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EAN : 9782210962736
224 pages
Magnard (08/04/2016)
3.69/5   64 notes
Résumé :
Tout pourrait être tiré d'une histoire vraie.
Jan, un garçon de vingt-et-un ans, se raconte dans ce récit épistolaire avec un naturel désarmant. Il y décrit son quotidien et les épreuves qu'il traverse au côté de son meilleur ami, Nils, tombé dans le coma après un accident de moto.
Rita Falk livre un récit touchant et plein d'humour sur la maladie, la mort et le deuil, qui se meut au fil des pages en un hymne à la force de la jeunesse et à la beauté d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (35) Voir plus Ajouter une critique
3,69

sur 64 notes
Une belle et forte histoire d'amitié.
Comme le dit un des personnages du roman, (et le titre), le coma, on en sort très vite ou jamais. Jan est plein d'espoir, et de colère aussi face au coma de Nils. Dans ses lettres, il veut raconter tous les évènements que Nils aura ratés, pour qu'il les lise après sa guérison. Il raconte son travail, leurs amis, leurs familles. Malgré le temps qui passe, il ne veut pas accepter l'état de Nils, et garde espoir jusqu'au bout . C'est un beau roman jeunesse, bien écrit, triste et beau.
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Je ne savais pas trop à quoi m'attendre avec ce roman mais le résumé m'avait bien accroché. J'avais besoin d'une lecture riche en émotions et je ne suis pas déçue de ce côté-là !

Depuis que Nils est dans le coma à cause d'un accident de moto, Jan écrit des lettres à son meilleur ami, dès qu'il a un moment, afin que Nils ne rate rien de tout ce qu'il s'est passé pendant son "absence". Il lui décrit son temps passé au "Nid de coucou" où il travaille, les nouvelles des autres copains de la bande. Au fil du temps, Jan est le seul qui garde véritablement espoir sur le rétablissement de Nils...

Un récit assez inégal dans le sens où ce n'est pas toujours émouvant, au début j'en suis même venue à me demander ce que j'allais finir par trouver de "bon" dans cette histoire. J'ai trouvé ça un peu long. Je comprenais bien que, pour que Jan décrive à Nils ce qu'il rate, il devait raconter sa vie. Mais je ne voyais pas bien l'intérêt de tout ça. Et puis, finalement, ces petites longueurs ont eu du bon. On s'attache plus ou moins à Jan, à ce qu'il vit, à ce qu'il ressent, et les cinquante dernières pages, voire les cent, sont déjà bien plus intenses à mesure que l'atmosphère se fait lourde...
J'ai trouvé des passages longs, certes, mais je ne peux pas nier que j'ai adoré connaître certaines choses de la vie de Jan, comme son travail au "Nid de coucou", un hôpital psychiatrique, qu'il prend tellement à coeur.
À travers tous ces petits moments de vie rapporter sur papier, quand Jan trouve du temps pour se confier, on découvre et ressent tout l'espoir que porte Jan pour que Nils sorte rapidement du coma, avant qu'il ne soit trop tard. On constate également tout l'amour des proches mais aussi l'impacte qu'a eu l'accident sur la vie de chacun car tout le monde, à part Jan, perd de plus en plus espoir, souffre de voir leur ami/amoureux/fils souffrir et chacun fait ce qu'il peut pour continuer à vivre. Mais cet accident n'est pas sans conséquence... Alors que les résidents du "Nid de coucou" retrouve goût à la vie grâce à Jan et ses méthodes uniques, l'entourage de Nils perd pied petit à petit. J'ai trouvé ça difficile que Jan relate tout ça à son meilleur ami. Ce n'est pas le genre de nouvelles que j'aimerais apprendre dès mon réveil d'un coma. Néanmoins, il couche tout avec franchise, avec sincérité, tant les sentiments que les actions, et il n'y a pas que du malheur finalement. Tout dépend du point de vue.

Je ne sais pas trop quoi penser de Jan. Il peut être quelqu'un de très appréciable, de très altruiste, etc. On le remarque vite lorsqu'il décrit ce qu'il fait au "Nid de coucous". Mais j'ai trouvé qu'il jugeait très rapidement des gens sans même les connaître, juste à leur apparence physique, en leur donnant en plus des petits noms pour en parler à Nils. J'ai eu l'impression qu'il se basait déjà sur le physique pour juger quelqu'un avant même de connaître réellement la personne. Toutefois, il démontre une très belle preuve d'amitié, surtout envers Nils mais également envers leur bande ou même envers des personnes qu'il parvient à connaître à force de les côtoyer.

