AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,8

sur 57 notes
5
6 avis
4
11 avis
3
7 avis
2
1 avis
1
0 avis
Un très beau livre qui m'a permis de passer un agréable moment de lecture au pays d'al Capone. Les personnages des "No ears four" sont bien brossés et attachants. Il y a la prohibition et le crime bien sûr, des fays (créatures fantastiques) à foison, l'intrigue et le romantisme. le mélange fonctionne bien mais j'ai regretté que tout cela reste un peu trop "sage" et parfois un peu trop long (la scène finale notamment). Il n'empêche que je retrouverai avec plaisir les héros de cette aventure si les auteurs décident d'une suite.
Commenter  J’apprécie          41
Qui croit aux fées ici ? Il parait que si on ferme les yeux, qu'on se concentre bien, et qu'on répete 3 fois "Ayoum da Ayoum Dé", une pincée de perlimpinpin dans la main droite, elles peuvent apparaitre. Pour ma part, ca n'a jamais marché... et pour vous ?

Venez, venez mes amis ! Faytes vous plaisir. C'est fay ? Ok !

Laissez vous transporter dans un univers fantasmagorique incroyable et improbable de féerie, de truands, de fays, d'êtres extraordinaires, de prohibition et de Golem destructeur !
Bienvenue en l'année 1925, à Chicago.
Al Capone et ses sbires vous attendent de pied ferme pour vous passer à la sulfateuse si votre gueule ne leur revient pas.
Les fays sont là : Vouivres, pixies, dryades, sirènes, fays du logis... En voilà du beau monde.

Les 4 anti-heros, gangsters au grand coeur et hommes de mains de Capone sont croquignoles et attachants. de vraies gueules d'amour. Et ils ne vont pas avoir une minute de répit tant les emmerdes vont s'abattre sur leurs têtes.
Quand le sort n'en fays qu'à sa tête...
Nos quatre mousquetaires du crime vont avoir fort à fayre pour se dépêtrer de leurs ennuis et vont transporter le lecteur dans un univers atypique et bien pensé.

Ajouter l'univers des fées au Chicago de 1925 est une idée sympa et originale qui aurait pu donner un bouquin grandiose. American Fays au pitch énorme choisit malheureusement de rester dans la petite lorgnette et la petite histoire. Il y avait pourtant de quoi faire avec cette richesse créative proposée par les deux auteurs. Ça appelle forcement à une suite pour développer ce joli petit monde.

Le livre se lit sans déplaisir, il est même drôle, mais il manque un peu de merveilleux justement.
L'écriture est touffue avec peu de fioritures étonnamment. L'ensemble manque un peu de souffle et de lyrisme.
C'est un univers qui doit s'installer. Qui ne se livre pas facilement. Mais qui a un goût de reviens-y.
Un joli conte de noël un peu cabossé...

Tournez la page lorsque vous entendrez la fée clochette tinter comme ceci. Cling cling !
3,5/5
Commenter  J’apprécie          360
Mêler ces êtres frivoles, graciles, têtus et merveilleux aux années vingt dans une Amérique en pleine prohibition dans un climat où la mafia règne en maître, ça n'a pas du être chose aisée. Pourtant ce mariage fonctionne à merveille !
Tout au long de ma lecture, j'ai eu l'impression de vivre le rêve d'un autre temps. Un temps dur où la majorité vivait dans la misère. Un temps où un petit rien pouvait combler quelqu'un de bonheur. Un temps définitivement révolu. Les descriptions sont presque faites avec nostalgie, j'en viendrais moi-même à regretter de ne pas avoir vécu dans ces années là, moi qui déteste pourtant le jazz (sorry). Cependant, ce Chicago est loin d'être un paradis. C'est probablement l'enthousiasme de Bix qui me reste en mémoire.
Et puis, ces Fays ! Qu'ils soient fées-du-logis, nymphes, trolls ou pixies, tous correspondent parfaitement à l'image que je m'en fais. Ce n'était pas sans me rappeler une certaine « Magie »… ;-)

En résumé:

Voilà un livre atypique de part son mélange des genres et des personnages, et très banal à la fois à cause des caricatures à foison. Vous ne trouverez pas ici de quoi faire turbiner votre matière grise car l'unique but d'American Fays est de divertir, et en cela, le pari est gagné. Guerre des gangs, années vingt, prohibition et fayrie, le tout mixé à la sauce thriller sur lit de légendes urbaines. Un cocktail détonnant et étonnant, en plus d'être un superbe objet.

