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Encore une époque remuante de l'Histoire de France. J'ai découvert cet auteur il y a quelques années et l'apprécie énormément.
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Un grand roman historique, doublé d'un thriller, en tenant Les Foulards Rouges dans mes mains. Roman de cape et épée, avec Mazarin, un très jeune Louis XIV et puis surtout le comte de Nissac, noble général, brillant, fougueux et qui avec ses compagnons déroutera et démantèlera la Fronde. On rencontrera des personnages célèbres, la Rochefoucauld, le cardinal de Retz entre autres, et on tremblera au récit des méfaits de l'Écorcheur, un homme puissant qui, dans le noir, enlève de jeunes filles pour les écorcher vives. Une multitude d'évènements, d'aventures haletantes, beaucoup de romantisme certes mais pardonnable, car l'écriture est très fluide.
Un très sympathique moment d'évasion.
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An de grâce 1648. Un meurtrier sévit aux alentours de Paris, un homme au masque d'argent, grand seigneur sans doute, qui abandonne ses victimes, écorchées vives, dans de somptueux cercueils de verre. Des années noires se profilent, avec la guerre aux frontières et La Fronde qui menace de s'étendre. Pour soutenir le pouvoir royal, Loup de Pomonne, comte de Nissac, met son épée au service de Mazarin. Il sera ses yeux, ses oreilles dans ce Paris insurgé que la cour a dû fuir - lui et quelques fidèles compagnons, qui ne vont pas tarder à s'illustrer par leur folle bravoure, leurs coups de main extraordinaires, sous le nom de Foulards Rouges. Avec pour meilleure alliée une belle jeune femme, protégée du cardinal, que le mystérieux assassin adorerait glisser sous ses stylets...

Il y a déjà plusieurs années de cela, une amie chère et de bon conseil m'avait glissé ce titre... qui est resté longtemps, longtemps, noté sur un bout de papier traînant dans ma voiture, jusqu'à ce qu'une autre chronique élogieuse ne vienne le remettre en tête de mes listes. Et j'avoue avoir un peu de mal à comprendre tant d'enthousiasme.
Le début est pourtant assez entraînant, dans le genre aventure historique facile mais agréablement divertissant, avec moult rebondissements et coups d'épée. Un genre auquel il faut des personnage accrocheurs pour tenir sur la longueur - or, Fajardie nous esquisse les siens en trois grands coups de truelle (allez, quatre pour les personnages principaux) et ne les approfondit jamais assez pour que je m'y attache ou me sente concernée par ce qui leur arrive. Bon, d'accord, Loup de Pomonne est plutôt sexy mais beaucoup, beaucoup, beaucoup trop parfait pour m'intéresser, tout comme ce débordement de grands, beaux et nobles sentiments qui s'attachent à sa personne. On finirait par le préférer arrogant ou misogyne pourvu qu'il soit un peu moins lisse - mais non, même pas, le cher homme se bat par idéal et lorsqu'il réussit à récupérer trois neurones pour déclarer ses sentiments à sa belle, il lui apprend sa botte secrète à l'épée et en fait un compagnon d'aventure, l'auteur ayant entre temps réalisé que les femmes ne servaient guère qu'à faire joli dans toute la première partie du roman et qu'elles pourraient bien savoir se battre aussi. (Tout en continuant à faire joli, hein, faut pas déconner, si chacun de nos héros ne s'assortissait pas à la plus belle femme qui soit, il ne serait certainement plus... eh bien, le plus grand héros qui soit, sans doute. On finit par avoir l'impression d'assister à un concours de Miss France.)
Pour le reste, les invraisemblances s'enchaînent comme les perles sur un collier (ce qui est au fond plutôt rigolo mais ne contribue pas à rendre l'affaire très crédible), l'auteur use et abuse de grands effets de manche à la longue très lassants, voire parfaitement ridicules, la langue pseudo-archaïsante est assez maladroite et l'intrigue se dilue pas mal au fil des pages, jusqu'à me faire perdre à peu près tout l'intérêt qu'elle avait d'abord su susciter. Quant au sens historique, il ne vole pas non plus très haut - les faits, pour ce que j'en connais, sont à peu près bien respectés, mais l'esprit de l'époque, lui, a trépassé entre temps.

