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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Voici mon retour de lecture sur la bande dessinée : Cowboy stagiaire, tome un de Walter Appleduck de Fabcaro et Fabrice Erre.
Walter Appleduck est un jeune homme cultivé, poli et bien éduqué qui fait un "master cowboy".
Le shérif de Dirtyoldtown et son adjoint Billy ont accepté de le prendre en stage pour lui apprendre les rudiments du métier.
Les périodes de stage sont en général assez courtes, s'interrompant brutalement après le cours sur l'art du duel au pistolet.
Mais Walter est bien décidé à s'accrocher et à apporter un peu d'humanité dans cette bourgade de ploucs.
Ce premier tome pose les bases de la série et m'a bien fait rire.
Walter est un jeune homme qui vient faire un master cowboy et il va essayer de faire en sorte que son stage se passe le mieux possible.. de préférence sans mourir avant la fin !
Il y a beaucoup d'humour, certains gags m'ont bien amusés.
J'ai aimé le personnage de Walter, qui détonne à Dirtyoldtown. Il va essayé d'apporter de nouvelles idées, moins de violence. Au final, Walter aura un bon rapport de stage mais, après son passage, l'Ouest aura bien changé.
Les illustrations m'ont plu, et j'ai passé un bon moment de lecture.
Pas de coup de coeur mais un 4 étoiles bien mérité :)


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Ce n'est pas le premier travail de Fabcaro avec Fabrice Erre et je dois dire que le duo marche bien. le style très cartoonesque colle parfaitement à la situation de ce Cow-Boy qui vient en stage.
Un côté décalé et absurde qui ne plaira pas à tout le monde mais je reste très réceptif au style de Fabcaro.
Des personnages haut en couleur et des dialogues bourrés de références aux oeuvres de westerns (film comme BD par exemple). Simple mais efficace à mon goût pour un titre détente.
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Walter Appleduck est étudiant en master cow-boy et fait un stage dans le bureau du shérif de Dirty Old Town. C'est Billy, le shérif-adjoint qui est chargé de sa formation. Entre l'étudiant lettré et cultivé et le shérif un peu limité et même le reste de la population, les quiproquos sont nombreux. Mais chacun apprendra des autres.

Fabcaro scénarise et Fabrice Erre dessine cet album crétin et savoureux, multi-référencé à la BD, au western, à la BD-western et à l'actualité. de nombreux clins d'oeil -dit-on clins d'oeil ou clin d'yeux ? Euh..., clins d'oeil car l'on n'en cligne qu'un seul à la fois ?- a des personnalités de divers horizons. L'humour est basé sur des situations bêtes, des anachronismes entre Billy qui vit au temps du Far-West et Walter qui a des références très en avance sur son temps, qui lorgnent vers le XXIème siècle. Les deux auteurs parviennent à aborder des thèmes très actuels : les réseaux sociaux, le racisme et la xénophobie, la justice, le sexisme, la "presse voyeuriste et dégradante qui n'a pour but que d'avilir autrui en étalant son intimité" (p.46) que d'aucuns nomment plus couramment et en bon français la presse-people.