Critique complète sur lamagiedesmots.be
Lien : http://lamagiedesmots.be/ame..
Commenter  J’apprécie          50
Un roman d'urban fantasy (parait que c'est à la mode) version mafioso avec ce qu'il faut d'action, de fays, d'humour et de romantisme (pas toujours si romantique) pour avoir un super cocktail. Toutefois, même si j'ai beaucoup aimé (faut dire que je l'attendais celui là!), il me manque une petite pincée de quelque chose pour qu'on passe du j'ai trop adoré au coup de coeur.
Lien : https://bulledelivre.wordpre..
Commenter  J’apprécie          110
American Fays est une excursion dans un Chicago des années 20 durant la prohibition. Les premiers chapitres aident à camper l'histoire et c'est là qu'on découvre les personnages. On prend donc le temps de connaitre les « No Ears Four » avec Old Odd (chef du groupe très mystérieux), Jack (l'assassin), Bix (le musicien qui connaît bien les Fays) et Bulldog (balaise un peu idiot). al Capone, le big boss ordonne à l'équipe de Old Odd de trouver le/les responsables qui assiègent leurs pouvoirs et assassinent. le big boss est persuadé que tout ce qui arrive est en lien avec les Fays,. Il ne peut se laisser faire sans riposter, c'est ainsi qu'il charge les No Ears Four de trouver les coupables et démontrer qu'il n'y est pour rien.

Une histoire rondement menée avec son lot d'action, de rebondissements et de fausses pistes. Un roman qui se lit avec plaisir. le rythme soutenu ne donne pas envie de refermer le livre avant d'en avoir terminé la lecture. Les créatures féeriques sont omniprésentes ce qui apporte une dimension et un univers haut en couleur. Jazz (off course ;-), humour et une intrigue bien ficelée sont au rendez-vous.

Une écriture à quatre mains parfaitement maitrisée, fluide, agréable et surtout il m'a été impossible de savoir qui a écrit quoi bien que parfois, je me suis demandé si Old Odd n'était pas le personnage qu'Anne Fakhouri avait choisi. Bon ok, je l'avoue, c'est certainement parce que j'ai eu un petit coup de coeur pour lui. Quant à Xavier Dollo je l'imagine bien en Jazzman.

En fin bref, tout ça pour dire que je suis ravie de cette lecture que je recommande. Tous les ingrédients sont réunis pour passer un agréable moment. du coup, je pense même que je vais re-visionner Scarface et tenter d'imaginer le film avec des Fays en plus ;-)

Lien : http://wp.me/p2DnKh-4f
Commenter  J’apprécie          90
Prêt à suivre un buddy movie façon mafia à travers un Chicago fayrique des années 1920 ? C'est ce que nous proposent Anne Fakhouri et Xavier Dollo (alias évidemment Thomas Geha) dans American Fays où la violence le dispute à la féérie attachante, dans une ambiance drôlement et férocement décalée.

