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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Et si l'inspiration ne revenait pas... Après le succès de son album "Zaï Zaï Zaï", Fabcaro manque d'inspiration. Autour de lui, l'on s'empresse de savoir où il en est de ses projets, quel sera le sujet de son prochain album. Mais, rien ne vient. Même si les éditeurs ont pleine confiance en lui et ce, quelque soit la teneur de son album, il bute, il sèche, il plonge dans une période d'angoisse, ne voulant pas non plus faire n'importe quoi. En ce moment, il planche sur des saynètes qui relatent son quotidien de quadra hypocondriaque et de dessinateur et auteur face à la page blanche qui court les salons. Son inspiration s'étant cassée la jambe au ski, Fabcaro doute un peu en voyant l'inspiration intérimaire qui ne semble pas avoir de très bonnes idées...

Fabcaro se met en scène dans cet album et relate son quotidien un peu morne d'auteur visiblement fâché avec son inspiration. Que faire après l'immense succès de "Zaï Zaï Zaï", multi-récompensé ? Que faire pour plaire de nouveau à son lectorat qui n'en attend pas moins de lui ? de courtes saynètes, relatant tantôt son travail, tantôt son quotidien, ponctuées de quelques anecdotes composent cet album, tout simplement appelé "Pause". ici, l'inspiration est personnifiée en ce petit homme rondouillard et chauve qui n'a visiblement pas que de bonnes idées. Un travail d'introspection et d'analyse plutôt bien vu et traité non sans humour et ironie.

Merci pour le prêt, Cécile...
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Un simple symbole sur une couverture épurée, pas de titre, ce roman graphique comme les autres de Fabcaro donne envie de le manipuler avec précaution, trop de blanc, trop neuf.

Dans celui-ci, pas de fiction mais la vie de Fabcaro lui-même en panne d'inspiration, en plein doute, hypocondriaque à ses heures perdues. le problème, c'est que j'ai déjà lu tout ça ailleurs, chez Larcenet par exemple, mis en scène par Ferri (que Fabcaro cite d'ailleurs ici). Petite déception donc dans les premières pages, mais heureusement encore de franches rigolades quand Fabcaro redevient lui-même: le bandeau "Par l'auteur de Zaï Zaï Zaï" qui apparaît partout, sa mère qui s'inquiète au téléphone...

Bref, pas beaucoup d'originalité dans cette Pause entre deux créations, mais comme l'inspiration est la pièce centrale de cette BD, on peut lui pardonner, en espérant quand même que ce n'est que temporaire.
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Oui c'est vrai, Fabrice [ depuis le temps que je te lis, on peut se tutoyer, hein ? ], sur ce coup là on dirait que tu ne t'es pas trop foulé.
Oui c'est vrai, comme te le disent tes filles en page 23 : "en fait tu tournes en rond et tu fais des bouquins pour dire que tu tournes en rond... C'est pratique, tu peux tenir encore vingt ans comme ça..."
Oui c'est vrai, on a un peu l'impression d'avoir déjà lu cette BD dix fois et oui c'est vrai, j'ai moi aussi le sentiment de recycler un peu mes anciennes critiques.

Oui, oui, trois fois oui ... mais c'est drôle, bord*l !
Même si ça part dans tous les sens, même si des lecteurs plus exigeants que bibi attendent peut-être de toi un perpétuel renouvellement mais une constance dans l'excellence (un autre zaï-zaï-zaï-zaï en tout-pareil mais en différent ?!), même si les gags de "pause" sont inégaux et que les esprits chagrins les trouveront trop auto-centrés, ben moi tu m'as (encore) fait rire.
Le coup de "l'inspiration-intérimaire", fournie en urgence par un service de dépannage et incarnée par un petit bonhomme à la gueule de traviole te soufflant des idées moisies : j'ai ri.
La mise en images rigolote des petits tracas quotidiens d'un auteur de BD : j'ai ri.
Les crises d'hypocondrie, l'angoisse de la page blanche, les parents qui s'inquiètent pour la carrière du fiston : j'ai ri.

