Retour du policier bavarois bourru, un peu macho, têtu, qui dégaine plus vite que son ombre ! Roman policier rural qui donne la part belle aux villageois et à la cuisine bavaroise ! Ironique et décalé on ne peut s'empêcher de sourire.
La Mémé et le Papa sont des personnages incontournables bien qu'ils ne soient jamais mêlés aux enquêtes qu'Eberhofer mène à sa manière, pas toujours légale ni dans les règles.
Roman policier façon Agatha Raisin mais à la sauce bavaroise avec en prime des recettes à la fin du livre. Lecture détente.
CHALLENGE MAUVAIS GENRE 2020
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L'erreur est humaine, et après l'affaire du quadruple meurtre de Choucroute maudite, il avait bien le droit de se fourvoyer légèrement non ? Non. Qu'à cela ne tienne, il se retrouve assez rapidement (après avoir esquivé le fait de se transformer en garde du corps d'un footballeur brillant) à enquêter sur une affaire de disparition, celle du directeur du collège dont la maison avait été préalablement taguée. Il faut bien que certains jeunes expriment leur talent artistique et leur revendication sociétale, mais tout de même ! Surtout, le directeur est rapidement retrouvé - mort, sur une voie de chemin de fer. Et s'il est difficile de savoir s'il est arrivé là tout seul ou s'il a été aidé. Malencontreusement, personne ne semble véritablement décidé, sauf Eberhofer, à approfondir cette enquête. D'abord, il est difficile de prouver que le directeur, Höpf, n'ait pas été victime d'un malheureux accident. Puis, soyons clair : les suspects sont très nombreux, la moitié de l'établissement scolaire qu'il dirigeait le détestait et est ravi de le savoir disparu. Va-t-on vraiment questionner toutes ses personnes ? Non.
La vie continue pour Eberhofer. le divorce de son frère Léopold. Son remariage avec la mère de sa fille Sushi, Panida - oui, elle se prénomme en fait "Ushi", comme sa grand-mère, mais pour Frank, il est impossible de nommer sa nièce comme sa mère, il n'est qu'une seule Ushi, et bientôt, tous sont d'accord avec lui. Les cours d'allemand Panida, qui saura très vite comment demander le chemin de l'aéroport, ce qui est très utile quand on est marié à Léopold. le chauffeur pour sa Mémé et pour toutes les dames de Niederkanltenkirchen - les promos, cela n'attend pas. Et Susie qui revient de son voyage en Italie, amoureuse d'un italien beau comme un italien et qui prend un congé sans soldes. Oui, la vie familiale et personnelle d'Eberhofer est compliquée, et pourtant, il enquête ! C'est tout un art, parce que d'autres ont une vie de famille bien plus douloureuse que la sienne, et parce qu'il est aussi des personnes prêtes à profiter de ceux qui sont en souffrance.
Oui, Niederkaltenkirchen est une bourgade (imaginaire) mais les problèmes qui sont évoqués (la drogue, la difficulté à élever un enfant seule, la difficulté à assumer ses responsabilités) sont les mêmes.
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Je découvre cette atmsphère germanique en suivant les deambulations du commissaire Franz Eberhofer et de son chien Louis II, ses ingurgitations de ptits pains au fromage de foie, de choucroutes-jarret de porc arrosées à la bière , son mode de vie pantouflard familial et affectif. ..
Dans un pays où les costumes traditionnels régionaux continuent à être portés( ?) au travail en de nombreuses occasions festives ( dirndl, collants et poulaines à grelots). Bon, un humour nouveau, parfois non conventionnel.
Ici, le porc est diversement assaisonné : mitonné par la mémée, sur les murs, ou en rondelles sur les rails... enfin le directeur mal aimé de l'école du village. Ce qui impose une enquête
Commissaire , relégué dans son village natal. Il semble difficilement controlable, et un rien impulsif. Son copain-collègue parait taillé dans la même gachette.
Epouse d'un policier, l'ecrivaine mène l'enquete, somme toute classique, comme elle nous délivre diverses recettes de cuisine (en fin de livre : voir petits pains à la vapeur .... Jarret de porc... Chou rave... assortis de commentaires). Les revendications professionnelles sont du reste exposées au fil des pages.
Jolie fin... elliptique
Bon, sympatique lecture, sans surmenage intellectuel ni luxation irrémédiable des zygomatiques :3,5/5.
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CREVE, SALE PORC! Voilà ce qui est écrit sur le mur de la maison de Höpfl.
Fâcheux. Et pas seulement pour Höpfl.
Parce que le lundi à l'aube, si ce maudit téléphone se met à sonner, et en plus si c'est le téléphone de fonction, c'est la poisse. A fortiori avant le petit déjeuner.
Il n’y a personne du genre prêtre. C’est sans doute quelqu’un des pompes funèbres qui dit quelques mots. Rien de très émouvant, plutôt la version standard. Et après ça chante mon vieux ! Oui ce sont les vielles chansons hippies que tous se mettent à entonner et ça crée une bonne ambiance. Jimi Hendrix à côté c’est de la danse pour vieillards. Pour finir, chacun jette ses fleurs sur la tombe et tout ce cirque est terminé. Les jeunes gans quittent la place par paquets avant de disparaître au nirvana.
J'ai bien entendu dire que les Thaïlandais sont des gens très modestes. Sans exigences excessives. Bon évidemment, si on a zéro exigence, on est pleinement satisfait avec le Léopold.
Rita Falk - Choucroute maudite