Le récit est pas mal rempli d'humour au départ. On sen que Jan y croit à fond et qu'il fait tout pour rester positif. Ça commence sur une note de légèreté et ça se dégrade à mesure que le temps s'écoule, Nils ne faisant pas beaucoup de progrès vers le mieux. On sent l'atmosphère plus lourde au fur et à mesure, pas pesante mais on sent bien qu'il se passe quelque chose de sérieux au fil des mois. Tout ça pour terminer sur une note de forte émotion, parce qu'on s'est attaché de différentes manières aux personnages et que l'espoir de Jan est contagieux...
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Un récit moyen…

Très vite ou jamais est ce que j'appelle un récit longuet. L'histoire a beaucoup de mal à démarrer et, aux premiers abords, Jan est quelque peu mordant, à la limite de provoquer de l'antipathie. On a un peu de mal à s'attacher à lui. Cela ne donne pas vraiment envie de lire. On avance à pas de fourmi dans ses lettres, on regarde les dates défiler lentement, très lentement vue que le pauvre homme écrit presque tous les jours pendant une année. Mais, je me suis remonté les manches et j'ai continué. Et là, surprise !
Mais commençons par le début. Ou par la fin plutôt. On vend clairement ce roman comme émouvant. Je ne suis pas en train de dire qu'il ne l'est pas, pas du tout. Simplement que… comment dire… le dénouement m'a moins touchée que certaines des péripéties. La « psychose » que Jan développe autour de ce comas le rend moins touchant. On comprend aisément l'importance qu'occupe Nils dans sa vie, mais en même temps ce dernier reste terriblement vide. C'est un fantôme, il faut le dire. Tous les événements qui se tissent, qui le touchent personnellement sonnent creux. Au fil des pages, on ne ressent pas la peur, l'appréhension de le perdre et des conséquences qui s'ensuivront. Très vite ou jamais est un récit au jour le jour qui se concentre énormément sur la vie de Jan et, à mon sens, à de la peine à communiquer sa détresse.
Peut-être suis-je trop pragmatique ? Peut-être est-ce parce que je n'ai pas encore vécu une situation de ce genre ou qui s'en approche ? Mais je trouve ça vraiment dommage que cet aspect compulsif de Jan gâche une grande partie du récit. le fait qu'il reste aux côtés de son ami alors que tous perdent espoirs est très beau, vraiment, mais ce comportement, celui de vouloir imposer aux autres son état d'esprit vis-à-vis de Nils, est vraiment dégueulasse.

… mais émouvant quand même

Cependant, je ne vais pas occulter tous les bons points de ce roman non plus !
Jan est du genre à mener sa barque comme bon lui semble, un peu en solitaire… enfin non, pas sans Nils. Et là est le gros noeud. Jan est extrêmement proche du jeune homme, inséparables comme les doigts de la main si j'ose l'expression. Je ne crois pas exagérer en parlant de lui comme un possessif. Il s'accroche tellement à Nils qu'il en étoufferais presque tous ces proches. Alors, la surprise n'en est que plus grande après avoir refermé ce livre et repensé à toute cette histoire. On le suit dans ses hauts et ses bas, on découvre, sous le vernis du type qui n'en a rien à faire des autres – excepté Nils – , un jeune homme terriblement perdu. Plus le temps passe, plus il reconstruit peu à peu son monde. Il s'ouvre à de nouvelles rencontres touchantes, amusantes et parfois même délirantes. Sans s'en rendre compte, on finit par s'attacher à lui et à certaines de ses fréquentions. On pleure avec lui et on rit de ses remarques. Jan est un bon personnage. Assurément. Mais pour les raisons évoquer au-dessus, il n'arrive pas à faire complètement passer son message.

Le mot de la fin

Un avis mitigé. Ne serait-ce que pour revivre les moments au « Nid du coucous », je le relirai bien, mais sans plus. Je reste sur la désagréable impression d'avoir demander une pizza et me retrouver avec des pâtes bolognaise. Ce qui aura retenu mon attention a un lien avec l'intrigue, mais n'est pas l'intrigue elle-même. À voir : peut-être qu'une deuxième lecture me fera changer d'avis. Affaire à suivre.
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Suite à un accident de moto, sans coupable, Nils est dans le coma. Jan, son meilleur ami, est le plus assidu à son chevet et entreprend de lui écrire des lettres dans lesquelles il décrit son quotidien et celui de ceux qui l'entourent. Lettres qu'il vient lui lire, avec les pages sport du journal.
On voit la vie tenter de reprendre autour de Nils. Jan et son travail au "Nid de coucous" (asile? maison de repos?) sont des bouffées de bonheur et d'optimisme. Les parents de Nils sont mis à l'épreuve dans cette tragédie. L'amitié entre Jan, Rick, Stephan et Lukas est soumise à tensions.
C'est une belle histoire d'amitié, forte en émotion.
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Je n'avais jamais entendu parler de ce roman avant qu'il ne paraisse sur la liste des livres à lire pour une future formation. Et je crois que si j'avais dû me fier uniquement à sa couverture et à son résumé, je n'aurais pas été hyper attirée par lui. Non pas qu'il avait l'air mal, mais ce n'est pas forcément le genre de romans qui m'intéressent au premier abord.

Et pourtant, je me suis prise à l'histoire. Pas autant que je l'aurais cru (parce que j'en ai entendu de très bonnes critiques), mais j'ai aimé quand même. Cette histoire nous montre Jan, à travers les lettres qu'il écrit à son meilleur ami Nils, plongé dans le coma après un accident de moto. A travers ces lettres, il lui raconte le quotidien, son boulot, ses rencontres avec leurs amis, tout ce que Nils aura manqué et qu'il pourra ainsi rattraper quand il se réveillera.

