Salah Faïk/5
1 notes
Résumé :
Ô brise, souffle des vaguesLève-toiCherche l’enfance entre les passantsEntre les étoiles Laisse-nous écouter les conversations premières Avec les ombresAvec les sommets ensablésQui avaient parlé
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Recueil de poésie de Salah Faïk en version bilingue arabe/français. Traduction de Salah Diab.
Ce recueil rassemble des extraits des poésies de l'auteur présents dans ses recueils précédents :
Otages (Damais, 1975)
Ce pays (Londres, 1978)
Route vers la mer (Paris, 1983)
Cantons et rêves (Londres, 1984)
The Lode, the word (Londres, 1985)
Départ (Londres, 1987)
Années (Cologne, 1993)
Il raconte l'exil pour fuir la dictature, lui-même ayant dû s'y résoudre.
Je n'ai malheureusement pas réussi à suivre les textes du poète, j'aurais pourtant aimé m'en imprégner davantage.
Ce recueil rassemble des extraits des poésies de l'auteur présents dans ses recueils précédents :
Otages (Damais, 1975)
Ce pays (Londres, 1978)
Route vers la mer (Paris, 1983)
Cantons et rêves (Londres, 1984)
The Lode, the word (Londres, 1985)
Départ (Londres, 1987)
Années (Cologne, 1993)
Il raconte l'exil pour fuir la dictature, lui-même ayant dû s'y résoudre.
Je n'ai malheureusement pas réussi à suivre les textes du poète, j'aurais pourtant aimé m'en imprégner davantage.
Citations et extraits (5)
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Quand ils te demandent d'être volontaire
pour une mission ou une promenade
Souviens-toi que tu es un descendant de nègres
L'homme selon toi aime ses amies les montagnes
Il connaît les tourments de chaque famille
L'homme selon toi se lève à l'aube
Observe une gazelle près d'une fontaine abandonnée
Il tue sans expérience
Quand ils te demandent de te dérober
à une mission ou à une promenade
Souviens-toi que c'est toi qui as libéré les places de la ville
Ses fils captifs
Ô murier sauvage, voici les lieux qui sont nôtres
pour une mission ou une promenade
Souviens-toi que tu es un descendant de nègres
L'homme selon toi aime ses amies les montagnes
Il connaît les tourments de chaque famille
L'homme selon toi se lève à l'aube
Observe une gazelle près d'une fontaine abandonnée
Il tue sans expérience
Quand ils te demandent de te dérober
à une mission ou à une promenade
Souviens-toi que c'est toi qui as libéré les places de la ville
Ses fils captifs
Ô murier sauvage, voici les lieux qui sont nôtres
GEORG TRAKL
La pluie entre dans une bibliothèque
Elle contemple les lecteurs
Elle se dirige vers les étagères
Feuillette un livre sur l'espace
Et un autre sur les sorcières
Elle s'approche et s'arrête près de moi
Me scrute : j'ai déposé mon âme sur la table
Je la joue contre personne
Elle sort en laissant des gouttes
Çà et là
La pluie entre dans une bibliothèque
Elle contemple les lecteurs
Elle se dirige vers les étagères
Feuillette un livre sur l'espace
Et un autre sur les sorcières
Elle s'approche et s'arrête près de moi
Me scrute : j'ai déposé mon âme sur la table
Je la joue contre personne
Elle sort en laissant des gouttes
Çà et là
J'étais alourdi par des rêves, alourdi par des débuts
d'aurore
Je guidais les chevaux aux fontaines et demandais
Aux fruits de mûrir plus vite
Et parce que je vois au-delà
Et que je sombre dans la mélancolie
Comme un enfant qui fixe le crépuscule
Parce que j'ai recueilli dans les fêtes
Le souvenir du premier flambeau
Parce que j'ai toujours laissé mes paumes ouvertes
L'ordre de partir m'a réveillé
d'aurore
Je guidais les chevaux aux fontaines et demandais
Aux fruits de mûrir plus vite
Et parce que je vois au-delà
Et que je sombre dans la mélancolie
Comme un enfant qui fixe le crépuscule
Parce que j'ai recueilli dans les fêtes
Le souvenir du premier flambeau
Parce que j'ai toujours laissé mes paumes ouvertes
L'ordre de partir m'a réveillé
Les esprits, comme autrefois, volent autour
de la lampe
Et la tête de l'aveugle est jetée sur la route
Où que je me dirige un porte-manteau
et une paume me retiennent
Où que j'aille je remarque des rois qui reviennent
Alors, malheurs vrombissez
Il ne reste dans la bouche pétrifiée que la chair
d'un corbeau
L'armée viendra
Suivie par les chantres
de la lampe
Et la tête de l'aveugle est jetée sur la route
Où que je me dirige un porte-manteau
et une paume me retiennent
Où que j'aille je remarque des rois qui reviennent
Alors, malheurs vrombissez
Il ne reste dans la bouche pétrifiée que la chair
d'un corbeau
L'armée viendra
Suivie par les chantres
J'étais un combattant
Je marchais durant de très longues nuits
Par des vallées rocheuses
Je n'avais aucune arme
Seuls mes rêves m'accompagnaient
Je marchais durant de très longues nuits
Par des vallées rocheuses
Je n'avais aucune arme
Seuls mes rêves m'accompagnaient
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