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J'ai eu la chance de participer ce printemps à une formation autour des #litteraturesdelimaginaire avec Thomas Geha alias Xavier Dollo et de découvrir ainsi cet auteur passionné et passionnant.

Parmi les titres présentés j'ai choisi de commencer par lire ce roman qu'il a écrit à quatre mains avec Anne Fakhouri et c'était une bonne idée.

Guerre des gangs sur fond de Prohibition dans un Chicago réinventé et partagé par les humains et les Fays, créatures étranges et magiques.

Nos héros sont un gang de quatre gentils malfrats, les « No Ears Four » à la solde de Capone chargés d'éliminer les Fays qui entravent le commerce du grand bandit américain et ils doivent démasquer les assassins des Drys, farouches opposant à la Prohibition.

C'est un roman d'aventures fantastiques agréable et sympathique. On ressent la tendresse des auteurs pour leurs personnages, des méchants qui restent humains et l'espoir est au bout de la route.
L'écriture est tantôt poétique, tantôt drôle, les dialogues font mouche et le rythme est trépidant. Comptines et traditions Fays se mêlent à une enquête qui se termine en affrontement.

J'ai particulièrement aimé le chapitre qui nous entraîne dans les rêves de chacun des héros qui se retrouvent dans un conte de fées, 1 idée géniale et une manière très originale de nous en apprendre plus sur eux.

Une jolie romance s'ajoute à l'intrigue.
Une chouette lecture donc.

L'objet livre quand à lui est très beau : une illustration de couverture aux couleurs chaudes, une reliure toilée et un papier crème épais.

Une très jolie découverte.
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J'avoue avoir acheté ce livre principalement pour sa couverture. Elle est juste magnifique et en rigide ce qui fait vieux livre et j'adore çà. Et puis, le résumé m'a convaincu aussi. C'est rare de trouvé des livres sur les fays. Alors rajouté ses créatures à l'époque d'al Capone et le tours est joué.

Nous suivons les aventures de Odd, chef des No Ears Four, Bix, jeune trompettiste à la solde de Odd pour rembourser une dette, Bulldog, garde du corps de Odd et de Jack the Crap, assassin à ses heures perdus. Ces 4 hommes suivent les ordres d'al Capone. Alors que des partisans de la prohibition se font assassinés dans toute la ville. Les No Ears Four, doivent remettre de l'ordre dans la ville. Ils vont devoir à leur grand désarrois, faire affaires avec les fays.

Odd, a cause de son passé, se retrouve allergique à tous ce qui touche au fays. Ce qui peut être à la fois une bénédiction et une malédiction. Odd, est une homme cynique, parfois dur et il a souvent un humour noir. Son boulot et l'époque n'aide pas non plus.
Bulldog, est une personne simplette mais avec un grand coeur. Son seul soucis est de protégé Odd et de lui faire plaisir.
Bix, qui ne vit d'ordinaire que pour la musique, se retrouve à travailler pour Odd. Ce jeune homme essaye de garder un maximum ses valeurs malgré son boulot.
Jack the Crap, est un homme mystérieux et son rôle dans le quatuor est surtout l'assassinat. On ne sait pas grand chose de lui.

L'histoire est bien menée. L'écriture de l'auteur est fluide et agréable à lire. Cependant bien que le roman soit bien dans l'ensemble et que je n'ai eu aucun mal à le lire, je n'avais pas spécialement envie de connaitre la suite avec impatience. J'avais meme hate que le lire se termine à certain moment.
Une histoire originale, des personnages symphatique, des faes en tout genre.
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Chicago, 1925, Al Capone, Fays. Je crois qu'avec ces quatre petits bouts de résumé vous pouvez déjà avoir une idée farfelue mais on ne peut plus juste de ce que vous réserve American Fays. C'est violent, grandiose, drôle, en bref, complètement survolté. On y retrouve déjà les No Ears Four au grand complet (quatre donc) : Old Odd, un peu vieux, un peu de graisse, surtout enfayrisé et sujet à des crises d'éternuments en présence des fays ; Jack The Crap assassin sombre et ténébreux, dénué de morale ou de tout ce qui se rapprocherait d'une conscience ; le trompettiste Vincente surnommé « Bix » qui dit avoir un coeur de « noir » mais surtout un coeur amoureux ; et enfin Bulldog, gros bras, coeur tendre, pleurant à chaude larmes sur les histoires romantiques. Les quatre hommes ont exactement 72 heures pour retrouver le meurtrier de deux hommes d'influence dont les meurtres sont imputés à leur grand chef : Al Capone.