Ces lettres nous donnent à lire l'espoir, la désillusion, la reconstruction. Jan et Nils étaient très proches, au point que Jan ne supporte pas l'idée que son ami pourrait ne pas s'en remettre. Il se rend à l'hôpital presque chaque jour, lui écrit très régulièrement. Il scrute avec attention caque petit détail qui pourrait montrer que Nils est toujours là. Il les attend, il les espère et il se réjouit lorsqu'il croit voir un sourire. C'est comme si sa vie s'était arrêtée le jour de l'accident de Nils. Et puis, au travers des lignes, nous voyons que Jan reprend petit à petit du poil de la bête, la vie continue, malgré l'accident, malgré le coma. Il nous parle de ses amis, des parents de Nils qui, comme lui, on été effondrés mais se sont relevés, plus vite que Jan et il leur en veut d'ailleurs.

C'est histoire est intéressante, émouvante aussi parfois. Et la façon dont elle est écrite nous aide à nous identifier au personnage. Comme Jan, j'ai rencontré ma meilleure amie à la maternelle. Comment réagirais-je s'il lui arrivait un accident de ce genre ? Je préfère ne pas le savoir. (Alors Steph, si tu lis cette critique, t'as pas intérêt à me faire un coup comme ça, te voilà prévenue !)

Je ne serais pas allée vers ce roman de moi-même, mais je suis contente de l'avoir découvert.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
- Certaines familles sortent grandies des épreuves qu’elles traversent, Jan. Tandis que d’autres volent en éclats. C’est tout l’un ou l’autre. Il n’y a pas une famille au monde où la vie continue normalement après un coup dur. Pas une. Et quand une famille ne reste pas unie dans le malheur, c’est en général qu’elle avait bonne chances d’imploser tôt ou tard.
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Ce matin, je suis venu te voir dès les premières heures de l'aube (toi qui sait combien je déteste me lever tôt, tu imagines ce qu'il m'en a coûté) parce que je craignais, non sans raison, que ta chambre soit prise d'assaut dans la matinée. Je me suis assis à côté de toi, et t'ai lu les pages sport du journal, t'ai raconté ma semaine et t'ai massé les doigts, un art dans lequel j'ai fait des progrès. Vive la Vaseline ! En tout cas, tes doigts ne sont plus aussi raides ni aussi glacés. Parfois, j'ai l'impression que tu réponds à mes stimuli. Aujourd'hui, par exemple, j'ai cru que tu m'avais pressé la main. Je me suis penché pour regarder par dessous tes paupières. Hélas, tes yeux étaient aussi fixes que ceux d'une poupée ventriloque. Oui, Nils, une poupée ventriloque, c'est à ça que tu me faits penser : tu me parles, j'entends distinctement tout ce que tu me dis, mais tu ne remues pas les lèvres...
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- Nils et Jan… quand vous étiez petits, vous étiez déjà inséparables. Ou indissociables, devrais-je dire ; de vrais siamois ! Je prévenais systématiquement les enseignants à la rentrée et leur recommandais de ne pas vous mettre l’un à côté de l’autre. Je le répétais tous les ans : « Ces deux-là, jamais à la même table ! »
Ça m’a scotché. Je lui ai demandé pourquoi elle s’était acharnée contre nous à ce point-là. On n’était pourtant pas méchants !
- Séparément, vous étiez inoffensifs, Jan. Mais dès qu’on vous mettait ensemble, c’était une catastrophe. Comme le glycérol et l’acide nitrique : aucun de ces deux composants n’est dangereux en soi, mais associés, ils donnent un mélange explosif !
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- Au nom du ciel ! Pourquoi vous n’utilisez pas un cendrier, Jan ?
Moi :
- Parce qu’il est défendu de fumer, « tant à l’extérieur qu’à l’intérieur des bâtiments ».
Et là, tiens-toi bien, elle a sorti un paquet de cigarettes de dessous son habit !
- ça, c’est pour les résidents. Vous ne voudriez quand même pas qu’ils mettent le feu à la baraque ?
Du bout de ses sandales à lanières, la voilà qui récupère un petit cendrier discrètement caché derrière la porte et s’allume une clope. D’accord, elle ne l’a pas terminée, mais quand même !
Quand on est rentrés, elle a ajouté sans me regarder :
- C’est mon péché mignon.
J’en suis resté comme deux ronds de flan. Une religieuse aussi large que haute, en habit avec un énorme crucifix en travers de la poitrine, qui tire sur sa cigarette en t’expliquant que c’est son seul vice, ça vaut son pesant de cacahuètes, je t’assure !
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A travers l'étroite fente de tes paupières, je cherche ton regard, plonge le mien dans les profondeurs insondables de tes pupilles. Mais des mains me tirent en arrière. D'autres te soulèvent avec précaution. Ton sang coule lentement dans le caniveau, c'est ta vie qui s'en va, emportant la mienne avec elle.
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