C'est donc au mieux une lecture plutôt sympatoche, qui permet de passer agréablement le temps sans se fouler le cerveau - mais qui devient assez lassante à mon goût sur la durée. En littérature de divertissement, j'ai déjà lu sacrément mieux !
Lien : http://ys-melmoth.livejourna..
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Ce roman de cape et d'épée est captivant mais, décidément... trop c'est trop ; le surhomme que décrit FAJARDIE en la personne du comte de Nissac est tellement magnifié que toute l'histoire perd de sa crédibilité. Les Trois mousquetaires en resteraient sur le carreau.
Cette histoire est intéressante par son contexte historique mais reste infantilisante quant à l'intrigue, frisant parfois le ridicule.
Je fais grâce à l'auteur des quelques pensées politiques incongrues qu'il parsème de-ci de-là.
Pour toute personne avertie, "Les Foulards rouges" se laisse, pourtant, lire sans regret.
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Je vais donner un avis rapide sur ce roman qui se déroule essentiellement en 1648, alors que Louis XIV est sous l'autorité de Mazarin et d'Anne d'Autriche, en attendant qu'il prenne le pouvoir à 13 ans et que la Fronde fasse de ces années, un bain de sang, une guerre civile de plusieurs années avec des retournements de veste du Grand Condé, digne d'un Talleyrand. Roman historique policier qui est intéressant de par sa richesse historique donc mais alors franchement, quel ennui dans les personnages ! le comte de Nissac m'est devenu antipathique au vu de ses permanentes qualités, comme Mathilde d'ailleurs. Au point que l'écorcheur avec ses doutes m'a paru le personnage le plus abouti. Alors l'Histoire s'est bien mais il faut que la petite histoire soit crédible et là, non, non, non. de l'eau de rose qui m'a écoeurée.
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Je suis passionné de roman historique, depuis bien sûr le maître en la matière (Alexandre Dumas) jusqu'aux écrivains plus récents, Maurice Druon évidemment (prodigieux Rois Maudits) et de nos jours Camille Pascal, dont j'ai tout lu. Il n'est donc pas étonnant que je me sois précipité sur ce livre, qui relate l'ambiance de la Fronde pendant la minorité de Louis XIV, et la remise en cause de Mazarin, une période qui se situe autour des années 1648/1650.

En l'occurrence, ce livre semble un livre isolé dans la carrière de Fajardie, ayant préféré écrire des oeuvres dans tous les domaines.

Sur le fond, le livre est intéressant sur un épisode très orageux de notre histoire et qui semble préparer la Révolution 150 ans plus tard. D'ailleurs, Nissac et le chef de la police ne cachent pas leurs sympathies républicaines…ce qui m'a beaucoup plu, c'est la capacité de Fajardie à faire mourir ses héros, sans hésiter et sans vergogne…façon GOT…

J'ai quand même deux bémols : le premier concerne les passages les plus « glamours » du livre ; ainsi les romances sont très à l'eau de rose, avec duel et sanglots à la clé ; le second bémol concerne l'histoire ; contrairement à Dumas et Pascal, Fajardie semble prendre beaucoup de libertés avec la vérité historique. Là où les auteurs cités se contentent d'inventer le quotidien, les dialogues, les pensées des acteurs, tout en respectant scrupuleusement les événements, Fajardie semble s'en éloigner en réinventant une France fantasmée. Ainsi son hypothèse sur le « masque de fer » et l'étrangleur et l'idéal de République voulu par nos deux héros semblent tous les deux douteux…
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A la fois roman historique, roman policier et roman d'amour, je n'ai pas été séduite par le style de l'auteur (un peu trop ampoulé à mon goût) et les aventures qui me paraissaient un peu trop convenues.
J'ai lu le roman j'squ'au bout car il est basé sur des faits historiques : La Fronde
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Le thème : Mazarin veut protéger le jeune Louis XIV contre les Frondeurs. Il constitue une petite troupe qui, sous la direction de Lou de Pomone, comte de Nissac, va espionner, harceler, ridiculiser les Frondeurs. (Un roman de 510 pages, mais ça se dévore)

J'ai apprécié : C'est un très bon roman de cape et d'épée, avec tout le brio, la gloire et l'humour et les rebondissements que le genre suppose, sans oublier les situations qui ridiculisent les opposants. Je n'ai aucun complexe à lire des livres simples. Un livre qu'on aime lire est un bon livre.

J'ai moins apprécié : aucune déception.
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En dépit d'une intrigue intéressante, on peine à arriver au bout de ce roman. En cause un style lourd, empesé, farci de tournures pseudo-archaïsantes. Un défaut hélas commun à beaucoup de romans historiques français, dont les auteurs devraient s'inspirer des romans de Perez-Reverte ou Sagasta, tellement plus vivants et "verts".
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Amateur de cape et d'épée, d'honneur et d'aventure, saute sur ce livre! Fajardie nous transporte au travers L Histoire pour nous faire vivre cette épopée moitié thriller moitié aventure, qui sent bon l'amitié et les combats épiques.
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