais découvert la toute jeune Céline Dion ou encore Mylène Farmer à ses débuts et que j'aimais déjà beaucoup Madonna. Est-ce pour autant que j'aime aujourd'hui le chanteur préféré des français ? Ce n'est pas le cas ! Bref, il ne faut pas tirer de conclusion hâtive.

Cependant, je considère que si un chanteur marche, c'est qu'il y a quelque chose qui fait quand même la différence (hors battage médiatique et coup de pub bien sûr). C'est un peu la même chose pour des séries de bande dessinée. Bien sûr, il y a toujours des succès justes et d'autres injustes ...

La musique fait partie de mes autres passions. J'écoute toujours un CD parmi les 320 que je possède dans des genres d'ailleurs radicalement différents. Or ce one shot fait la part belle à cette universalité que j'aime. On pourra facilement se reconnaître pour peu qu'il y ait des valeurs communes.

Maintenant, je suis toujours épaté que des jeunes de 12 ans se mettent à écouter du Brassens ou Edith Piaf ou encore Brel. Moi, même à mon âge, ce n'est pas dans les sonorités de mon époque. Je préfère alors écouter du Cabrel. Je respecte mais ce n'est pas pour moi. Je sais que cette pensée ne sera pas partagée mais j'assume mes choix.

Tout ça pour dire que je suis heureux de voir qu'une partie de ma pensée sur le phénomène musical est quand même partagé. Une lecture qui mérite attention et oreille musicale.
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On connait tous ça ... des chansons qui nous rappellent inévitablement l'été où ... le mec qui ... La soirée quand ...
Fabcaro illustre en chanson (plutôt rock) ses petites aventures du quotidien. Et comme c'est un mec normal et bien on s'y retrouve.
C'est drôle et ça se lit bien évidemment le casque du mp3 sur les oreilles !
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Cette BD raconte différents épisodes de vie de l'auteur. Chaque souvenir est lié à une chanson. Il y a une anecdote par planche et le titre est celui de la chanson à laquelle elle est associée. le titre de cette BD est très drôle, c'est pour cette raison que je suis allée vers ce livre. Ensuite, j'ai trouvé le concept tout simplement génial et originale. C'est une idée qui parle probablement à tout le monde. Qui n'a pas de souvenir lié à une chanson ? Cela parle à tout le monde, bien que chacun à ses propres chansons.
Une BD en Noir et Blanc. Au-delà des histoires en elle-même, c'est l'idée de génie de l'auteur que j'adore. J'aurais aimé avoir eu cette dernière.
Allez je joue le jeu, je vous raconte une anecdote de ma vie (sans dessins) :
« Don't Stop me now » de Queen
En pleines études universitaires, je suis en colocation avec une de mes soeurs (dont je tairais l'identité pour ne pas ternir sa réputation ;), elle se reconnaîtra je l'espère). J'espère que l'on partage aujourd'hui cette petite madeleine toutes les deux. Par moment, nous mettons la musique à fond quand on a besoin de se défouler et/ou de se marrer. On balance Queen et on se provoque dans un battle de danse. L'une après l'autre, on danse, se roule par terre, fait des figures au milieu du salon. Et putain, qu'est-ce qu'on rigole !!
Et vous c'est quoi votre chanson ?
Au passage, l'écoute de Queen est toujours un immense plaisir, alors ne vous privez pas !
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L'épouse de Fabcaro, dessinateur et scénariste de BD, réussit à le convaincre d'écrire son autobiographie. Il remonte donc à ses souvenirs d'enfance : comment, à 7 ans, il a ramené un steak haché à la maison au lieu de la baguette demandée par sa mère, comment il s'est retrouvé à l'atelier théâtre de l'école, comment il n'a jamais osé dire à ses parents que son engouement pour Lucky Luke s'est estompé avec l'âge,comment il n'ose toujours pas réclamé du sucre pour son café quand il est chez des amis …
Sous la forme d'une trilogie autobiographique, Fabcaro se met en scène de façon très humoristique et n'est jamais tendre envers lui-même, ce que j'apprécie. On sent qu'il ne cherche pas à se mettre en valeur mais à se montrer tel qu'il est, timide, parfois rêveur, hypocondriaque, toujours un peu adolescent,un peu décalé par rapport aux autres mais très très attachant dans sa vulnérabilité et son humanité. On se reconnaît dans certaines des situations décrites ou bien celles-ci nous rappellent des souvenirs. Et elles m'ont bien fait rire, toutes ces situations banales et si vraies, tous ces moments où on aurait aimé peut-être agir autrement ou s'affirmer. Des trois tomes, les deux premiers sont assez similaires car la narration est la même: des histoires qui s'étalent sur une ou plusieurs pages, avec une chronologie suivant la vie de l'auteur mais le troisième s'appuie sur des chansons, à raison d'une par page, qui sera l'occasion pour Fabcaro de se rappeler de certains moments en lien avec ces morceaux de musique. C'est peut-être l'album qui m'a le moins plu des trois mais je l'ai quand même beaucoup apprécié et j'en encore ri aux larmes (surtout avec le nain des VRP). le dessin noir et blanc est toujours aussi fin, sans chichis, les personnages bien reconnaissables et expressifs et correspond bien au propos. Je sais que je passerai toujours un excellent moment quand je lis Fabcaro !
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