C'est franchement très drôle et le dessin virevoltant et très coloré (par Sandrine Greff) participe à la bonne humeur. Très crétin disais-je ci-dessus, très décalé, un humour potache en même temps que sérieux par les thèmes abordés, l'humour faisant souvent passer des messages bien plus efficacement que de longs discours. Il paraîtrait qu'un tome 2 serait sorti...
Lien : http://www.lyvres.fr/
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Ce livre était fort sympathique à lire. C'est le genre de petite BD idéal entre deux livres plus complexes. Les personnages sont hyper drôles est je les aime franchement tous, que ce soit Walter avec ses idées beaucoup trop novatrices pour le contexte ou tout les autres très drôles avec leurs idées moyennageuse. L'histoire est sympa même si je trouve qu'elle prend peu de place par rapport aux personnages, ce qui n'est pas plus mal. le style d'écriture est standard et passe très bien. Les dessins arrivent très bien à se mettre au service de l'histoire et sont très agréables à voir.
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Appleduck aux petits oignons.
Pied-tendre venu au Far West au cours d'un stage de découverte dans le cadre de son Master Cow-boy, Walter Appleduck débarque à DirtyOldTown, ville de beaufs stéréotypés où le racisme ordinaire fleure bon avec la bêtise abyssale. Idéaliste et cultivé, Appleduck est cornaqué par Billy, l'adjoint du shérif mais tout dialogue entre eux relève de l'impossibilité absolue. Entre le discours lettré de Walter et les références de Billy, le vertige guette quand chaque mot est une buttée ouvrant sur un gouffre.
Chapitré en leçon, le recueil de gags parodie les poncifs et amuse avec ses contrepieds. La bataille pour les élections municipales entre McConnick et Miss Eleonore Rigby, copine avec Miss Pennylane [merci les Beatles] est assez poilante surtout quand Billy résume le programme de l'élue de son coeur et en plein déni et quiproquo est habillé pour l'hiver par Miss Rigby.
Avec ses gags potaches destinés au lectorat de Spirou, Fabcaro doit brider ses thématiques récurrentes et juguler son talent parodique inimitable.
Le graphisme et les références de Fabrice Erre font penser au dessinateur transalpin Benito Jacovitti (1923-1992) dont les cases débordent de détails amusants et loufoques. Son Zorro Kid, produit dès 1968, parodiait déjà le justicier masqué avec un art consommé du non-sens dans des aventures débridées. Appleduck est dans la continuité de la précédente collaboration de Fabrice Caro avec Fabrice Erre, « Z comme don Diego ».
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Le panneau à l'entrée de la ville de DirtyOldTown est clair et net : "Étranger, ici on n'aime pas trop les étrangers".

Pourtant, vous auriez tort de passer votre chemin car la ville de DirtyOldTown vaut le détour, surtout ses habitants.

D'accord, le shérif ne fout rien, on s'évade facilement de la prison, Rascal Joe vous le dira et son adjoint, Billy est l'archétype du type rustre, macho, grossier, misogyne, violent, alcoolique, bas du front, xénophobe, arriéré, fermé, ethnocentré, opportuniste, conservateur et aux idées dangereusement fascisantes. Dixit Miss Rigby que Billy drague comme un manche.

Mais nom d'un colt chargé, qu'est-ce qu'on se marre avec l'adjoint Billy ! Parce que même si c'est un xénophobe bas de plafond, il fait rire tellement il est crétin.

J'avais découvert cette bédé dans l'hebdo Spirou et j'avais déjà ri. La relire m'a fait encore plus rire car j'ai remarqué des tas de petits détails dans les dessins que je n'avais pas aperçus lors de ma première lecture.

Fabrice Erre, le dessinateur, a le sens du détail. Par contre, son trait à lui, c'est les gros yeux, l'absence de coudes (il ne sait pas les dessiner) qui donne des bras tout mous et les doigts aussi, quant aux chevaux, on ne va pas en parler car je n'ai jamais vu un équidé galoper de la sorte.

Ailleurs, je hurlerais, mais pas dans une bédé humoristique qui utilise tous les codes du western tels que les duels, les attaques de banques, de diligence, des Indiens, l'arrivée du télégraphe, la poursuite d'un hors-la-loi tout en les détournant pour les mettre parfois à la sauce moderne.

Le pauvre Walter Appleduck qui vient en tant que stagiaire va découvrir un monde qu'il ne suspectait pas… Lui qui rêvait d'authenticité pour sa thèse, il va souvent être surpris et les lecteurs aussi, pour notre plus grand plaisir.

Détourner les clichés des westerns pour en faire une critique acide et drôle de notre société, fallait y arriver. Pari réussi pour ce duo qui m'a fait rire devant tant de situations folles, délirantes, dingues, drôles, le tout à la sauce un peu acide car c'est traité de manière intelligente, même sous couvert d'humour bête.