Mettant Chicago sens dessus dessous, les quatre comparses foncent d'indice en indice, de rebondissement en rebondissement, énervent des fays, s'acoquinent avec certaines d'entre elles, concluent des promesses et des serments, dorment et rêvent de contes de fays bien connus (Le Petit Poucet, Jack et le Harricot…), s'enfoncent dans les horreurs bien cachés du Chicago des années 20 et mettent au jour différents petits trafics de fays bien dégueulasses. C'est délicieusement violent (beaucoup de tirs de Thompson, beaucoup de dérapages de Ford T façon Taxi, beaucoup de décalquage de tronches), mais aussi très drôle à grand renfort de réparties bien senties. Les femmes ne sont d'ailleurs pas en reste dans ces speakeasies (bar / bordel) avec à la tête du Jude & the Dudes une Jude au sale caractère, amourachée du vieux Old Odd (et peut-être que lui aussi en pince un peu mais il ne faut pas trop l'embêter avec ça), sa nièce, Rachel, promise à un gangster mais la tête sur les épaules, sans parler des « filles » qui prouveront plus d'une fois que non, les filles, mêmes travailleuses du sexe, ne sont pas qu'un corps.

Alors oui il y a quelques facilités. Des schémas un peu classiques, des héros clichés, des rebondissements qu'on voit venir et un dénouement un peu longuet. Mais franchement c'était drôle, piquant, entraînant. Les fays étaient si nombreuses que l'on s'y perdait entre les pixies, les fays du logis, les nymphes, les sirènes, les vouivres, voire même des Fay-Déesse comme Mab dont Shakespeare, Percy Shelley et George Sand lui ont dédié des vers et des musiques, terrifiante et intransigeante. Des choses bien connues se répètent, ne pas violer le serment fait à une fay, leur façon de parler par énigme, et continuent d'entretenir notre petit imaginaire collectif. Tout cela manquait parfois de finesse et de poésie mais dans un monde de gangster est-ce si surprenant ? Quand certain.e.s attendaient du lyrisme, moi, je me réjouissais de quelques scènes de baston bien moches, (mais pour la bonne cause) et de la plume de ces deux auteurs que je ne connaissais pas. Mon coup de coeur ? Les scènes cocasses et truculentes avec Bulldog ce gros benêt au coeur tendre qui se fait artichaud dès qu'il faut taper une fay « arrête de rêver et dézingue-moi ce leprechaun / Pff, il est si mignon… » ou fond en larme lorsqu'un monstrueux personnage, ayant livré un incroyable combat contre lui, se retrouve les quatre fers en l'air. Voilà, c'était débile mais délicieux. J'ai aussi parler d'une histoire d'amour, mais ne vous en faites pas, elle ne prend pas beaucoup de place, mais nous sommes dans un conte de fay que diable, vous vous attendiez à quoi ?

En résumé

American Fays porte très bien son titre. Bourré d'adrénaline, de rixes entre gangs et autres règlements de comptes, même les fays apparaissent plus retors que jolis dans ce Chicago des années 20. On y suit quatre personnages aux caractères bien trempés et aux poings toujours prêts à voler. Rassurez-vous tout n'est pas que jouissives scènes de combat : il y a aussi une enquête qui nous entraîne dans des speakeasies mal fréquentés, des joutes verbales bien senties et beaucoup d'ironie. Malgré ses quelques défauts, mineurs il faut le dire, ce petit pavé était un excellent divertissement riche d'humour et de farceuse faërie
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Immersion totale, en 1925, dans un Chicago en pleine prohibition grâce à l'ambiance et aux éléments de décors parfaitement retranscrits, guidée par des personnages très sympathiques et agréables à suivre.
L'intrigue principale n'est qu'un point de départ aux développements de multiples sous-intrigues permettant d'approfondir cet univers foisonnant d'exotisme avec ses habitants aux traits fayriques et originaux.

