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Vous avez aimé « les trois mousquetaires » de Dumas, vous suivrez avec intérêt les aventures de Loup de Pomonne, seigneur de Nissac et de ses compagnons.
Appelé au Palais, le seigneur de Nissac croise le chemin d'une poignée de comploteurs qui veulent assassiner le Cardinal Mazarin, alors, le plus haut personnage du royaume France après le Dauphin, Louis XIV. Il lui sauve la vie.
Mazarin est assailli d'ennemis menés par les grands du royaume qui organisent la « Fronde » et veulent la mort du Ministre qui a pris fait et cause pour le Dauphin et la Régente, Anne d'Autriche. Mais, surtout, ils veulent récupérer leur pouvoir féodal.
Le Cardinal propose à Nissac de réunir un petit groupe de compagnons dont le rôle sera de mettre la pagaille dans les rangs des opposants au Dauphin et, à l'occasion, de remplir les caisses du camp royal par quelques « larcins »..
Ils seront les Foulards Rouges et soutenus par le chef de la Police, ils mèneront des actions de « guérilla » dans la ville de Paris partagée entre les 2 camps.
A cette lutte politique se greffe une recherche policière … des femmes sont retrouvées atrocement mutilées, un homme masqué emmenés dans un riche carrosse camouflé et entouré de soldats a été aperçu …
Une bien belle histoire dans l'Histoire.
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Tous les canons du style cape et d'épée et du roman historique sont au rendez-vous ! Des personnages plus que bien campées, une structure de chapitres très carrée, voire trop parfois, mais ce n'est que mon humble avis. En tout cas, c'est d'un niveau littéraire, un degré au dessus de classiques comme les Trois Mousquetaires.
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Je vais donner un avis rapide sur ce roman qui se déroule essentiellement en 1648, alors que Louis XIV est sous l'autorité de Mazarin et d'Anne d'Autriche, en attendant qu'il prenne le pouvoir à 13 ans et que la Fronde fasse de ces années, un bain de sang, une guerre civile de plusieurs années avec des retournements de veste du Grand Condé, digne d'un Talleyrand. Roman historique policier qui est intéressant de par sa richesse historique donc mais alors franchement, quel ennui dans les personnages ! le comte de Nissac m'est devenu antipathique au vu de ses permanentes qualités, comme Mathilde d'ailleurs. Au point que l'écorcheur avec ses doutes m'a paru le personnage le plus abouti. Alors l'Histoire s'est bien mais il faut que la petite histoire soit crédible et là, non, non, non. de l'eau de rose qui m'a écoeurée.
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Je suis passionné de roman historique, depuis bien sûr le maître en la matière (Alexandre Dumas) jusqu'aux écrivains plus récents, Maurice Druon évidemment (prodigieux Rois Maudits) et de nos jours Camille Pascal, dont j'ai tout lu. Il n'est donc pas étonnant que je me sois précipité sur ce livre, qui relate l'ambiance de la Fronde pendant la minorité de Louis XIV, et la remise en cause de Mazarin, une période qui se situe autour des années 1648/1650.

En l'occurrence, ce livre semble un livre isolé dans la carrière de Fajardie, ayant préféré écrire des oeuvres dans tous les domaines.

Sur le fond, le livre est intéressant sur un épisode très orageux de notre histoire et qui semble préparer la Révolution 150 ans plus tard. D'ailleurs, Nissac et le chef de la police ne cachent pas leurs sympathies républicaines…ce qui m'a beaucoup plu, c'est la capacité de Fajardie à faire mourir ses héros, sans hésiter et sans vergogne…façon GOT…

