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3,78

sur 2818 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Une histoire sympa et marrante même si sous le comique ont sent poindre tout un tas de sujet beaucoup plus grave et désarmant. le style de l'auteur est très agréable à lire, cependant l'histoire tourne un peu en rond et on sent que la fin a dû être dur à écrire (panne d'inspiration) ?
Un livre sympa, qui se lit vite.
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John Fante est l'auteur de romans, nouvelles et scénarios, né à Denver dans le Colorado en 1909 et mort en 1983 en Californie. Mon chien stupide a été édité à titre posthume.
Comme pour tous ses autres romans, pour ce Chien Stupide, il semble que John Fante se soit beaucoup inspiré, de sa propre vie. Son avatar ici, le scénariste Molise et sa famille, une épouse dévouée, mais souvent en colère et quatre rejetons, plus ou moins jeunes adultes voient leur vie bouleversée par l'inexplicable présence dans leur jardin d'un Akita (gros chien pas nécessairement sympathique), que sa femme prend d'abord, avec un sang-froid bien suggéré … pour un ours. J'ai rarement autant ri en ouvrant un roman : il nous transporte san prévenir dans un univers digne de celui des Marx Brothers. Mais… derrière les situations cocasses et les réactions imprévisibles qu'elles entraînent, s'imposent peu à peu le point de vue et la langue du narrateur : lucide et désabusé, il utilise l'humour comme arme de son auto-dérision. Parce que, si le fameux chien, prénommé Stupide et qui bien sûr ne l'est pas, bouleverse le quotidien de la famille, très vite c'est le dysfonctionnement de celle-ci et de celui de chacun de ses membres que le récit évoque dans une langue familière qui s'inscrit délibérément dans la voie ouverte par Céline. La fin du roman ramène le lecteur dans un épisode irrésistible où le cocasse délirant ne masque pas vraiment les fragilités du narrateur.
C'est drôle, facile à lire et insidieusement pessimiste.
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Stupide, c'est le nom du chien que Henry, américain fauché originaire d'Italie, a trouvé, un soir, dans son jardin. Lui et sa femme ne veulent surtout pas le garder. Ils le garderont.
Et nous verrons vivre cette famille un peu déjantée, dont les trois enfants, jeunes adultes, contrarient, chacun à sa façon, les rêves parentaux.
Henry écrit plus ou moins de scénarios de films. Et peut-être aussi, plus ou moins, des romans à l'eau de rose. Plus sûrement, il pointe au chômage. Ses relations avec les autres, et notamment avec sa femme, ne sont que des scènes de tension, puis de réconciliation. Tout cela tangue fortement.
Le chien - aux moeurs étranges - en plus des querelles familiales, provoquera des difficultés avec un peu tout le monde: les voisins, les passants,...
Et la vie d'Henry deviendra une impasse.
Court roman typiquement américain, assez spirituel, Mon chien Stupide est une curiosité qu'il faut connaître. Tout n'y est pas que finesse, à beaucoup près, mais bon, c'est une Amérique décadente que nous retrouvons là: sujet tant de fois traité dans ce type de roman, ou le cynisme s'ajoute à l'absurde, à la fuite en avant, à l'échec. Echecs professionnel, familial, économique.
Si l'on ne s'offusque pas de certains détails scabreux (étaient-ils bien utiles?), on passera quand même un bon moment.
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John Fante est né à Denver en 1909, fils d'immigré italien, il est devenu auteur puis scénariste pour la télé et le cinéma.
Cet auteur a fait surtout des biographies romancées. Il bouscule, il frappe et il met en exergue les valeurs "immorales" américaines.
Cet homme a été très riche, a connu la célébrité et à eu une famille aimante. Cependant, il était loin d'être parfait, pas du tout paternel et se trouvait un auteur médiocre, il décide de vivre dans la pauvreté et meurt en 1983.
Dans Mon chien stupide, on retrouve toutes les phases de l'auteur, son cynisme, cette satyre sociale des années 70...Ce chien que personne ne veut, va bouleverser la vie d'une famille dans cette Amérique qui sort à peine de la guerre du Vietnam et va chambouler toutes les certitudes de ce père dépassé.
C'est un petit bijou ! C'est drôle, cynique, dérangeant mais ça eclaire aussi sur ce qui compte dans nos vies.
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Aussi " déjanté "que John Fante, on a du mal à trouver ,oui en fait c'est l'avant BUKOWSKI, tout comme les premières notes du Rag-Time sont les prémices du Jazz.
Je pense que le personnage dont John Fante s'est inspiré : Henri Molise, par bien des côtés, lui ressemble Beaucoup.
Comment se déroulent les journées d'un écrivain sur le retour, en mal d'inspiration ,confronté à une tribu de 4 gosses,je dis gosses mais je devrais dire hommes :3 garçons en âge de s'assumer mais qui en sont très loin,et la petite dernière de 18 ans,qui suit le mouvement .
Tous ils sont,disons en dehors des normes ,imposés par la société.
C'est ce qui est très drôle dans ce roman,où la morale à mis son drapeau en berne,jusqu'à cet énorme chien recueilli ,libidineux, qu' ils baptiseront Stupide,et qui est de surccroit homosexuel.
Une comédie douce ,amère, à la sauce John Fante,ironique,mordante,avec de temps à autre un petit coup de griffes sur la société américaine des années 60.
J'ai apprécié, même si ce n'est pas le meilleur de cet écrivain.⭐⭐⭐
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Mon chien stupide traite l'histoire d'un écrivain célèbre dans sa crise de cinquantaine. L'amour avec sa femme n'est plus plus le même que durant leur jeunesse, ses enfants ne lui offrent aucune reconnaissance, et pire même il n'arrive plus à écrire un bon livre.
Sauf qu'un jour, notre personnage principal rencontre dans son jardin un énorme chien qu'il voudra tout d'abord chasser de chez lui, mais qui finalement par sa désinvolture va finir par lui plaire. Il décidera donc de garder ce molosse au détriment de sa femme qui n'en veut absolument pas.
Nous suivrons ensuite les aventures du chien et de son maître à travers des scènes toutes plus absurdes les unes que les autres.
C'est un livre rapide à lire et très divertissant. Une histoire qui permet donc de se vider la tête et de rire un bon coup !
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MON CHIEN STUPIDE de JOHN FANTE
Un livre émouvant drôle qui relate l'arrivée dans une famille qui ne va pas au mieux d'un énorme chien que seul notre écrivain en peine va apprécier. Une lecture très agréable que j'ai "avalé " rapidement et avec grand plaisir, les tribulations d'un immigré italien la tête pleine de rêves.
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Un roman déjanté ou l'écrivain (car c'est bien lui qui se met en scène avec sa famille) se lie avec un chien détraqué.
Un récit incisif sur les désillusions professionnelles et familiales, le renoncement aux ambitions. le tout dans une écriture à l'ironie piquante qui fait de Fante, un grand écrivain.