Un très chouette voyage !
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C'est au salon du livre de Paris, il y a quelques semaines que j'ai découvert ce titre. J'étais complètement passé à coté. Pourtant j'essaie de surveiller de près les parutions des éditions Critic. Un petit éditeur indépendant breton, émanation de la librairie rennaise du même non et spécialisé en Sf et BD, qui depuis 5 ans maintenant m'a mené sur des chemins de traverses.
Je connaissais déjà, un des auteurs, Thomas Géha, j'avais lu son diptyque de fantasy le Sabre de Sang, et puis j'avais eu le plaisir de le rencontrer à Saint Maur en poche. Alors  ce lundi au salon du livre, j'étais venu lui dire, tout le bien que je pensais de sa maison d'édition et nous avons eu l'occasion d'échanger à nouveau. Ainsi j'ai découvert son petit dernier.
Allez, le pitch :
Dans les années 1920, à Chicago, hommes et fays tentent de cohabiter. Enfin , je dis bien tente, car rien ne va plus. Al Capone s'il tient la ville, s'il en est le parrain, voit ses plan contrarier. D'une part, quelqu'un vient empiéter sur son territoire, d'autre part, les crimes et délits de cet ou ces autres lui sont imputés. Et là, s'en est trop.
Capone va charger quelques uns de ses hommes d'aller mettre de l'ordre là dedans. Mais nos spadassins de fortune vont être confrontés à des ennemis qu'ils ne soupçonnaient même pas. Et nos gros bras, qui d'habitude, utilise la sulfateuse pour régler définitivement leurs problèmes, vont devoir cette fois être plus malins. Pas facile facile pour nos pieds nickelés. Non, pas simple quand tout le "petit peuple" se ligue contre vous. Et que notre assassins est particulièrement retors,  étrange et mystérieux.

Avec American Fays, le duo d'auteurs nous offre un roman plein de personnages hauts en couleurs, de répliques savoureuses et de rebondissements multiples, dans une version alternative du Chicago des années 20, où hommes et Fays cohabitent tant bien que mal. On va traîner nos guêtres dans les speakeasy et autres blind pigs, on va boire de l'alcool de contrebande. On va côtoyer le monde des Fays. Vouivre, nymphe, leprechaun, lutin, gnome, fée, elfe n'auront plus de secrets pour nous.
Et puis, on sent que cette écriture à quatre mains a était jouissive pour nos deux auteurs. Et ça donne des passages vraiment savoureux quand il revisitent certains contes de notre enfance et leur réinvente une version, disant, plus destroy, plus sanglante, façon mafioso.
De la fantasy urbaine dans toute sa splendeur !
Alors si vous avez envie d'un polar fantastique qui ne vous prenne pas la tête pour un pur et extravagant moment de lecture   détente. Plongez vous dans American fays. Personnellement j'en espère une suite...
Lien : https://collectifpolar.com/
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Dans le Chicago de la prohibition, de grandes figures diplomatiques sont assassinées et l'on soupçonne Capone. Celui-ci envoie 4 de ses hommes, qui traquent les fays sur le terrain pour trouver le vrai coupable. On traverse des fêtes de jazz de la communauté noir, le quartier juif et à chaque fois un fay semble derrière l'affaire. J'ai adoré ce livre car les quatre hommes de mains ont un parler très franc, ainsi que Jude qui tient un speakeasie pas très clean. Les fays sont souvent sombres, cruelles, improbables comme la-vieille-du-tas-d-odures. Une jolie jeune fille très simple fait chavirer le coeur du plus jeune et malfrats et quand elle est enlevée, il se jette à corps perdu dans l'enquête. Tout cela se fini dans une longue scène chaotique et complètement folle. Très bon livre pour se détendre vraiment dans un univers original.
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Je n'ai pas vu le temps passer, ni les pages se tourner tant j'ai été emportée par cette très bonne histoire qui mêle fantasy urbaine, polar mafieux, conte… L'ambiance créée est assez unique, entre le Chicago des années 20, où les jolis discours de la prohibition font finalement les affaires des magouilleurs des speakeasies sur fond de jazz et le monde des fays, magique, merveilleux, parfois flippant aussi. C'est cette association qui m'a donné envie de lire American Fays et je dois dire qu'elle est brillamment orchestrée puisque j'ai trouvé l'univers original mais surtout extrêmement chaleureux.