J'ai quand même deux bémols : le premier concerne les passages les plus « glamours » du livre ; ainsi les romances sont très à l'eau de rose, avec duel et sanglots à la clé ; le second bémol concerne l'histoire ; contrairement à Dumas et Pascal, Fajardie semble prendre beaucoup de libertés avec la vérité historique. Là où les auteurs cités se contentent d'inventer le quotidien, les dialogues, les pensées des acteurs, tout en respectant scrupuleusement les événements, Fajardie semble s'en éloigner en réinventant une France fantasmée. Ainsi son hypothèse sur le « masque de fer » et l'étrangleur et l'idéal de République voulu par nos deux héros semblent tous les deux douteux…
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Loup de Pomonne, comte de Nissac, issu d'une très vieille lignée de nobles et grands marins de Saint Vaast la Hougue, a préféré se mettre au service du Prince de Condé où il a fait preuve d'une bravoure à toute épreuve mais à la mort de Louis XIII, nombreux sont, parmi les proches du pouvoir, à contester la régence de la reine Anne d'Autriche, au côté de Mazarin, alors que le futur Louis XIV n'est pas en âge de régner. de Nissac, loyaliste, se range au côté de Mazarin avec ses compagnons d'armes et recrute egalement trois repris de justice, promis aux galères. Ensemble, ils arrivent à s'emparer de richesses détenues par un banquier frondeur, en portant foulard rouge sur le visage pour financer la riposte et combattre les armées des Frondeurs - soutenus par le Prince de Condé -, désormais précédés de leur réputation de fins bretteurs, connus comme les foulards rouges mais sans que l'on connaisse leur réelle identité. Mais la période déjà agitée politiquement, laisse le champ libre à un mystérieux personnage identifié comme l'Écorcheur, qui commet ses exactions auprès de jeunes femmes dont il exècre la beauté et qu'il torture par sadisme en les écorchant puis en les décapitant et les exhibant dans un cercueil de verre. le chef de la police criminelle met tout en place pour arrêter l'Écorcher, au'il soupçonne être un grand du royaume ayant épousé la cause de la Fronde.

Roman historique, d'aventures et enquête policière, les Foulards rouges ne manquent pas de péripéties. Pour ce qui est de positif, le roman de Fajardie aborde une époque difficile pour le royaume de France et surtout pour Mazarin, le cardinal italien dont la noblesse de se méfie, le soupçonnant de manipuler le pouvoir et Anne d'Autriche, la régente, en premier lieu. Les héros sont assez solaires, voire un peu trop surhomme en ce qui concerne le comte de Nissac se sortant à un contre cinq, sans la moindre égratignure et quand il est gravement blessé et amnésique, recouvrant la mémoire en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Pour le moins positif, sur ses amours, assez naïves, les dialogues amoureux sont d'une platitude et les histoires restent mièvres. Et sur l'enquête policière, il n'y a pas grand chose de crédible, l'auteur semble en rajouter dans le trash, mais c'est un peu trop décalé pour être vraiment cohérent.
C'est donc une lecture en demi-teinte, avec un contexte historique très intéressant, traité de façon un peu confuse, mais le mélange roman historique et d'aventures avec un thriller trash ne fonctionne pas vraiment.
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A la fois roman historique, roman policier et roman d'amour, je n'ai pas été séduite par le style de l'auteur (un peu trop ampoulé à mon goût) et les aventures qui me paraissaient un peu trop convenues.
J'ai lu le roman j'squ'au bout car il est basé sur des faits historiques : La Fronde
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Le roman historique, pour autant qu'il soit crédible dans sa restitution du contexte dans lequel il incorpore son intrigue, est une façon d'aborder l'histoire de manière moins scolaire. La fiction servant de liant aux faits historiques qu'elle agglomère pour forger son intrigue.

Les foulards rouges de Frédéric H. Fajardie nous implique dans une page de l'histoire qui fit en son temps douter de la longévité du règne du dauphin devenu roi à l'âge de cinq ans. Il fut au final le règne le plus long de notre histoire. Sous la gouvernance de la régente Anne d'Autriche sa mère et de l'homme fort du royaume, le cardinal Mazarin, Louis XIV commençait son règne en un royaume alors englué dans la plus grande confusion. Ce trouble est resté dans l'histoire sous le vocable de Fronde. Terme qui dissimulait mal une guerre civile larvée.

Et si l'histoire pouvait manquer de gloire et rengaine d'amour, le roman de Fajardie l'en augmente à satiété. Au point de forcer le trait à couvrir de renommée un héros devenu sous sa plume invincible, le comte de Nissac, tout empanaché de rouge et de blanc sur son fidèle destrier noir, héros confondu d'amour pour la plus belle femme de la capitale, il va de soi. Au point d'outrepasser la barrière de la condition, le comte succombant aux charmes d'une roturière. Et fort de cette passion irrépressible, la plus fine lame du pays se bat à un contre multitude sans jamais faillir, se réclamant du service du cardinal, se stimulant de son sentiment tout neuf.

La guerre étant la continuation de la politique par d'autres moyens selon Clausewitz, si péripéties politiques et guerrières ne suffisaient pas à sublimer notre héros, Fajardie l'implique dans une énigme policière lorsque ce qu'on appellera plus tard un psychopathe tueur en série s'ingénie à écorcher vives de jolies femmes. En exutoire sans doute à de vieilles frustrations lesquelles renvoient comme souvent à une enfance lésée en son quota minimal d'amour pour construire la personne. La dénonciation sera délicate, le tueur est de haute naissance. Gageons qu'en ces temps de privilèges dans une société très cloisonnée la justice n'y trouve pas tout à fait son compte.