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Je découvre john fante en cette après midi d un mois d août fait de canicule et de vacances en famille en plein milieu de la France. Parlons en de famille avec celle du narrateur en laquelle j ai été de suite embarqué. Beaucoup de choses m ont plu, le style d écriture, la description faite de chacun, les envies de ce père qui a du mal à faire de vrais choix au final, la place que vient prendre ce chien au milieu de cette joyeuse pagaille...Ce dernier vient en fait mettre à la surface ce que cette famille ressasse et à construit depuis tant d années. Une très belle découverte qui me donne vraiment envie de poursuivre avec les oeuvres de John fante.
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Quelques années après avoir vu l'adaptation qu'en a tirée Yvan Attal, je relis le célèbre roman de John Fante, que le narrateur de Daniel Pennac avait prétendu avoir fait lire à des Secondes. Ce n'est pas qu'il soit bien difficile, mais il est si peu politiquement correct que j'imagine mal qu'il ait pu "passer" même auprès des parents d'élèves moins premier degré il y a trente ans que ceux d'aujourd'hui.

John Molise, écrivain d'origine italienne, comme l'auteur, nostalgique d'un retour en Italie, à Rome ou à Naples, a épousé Harriet, une véritable WASP, peut-être plus raciste que lui, qui lui a fait quatre enfants dont seul le dernier, Jamie, n'était ni une gêne ni une déception. Il découvre dans son jardin un chien énorme, très étrange, qui tente régulièrement (mais sans puissance irrémédiable) de violer les humains de sexe masculin. Harriet ne le supporte pas et menace plusieurs fois de le quitter ; le moyen terme est une vie à l'extérieur de la maison. Entre-temps, la fille, Tina, finit par partir de la maison, et Harriet met sur le compte du chien tous ces départs qui mortifient et ravissent à la fois l'écrivain. Il est en effet persuadé que c'est sa vie de famille et toutes les contrariétés et déceptions afférentes, qui l'empêchent d'écrire un très bon roman.

On est ici dans le burlesque, parfois l'humour noir. Fante se livre à un jeu de massacre jubilatoire sur ses personnages, tout d'abord, pour mieux s'offrir le luxe de la nuance et de la tendresse dans un second temps.
Lien : http://aufildesimages.canalb..
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