1925, Chicago est non seulement en proie à la prohibition, mais elle est aussi le théâtre de nombreux règlements de compte autour de la question des fays qui pullulent malgré l'entrée des États-Unis dans l'ère industrielle. Les No Ears Four, le plus souvent employés par al Capone en personne, sont alors d'authentiques chasseurs de fays, ces êtres doués d'une essence non humaine, ces pixies, sirènes, nymphes et autres trolls et faunes. Tout le monde lâche sa Thompson le temps du tour de table : d'abord, présentons le patron du gang, Old Odd, enfayrisé contre son gré et donc sujet à d'incroyables crises d'asthme dès qu'il approche d'un fay (détecteur théoriquement infaillible !) ; puis vient l'assassin de service, Jack The Crap, mystérieux s'il en est, mais tout aussi efficace ; le petit chouchou de beaucoup sera sûrement le bellâtre d'origine française, un peu rêveur mais calculateur, Vincent « Bixente » Demons, alias Bix ; enfin, le bien nommé Bulldog joue, lui, les gros bras avec sa taille de géant et ses quelques réflexes de benêt, mais rassurons-nous tout de suite, son rôle sera parfois plus conséquent que d'uniquement défoncer des gueules et des portes. Quant à elles, les femmes ne sont pas totalement mises de côté, heureusement, avec Jude, la truculente tenancière d'un speakeasie (mi-bordel, mi-bar de quartier), ainsi que Rachel, le love-interest de cette aventure. Clairement, il y a du monde à qui s'attacher.
L'ambiance étant posée, le style vaut lui aussi son pesant de gnôle prohibée. Dès la scène d'introduction, le ton est donné. Un leprechaun s'est fait fay-monnayeur et le gang des No Ears Four l'a pris la main dans le sac de faux-billets. Ça ne rigole pas, mais on rigole. Les situations se veulent drôles, les réparties caustiques, les dialogues sont volontairement écrits façon Audiard et on s'attendrait même à croiser un « les cons, ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît ! » tellement certaines répliques sont bien senties. du point de vue de l'action, c'est tout pareil : ça flingue, ça poignarde et ça dépouille à tour de bras, mais c'est pour la bonne cause, alors on prend ! On prend même d'autant plus que des allusions en début de roman et en annexe finale lancent des pistes concernant un éventuel crossover avec un autre opus de fantasy des années 1930, ou du moins une sorte d'« univers partagé made in Critic ». À méditer, car ce roman écrit à quatre mains par un duo d'auteurs amis depuis plusieurs années prend ses racines dans une agréable nouvelle d'Anne Fakhouri, « du rififi entre les oreilles » (paru d'abord dans l'anthologie Elfes et Assassins), qui était du même acabit.
Au cours de l'histoire d'American Fays, le lecteur pourra trouver l'enchaînement picaresque des retournements de situation un peu convenu et répétitif (caricaturons en un trio enquête – indice – action). de plus, la scène finale est plutôt longue au point d'étirer le dénouement d'une façon bizarre. Cela doit-il gâcher l'ensemble de la lecture ? Évidemment non, car l'immersion dans le monde des fays, des êtres féériques est réussie. Attendez-vous à croiser du vocabulaire fayrique/féérique par pelletées, car côté bestiaire, il y a de quoi faire ! Ce n'est pas pour rien si les auteurs remercient, entre autres nombreuses inspirations, les écrits de Pierre Dubois, elficologue de référence. Je ne suis habituellement pas fan de cette partie de la fantasy, toutefois cela fonctionne bien mieux quand on sent la féérie des contes s'immiscer dans le monde contemporain, certes cela passe ici par des rêveries, mais l'aspect du récit évoluant, le côté conte me va tout de suite mieux.

Les éditions Critic soignent donc le volume qui marque leurs cinq ans d'existence : American Fays bénéficie d'une première édition soignée avec reliure toilée, couverture cartonnée et titre imprimé à chaud, ainsi que d'avant-premières, notamment aux Utopiales de Nantes 2014. le duo Anne Fakhouri Xavier Dollo est réjouissant à plus d'un titre et mérite qu'on s'y intéresse.

[Davantage de contenus sur http://bibliocosme.wordpress.com/2014/11/10/american-fays/ ]

Commenter  J’apprécie          424
En Résumé : J'ai passé un excellent moment de lecture avec ce roman qui offre une histoire très polar se révélant dense, entrainante au rythme tendu et sans temps morts. le lecteur se retrouve à tourner les pages avec plaisir et envie tant l'ensemble est maîtrisé, offrant son lot de surprises et de retournements de situations. Je ferai juste une petite remarque concernant la conclusion qui, je trouve, utilise un peu trop l'apparition de personnages surprises, ralentissant ainsi les révélations, mais rien de non plus trop gênant et qui ne l'empêche pas de se révéler explosive. L'univers ne manque pas d'attrait se révélant clairement réussi, nous offrant un Chicago des années 20 entre ombre et lumière, loin de tout idéal et qui donne envie d'être découvert avec ses nombreuses références, la présence des fays, ou encore ce léger vernis Jazz qui lui offre ainsi une petite touche musicale. Un univers qui n'oublie pas non plus de mettre en avant de nombreuses réflexions intéressantes. Les personnages sont entrainants, denses et attachants, bien porté aussi par une gouaille des plus mordante. le style à quatre mains se révèle être efficace et percutant, nous plongeant facilement das cette histoire. Un excellent roman de Fantasy Urbaine et je retrouverai avec plaisir les No Ears Fours si jamais les auteurs décident d'écrire une suite.


Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
Commenter  J’apprécie          340




Lecteurs (137) Voir plus



Quiz Voir plus

La fantasy pour les nuls

Tolkien, le seigneur des ....

anneaux
agneaux
mouches

9 questions
2554 lecteurs ont répondu
Thèmes : fantasy , sfff , heroic fantasyCréer un quiz sur ce livre

{* *}