Notre héros invincible, suffisamment pourvu en cicatrices de guerre attestant de sa bravoure, s'entoure d'acolytes à la Vidocq, rescapés de justesse des rigueurs des galères, formant une équipée improbable et crainte comme le diable sous l'anonymat de son foulard rouge. Equipée laquelle intervient avec le plus grand succès aux faveurs du premier ministre cardinal pour que vive ce roi naissant à l'histoire. Un roi qui restera dans nos manuels affublé de l'astre solaire en qualificatif.

A une époque où l'on chevauchait sus à l'ennemi en dentelle, se battait en duel en faisant des phrases apprêtées, ennoblies de force passés du subjonctif, c'est la restitution de cette langue sophistiquée, au point d'en devenir précieuse dans la bouche des « bien-nés », qui donne sa saveur à cet ouvrage. La langue d'époque mise en oeuvre dans cet ouvrage ne souffre d'aucun anachronisme de langage. Elle nous rappelle à une grammaire que notre temps oublieux de ses racines martyrise à souhait, la sacrifiant sur l'autel de l'audimat à grand renfort d'onomatopées et anglicismes dont les locuteurs modernes impénitents ignorent jusqu'au sens premier.

S'il ne cautionne pas le scenario d'un super héros échappant toutes les chausse-trappes que ses ennemis lui placent sous ses pas, l'amateur d'histoire sera quand même comblé par cet ouvrage pour ce qu'il semble fidèle aux faits historiques que sa mémoire aura sauvegardés de ses lointaines universités. Bonne mise en situation en ces temps d'ancien régime servie par une belle langue, en contrepoids d'une fiction un peu trop édulcorée. Mais le rythme est enlevé et l'ouvrage n'est pas pesant à lire.
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Et voilà, un beau roman de cape et d'épée comme on les aime !
1648, Mazarin dirige le pays sous la régence d'Anne d'Autriche, mère du petit Louis XIV à peine âgé d'une dizaine d'années. Les Grands du Royaume, menés par le Grand Condé, prince du sang et lointain cousin du petit Roi, mènent La Fronde dans le but de limiter les pouvoirs du souverain et d'évincer Mazarin. La France est divisée en deux, c'est la guerre civile, le peuple souffre et Mazarin craint pour sa vie et celles de la Régente et de Louis XIV. Il demande donc à un de ses plus valeureux lieutenants de lever une petite troupe afin de les protéger. le comte de Nissac va donc recruter une dizaine d'hommes de confiance parmi les militaires mais aussi parmi des condamnés à mort ou des bagnards en partance pour Cayenne. A un rythme effréné, cette petite troupe va mener des actions secrètes pour saper la Fronde militairement et financièrement.
Parallèlement, un mystérieux assassin masqué enlève pour les violer et les écorcher, des jeunes filles d'abord chez les paysannes, puis chez les bourgeoises et ensuite dans la petite noblesse. Aidés par le Lieutenant de Police de Paris, Nissac et sa troupe, vont devoir le trouver pour le faire condamner.
Un roman de grande envolée, des courses poursuites, de la peur, des batailles, des duels, de l'amour... tout y est pour passer un excellent moment !
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Le thème : Mazarin veut protéger le jeune Louis XIV contre les Frondeurs. Il constitue une petite troupe qui, sous la direction de Lou de Pomone, comte de Nissac, va espionner, harceler, ridiculiser les Frondeurs. (Un roman de 510 pages, mais ça se dévore)

J'ai apprécié : C'est un très bon roman de cape et d'épée, avec tout le brio, la gloire et l'humour et les rebondissements que le genre suppose, sans oublier les situations qui ridiculisent les opposants. Je n'ai aucun complexe à lire des livres simples. Un livre qu'on aime lire est un bon livre.

J'ai moins apprécié : aucune déception.
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Un grand roman historique, doublé d'un thriller, en tenant Les Foulards Rouges dans mes mains. Roman de cape et épée, avec Mazarin, un très jeune Louis XIV et puis surtout le comte de Nissac, noble général, brillant, fougueux et qui avec ses compagnons déroutera et démantèlera la Fronde. On rencontrera des personnages célèbres, la Rochefoucauld, le cardinal de Retz entre autres, et on tremblera au récit des méfaits de l'Écorcheur, un homme puissant qui, dans le noir, enlève de jeunes filles pour les écorcher vives. Une multitude d'évènements, d'aventures haletantes, beaucoup de romantisme certes mais pardonnable, car l'écriture est très fluide.
Un très sympathique moment d'évasion.
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