Le fait d'avoir des références de notre monde dans celui du far-west, comme le magazine people Cowser, les émojis dans les télégrammes, une cuisine équipée ou autre ne choque pas.

Anybref, voilà une bande dessinée intelligente, drôle, caustique, qui, tout en respectant les codes westerns les détourne pour tacler notre société de consommation, l'égalité des sexes, les préjugés, le racisme, la politique, la liberté de presse, la privatisation des sociétés, le travail non payé…

Rions de nos travers et faisons-le intelligemment. Une bédé qui, malgré ses dessins "gros nez", vole beaucoup plus haut qu'on ne pourrait le penser, au premier abord.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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« J'ai jamais vu un album aussi bien dessiné », proclame haut et fort un certain Fabrice Erre, dessinateur attitré de cette BD sentant légèrement le grand Ouest américain mais pleinement la grosse déconne assumée.
Avec Fabcaro aux dialogues, se pusse-t-il qu'il en soyasse autrement ?
Un léger doute m'étreint quant à la conjugaison au passé impératif du futur plus qu'imparfait du verbe être, mais passtons.

Walter Appleduck doit voir le colt à moitié plein.
Heureux d'avoir enfin trouvé un stage de cow-boy stagiaire, fût-il au contact de personnages, comment dire pour rester dans une politesse de façade teintée d'une légère hypocrisie mal contrôlée, au QI frôlant outrageusement l'encéphalogramme plat, même en descente, vent dans le dos.

Totalement barré mais particulièrement euphorisant, Walter Appleduck fait dans le comique de répétition, de situation, nonsensique, bref, tape dans toutes les gamelles de la joie et de la gaudriole en procurant bonheur et félicité à tous ceusses qui n'en voudraient.

Sans faire injure au dessinateur, j'ai déjà vu, pour ma part, des albums mieux dessinés mais force est de constater qu'ils étaient certainement bien moins drôles.

PS : à Gotlib, Franquin et autre Serre, c'est même pas vrai qu'est-ce que j'ai dis plus haut mais chuuuut, ce sera notre secret.
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A la fois drôle de BD et BD drôle, ce premier tome consacré à Walter Appleduck nous plonge dans un far west délirant et anachronique. Walter est un stagiaire qui vient de la ville, pétri de concepts trop avant-gardistes pour la petite ville de bouseux dans laquelle il débarque. Avec sa galerie de personnages à la mine patibulaire, ses situations cocasses et son running gag sur l'évasion de Rascal Joe, recapturé aussi sec par Billy. Ajouté à cela quelques caméos fort sympathiques et des références au genre, et cette BD parodique ravira les amateurs de western, mais aussi les autres.
Merci aux éditions Dupuis et à Netgalley pour cette belle tranche de rigolade.
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«Walter Appleduck : Cow-boy stagiaire» de Fabcaro et Fabrice Erre. « Walter Appleduck est un jeune homme cultivé, poli et bien éduqué qui fait un "master cowboy". le shérif de Dirtyoldtown et son adjoint Billy ont accepté de le prendre en stage pour lui apprendre les rudiments du métier. »
On sent bien la présence de Fabcaro dans cette BD.
L'humour est complètement absurde mais c'est ça qui est bien.
Parfois, c'est un peu lourdingue, je l'avoue mais j'ai tout de même passé un trés bon moment avec ce petit Walter Appleduck.
J'espère quand même que son stage sera validé… bisous!
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Rencontrez le jeune Walter, un étudiant cow-boy parti faire un stage auprès de l'adjoint du Shérif : Billy. Dans la ville de Dirty Old Town, il va découvrir que les habitants (et surtout les hauts placés) ne sont pas comme il s'y attendait. Il va donc apprendre mais aussi leur apprendre, ou du moins il va essayer.

Des chapitres courts mais tous drôles, légers avec une petite morale bien sentie !
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