Retour du policier bavarois bourru, un peu macho, têtu, qui dégaine plus vite que son ombre ! Roman policier rural qui donne la part belle aux villageois et à la cuisine bavaroise ! Ironique et décalé on ne peut s'empêcher de sourire.
La Mémé et le Papa sont des personnages incontournables bien qu'ils ne soient jamais mêlés aux enquêtes qu'Eberhofer mène à sa manière, pas toujours légale ni dans les règles.
Roman policier façon Agatha Raisin mais à la sauce bavaroise avec en prime des recettes à la fin du livre. Lecture détente.
CHALLENGE MAUVAIS GENRE 2020
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Je découvre cette atmsphère germanique en suivant les deambulations du commissaire Franz Eberhofer et de son chien Louis II, ses ingurgitations de ptits pains au fromage de foie, de choucroutes-jarret de porc arrosées à la bière , son mode de vie pantouflard familial et affectif. ..
Dans un pays où les costumes traditionnels régionaux continuent à être portés( ?) au travail en de nombreuses occasions festives ( dirndl, collants et poulaines à grelots). Bon, un humour nouveau, parfois non conventionnel.
Ici, le porc est diversement assaisonné : mitonné par la mémée, sur les murs, ou en rondelles sur les rails... enfin le directeur mal aimé de l'école du village. Ce qui impose une enquête
Commissaire , relégué dans son village natal. Il semble difficilement controlable, et un rien impulsif. Son copain-collègue parait taillé dans la même gachette.
Epouse d'un policier, l'ecrivaine mène l'enquete, somme toute classique, comme elle nous délivre diverses recettes de cuisine (en fin de livre : voir petits pains à la vapeur .... Jarret de porc... Chou rave... assortis de commentaires). Les revendications professionnelles sont du reste exposées au fil des pages.
Jolie fin... elliptique
Bon, sympatique lecture, sans surmenage intellectuel ni luxation irrémédiable des zygomatiques :3,5/5.
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L'erreur est humaine, et après l'affaire du quadruple meurtre de Choucroute maudite, il avait bien le droit de se fourvoyer légèrement non ? Non. Qu'à cela ne tienne, il se retrouve assez rapidement (après avoir esquivé le fait de se transformer en garde du corps d'un footballeur brillant) à enquêter sur une affaire de disparition, celle du directeur du collège dont la maison avait été préalablement taguée. Il faut bien que certains jeunes expriment leur talent artistique et leur revendication sociétale, mais tout de même ! Surtout, le directeur est rapidement retrouvé - mort, sur une voie de chemin de fer. Et s'il est difficile de savoir s'il est arrivé là tout seul ou s'il a été aidé. Malencontreusement, personne ne semble véritablement décidé, sauf Eberhofer, à approfondir cette enquête. D'abord, il est difficile de prouver que le directeur, Höpf, n'ait pas été victime d'un malheureux accident. Puis, soyons clair : les suspects sont très nombreux, la moitié de l'établissement scolaire qu'il dirigeait le détestait et est ravi de le savoir disparu. Va-t-on vraiment questionner toutes ses personnes ? Non.
La vie continue pour Eberhofer. le divorce de son frère Léopold. Son remariage avec la mère de sa fille Sushi, Panida - oui, elle se prénomme en fait "Ushi", comme sa grand-mère, mais pour Frank, il est impossible de nommer sa nièce comme sa mère, il n'est qu'une seule Ushi, et bientôt, tous sont d'accord avec lui. Les cours d'allemand Panida, qui saura très vite comment demander le chemin de l'aéroport, ce qui est très utile quand on est marié à Léopold. le chauffeur pour sa Mémé et pour toutes les dames de Niederkanltenkirchen - les promos, cela n'attend pas. Et Susie qui revient de son voyage en Italie, amoureuse d'un italien beau comme un italien et qui prend un congé sans soldes. Oui, la vie familiale et personnelle d'Eberhofer est compliquée, et pourtant, il enquête ! C'est tout un art, parce que d'autres ont une vie de famille bien plus douloureuse que la sienne, et parce qu'il est aussi des personnes prêtes à profiter de ceux qui sont en souffrance.
Oui, Niederkaltenkirchen est une bourgade (imaginaire) mais les problèmes qui sont évoqués (la drogue, la difficulté à élever un enfant seule, la difficulté à assumer ses responsabilités) sont les mêmes.
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Décalé, ironique, sarcastique, ce policier allemand nous régale de ses colères; de ses procédures à la limite du légal, de sa vie de famille et du village hors temps, homme un peu bougon, un peu misogyne mais dont on suit les aventures avec délice
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Franz Eberhofer, commissaire affecté à la petite ville Niederkaltenkirchen près de Landshut en Bavière, suspecte un assassinat lorsqu'on retrouve le corps déchiqueté par un train de M. Höpfl, principal du collège. Quelques jours avant sa mort en effet, Höpfl l'avait sollicité pour qu'il dresse le constat de l'inscription "Crève sale porc" sur un mur de son domicile.
Polar assez loufoque, irrévérencieux, dans le sens où Eberhofer n'en fait qu'à sa tête, et n'a pas sa langue dans sa poche. Il ne se prive pas de boire des bières avec ses potes, de rappeler qui mène l'enquête, et de contrôler les fréquentations de sa collègue Susie en mandatant un détective privé sur le lieu de ses vacances. Bref, une caricature de flic un brin macho, dont on perçoit toutefois les fibres sensibles qu'il ne faut surtout pas exprimer. Ca se lit vite, ça engendre quelques sourires. Donc pourquoi pas envisager la lecture d'un autre épisode mais en version originale cette fois.
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j'avais beaucoup aimée le tome précédent.
ici les mêmes ingrédients.
de l'humour, des flics, une enquête
mais un peu moins accrocher.
je m'arrête là pour cette série
je lis très peu de livres d'auteurs allemand. c'est à découvrir. ce sont des livres court et accessible
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