Alors je suis peut-être particulièrement bon public ("bon public, les amoureux qui s'bécotent sur les bons publics" ... pardon), mais pour tout ça bravo et merci à toi, Fabrice !
Tu ne te verras peut-être pas remettre le Grand Prix d'Angoulême avec cette B.D, mais je te décerne volontiers celui de Grand Maître de l'absurde et de l'autodérision !
Avec tes courtes saynètes délirantes tournant tous azimuts autour des thématiques du manque d'inspiration et du point d'équilibre difficile à trouver entre "liberté artistique" et "exigences commerciales", avec les petits sketches délurés où tu te mets en scène en éternel "adulescent" (tantôt victime de flemmardise aiguë, tantôt anxieux, tantôt perplexe face aux attentes de tes éditeurs et de ton public, tantôt fatigué du succès et tantôt atteint par le syndrome de l'imposteur), tu m'as encore une fois fait passer un très bon moment !
Faut croire que moi aussi, j'avais besoin d'une petite PAUSE-détente entre deux lectures plus "consistantes"...
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Fabcaro utilise le manque d'inspiration d'un auteur (...lui) comme élément moteur de cette BD, qui se fait tour à tour journal de bord, comic strip, histoire de relations familiales, et même vaguement analyse psychologique, avec la présence d'un petit bonhomme rondouillard sensé relancer l'inspiration de l'auteur.
Et oui, il est dur de redémarrer après un immense succès comme Zaï, zaï, Zaï, alors Facaro s'essaye un peu à tout, entre deux scénarios pour des séries BD huppées.
Par moment l'absurde fait rire, surtout sur les premières planches, avant que l'auto-analyse qui se déploie dans les dernières pages ne vienne un peu contrarier cet élan. Il y a du (très) bon dans cette BD, et il y a aussi du passe-partout moins convainquant.
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C'est un peu répétitif, non ?
Mais j'imagine que l'auteur en manque d'inspiration doit aussi un peu tourner en rond et reboucler toujours sur les même sujet.
c'est quelques pages pleine d'autodérision. Je ne peux pas dire que j'aie été prise d'énorme fou-rire... non, pas à ce point là, mais j'ai trouvé ces petites histoires toit à fait plaisantes et m'ont fait sourire et glousser.
Un bon moment de lecture.
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Par l'auteur de « la plus belle bédé de France ».
Retombée comme le soufflé d'un créateur lui-même raplapla, l'inspiration chez Fabcaro semble s'être volatilisée après le succès fou de « Voyage, voyage » ou plutôt de « Zaï zaï zaï zaï », soit un Joe Dassin sans désir. Fabcaro va reprendre le fil flagada de sa vie pour en étendre le mal-être, une seconde peau, l'exposer à travers des scénettes souvent très drôles et le laver en famille, avec ses lecteurs. Autobiographie et autodérision font bon ménage dans l'oeuvre de Fabcaro, déridant les zygomatiques, jusqu'à dessiner l'arc de la concorde au-dessus d'un mal de vivre contemporain et partagé, presque fédérateur.
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Attention, chien marrant. Une planche peut en cacher une autre. Les histoires se suivent, mais ne se ressemblent pas. C'est pêle-mêle que Fabcaro nous livre ses tranches de vie, sans lien parfois d'une page à l'autre, comme il le faisait jadis dans "L'infiniment moyen", "Like a steak machine", "Droit dans le Mûr", "On n'est pas là pour réussir".

Cependant, un fil est tenu tout au long du récit, pour nous en décrire les affres d'un auteur en perte d'inspiration après un grand succès éditorial. Si le ton est principalement burlesque, certains passages sont criants de sincérité, d'introspection et de désespoir. C'est touchant. D'autres se font l'écho de son style d'antan, une pirouette finale venant régulièrement offrir une chute comique à la saynète.

Rien n'est forcé, Fabcaro ne cherche pas le rire à tout prix, il prend davantage le temps de poser son personnage, ses doutes et ses vacuités, ce qui offre une réelle impression de sincérité. La lecture est vive, intéressante et ne ronronne pas. J'ai vraiment apprécié propos et mise en abîme. L'autodérision guette une page sur deux, Fabcaro aime à se tourner en ridicule, et nous avec. Il fait part de ses troubles existentiels, et s'offre à nous plus qu'à l'accoutumée. Dans cette veine autobiographique, c'est pour moi son meilleur essai !
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Comment arrive-t-il à me surprendre à chaque fois ? Je l'avais remarqué à ses débuts en espérant qu'il connaisse des succès dans sa carrière. Son Zaï Zaï Zaï Zaï a véritablement conquis le public d'autant qu'il s'attaque à des reprises célèbres comme Achille Talon ou Gai Luron. Il joue de tout cela dans cette pause qu'il semble marquer dans une recherche de l'inspiration face à un public qui l'attend au tournant.

Fabcaro a un sens aigu de l'autodérision et du décalage. En même temps, il nous dévoile des aspects de la société et des comportements humains qui prêtent à sourire. Il y a toujours son mal de communication ou son côté hypocondriaque avec une certaine continuité de ses thèmes de prédilections. Il le fait avec tellement de talent que toutes ces petites choses de l'existence deviennent passionnantes sous son regard parfois acerbe.

C'est une lecture qui fait du bien. Par conséquent, c'est encore une oeuvre à découvrir en espérant le même succès toujours mérité. Les inconditionnels seront séduits. Les autres également.
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Dur dur, la vie d'auteur quand votre inspiration se fait la malle après un projet qui a rencontré le succès, part pour une île déserte ou se casse la jambe au ski, vous laissant seul face à la page blanche ! Pas une trace de la prochaine bonne idée, pas le moindre petit soupçon d'originalité ou de création... nada, rien. La déprime. Et ce n'est pas l'inspiration de remplacement envoyée par l'Agessa qui va beaucoup aider notre pauvre Fabcaro à avancer...
Le spectre de la page blanche plane... et quel meilleur moyen de le combattre que d'en faire le fil rouge du prochain projet ? Pause est donc une succession de petits croquis de la vie quotidienne, de saynètes, de réflexions diverses sur la nature du succès, la créativité, le psychosomatisme, et évidemment la quête de l'Idée… le tout frappé du coin de l'humour plutôt fin de Fabcaro.
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Découverte d'un autre livre de cet auteur de BD dans lequel il aborde la panne d'inspiration et continue de dessiner des scènes de la vie quotidienne : sa relation avec l'agessa, parler d'hypocondrie, des vêtements…

J'ai trouvé la BD intéressante et amusante avec cette thématique en fil rouge amorcée dès l'illustration de couverture et ces réflexions glissées ici et là.
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