L'autre gros point fort de ce bouquin c'est sa large galerie de personnages, tous plus étonnants les uns que les autres, à commencer par les No Ears Four : Old Odd, le chef littéralement allergique aux fays, Jack The Crap l'assassin qu'il vaut mieux ne pas croiser dans une ruelle sombre, Bulldog le gros nounours (« Je s'appelle Groot ») et ce cher Bix, qui fait craquer les nymphes. On prend beaucoup de plaisir à suivre l'enquête et les quelques tuiles que se collent inévitablement ces quatre-là en chemin. Et puis il y a les fays, terme qui désigne un tas de créatures différentes telles que les nymphes, fées du logis, sirène, gnomes et autres pixies (ces petites teignes ont ma préférence, je l'avoue). On en croise des affriolantes et des moins affriolantes (#LaVieilleDuTasDordures), des créatures qui débitent des comptines mystérieuses, des fées qui aiment la brioche… Ni bonnes, ni mauvaises, juste imprévisibles et promptes à enchanter à peu près n'importe quoi. du plaisir à l'état brut.

Et le tout est porté par deux jolies plumes et un humour juste comme j'aime. American Fays ne manque pas de rythme, même si j'ai trouvé que la fin, bien qu'épique, s'étirait un peu en longueur. Presque un sans faute donc !
Lien : https://prettyrosemary.wordp..
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Une plongée fantastique dans le Chicago des années 20 et de la Prohibition. L'ambiance est bien rendue, on se plonge avec délice dans ce monde de gangsters, de trahison, d'enquête, de créatures magiques et d'hommes de mains armés jusqu'aux dents. J'ai apprécié l'écriture, fluide, les rebondissements, toujours bien amenés et surprenants pour la plupart, les personnages, tous hauts en couleurs. La multitude de créatures magiques présentées offrent un panorama fantastique qui se mêle avec brio avec l'ambiance réaliste des bars clandestins et des gangs. Un excellent roman que j'ai dévoré !
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Chicago, 1925. Mais un Chicago revisité et peuplé de fays. Quatre hommes de main d'al Capone, les « No ears four » sont les anti-héros de cette histoire. Il y a d'abord Old Odd, le chef, vieux briscard accablé d'une malédiction qui le rend malade dès qu'il approche d'un être féérique, Jack the Crap, tueur mystérieux, sans état d'âme mais loyal à son gang, Bulldog, le garde du corps aux muscles d'acier mais à la cervelle de moineau et Bix, jeune trompettiste, le « beau gosse » de la bande, roublard et expert en questions féériques. Ces quatre-là travaillent à rétablir la réputation de leur chef, Capone, en dégageant sa responsabilité des meurtres qui sont commis au début de l'histoire. Nous les suivons donc dans leur enquête : ça truande, ça mitraille, ça zigouille dans tous les coins, dans une ambiance de contrebande très présente et bien mise en place. Mais tout cet univers de gangster est aussi peuplé d'êtres féériques, des nymphes, des trolls, des leprechauns, des fays du logis et une reine des fées à la fois bienveillante et terrifiante. Tout l'intérêt du livre est d'avoir réussi à mêler aussi intimement ces deux univers pourtant au départ foncièrement opposés : la dureté du monde des hommes et la douceur des fays. Et cela fonctionne plutôt bien : on se laisse emporter par l'intrigue (pourtant cousue de fil blanc), on s'attache aux personnages bien campés, on rit aux réparties parfois très drôles et on se rend compte à la dernière page qu'on a passé un bon moment même si le genre, la fantasy urbaine, n'est pas notre genre de prédilection. Un petit bémol cependant : il lui manque peut-être un peu de « faerie » pour en faire un véritable régal mais on ne boudera pas ce bon moment de lecture.
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Chicago, 1925, époque de la prohibition et du truand Al Capone, le tout mis à la sauce fayrique… de qui appâter la lectrice que je suis.

