Pendant l'hiver 1873-1874, la romancière britannique Amelia Edwards et ses compagnons de voyage, qui avaient entrepris une croisière sur le Nil, accostèrent à Abou Simbel. Consternée à la vue des "horribles taches" qui déparaient le visage du pharaon, traces laissées par une expédition précédente, qui avait pris un moulage en plâtre de la tête pour le British Museum, la romancière fit monter un échafaudage (à gauche) et nettoyer la statue avec du café fort, dans l'espoir de lui rendre l'apparence gréseuse qui lui était naturelle. Il fallut trois après-midi à son équipe pour mener cette tâche à bien. Le livre d'Amelia Edwards, publié trois ans plus tard, eut un succès immédiat. Il contribua au boom touristique qui amena sur les rives du Nil des milliers de visiteurs européens et américains, avides d'admirer les monuments égyptiens.
Effectuer des fouilles n'est pas un simple travail de terrassier.
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