En me proposant un univers connu mais décalé car rempli de fays, de Leprechauns, de vouivres, de pixies, de sirènes, de nymphes, de trolls, de faunes et autres créatures issues du même biotope, les auteurs ont réussi leur mission de me divertir.

En faisant évoluer le lecteur dans le monde des truands et plus particulièrement du quatuor chasseurs de fays travaillant pour Al Capone – les "No Ears Four" – les auteurs ont fait en sorte de nous présenter et de nous faire apprécier un groupe d'anti-héros.

Old Odd, le chef bourru et détecteur de Fays grâce à son allergie; Bulldog, le garde du corps obtus au cerveau aux abonnés absents; Jack The Crap, l'assassin sans peur et sans remords et le bellâtre Vincent Bixente Demons (Bix), spécialiste de la question fayrique, trompettiste de talent et doux rêveur. Bix sera mon chouchou…

Quant aux femmes, dans ce roman, elles ne sont pas en reste car elles ont soit le rôle de tenancière d'un café-bar-bordel, telle Jude ou bien de putes, ou bien de nièce de la tenancière en la personne de Rachel, la beauté fatale.

L'ambiance dans les pages est imbibée d'alcool de contrebande, de faux billets, de "mise au poing" par Bulldog envers ceux qui pourrait faire de l'ombre ou piquer du business à Capone, de morts violentes, de créatures fayriques et d'une enquête de nos 4 gars afin de blanchir, non pas du fric, mais leur boss Capone !

Niveau action, on n'est pas volé, ça court, ça enquête, ça se cogne, c'est rempli de bourre-pifs, d'armes à feu, on se poignarde, on magouille, on truande, on trucide, on mitraille, "on liquide et on s'en va" (comme disait San-Antonio), il y a une belle dose de morts mystérieuses et une enquête afin de trouver qui les a tué, tous ces cadavres.

Point de vue des dialogues, ils sont passé à la poussière humoristique car il m'est arrivé de sourire devant des réactions ou des paroles d'un Bulldog ou les bons mots du chef de la bande, Old Odd. de plus, du jazz et de l'amûûr se glissent aussi entre les pages.

Là, vous vous dites qu'il doit y avoir un "mais" qui va suivre… Bravo mes petits Sherlock, il y a un, c'est vrai ! Belle déduction.

Le jazz et la condition des Noirs à cette époque, je suis preneuse dans un récit mais, pour la romance, ma foi, on aurait pu s'en passer afin de ne pas donner des airs d'Harlequin au final de ce roman d'urban fantasy. Un peu trop mielleux guimauve à mon goût, je trouve.

Si le final est animé, je l'ai trouvé un peu longuet, trop de rebondissements vaudevillesques : les gens qui arrivent par toutes les portes, ça va dans les comédies, mais pas ici.

Quant aux explications finales, je les ai trouvées un peu déplacées. Il y avait moyen de terminer autrement afin de ne pas donner des airs grand-guignolesques à ce roman dans son final. Non pas que je n'ai pas aimé, mais avec le recul, je me sens triste de ne pas m'être vue proposée une fin plus relevée. On avait du punch et on fini au jus d'orange !

De plus, malgré les créatures fayriques présentes dans le récit, il manquait d'un soupçon de magie, de merveilleux, je trouve. Dommage parce qu'on avait tous les ingrédients pour sortir un bouquin grandiose avec le mélange de ces deux univers.

Malgré ces quelques critiques, j'ai passé un moment divertissant dans ce récit et si on me propose une suite, je la lirai avec plaisir car il y avait, dans ces pages, de la richesse créative qui n'a pas livré tout son potentiel.

Le roman n'est pas parfait mais j'ai adoré l'ambiance du Chicago des années 20 et ça mérite bien une suite pour développer tout ce que les auteurs auraient pu garder sous la pédale.

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